2023 : Palme d’or pour Justine Triet, une grande gueule obscène et privilégiée

Justine Triet a donc obtenu la désormais idéologique et bien moins artistique Palme d’or du Festival de Cannes 2023, pour son film Autopsie d’une chute, qui serait, selon France 24, « l’autopsie glaçante d’un couple d’artistes dysfonctionnel ». Ce qui donne envie, hein ?! Je ne parlerai pas plus de ce film, ne l’ayant pas encore vu, tout comme le reste de l’œuvre de l’intéressée.

https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20230527-justine-triet-la-cin%C3%A9aste-qui-ausculte-les-femmes

Toutefois, on peut déjà tirer certaines conclusions quant à cette Palme d’or : Justine Triet est une femme et les femmes sont désormais des vaches sacrées dans le cinéma – comme ailleurs ! – et ce, quelles que soient leurs productions. L’ennui c’est que toutes les femmes ne s’appellent pas Jane Campion, lauréate de la Palme d’or en 1993 avec son prodigieux film, La leçon de piano.

Autre conclusion, Justine Triet est de gauche. Elle est même membre du collectif 50/50, lequel appartient à cette race d’associations qui exercent une tyrannie idéologique prédatrice sur la création française. Le credo de ce collectif c’est : l’audiovisuel français, avec la litanie habituelle de l’égalité hommes/femmes, l’exaltation de la diversité sexuelle et de genre, la diversité pigmentaire, l’écriture inclusive, etc. Sur son site, le collectif 50/50 entend que : « Les talents, issus d’une diversité sociale, ethnique et culturelle y trouvent une visibilité, pour échapper aux discriminations et au déterminisme. »

Bientôt, le collectif 50/50 luttera activement contre : l’extrême droite dans le pop-corn, le sexisme des bouteilles de Coca-Cola et pour la conversion de genre des cornets de glace ! Nous avons bien la Queer Palm au Festival de Cannes à présent, d’appellation LGBT contrôlée !

https://collectif5050.com/

Mais Justine Triet, en tançant vertement le gouvernement sur sa politique des retraites – que je trouve pour ma part injuste, mais ceci est un autre débat –, après avoir reçu son prix à Cannes, semble avoir oublié qu’elle appartenait à un microcosme de privilégiés. Des privilégiés dont les caprices cinématographiques dispendieux nous coûtent, pour le coup, un « pognon de dingue », suivant le bon mot de l’hystérique élyséen.

On appelle ça l’exception française. Exception qui n’a pas à compter ni assumer ses échecs nombreux. Car le cinéma français – ou ce qu’il en reste – est un cinéma d’auto-contemplation purulente et poussive. C’est pourquoi le discours faussement révolté de Justine Triet, hier soir à Cannes, cela s’appelle cracher dans la soupe. Et, une fois n’est pas coutume, je souscris aux propos de l’actuelle ministre de l’Inculture, publiés sur le gueuloir virtuel Twitter : « Ce film n’aurait pu voir le jour sans notre modèle français de financement du cinéma qui permet une diversité unique au monde. Ne l’oublions pas. »

En effet, ce film, comme tant d’autres naufragés du talent et de l’intelligence en la matière, est financé pour une grande part par nos deniers. Ce qui décomplexe sans doute la famille du cinéma français pour injurier la France à longueur de temps puisqu’elle n’a aucun compte à rendre, étant sous perfusion financière d’État.

On dira ce que l’on voudra du cinéma américain mais lui, il prend des risques. Il a une obligation de résultat, donc une obligation de prendre en compte son public en évitant de le mépriser trop ouvertement. D’ailleurs, les grands studios ont souvent frôlé la catastrophe. Ainsi, pour Ben-Hur, sorti en 1959, la MGM (Metro-Goldwyn-Mayer) a pris des risques considérables, à tel point que le producteur Sam Zimbalist décédera d’une crise cardiaque pendant le tournage.

Si seulement les actuels réalisateurs français possédaient la qualité d’un Jean Renoir ou d’un Bertrand Tavernier, lesquels avaient à la fois le sens de la France et le talent… Mais que nenni. Aujourd’hui, le cinéma français est globalement mauvais, tout en se vautrant allègrement dans la fange décadente d’ultragauche, jusqu’à exalter l’illégalité – on se souviendra à ce propos du torche-cul en images de Lola Quivoron, Rodéo. Tout cela avec le « succès » que l’on sait auprès du public, sauf quelques rares réalisations aussitôt vilipendées par la critique gauchisante putride.

Alors, les gabarits exceptionnels du cinéma français, ne vous étonnez pas qu’Avatar : la voie de l’eau –  de James Cameron – ait engrangé plus de quatorze millions d’entrées chez nous quand un film comme Tirailleurs – de Mathieu Vadepied – a péniblement dépassé le million d’entrées. Un film qui s’arrange gentiment avec l’histoire. Cela dit avec tout mon respect pour tous les combattants de 1914-1918.

Donc, Justine Triet, biberonnée au système, aurait mieux fait de la fermer hier soir dans le Palais des Festivals. Parce que son discours sonnait aussi juste qu’un parrain de la mafia qui nous reprocherait ne pas respecter la loi quand on grille un feu rouge !

Tout ceci me rappelle une anecdote de Jean Cocteau. Ce dernier, accompagné de Raymond Radiguet, se trouvait chez un ami peintre qui proposa de leur dévoiler sa dernière toile. Devant l’air dubitatif des deux visiteurs, le peintre précisa que ladite toile n’était pas terminée. Ce à quoi répondit Radiguet : « Il serait humain de l’achever. » Idem pour le cinéma français de l’ère wokiste…

Charles Demassieux

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57 Commentaires

  1. Cette extrême gauche féministe pas forcément compétente extermine les homes des métiers de l’audiovisuel. Alors, faisons des films, des chaînes de télévision, des musiques et des émissions sans elles… Qui regarde encore France Télévisions ? Les maisons de retraite et les EHPAD. Enfin, ils ne regardent pas, c’est plutôt un bruit de fond pour des gens qui ne sont plus capables de voter… Où l’objectif des directions de ces institutions est d’institutionnaliser les procurations pour les vendre aux plus offrants des partis politiques.

  2. l’histoire du film est d’une banalité affligeante, et on la retrouve dans de nombreux téléfilms à longueur d’antenne ! mais la dame palmée est “engagée”, mot qui fait partie intégrante du vocabulaire du gauchisme, ne l’oublions pas il ou elle ” est engagé” !! ah! miracle alors on est sauvé !! et l’affligeante “cinéaste engagée” d’abreuver la cérémonie qu’elle prend pour une arène politique, d’un discours délirant de bêtise et de médiocrité, crachant au passage dans une soupe sans laquelle, cette désolante nullité n’existerait pas

  3. Mme Triet est un pur produit du milieu cinématographique Français et de ses élites, comment pourrait il en être autrement, quand notre président lui même ne croit pas à la culture Française, et choisit une inculte comme ministre de la culture tout juste bonne pour la propagande anti RN et aussi soumise que pouvait l’être
    J Lang à son président et qui disait souvent “comme l’a dit le Président”.

  4. “Car le cinéma français – ou ce qu’il en reste – est un cinéma d’auto-contemplation purulente et poussive.”
    C’est très juste.

  5. Bonjour
    tous le monde ne peux pas créer un RABITT RACOB ou NE NOUS FACHONS PAS !
    En plus des subventions (nos impôts) ils sont quasi tous “intermittents du spectacle” la soupe est bonne ! Quand allons nous supprimer toutes ses gabegie ?

  6. ” Cette conne , a au moins éviter de se foutre à poil avec des pearl compak aux oreilles ; encore une année comme celle-ci de discours ultra lunaire , est c’est chez les grands commandeurs des croyants qu’ils se feront tripoter le nombril à défaut de perdre la tête sur le billot . “

  7. Dès que je vois Omar dans un film, je le fuit comme la peste !
    Franchement, lorsque l’on regarde bien, effectivement tous les films français de nos jours sont d’une telle propagande immigrée qu’on a vraiment pas envie de les voir, mais alors pas du tout !

  8. En fait, depuis pas mal d’années, ce festival des prétentieux parasites nous indique quels films peuvent être intéressants : ce sont ceux qui n’ont rien obtenu…

  9. Ah ce Jean Cocteau, un pédé qui a aimé jouer à touche pipi avec les boches pendant la guerre !
    Jean Cocteau était le grand ami du pédophile Pierre Bergé, ce milieu de la gauche caviar qui ne s’interdit pas de prendre son pied avec de très jeunes fions !
    Sacré Jean une référence pour le cinoche français, un vrai socialiste !

    • Cocteau n’a jamais collaboré si c’est votre sous-entendu…

      • Juste Méchant a dû trop lire « Je suis partout », notamment Laubreaux, collabo notoire qui s’est fait corriger par Jean Marais pour avoir déblatéré sur Cocteau et lui. Les résistants de la 25ème heure tondaient aussi les femmes à la Libération. Rien de nouveau sous le soleil. Le courage pour certains sera toujours d’être du côté des plus forts.

    • Bergé a dû se taper des jeunes adultes, voire des ados (« garcons ») au Maroc mais pas des pré pubères (« enfants ») sinon son chauffeur aurait été explicite. Il parle surtout d’un invité de Saint Laurent qui s’est adonné à de la pédophilie. Tout ça rentre dans le tourisme sexuel mais dans des pays dont la mentalité s’y prête peut-être aussi. Le commerce de gamins et de gamines, c’est pas nouveau, malheureusement. Et pas besoin d’être de gauche ou un grand bourgeois pour s’y adonner.

  10. Rappelons que les parasites subventionnés dit intermittents du spectacle ont une caisse chroniquement déficitaire d’un milliard d’euros. Non contents de faire de films intimistes, propagandistes et non rentables, les intermiteux sont les champions de la moraline.

  11. Franchement la,je ne comprends pas Caroline Parmentier qui tresse des lauriers a cette Tartarin de la peloche. Cette Truet n est qu une bobo en faveur des migrants et se donne ainsi le petit frisson de l Interdit.
    Parmentier nage dans la puree et j en ai gros sur la patate.

  12. Parler de la retraite des vieux au festival de “cannes”, voilà qui ne manque pas d’ humour !
    On peut supposer que l’ autopsie d’ une chute est un film intellochiant de gauche (pléonasme) pour parigots à haute densité en wokisme , boboisme et inclusivité
    J’ adore “l’autopsie glaçante d’un couple d’artistes dysfonctionnels » qui a dû être effectuée par la médecin légiste Triet après dissection psychologique de chaque membre du couple d’ artistes 😁
    Question mauvais goût et gauchisme hystérique (repléonasme) ,la très vulgaire Masiero avait ouvert la voie peu de temps aupravant

  13. Quelle abnégation!.Justine Triet ne savait pas du tout qu’elle aurait la palme mais elle avait préparé un discours de plusieurs pages ,n’omettant aucune des critiques qu’elle voulait aborder .
    Ce n’est pas du tout truqué le festival de Cannes .

  14. Le système de subventions ( avec notre fric) du cinéma français graisse des BHL et ses navets scandaleux et ces gens crachent dans la soupe comme cette pauvre fille qui a financé pour près de 2 millions d’euros son film…
    Mon conseil, n’allez pas voir ces films, qu’ils disparaissent !!! Les français ne connaissaient pas le nom de cette personne il y a 2 jours et l’auront oubliée dans une heure !!!

  15. Excellent article ! Personnellement je ne regarde plus que de vieux films, tant les films contemporains m’ont déçu ! Il faut arrêter de subventionner à tout va des productions nulles et pétries d’idéologie débile !

  16. La réforme des retraites, elle s’en fiche complètement. Comme des Gilets jaunes. Juste une petite excitation trémolique de bobo gaucho parigot vélo bio, champagne brushing et beaux quartiers.
    Je me suis endormie devant Sybil. On s’en fout. Boycott.

  17. “Autopsie d’une chute”, c’est un titre qui conviendrait tout à fait au festival de Cannes et à ce qu’il est devenu. L’art n’y a plus guère sa place, il est avant tout politique, woke, néo-féministe. On se souvient avec horreur du film Titane qui ne ressemblait absolument à rien mais qui était l’œuvre d’une femme. Politique et foire aux vanités – incroyable ce que sont capables de faire certains pour se faire remarquer, avec des actrices vêtues comme pour aller tapiner ou des tenues tellement extravagantes qu’elles en deviennent clownesques. Perso je ne vais plus au cinéma depuis le confinement, je n’y suis retournée que deux fois pour des films qui en valaient la peine, des biopics de personnes que j’appréciais. Dorénavant je regarde 0 la télé les films d’il y a quinze, vingt ans, voire plus.

    • Elvis ? J’ai personnellement beaucoup aimé ce film…

      • Oui, Elvis était l’un des deux biopics que j’ai vus et j’ai beaucoup aimé ce film, d’autant plus que la ressemblance de l’acteur avec Elvis était vraiment frappante. Mais je ne l’ai pas aimé que pour cette seule raison, évidemment. Pour en revenir à l’attribution de la Palme d’or, il suffit aujourd’hui que la réalisatrice soit une femme pour l’obtenir, c’est un choix politique. Titane ne la méritait assurément pas du tout et ce choix fut très choquant. Par contre, La leçon de piano, chef-d’œuvre de Jane Campion, la méritait absolument . A l’époque, il ne suffisait pas que la réalisatrice soit une femme, il fallait que le film mérite la récompense.

  18. Justine Triet a juste voulu dénoncer le passage en force de la réforme contre la contestation par les français, par le peuple. En l’écoutant c’est ce que j’ai compris…sans aucun à priori

    • Débattre de politique, il y a moult émissions de télé qui font ça très bien. Ce n’est pas le rôle du festival de Cannes. C’est l’overdose t c’est tout à fait déplacé ! Ras le bol de ces enflures du showbiz donneuses de leçons ! Ils ne sont pas à plaindre, ces gens dans leur bulle qui regardent le reste du monde avec mépris. Ce monde ne tourne pas autour de leur nombril.

    • Et avant de critiquer un texte, il est nécessaire de le lire ! Ainsi, vous auriez constaté que je ne parlais pas du film proprement dit mais de sa réalisatrice…

    • On n’est pas obligé de recevoir à sa table une personne qui ne sait pas se tenir .
      L.’engagement a été si longtemps la méthode universelle pour renflouer les finances des talents déclinants que l’on peut justement faire l‘economie de la dépense.A chacun ses poisons le gauchisme demago et pretentiard n’est pas au menu de la maison

  19. https://m.youtube.com/watch?v=uUq20ouBfTU Moralité c’est le ticket d’entrée qui fait le cinéma pas l’acteur touché d’un soupçon schizoide ? Faire des promos quand la salle est vide c’est nul ? On constate que la propreté c’est important mais plus on baisse le prix plus ça marche ? Il vaut mieux la récompense avec l’abonnement, 2 achetées = 1 gratuite ?

  20. Cette histoire va peut être réveiller les Français sur le financement du cinéma, et qui en bénéficie. Il suffit de chercher un peu du côté du chéri de la Justine.

  21. Imaginons la réaction d’Alice Coffin si un homme lui avait dit “t’as de beaux yeux ,tu sais “.
    Vous imaginez toutes les horreurs qu’une telle phrase sous-entend.?
    Les Français arrivent encore à rire du corniaud ,de la 7è compagnie ,des Fernandel en tous genres ,qu’ont-ils à faire des «films à prise de tête»

  22. il suffit de regarder les 30 films français récents qui ont fait des entrées : la grande vadrouille , bienvenue chez les ch’tis, angélique , la 7 ème cie, les gendarmes de st Tropez,Fantômas, les visiteurs etc.. pas un film dit engagés et voir BHL parler de sa daube sur l’Ukraine qui a fait 1500 entrées c’est pitoyable , je n’a parle pas du cinéma d’audiard ou des bébels !! je pense que notre cinéma finira comme le cinéma italien exit la dolce vitæ,le voleur de bicyclette ,felini Roma !! ces acteurs ou cinéastes de gauches gavés de subventions et produisant navets sur navets couleront le cinéma français ,un exemple le dernier film sur la guerre en Vendée 300 000 entrées pourtant on en a pas entendu parler dans les médias !!

  23. Pourquoi devons nous payer pour : le cinéma de gauche , les journaux de gauche , la télé et radio de gauche etc etc
    Tout simplement car sans ce hold-up de notre ponion ils ne sont pas capable de survivre par leur travail, les rouges sont des chèvres incapables de se mettre réellement au travail . Ce sont des nuls.

  24. lorsque les “artistes” se mêlent de politique… les salles de spectacle sont désertées

  25. Félicitations M Charles Demassieux, vous développez très exactement la teneur de ma pensée concernant le cinéma français, qui macère depuis bien trois décennies dans une fange d’entre-soi (gauchiste) d’où n’émerge jamais rien de bon… Nous en sommes là: des films “culturels” aux frais de la princesse, qui par leur subtil message, font la propagande politique à la mode… Quand ce n’est pas un roman soporifique filmé, racontant l’épopée du néant …

  26. Il y a plusieurs années déjà que je boycotte tous ces films de merde . Nous sommes loin des de Funès et compagnie.

    • Pareil pour moi. Ca fait des lustres que je ne regarde plus aucuns films ou séries “français”. Alors, de là à dépenser ne serait-ce que 10 € pour aller voir une de ces daubes propagandistes anti France ultra subventionnées… Le billet d’entrée au cinéma pour les films dits “français” devrait être gratuit, car nous l’avons déjà grassement payé avec nos impôts.

  27. le cinéma de ce pays est devenu à vomir … nul …que des femmes (ou presque) primées dans ce festival dégénéré…

  28. Je me sers souvent de votre prose pour écraser quelques bien pensants,. Je ne vous verse pas de droits d’auteur, mais je cite ma source… Merci Mr Demassieux !

  29. Autre coquille, Charles : vous avez écrit « jute » dans l’avant dernier paragraphe. Elle vous a bien énervé Triet. Toujours aussi sanguin à ce que je vois. :-)))

    • Eh oui. Le défaut de sang c’est la mort cela dit… 😉

  30. La réalisatrice tape sur Macron et elle est qualifiée d’obscène et privilégiée, ici. Macron et ses sbires peuvent dormir tranquilles. On a les oppositions les plus bêtes qui soient. Tant qu’elles se diviseront, les libéraux pourront vivre en paix.

    • Vous croyez que l’opposition à Macron est sincère de la part de ces gens-là ?! Alors vous êtes stupide…

      • Ils ne sont pas du tout opposés à macron, ce discours soigneusement préparé (à se demander si tout n’est pas truqué de a à z, y compris l’élection de la palme d’or) est du mauvais cinéma, comme le reste. Pour preuve, Il n’y a pas si longtemps, le showbiz avait signé une tribune enthousiaste en faveur de macron.

    • En effet, je corrige. D’autant que c’est une réalisatrice que je suis depuis longtemps. Merci pour la relecture…

      • La Leçon de piano, quelle époque pour moi ! J’entretenais une relation platonique intense avec une femme remarquable. Elle vous aurait plu, j’en suis sûr. Elle était lesbienne, dotée d’un esprit incroyable. C’était une liseuse infatigable : Janet Frame (« Un ange a ma table », qui a été adapté par Campion), Nietzsche, Nabokov, le dit du Genji, … Elle était pleine de mélancolie dans ses lettres quand elle suivait les traces de Virginia Woolf en Angleterre pendant que je suivais celles de Van Gogh en France. Nous étions jeunes. Nous allions écouter du jazz chez Geneviève à Toulouse, … Elle aurait dû être la mère de mes enfants. Je ne pourrai jamais être misogyne, pas plus que lesbophobe, après elle.

        • Au fait, si je déteste l’esprit LGBT, je ne suis pas pour autant homophobe. Dans le cas contraire, je ne considérerais pas Proust comme l’un des plus grands écrivains. Ce qu’il est de toute façon…

          • Pas sûr que le fait d’aimer un écrivain homo ou d’avoir des amis homos empêchent d’être homophobe. Pour moi, l’homophobie n’a pas à voir avec l’acceptation d’exceptions mais avec la généralisation, y compris en invoquant des arguments inconsistants qui démontrent que ce n’est pas le cerveau qui prime mais les viscères. Car comme dit l’adage, l’exception confirme la règle. En gros, on peut détester les homos tout en considérant que ceux qu’on aime bien sont d’heureuses exceptions. Cela dit, c’est pas trop mon truc l’anathème. Je préfère argumenter. D’autres préfèrent verser dans l’hystérie : voir l’article de PLP.

            • Je ne peux répondre ici, cela demanderait un développement assez long. Peut-être dans un article, qui sait ? Mais pour revenir aux LGBT, une lesbienne de ma connaissance, soutien de la Brigade des Mères, est allée les trouver un jour pour les confondre, car l’un des membres de ce que j’appelle une secte arborait fièrement une pancarte où il était écrit : ” LGBT stand with islam”…! La lesbienne en question était d’origine marocaine. Elle savait de quoi elle parlait.

              • Oui cela existe malheureusement. C’est indéniable. Des alliances mortifères et même nihilistes contre un ennemi commun désigné. Il faut aussi savoir que le militantisme LGBT a fait beaucoup pour les homos, voire pour les hétéros, qu’ils le veuillent ou non. Même le mouvement trans produit des choses inattendues, en agissant comme une fenêtre d’Overton. Je commence à le comprendre. La « pride radicale » (dont Haenel a été la porte-parole récemment) est un phénomène aussi intéressant. Je vous expliquerai aussi un jour peut-être ce que j’y vois. Mais n’oubliez pas que chaque génération (sans distinction en termes d’orientation sexuelle) produit ses causes qui peuvent stupéfier parce qu’elles remettent toujours en question le monde d’avant. Pour ma part, je n’ai pas le tempérament d’un militant. L’outrance et le vacarme m’empêchent de penser correctement.

                • “L’outrance et le vacarme m’empêchent de penser correctement.” On pourrait en faire une citation, qui me rappelle ceci : “La rue assourdissante autour de moi hurlait” (Baudelaire).

                • J’aime beaucoup Baudelaire. Quand j’étais gamin, un prof me disait que j’avais un style proustien à cause de la longueur de mes phrases. :-))) C’est qu’écrire permet de dérouler la pensée.

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