Caroline Fourest agresse les organisateurs de l'apéro du 18 juin, y voyant des "néo-nazis antisémites"

Caroline Fourest vient de profiter de sa notoriété médiatique, dans sa chronique sur Radio France, ce vendredi, pour attaquer, de manière crapuleuse, l’apéro géant saucisson-pinard du 18 juin. Ne craignant pas le ridicule, elle a accusé Riposte Laïque de s’allier avec des “néo-nazis antisémites”. Nous l’avouons, nous ne savions pas que les néo-nazis antisémites allaient célébrer le 18 juin, symbole de la naissance de la Résistance, et de la lutte exemplaire du peuple français contre la barbarie nazie !
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10725-11.06.2010-ITEMA_20231186-0.mp3
Cette intervention, et les graves diffamations qu’elle contient, notamment à l’encontre de Riposte Laïque, résument à elles seules le drame de notre pays.

Si nous vivions dans n’importe quel autre pays, et qu’on propose notre apéro saucisson-pinard, que se passerait-il ?

La liesse populaire serait à son comble, chacun se réjouissant de voir offerte au peuple la possibilité de célébrer en toute simplicité un anniversaire d’importance comme celui du 18 juin 40.
Les médias relaieraient l’information, s’étonnant, que dis-je, s’émerveillant chaque jour du nombre d’associations et de personnalités prêts à mettre leurs différends dans leur poche, avec un mouchoir par-dessus, pour célébrer une espèce de kermesse populaire, qui rassemble, sans soucis de leurs différences, les Français de toutes origines, de tous milieux, de tous bords politiques.
Exaspérées que des intégristes religieux – en l’occurrence des musulmans – osent occuper rues et trottoirs tous les vendredis, en violation des principes laïques, les forces laïques, progressistes et républicaines se féliciteraient de cette initiative, et de la symbolique de reconquête d’un Territoire perdu de la République.
Les politiques de gauche feraient à qui mieux mieux l’éloge de l’initiative, cherchant à la récupérer, y voyant l’occasion de réconcilier le peuple avec les élites, et une façon symbolique de renvoyer à la Commune et au “Temps des Cerises”, cette chanson qui incarne mieux que toute autre les idées de Liberté, de solidarité, de résistance face à l’oppression et de liesse populaire. Bref, une belle occasion de renouer avec les fondamentaux de la gauche !
Les politiques de droite ne bouderaient pas, eux non plus, l’occasion, y voyant quant à eux l’occasion de divertir à bon compte le bas peuple “panem et circenses”, et de s’attirer la faveur populaire en autorisant cette fête bon enfant qui ne peut faire que du bien à tous.

Les politologues se relaieraient dans les émissions de télé et de radio pour analyser le phénomène, évoqueraient, avec des trémolos dans la voix, la fête de la Fédération du 14 juillet 1790, appelée aussi “fête de la réconciliation et de l’unité de tous les Français” ou le 8 mai 1945. Nos parents, grands-parents et ancêtres auraient été fort surpris et même indignés si on leur avait demandé de quel bord politique étaient les voisins de balcon qui criaient comme eux “Vive la France” à l’entrée de l’Armée française de la Libération.
Nous entendons déjà nos détracteurs se hérisser et dire que cela n’a rien à voir, que dans les deux cas on était dans des événements importants pour l’histoire de France et peut-être même du monde. Voire. Les encouragements reçus à l’annonce de la création de Résistance républicaine montrent à quel point les Français étouffent, ont le sentiment que leurs racines sont niées, que leurs droits sont bafoués, que leur liberté est bâillonnée, que leur espace est envahi et qu’ils ont besoin de savoir qu’ils sont en mesure de retrouver tout cela en commençant, tout simplement, par une soirée festive, sans contraintes ni mots d’ordre politique.

Mais nous sommes dans la France des Caroline Fourest, du politiquement correct et de la dictature médiatique…

Pour ces gens là, on partage le monde en deux, de façon totalement manichéenne. Les gens de gauche d’un côté (le bon grain), les gens de droite (l’ivraie) de l’autre, ces derniers étant, circonstance aggravante, soupçonnés de vouloir restaurer le règne des Hitler ou Mussolini. Alors on trie ceux qui appellent à la fête, on sépare les torchons (jetés sans autre forme de procès dans les Enfers de l’extrême droite, forcément néo-nazie et antisémite) des serviettes.

Les torchons ont peur des avancées de l’islam et ne comprennent pas que des milliers de gens occupent chaque semaine des rues, ce que personne, à gauche ni à droite, n’aurait accepté ni n’accepterait- des catholiques ? Au bûcher. Ils deviennent puants, des rats roulant pour l’extrême droite, partageant avec celle-ci une vision raciste ou racialiste du monde !
On veut, depuis des lustres, faire croire aux Français qu’ils ne savent pas penser, qu’ils ne savent pas ce qui est bon pour eux, et on leur impose, à la place des Aron et Sartre qui ont pu éclairer leur route pendant les Trente glorieuses, des petites stars créées de toutes pièces par les medias, bouffies d’orgueil, se targuant de savoir éclairer le peuple obscur, des BHL, des Fourest, des animateurs d’émissions minables transformant leurs plateaux en ring de boxe pour satisfaire les bas instincts du téléspectateur qu’ils méprisent.
Avec ces gens là, les méthodes sont simples : on salit, on insulte, et on laisse entendre qu’on est forcément d’extrême droite, raciste et néo-nazi, quand on veut résister à l’offensive de l’islam. En 2004, des laïques mènent campagne contre les signes religieux à l’école ? Xavier Ternisien, grand ami de Tariq Ramadan, à l’époque plumitif du Monde chargé des questions religieuses, s’était fendu d’un article rappelant le passé d’extrême droite d’un dirigeant de l’Ufal, pendant sa jeunesse, et avait attaqué un article de Respublica, jugé antisémite (alors qu’aucune association juive n’avait porté plainte).
Geert Wilders, menacé de mort aux Pays-Bas, n’aura aucun soutien des bonnes âmes qui se pavanent, en France, devant Ayaan Hirsi Ali, lors de la sortie de son film Fitna. Les Sopo, Fourest, Val et BHL le qualifieront d’extrême droite, de raciste, de populiste, comme d’ailleurs l’ensemble de la presse le fait, aujourd’hui, au lendemain de la spectaculaire progression du Parti de la Liberté, lors des élections législatives hollandaises.
Les Suisses organisent une votation citoyenne pour demander, non pas l’interdiction de l’islam, non pas la destruction des mosquées, non pas de jeter les arabes dans le lac. Simplement de pouvoir leur demander de renoncer à leur manière agressive d’imposer leur religion, à travers la construction de minarets. C’est immédiatement le lynchage, et Caroline Fourest est dépêchée sur place – pour le plus grand plaisir de Tariq Ramadan – pour prêcher la bonne parole, et dire à ces incultes suisses que la laïcité, ce n’est pas cela, et que les minarets et les clochers d’église, c’est pareil. Dépitée que les masses n’aient pas écouté la grande prêtresse venue de France pour leur délivrer la bonne parole, elle ira jusqu’à traiter les électeurs de “Talibans”, dans la même ligne que Libération qui osera titrer “le vote de la honte”.
Nous pourrions résumer l’attitude de Caroline Fourest par ce mot d’ordre : plutôt perdre dignement, contre l’islam, sans se salir les mains, que gagner contre l’islam par un large rassemblement du peuple français, n’excluant personne.

Rappelons-nous que cette donneuse de leçons nous avait reproché, par le passé, notre soutien à Fanny Truchelut, avec, parmi les prétextes mis en avant, le fait qu’elle soit défendue par Alexandre Varaut, qui, horreur, était membre du Parti de Philippe de Villiers. Pour Caroline Fourest, plutôt laisser crever Fanny Truchelut, que de se salir les mains avec Varaut. Belle mentalité de gauche !
Caroline Fourest, dans sa diatribe contre RL, parle pour la première fois des prières musulmanes dans la rue Myrha. Elle oublie bien évidemment de signaler le formidable travail, depuis des mois, de notre journal et de Maxime Lépante, grâce à qui plus de 800.000 visiteurs, dans le monde entier, ont pris connaissance de ce scandale. Pendant de longs mois, Caroline Fourest, mais aussi la presque totalité des organisations laïques, ont observé un silence assourdissant sur ce scandale. Aucun journaliste d’un grand média n’a cherché à interviewer Maxime, ou Riposte Laïque. Seule Radio Courtoisie et l’hebdomadaire Minute ont sollicité un entretien.
http://www.radiocourtoisie.net/tempo/public/reinfo/reinfo.mp3
Naturellement, après avoir abandonné le terrain, nous faisons toute confiance à Caroline Fourest pour signaler que l’affreux Maxime Lépante, de Riposte Laïque, a donné une interview à un journal classé à l’extrême droite !
Non seulement elle ne se salira jamais les mains, mais elle préfère salir les résistants comme RL, mais aussi comme Eric Zemmour, accusé, lui, d’avoir une vision rance de la France, et d’être bien évidemment un méchant raciste !
Dans son magnifique article, intitulé “Sos Racisme et un fondateur du FN unis contre l’apéro géant”, en défense du communautarisme musulman”, Roger Heurtebise concluait :
“On prête au Général de Gaulle cette parole apocryphe à propos des Français résistants qui l’ont rejoint en premier à Londres pour continuer la lutte : « Je n’ai trouvé à Londres que la cagoule et la synagogue ». Les Sopo de l’époque auraient fustigé la cagoule pour justifier leur pacte avec le soldat allemand. Les Bouchet de l’époque auraient caricaturé la synagogue pour plaire à Vichy. Je n’ai jamais porté ni cagoule ni kippa, ni d’ailleurs keffieh ou soutane, mais je réponds « présent » à l’appel de Sylvie François. Tout comme tous ces Français qui croient au Ciel ou qui n’y croient pas, mais qui savent que les protégés de Dominique Sopo et de Christian Bouchet représentent ce troisième totalitarisme que nous devons combattre.”

Nous nous souvenons du colonel François de La Rocque, fondateur des Croix de Feu. C’était un homme de droite et catho de surcroît. Aux défilés du Parti communiste on scandait invariablement « De La Rocque au poteau ! les Soviets partout !». Vint le régime de Vichy. Certes, de nombreux revanchards des grèves de 1936, hostiles au Front populaire, collaborèrent avec l’occupant nazi. Mais De La Rocque, tout homme de droite qu’il était, condamnait l’antisémitisme et le totalitarisme, il refusa donc de s’y rallier, fut déporté en Allemagne et mourut des suites de sa déportation. Par contre, Doriot et Déat, hommes de gauche, allèrent très loin dans la collaboration.
Au lieu de traiter, de manière péremptoire, de néo-nazis certains participants à l’apéro géant, nos donneurs de leçons feraient bien de s’interroger. Peut-être qu’en 40, à l’instar d’un colonel La Rocque, un Serge Ayoub ou quelques Identitaires auraient été du côté des Résistants, tandis qu’une Caroline Fourest, se pinçant le nez, aurait utilisé leur présence pour rester tranquillement planquée, bien au chaud, en pérorant dans les salons sur la dérive des Résistants de l’époque, qui acceptaient de se battre avec des gens infréquentââââbles, n’est-ce- pas…
Notre meilleure réponse : la lecture des superbes textes de ce numéro, de nos livres, la vision de nos vidéos, et surtout la réussite d’un apéro qui ressemble à la France que nous aimons : universelle, fraternelle, joyeuse et humaniste.
Pierre Cassen et Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine
http://resistancerepublicaine.fr

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