5 ans de politiques sadiques et perverses contre le peuple français

Nous découvrons peu à peu les effets délétères des confinements et des informations obsédantes et anxiogènes sans oublier les menaces, les sanctions et punitions, les mises sous conditions, les privations, voire les stigmatisations. Les psychologues et les psychiatres ont alerté depuis des mois : dépressions, tentatives inédites de suicide chez des très jeunes, burn out, violences conjugales ou contre les enfants, désengagement dans les entreprises, etc. L’état des lieux devient dramatique. On parle de l’épuisement des Français aujourd’hui.

La persécution d’une population, comme elle se pratiquait en RDA ou en Roumanie, utilise des techniques de manipulation psychologique. Elles ont toutes pour résultats la soumission et le mal-être. Le taux de suicide en RDA était très élevé, les hôpitaux psychiatriques se remplissaient tant pour redresser les opposants que pour recevoir les victimes de cette guerre psychologique d’usure des élites contre les populations. Que se passe-t-il en France ?

La personne humaine a besoin de reconnaissance

L’épanouissement de l’être humain passe par des signes d’affection et de reconnaissance de ses parents, amis, camarades ou collègues. Nous avons tous besoin d’affection, de statut et de vie sociale. Nous y développons de la confiance en soi, du respect et de l’estime de soi. Bref, nous sommes à peu près heureux de vivre et nous nous savons aimés, estimés et reconnus dans différents cercles. C’est un besoin vital de l’homme que de se savoir reconnu par les siens. À l’inverse, les blessures morales nous détruisent. La discrimination, l’humiliation, les mauvais traitements, mais aussi la privation de ses droits développent soit du ressentiment, soit le sentiment d’injustice. Et les atteintes à son intégrité physique ou les agressions émotionnelles nous blessent. Elles nous rendent faibles et vulnérables. Nous devons à un sociologue allemand, Axel Honneth, un travail magnifique sur la reconnaissance et les blessures morales qui détruisent d’abord la personne, mais aussi toute la société. Examinons.

Les atteintes par discrimination, humiliation et stigmatisation

Elles ont été très nombreuses. Souvenons-nous du temps des petites phrases dont certaines prononcées à l’étranger, devant des témoins gênés. Les Français ont été humiliés par un Président qui a pris plaisir à dire du mal des Français. Souvenons-nous des attaques contre la culture française niant son existence, niant sa valeur. Souvenons-nous des moments de discrimination mettant toujours en exergue les qualités d’autres pays et populations, pour mieux humilier ou culpabiliser les Français. Est-ce si anodin quand la machine répète indéfiniment ce procédé pendant des années ?

L’épisodes des cheminots et de leurs privilèges, qui précéda le mouvement des Gilets jaunes, fut le premier temps d’une stigmatisation d’une population montrée à la vindicte populaire. Il fallait mettre un terme à leurs avantages. Quant aux Gilets jaunes, est-il utile d’y revenir ? Stigmatisés, insultés, maltraités, violentés, poursuivis, dénigrés.

Les mêmes méthodes s’amplifient ensuite avec la « crise sanitaire ». Le peuple est accusé de négligence, de défaut d’hygiène. Et puis, il faut là encore culpabiliser, dénoncer, contraindre et allègrement discriminer, en opposant les bons et les méchants, les obéissant et les rebelles.

Voilà comment par la répétition incessante de techniques de ségrégations sociales, la Macronie a attaqué l’estime de soi de chaque Français, produisant de plus en plus ce sentiment d’exclusion, d’étrangeté voire d’inutilité sociale : désœuvrement, mal-être, sentiment d’abandon, dépression, passivité, renoncement, mais aussi fuite, émigration même. Je ne reconnais pas mon pays, je deviens étranger à cette société qui a mis à l’envers nos valeurs, disent nos contemporains.

La privation des droits et l’exclusion de la sphère publique

Elle a d’abord été insidieuse mais non dénuée de gravité. Lors des manifestations des Gilets jaunes, de nombreuses personnes ont été arrêtées de manière préventive, avant d’avoir commis la moindre violence ou le moindre délit. Au nom de la prévention, d’autres ont été privées de leur droit constitutionnel à manifester librement. Certains ont été mis à l’isolement pendant la durée de la manifestation. Ces pratiques, même marginales au départ, ont témoigné du plus grand mépris des droits fondamentaux, les subordonnant à la sécurité, comme plus tard à la santé. Scandale juridique par excellence.

Lors de la « crise sanitaire », le catalogue de l’atteinte aux droits fondamentaux est impressionnant. Le confinement à lui seul entravait la liberté de mouvement, de circulation en assignant chacun à résidence. Nous étions en prison et nous étions notre geôlier, nous signant notre autorisation ponctuelle de sortie. Sur le plan psychiatrique, nous étions notre propre maton : schizophrénie institutionnalisée et pratique perverse ! Et ces privations nous excluaient bien de toute sphère publique : interdiction de se réunir, injonction kafkaïenne de laisser les vieux d’un côté de la cuisine, etc. Absurdistan, mais surtout privation massive des libertés fondamentales normalement protégées par notre constitution. Abandon et trahison des Sages !

Et que dire des récentes décisions : privation d’emploi, sanction financière, privation et limitation de circulation, spoliation des travailleurs non vaccinés, laissez-passer, etc. Les droits civils et du travail sont piétinés, non plus au nom de la sécurité mais de la santé. Là encore, la liberté n’est pas première, elle devient une concession temporaire de l’État, selon ses priorités. L’inversion est assumée. Le droit est mis cul par-dessus tête. L’État est le maître, le citoyen l’esclave.

Le sentiment de rupture d’égalité est bien là, la séparation des populations selon leur âges, dont la stigmatisation des anciens devant se soumettre à une médecine, l’humiliation des enfants porteurs dangereux à vacciner pour protéger les autres. Tout cela fabrique un sentiment d’injustice grandissant. Tous sont maltraités. Et quand nos amis antillais s’énervent, l’État produit une nouvelle rupture d’égalité. Ils auront droit à d’autres « vaccins », eux, tant mieux pour eux au demeurant.

L’atteinte à l’intégrité physique et psycho-émotionnelle

Ces atteintes ont commencé lors des manifestations des Gilets jaunes. Pas une nation occidentale n’a commis autant de violences durant ces dernières décennies. Sauf à être l’apologue de la violence, comment justifier l’usage d’armes avec le lot connu de handicapés à vie ? Nous l’avons toléré. Laissant la Macronie accomplir ses forfaits de maltraitances physiques des populations pour des motifs déjà fallacieux, celle-ci a continué.

L’agression psycho-émotionnelle a été quotidienne et hautement toxique à l’époque des décombres macabres, traumatisants et inutiles des décès Covid début 2020. Les populations ont été terrorisées, agressées, maltraitées. L’intégrité physique a été atteinte par l’interdiction de sortir, de faire du sport, sans parler de l’agression physique du port du masque, affectant la respiration naturelle. J’ai le droit de t’étouffer à petit feu et tu n’as rien à dire. Qui n’a pas ressenti la chaleur de sa respiration, la réalité physique d’un manque d’air. Et le masque est une atteinte à notre sociabilité naturelle : pas de perception du visage, des sourires, immersion dans un anonymat. Et que dire des familles endeuillées ne pouvant rendre les derniers hommages à leurs parents ? Antigone humiliée et privée de ses droits sacrés. L’émotion maltraitée, niée.

Et que dire des enfants ? Les psychologues sont catastrophés du niveau de maltraitance qui leur est imposé, relevant du traumatisme profond. Les récentes mesures sont attentatoires à leur dignité humaine. Les obliger à subir les tests, avec des enfants apeurés, en pleurs, des mères excédées, des pharmaciens au bord du burn out, dont l’ordre a exprimé son inquiétude au ministère, en vain. Les parents deviennent les bourreaux de leurs enfants, les soumettant à une « vaccination » qui n’a aucun intérêt objectif pour leur santé personnelle, mais bien des risques dont des dizaines d’adolescents sont déjà les victimes, morts inutilement. Mais il faut le taire et persécuter les innocents et leurs proches, en leur intimant l’ordre de comprendre qu’il n’en est rien, qu’ils complotent ou délirent. Bientôt, ne faudra-t-il pas les interner pour délire et menace contre la bonne politique sanitaire ? Je rêve à peine.

Et que dire des fonctionnaires avec des taux de dépression et de suicides inédits chez les gendarmes, les policiers, les enseignants, les internes etc. Du jamais vu. Aucune entreprise ne pourrait se permettre de tels taux de risques psycho-sociaux. Les ministres employeurs n’auraient-ils de compte à rendre à personne de leur gestion des ressources humaines de leur ministère ? Où sont les syndicats ? Il est urgent d’assigner chaque ministre devant les tribunaux pour maltraitances conduisant aux suicides, avec des taux d’absentéisme inédits qui signent le désaveu, la fuite de ces persécutions du quotidien.

Les blessures morales sont une atteinte à la dignité de la personne humaine

Voilà la réalité. Or, le plus grave est que nous nous y habituons. Nous acceptons notre soumission à un pouvoir violent, agressif, pervers qui poursuit des buts d’aliénation, d’humiliation et de division permanente, en poussant le vice à toujours nous dire qu’il n’a pas le choix et que c’est pour notre bien qu’il nous fait du mal. Ces pratiques sont toxiques, sadiques, indignes d’une société respectueuse de la personne humaine.

Voilà pourquoi j’écris cet article. Il nous appartient en ce contexte d’élection présidentielle d’obliger tous les candidats à se positionner sur l’arrêt de ce délire pervers. Les populations ont besoin de reconnaissance pour s’épanouir et faire civilisation. Nous allons en ce moment tout droit en enfer, comme hier, nos amis d’Allemagne de l’Est et de Roumanie. Nous devons imposer un programme digne de la personne humaine : arrêt du passe sanitaire, liberté de prescription des médecins, liberté thérapeutique, liberté de travail, liberté absolue de circulation, liberté d’expression mais aussi absolue transparence des gouvernants : audit des morts affectés Covid (comme en Angleterre), audits des dépenses publiques résultants de toutes les mesures sanitaires (confinements, tests, vaccinations), audits publics des contrats avec les laboratoires, audits des dispositifs de contrôle régulier des vaccins (conformité, composition). Nous devons tous ensemble remédier à ces blessures morales et physiques par notre engagement de peuple souverain et libre, dont les élus sont les serviteurs et non des monarques ou des tyrans éclairés. Il est temps d’être libre et d’honorer la Marseillaise dans nos actes.

Pierre-Antoine Pontoizeau