25 septembre 1940 : agression britannique sur Dakar

 

« L’empire, sans la France ce n’est rien. La France sans l’empire, ce n’est rien » (Amiral Darlan – Novembre 1942)

Après avoir été donné à la France par le traité de Paris le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et, en premier lieu, les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.

En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique, mais aussi de préparer les moyens de la revanche.

Le 31 août 1940, soit près de deux mois après la lâche agression commise par ces mêmes Britanniques sur la flotte française au mouillage et désarmée dans le port de Mers el-Kébir (Algérie) et près d’un mois après l’entretien Churchill – de Gaulle (6 août 1940) sur les modalités d’une éventuelle attaque contre les forces françaises stationnées au Sénégal et demeurées fidèles au Maréchal Pétain, la force navale M (M comme « Menace ») britannique où se trouvait de Gaulle quitta les ports britanniques pour Freetown en Sierra Leone qu’elle atteignit le 16 septembre.

Cette expédition reposait sur deux principes et deux ambitions :

– Churchill espérait mettre la main sur l’or de la Banque de France et des banques nationales belge et polonaise, représentant plus de 1 000 tonnes d’or… et sur le cuirassé Richelieu, redoutable par sa puissance de feu (bien que son armement ne fût pas terminé), fleuron de la flotte française.

– De Gaulle désirait s’imposer comme le chef suprême de l’empire français en guerre… empire d’importance que le gouvernement de Vichy tenait, par ailleurs, à défendre ardemment.

Partie de Freetown le 21 septembre, la force M se présenta devant Dakar le 23 à l’aube. À 6 heures, un message de De Gaulle était adressé à la garnison, lui demandant de se rendre… sans effet. Sa seule présence, qu’il espérait suffisante, ne provoqua pas, à son grand dam, les ralliements escomptés… le traumatisme de Mers el-Kébir était trop vif. Le gouverneur général de l’A.O.F., Pierre Boisson, commandant la place, résolument rangé derrière Pétain, refusa catégoriquement de se rallier, affirmant sa volonté de défendre Dakar « jusqu’au bout ». La décision de De  Gaulle ne se fit pas attendre : il fallait débarquer ! Une première tentative de débarquement se solda par un fiasco, suivie de deux autres qui subirent le même sort. Une tentative de persuasion politique échoua et Thierry d’Argenlieu, arrivé par mer pour parlementer avec un drapeau blanc, fut accueilli par un tir de mitrailleuse qui le blessa mais son embarcation parvint à s’échapper. Il en résultait que, de l’avis de De Gaulle et de l’amiral Cunningham, le patron de la flotte anglaise, la résistance allait être farouche…

En effet, face à l’armada britannique qui se préparait au combat, la France disposait, cette fois, de solides moyens navals ainsi que d’une sérieuse défense côtière. On n’en était plus aux conditions dramatiques de Mers el-Kébir où la flotte désarmée avait été littéralement assassinée ; cette fois, les marins français étaient prêts au combat et animés, de surcroît, d’un esprit de revanche parfaitement perceptible… et compréhensible. Avant la tragédie de Mers el-Kébir, la flotte française était la 4e plus puissante flotte du monde ; elle était décidée à le prouver, et cela d’autant plus qu’elle n’avait jamais été vaincue…

Sur cette résistance, de Gaulle écrira dans ses mémoires : « Décidément, l’affaire était manquée ! Non seulement le débarquement n’était pas possible, mais encore il suffirait de quelques coups de canon, tirés par les croiseurs de Vichy, pour envoyer par le fond toute l’expédition française libre. Je décidai de regagner le large, ce qui se fit sans nouvel incident. »

Ainsi se passa la première journée, celle du 23 septembre.

Dans la nuit du 23 au 24 septembre, plusieurs télégrammes furent échangés entre l’amiral Cunningham et Churchill, décidé à poursuivre l’affaire jusqu’à son terme : « Que rien ne vous arrête ! » Dans cette même nuit, un ultimatum anglais fut adressé aux autorités françaises de Dakar leur enjoignant de livrer la place au général de Gaulle. Le texte était fort maladroit et accusait les forces de Dakar de vouloir livrer leurs moyens aux Allemands. Il ne pouvait que provoquer l’indignation des défenseurs et ne recevoir d’autre réponse que le refus. Le gouverneur général Boisson se remémorait la mise en garde que Georges Clemenceau avait adressée, le 9 août 1926, au président américain Coolidge : « La France n’est pas à vendre, même à ses amis. Nous l’avons reçue indépendante, indépendante nous la laisserons ! »

Et Boisson de répondre avec fermeté : « La France m’a confié Dakar. Je défendrai Dakar jusqu’au bout ! »

Depuis la tragédie de Mers el-Kébir, Vichy avait décidé de défendre fermement cette position stratégique française et avait envoyé à cet effet, de Casablanca, des bombardiers, des chasseurs et des croiseurs. Il y avait là : un cuirassé (Richelieu), deux croiseurs légers, quatre contre-torpilleurs, trois destroyers, six avisos, cinq croiseurs auxiliaires, trois cargos et trois sous-marins. Par ailleurs, la force de frappe aérienne n’était pas négligeable… et elle allait le prouver.

Du côté anglais, la flotte était tout aussi impressionnante : un porte-avions (Ark Royal, qui avait déjà opéré à Mers el-Kébir), deux cuirassés, trois croiseurs lourds, deux croiseurs légers, dix destroyers, deux dragueurs de mines et une dizaine de navires transports de troupes portant 4 200 soldats – dont la fameuse 101e brigade des Royal Marines… à laquelle s’ajoutait l’armée gaulliste composée de trois avisos, un patrouilleur, quatre cargos et 2 700 soldats français.

Toute la journée du 24 se passa en échanges de coups d’artillerie de marine entre les deux flottes qui firent de nombreuses victimes parmi les marins des deux camps et la population civile qui subit également ce pilonnage. Des obus anglais de gros calibre (380 mm) tombèrent sur la ville, touchant, entre autres, l’hôpital et la caserne du 6e RAC, faisant 27 morts et 45 blessés. En soirée, la situation n’avait guère évolué…

Le lendemain, 25 septembre, la ténacité britannique continua. Les navires de la force M voulurent de nouveau s’approcher afin de poursuivre leur œuvre de destruction mais, comme précédemment, ils durent se frotter aux bâtiments français (vichystes, diront les gaullistes !) qui leur infligèrent de sérieux dégâts, et cela d’autant plus que l’aviation française était maîtresse du ciel.

C’en était trop ! De Gaulle écrira : « L’amiral Cunningham décida d’arrêter les frais. Je ne pouvais que m’en accommoder. Nous mîmes le cap sur Freetown. »

L’armée française sortait vainqueur de la bataille, en dépit de ses 203 morts et 393 blessés. Les 1 927 morts de Mers el-Kébir étaient en partie vengés.

Cette opération constitua un tournant idéologique pour les gouvernements, bien plus qu’un affrontement important du point de vue des forces en présence, du nombre des victimes ou des pièces militaires détruites ou endommagées. L’aventure anglo-gaulliste se solda ainsi par un cuisant échec et eut des conséquences considérables.

– D’un côté, le régime de Vichy sortait renforcé de l’épreuve et la cohésion des troupes de la Marine – toujours invaincue – autour de la personne du Maréchal Pétain, revigorée.

– De l’autre, le crédit du général de Gaulle dégringolait en chute libre. L’homme se retrouvait isolé. Soudainement mis à l’écart, il fut politiquement menacé par l’amiral Muselier accusé à tort d’avoir été à l’origine des fuites qui empêchèrent le débarquement. Il ne s’en cacha pas dans ses mémoires : « À Londres, une tempête de colères, à Washington, un ouragan de sarcasmes, se déchaînèrent contre moi. Pour la presse américaine et beaucoup de journaux anglais, il fut aussitôt entendu que l’échec de la tentative était imputable à de Gaulle. […] C’est lui, répétaient les échos, qui avait inventé cette absurde aventure, trompé les Britanniques par des renseignements fantaisistes sur la situation à Dakar, exigé par donquichottisme que la place fût attaquée alors que les renforts envoyés par Darlan rendaient tout succès impossible… »

De son côté, Churchill, lui aussi, sortait de l’aventure en fâcheuse posture. Il dut subir les sarcasmes de la Chambre des Communes et fut à deux doigts d’être démissionné. S’il lui avait été facile de détruire, à Mers el-Kébir, une flotte désarmée (et pourtant alliée), causant la mort de 1 927 marins, manifestement, avec Dakar, ce fut tout autre chose et son désir de s’emparer de l’excellente et cohérente flotte française ou de la détruire se solda par un échec retentissant.

José Castano

N.B. :

– Concernant la tragédie de Mers el-Kébir (3 juillet 1940), certains ont cru bon de justifier l’agression britannique par le fait que nos bâtiments seraient, inéluctablement, tombés entre les mains des Allemands. Je rappelle ce que j’écrivais à ce propos sur cette agression :

« L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes – qui n’avait pas été vaincue – est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « … de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et de Gaulle le dira le 16 juin à Churchill en ces termes : « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte » mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée, précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences. »

Cet épisode sur Dakar confirme la justesse de mes propos car si la France métropolitaine était vaincue, l’Empire ne considérait nullement l’être. Si la France métropolitaine avait capitulé, l’Empire s’y était refusé et la marine française (ce qu’il en restait), comme elle s’y était engagée, avait rejoint les ports africains composant l’Empire afin de poursuivre le combat.

– Les Alliés ayant débarqué le 8 Novembre 1942 en Afrique du Nord (opération « Torch »), les autorités vichystes d’AOF, convaincues par l’amiral Darlan, signèrent le 7 décembre 1942 un accord avec les Alliés qui remit l’empire colonial français dans la guerre en formant « l’Armée d’Afrique » dans laquelle firent merveille les « tirailleurs sénégalais ». Lors de la constitution du Comité français de la Libération nationale (CFLN), le gouverneur général Boisson démissionnera et sera remplacé, le 1er juillet 1943, par le gaulliste Pierre Cournarie.

– Le Richelieu appareilla pour les États-Unis où son armement fut modernisé. Il participa aux côtés des Alliés à la guerre contre l’Allemagne puis, dans le Pacifique, à celle contre les Japonais. Il fut présent à la capitulation japonaise en rade de Singapour.

Le 1er Octobre 1945, il fut de retour à Toulon après 52 mois passés loin de la Métropole. Il participa à la guerre d’Indochine puis fut mis en réserve en août 1959, désarmé en 1967 et démoli en 1968.

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24 Commentaires

  1. Très intéressant article !
    En revanche je vais devoir vérifier car j’avais lu sur Internet il y a quelques années que la capitulation du Japon avait été signée à 15 kms. au large de Tokyo sur le grand navire de guerre Missouri et non pas dans la rade de Singapour !

  2. Merci, excellent article..La bataille de Dakar..encore une infamie à mettre au crédit de la perfide Albion et d’un petit général ambitieux..

  3. Je commence tout de même à trouver que certains articles tombent dans le nationalisme graveleux.
    Non, la bataille de Dakar de 1940 n’est pas une victoire française: c’est une victoire vichyste et une défaite franco-anglaise (si l’on adhère à la théorie de la continuité de la France à travers la Résistance gaullienne).

    Boisson aurait eu bien plus de grandeur pour la postérité en acceptant de remettre ses unités au général appelé à devenir le libérateur du pays quatre ans plus tard!

    • Et pourquoi adhérer à “la théorie de la continuité de la France à travers” le pronunciamiento (coup d’Etat) du 18 juin plutôt qu’à travers la continuité des institutions constitutionnelles de la 3° République comme le mandat de gouvernement donné par le Président Lebrun le 17 mai puis le mandat constituant donné par l’Assemblée Nationale le 10 juillet ? Le gouverneur Boisson ne lisait pas l’avenir et la légitimation rétroactive est une réécriture idéologique de l’Histoire.

  4. Boisson s’est accroché à Vichy, son homologue au. Tchad Éboue fit allégeance à la France Libre.
    Le premier est dans les poubelles de l’histoire, le
    second est au Panthéon.

  5. Suite 2
    avant tout que la France leur livre ses navires et non véritablement aider la France à poursuivre le combat. Voir aussi la course poursuite pour l’or de la Banque de France. L’or belge lui n’échappa d’ailleurs pas aux britanniques et ne fut jamais rendu. La Belgique ayant été un protectorat britannique (à comparer avec le Koweït) depuis sa création, ce n’est peut-être pas étonnant.

  6. Suite
    Enfin, il faut avoir à l’esprit qu’à peu près au même moment que Mers-el-Kébir, il y eut au moins cinq marins français assassinés dans les ports anglais quand les britanniques s’empararèrent par la force de quelques-uns des navires qui avaient rejoint la perfide Albion spontanément après la débâcle. Il est donc particulièrement comique (tristement) d’oser arguer que la flotte aurait dû rejoindre l’Angleterre en entier: dans l’esprit des britanniques ces morts prouvent qu’ils voulaient

  7. Quelques précisions: Mers-el-Kébir coûte à la France 1297 vies et non 1927. Cela, c’est à comparer à Pearl Harbour et ses environ 2400 morts. Rapporté à la population française de l’époque MeK est presque un double PH!! Rappel d’une citation de Roosevelt en juin 1940 juste après la débâcle: « Je veux Dakar, Saïgon et Djibouti »….

  8. Suite…….
    Pour la petite histoire et parce que le fait est honteusement caché, la Marine Vichyssoise à gagné la dernière grande bataille navale de notre histoire. La bataille de Koh-Chang qui s’est déroulée en janvier 1941 et qui a opposé nos vieux navire de la Flotte d Indochine à la Marine Thaïlandaise équipée de bâtiments modernes japonais. Aucun navire de la Marine Nationale n’a jamais porté le nom de Koh-Chang, alors que, même De Gaulle s’était félicité de cette victoire.

  9. Lorsque les .nazis ont envahi la zone “libre”, l’un de leurs objectifs était de mettre la main sur la Flotte basée à Toulon, c’est sous les canons des chars allemands, arrivés à toute vitesse à Toulon, que la Flotte s’est sabordée. Quel gâchis !
    On voit ici, l ‘exemple parfait de l’obéissance aveugle et stupide des militaires, au pouvoir légal qoique de Gaulle ait fait croire par la suite sur la légitimité de Pétain. ……

  10. “le 16 juin 1940” ???

    Il ne vous aura sans doute pas échappé, Monsieur Castano, qu’à cette date, la France Libre n’existait pas.

    Vous pourriez donner quelques précisions sur ces ordres qui n’ont pas été donnés ? Qui aurait pu donner cet ordre ? Pourquoi la marine aurait-elle pu rallier l’Angleterre le 16 juin et pas à une autre date ? Comment se fait-il que le Rubis, lui, ait décidé de rallier l’Angleterre ?

  11. Belle résistance à Dakar face aux Britanniques et aux Français libres. Dommage qu’en mai et Juin 1940 il n’y ait pas eu une telle énergie face à la Wehrmacht.

    • Excellent, Brise-Lame !

      Je dirais même plus, comme Dupont et Dupond.

      Dommage qu’il n’y ait pas eu la même volonté pour avancer dans la Sarre en 1939…

      “Nous vaincrons car nous sommes les plus mous !” C’est Pierre Dac, je crois ?

  12. Darlan, Weygand, et pétain étaient aussi aveugles que Daladier. Hitler aurait mis la main sur la flotte française.

    • Trop facile de refaire l’Histoire 75 ans plus tard… au fait, professeur de quoi, de désinformation ?

    • Ca ! Darlan je n’ai pas assez étudié son parcours, mais Weygand était un imbécile galonné de première, qui a, en particulier, provoqué la capture des armées de Lorraine, dont les généraux demandaient désespérément l’autorisation de combattre.

      Enfin, imbécile… J’irais même jusqu’à dire un traître, mot qui est assez apprécié sur ce site, non ?

    • * Lire La guerre détraquée, de Gilles Ragache, excellent bouquin qui explique très bien les raisons et les circonstances de la défaite de 1940.

    • “Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.”

      Quel humour !

      Hitler n’avait pas non plus demandé plus que les Sudètes en 1938, il n’avait pas demandé la Pologne, il avait promis la paix à toute l’Europe…

      Bon, l’Empire français, le morceau était peut-être un peu trop gros pour lui, mais la flotte française…

    • Il avait aussi accordé une zone non occupée à la France, ce qui a obligé la flotte de Toulon à se saborder en 1942.

      Mais faire confiance à des gens qui nous ont brûlé Jeanne d’Arc, ça non !

      Je croirais entendre mon grand-père !

      J’ai bien compris l’article ? J’aurai 20/20 ?

      Bon, j’admets que de Gaulle n’a pas été très malin sur le coup de Mers el Kebir, mais en face, on peut s’interroger sur l’attitude de Darlan.

      Et la guéguerre de Syrie entre FFL et Pétain, Jeanne d’Arc aussi ?

      • Sauf que pas mal de bâtiments sabordés à Toulon ont été renfloués par les italiens et se sont retrouvés opérationnels dans les marines italienne et allemande.

        Ce que dit Sheldon n’est pas une simple vue de l’esprit.

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