76 % des Français sont lucides sur le danger de l’islam

Les Français sont, dans l’ensemble, réputés ouverts à la différence. Pourtant, 76 % d’entre eux considèrent qu’il y a trop d’islam en France. Comment expliquer cette apparente contradiction ? Y aurait-il des différences à ne consommer qu’avec modération ? Que veulent dire ces Français par «trop d’islam» ? Veulent-ils dire «trop de musulmans», «trop de mosquées», «trop de halal», «trop de voiles» ? Où commence ce «trop» ? Est-il quantifiable ? Il l’est, certes, comme le montre la notion de quota, mais le problème est plus vaste que cela. En effet, pourquoi les Français ne disent-ils pas qu’il y a trop de chrétiens en France, alors que ces derniers sont beaucoup plus nombreux que les musulmans ? Est-ce parce que les Français sont majoritairement chrétiens ? Absolument pas ! C’est parce que les chrétiens sont majoritairement laïques ce qui change tout, jusqu’à faire d’eux des êtres non repérables dans l’espace public !

Les musulmans, au contraire, ne sont pas laïques, et le montrent par leur tenue vestimentaire : quel musulman laïque porterait la djellaba ou le voile ?

Mais ils le montrent aussi par leurs revendications cultuelles et culturelles : quel musulman laïque exigerait toujours plus de mosquées, toujours plus de halal, toujours moins de mixité, toujours moins de démocratie ? Permettrait-il la burqa ? Plaiderait-il pour des «accommodements» trop commodément qualifiés de «raisonnables» ? En appellerait-il à la Charia, comme c’est de plus en plus le cas lors de procès mettant en cause des musulmans ?

76 % des Français éprouvent donc un malaise suite à la présence croissante de l’islam sur leur sol, non seulement pour des raisons démographiques, mais aussi pour des raisons d’islamocentrisme (1).

L’islam, en effet, n’a pour objectif que lui-même, et la France d’en haut semble ne plus pouvoir se déterminer que par lui ! D’où l’acceptation des pratiques de l’islam par notre République : construction de lieux de prière islamique, création d’écoles coraniques, ouverture de bibliothèques islamiques, instauration de la finance islamique, célébration du ramadan, autorisation des différents aïds, introduction du halal, affichage en langue arabe… Mettre en question cette «générosité» relève du «nauséabond» comme chacun sait si bien que la France est désormais gangrénée par le communautarisme musulman, au sein duquel le Français lui-même se voit attribuer le statut d’étranger… sans aucun avantage social, évidemment !

Étrange, n’est-ce pas ?

Étrange navire, en tout cas, que celui qui prétend naviguer beaucoup mieux en se sabordant progressivement ! Étrange navire dont ni le capitaine, ni son second, ni l’équipage, ni même ceux qui inspectent la cale, n’aperçoivent la voie d’eau qui grandit pourtant sous leurs yeux ! Seuls les passagers se rendent compte que «quelque chose ne va pas» : ils entendent des craquements, remarquent des fuites et des gouttières, ont l’impression toujours plus juste que le navire donne de la bande ! Et lorsqu’ils le signalent, cela tombe dans les oreilles d’un sourd !

Cette terrible «surdité» est l’«ab-surdité» actuelle de nos dirigeants. Pire : elle est l’enjeu majeur des temps présents. C’est la raison pour laquelle, hormis un ou deux courageux, les candidats à l’élection présidentielle feront tout pour esquiver les problèmes qu’elle pose, vidant ainsi de son sens le sens même de la France.

Maurice Vidal

(1) Le terme d’«islamocentrisme» est à prendre ici dans le même sens qu’«héliocentrisme» ou «géocentrisme».


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