Bien sûr qu'il faut une loi interdisant la burqa sur l'ensemble du territoire !

Après de longs mois de débat, le Président Nicolas SARKOZY a tranché le 21 avril 2010, il y aura une loi interdisant le port du voile intégral dans tout l’espace public.
Voilà enfin, une décision courageuse qu’il faut saluer et soutenir au nom du respect et de la dignité de la femme.
Un projet de loi sera déposé au mois de mai à L’Assemblée Nationale pour être débattu et voté dans le courant du mois de Juillet 2010.
Les réactions de la classe politique n’ont pas tardé après la décision de fermeté prise par Nicolas Sarkozy sur le port du voile intégral.
Vous observerez que la Gauche égale à elle-même, incapable de choisir une position de principe sur cette question sociétale ne peut que déconcerter les républicains de progrès et les mouvements féministes.
Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP : “Une interdiction claire, nette et lisible du port du voile intégral dans tout l’espace public et pas seulement dans les services publics est le meilleur choix”. “Il faut absolument une interdiction totale parce qu’on ne peut pas avoir deux poids deux mesures entre services publics et voie publique”. “La question de la sécurité est un élément important, mais la question de la dignité de la femme est primordiale pour traiter ce sujet et elle impose l’interdiction totale”.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République: “le gouvernement ne doit pas céder. Proposer une loi d’interdiction générale du port du voile intégral est une bonne décision”. “Face à une gauche froussarde et souvent hypocrite sur le sujet, face à des parlementaires UMP parfois ambigus, il lui appartient de mettre un terme à cette pratique moyenâgeuse qui trouble l’ordre public et n’a rien à voir avec la religion musulmane”.
André Gerin, député communiste du Rhône : “Je me réjouis que le gouvernement ait pris cette décision de projet de loi dans la continuité de la mission parlementaire”. “J’ai toujours été convaincu que l’on peut interdire dans l’espace public en général le fait d’avoir le visage couvert. Ça ne concerne pas seulement la question du voile intégral. Ça va être quelque chose d’important pour nouer le dialogue avec l’ensemble des musulmans et combattre les dérives communautaristes et intégristes”.
Laurent Fabius, ancien Premier ministre PS: “Je suis très hostile à la burqa, qui ne correspond pas à notre conception des droits de l’Homme. La position du Conseil d’Etat en la matière -interdire la burqa dans les services publics- me semble raisonnable. Celle de M. Sarkozy -une interdiction générale- ne paraît pas conforme au droit et risque d’être inapplicable (…) Nicolas Sarkozy choisit la stratégie de la tension. Or le rôle d’un président de la République n’est pas de créer des tensions dans son pays, mais d’essayer de résoudre les problèmes”.
Le député PS Pierre Moscovici a jugé, jeudi 22 avril 2010, que le projet d’interdire totalement dans l’espace public le voile intégral était un “passage en force face à la Constitution” et qu’il s’agissait d’une “loi de stigmatisation” risquant d’être “inapplicable”.
Roger-Gérard Schwartzenberg, président d’honneur du PRG: “MM. Sarkozy et Fillon ont le mérite d’assumer leurs responsabilités sans se défausser sur une proposition de loi”. Le voile intégral “est incompatible avec le principe de liberté et de dignité de la femme ainsi qu’avec l’égalité des sexes” et “n’est pas conforme au principe de laïcité”.
Les associations :
Sihem Habchi, présidente de Ni Putes ni Soumises : “C’est la victoire des femmes, c’est le début d’une nouvelle page pour l’émancipation des femmes des quartiers populaires à qui on va proposer autre chose que l’enfermement ou la mort sociale”. “Aux législateurs, je demande du courage politique pour voter une loi de protection et d’émancipation des femmes. Qu’on entende la voix de celles qui luttent contre le fascisme vert !”. Elle incite d’ailleurs les parlementaires “à venir sur le terrain pour voir ce que le renoncement politique a fait dans les quartiers et comment l’islam a été instrumentalisé”.
Par ailleurs, ce “n’est pas un sujet franco-français, les femmes du monde entier nous regardent et attendaient cette décision courageuse”, dit-elle citant notamment la journaliste Loubna Ahmed al-Hussein, condamnée récemment au Soudan pour avoir porté un pantalon jugé “indécent”.
SOS Racisme : Cette décision serait “contraire à la Constitution et à la convention européenne des Droits de l’Homme”. Selon l’association, elle “montre que le débat sur la burqa, bien loin de s’intéresser au sort des femmes qui seraient victimes de cette pratique, est empreint d’une logique populiste contraire aux valeurs du vivre ensemble que chacun prétend pourtant défendre”.
L’association estime que les responsables politiques seraient “plus crédibles” s’ils luttaient plutôt contre “les logiques de ségrégation et de discrimination” ou s’ils “évitaient de ne traiter certaines populations qu’à travers le prisme de leur appartenance ethnique ou religieuse”. “Lutter pour le droit des femmes, écrit encore SOS Racisme, est indissociable du combat antiraciste mais le présent projet de loi ne poursuit en aucune façon cette finalité (…). Il s’inscrit tout au contraire dans un contexte de stigmatisation dont les responsables politiques sont en tous points responsables”.

Que l’on soit de gauche ou de droite, il ne devrait pas y avoir de désaccord sur cette question fondamentale qui touche à l’égalité des sexes et à la dignité de la femme au-delà de nos différences.
Et pourtant la Gauche nous offre un spectacle lamentable en ne voulant pas admettre que ces pratiques barbares qui imposent notamment à des femmes de porter le voile intégral ne sont pas les bienvenues sur notre sol.
Nous devons légiférer pour préserver notre cohésion nationale et refuser le repli communautaire qui porte atteinte à nos valeurs universalistes et notre conception de la Démocratie.
Les obstacles juridiques ne doivent pas faire reculer les républicains de progrès attachés à nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité entre les hommes et les femmes, car le Droit ne répond pas à toutes les détresses et les situations de soumission et d’asservissement que peuvent subir des femmes sous l’emprise du fanatisme religieux.
Les politiques se doivent de faire évoluer le droit de telle sorte que celui-ci s’adapte aux oppressions actuelles dont sont victimes dans nos sociétés civilisées des femmes endoctrinées au point de porter des prisons de tissu, contre leur gré.
Il n’est pas possible au nom de la liberté de culte de renoncer à combattre l’obscurantisme sous toutes ses formes. C’est une nécessité absolue pour que nos libertés fondamentales ne soient pas bafouées et humiliées par des mouvements sectaires et sexistes qui tentent de déstabiliser et provoquer en permanence par des signes ostentatoires notre République une et indivisible.
La laïcité ne permet pas toutes les perversions et doit être respectée par toutes les composantes de la société.
La religion ne doit pas nous imposer ses règles dans une société laïque et encore moins nous imposer ses dogmes, ses rites et ses préceptes archaïques qui n’a pas sa place dans la sphère publique.
Le fondamentalisme islamiste gangrène les territoires délaissés par la République. Il était donc temps d’y mettre un terme en prenant des mesures à la hauteur du danger que représentent ces dérives sectaires sur les jeunes issus de l’immigration.
Les lois républicaines sont au dessus des lois religieuses et en ce sens, la République ne pouvait pas se permettre d’abdiquer devant ces groupes salafistes que nous devons interdire et s’il le faut extrader de notre territoire national.
Avec les islamistes radicaux, il n’y a pas de compromission ou d’accommodement possible. La république ne doit pas négocier avec ces fous d’Allah dont les objectifs ne sont en rien compatibles avec nos valeurs républicaines.
Nous en avons pour preuve les menaces proférées par ces fondamentalistes à l’encontre de Jean François COPE, qui a pris des positions louables et courageuses pour défendre le principe d’une loi interdisant le port du voile intégral dans tout l’espace public, obligé aujourd’hui de se déplacer sous protection policière.
Cette attitude inadmissible de ces fanatiques est une raison de plus pour ne pas céder et conforter le Pouvoir dans sa volonté de légiférer au plus vite pour que cessent ces pressions extérieures qui voudraient remettre en cause notre souveraineté nationale.
Tous les hommes politiques devraient être derrière Jean François COPE, mais pour des raisons bassement électoralistes, la Gauche reste muette et ne trouve à rien à redire… Quelle attitude pitoyable pour des gens qui se revendiquent de l’esprit de la révolutionnaire française et du siècle des lumières !
Les islamistes peuvent continuer à menacer les hommes courageux qui veulent protéger notre République laïque par de tels comportements de lâcheté.
La Gauche qui prépare l’alternance au sarkozysme ne sort pas grandie de son positionnement incompréhensible et indéfendable face au port du voile intégral qui humilie et avilie la femme.
La France ne se laissera pas intimider par ces islamistes rigoristes et ne renoncera en rien à ses idéaux.
N’oublions pas que des milliers de femmes subissent chaque jour dans le Monde une oppression d’une religion sectaire, sexiste et ségrégationniste et elles attendent de notre Pays, qu’il montre la voie de la libération et l’émancipation.
La liberté de conscience et le droit au blasphème est un devoir imprescriptible que nous nous devons de préserver si nous ne voulons pas tomber sous le joug de l’obscurantisme dont le port du voile intégral symbolise pour ces extrémistes la supériorité du spirituel sur le temporel.
Un dernier fait divers fait la une des médias. Une femme portant la Burqa, alors qu’elle conduisait, a été verbalisée le 2 avril 2010 à Nantes par deux agents de la force publique en moto « pour circulation dans des conditions non aisées ».
Celle –ci a contesté cette contravention et a pris un avocat pour qui cette amende « constituait une atteinte aux droits de l’homme de la femme ».
Si cette femme n’est pas contente, qu’elle aille vivre dans des pays ou le port de la burqa est accepté, mais qu’elle ne nous impose pas une tenue non reconnue et non acceptée sur notre sol et qui choque toutes les femmes qui ne se reconnaissent pas dans l’asservissement et la soumission.
Cette française de souche convertie serait mariée à un homme né à Alger qui aurait acquis la nationalité Française par mariage en 1999. Il ferait parti de la mouvance radicale du tabligh et serait polygame, avec 12 enfants et 4 femmes qui bénéficieraient de l’allocation parent isolé.
Comment se fait-il que dans notre pays de telles pratiques existent et ne soient pas dénoncées et tout simplement interdites, lesquelles sont contraires aux lois de notre République ?
Il serait normal et tout à fait légitime que cet individu, présumé polygame, soit déchu de sa nationalité française, comme l’envisage le Ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, si les soupçons étaient avérés.
Cet exemple montre que nous ne pouvons pas continuer à accepter que prospère dans notre pays des pratiques rétrogrades et archaïques qui nous sont imposées par un islamisme rigoriste conquérant.
Une loi d’interdiction générale du port du voile intégral était la réponse appropriée à cette menace islamiste avec laquelle il nous faut être intransigeant et sans complaisance au nom des principes républicains.
Fabrice LETAILLEUR
Voir son site : http://lebloglaicdechamps.over-blog.com

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