Conclusion de Pierre Cassen : Le succès de ces assises donne des responsabilités à tous pour 2011


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Je ne sais pas si vous vous rendez compte du cadeau qui m’est fait de conclure une journée pareille avec des interventions aussi différentes, aussi riches aussi complémentaires que celles que nous avons entendues tout au long de cette journée.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la richesse d’un livre – je donne une idée là à un éditeur – qui reproduirait chacune des 24 interventions que nous avons entendues.
Nous avons entendu les plus sublimes accents ; nous avons entendu des accents russes, nous avons entendu des accents belges, nous avons entendu des accents délicieusement américains, nous avons entendu des discours différents ; j’ai cru comprendre que nous avions énormément de convergences ; j’ai cru comprendre, quand j’ai entendu le discours de Anne, que le discours sur le droit à l’interruption volontaire de grossesse pouvait être approfondi dans la salle; j’ai cru comprendre ça mais, malgré tout, ce que j’ai entendu, c’est que toutes ces expériences avec des profils différents, avec des pays différents, avec des angles d’attaques différents, revenaient quand même a une continuité : c’est que nous sommes tous visceralement attachés comme à la prunelle de nos yeux, à ce qui fait le socle de notre civilisation, de notre principe, de notre modèle progressiste qui s’appuient sur une liberté.
Vous avez entendu : je trouve que, quand un des intervenants a terminé, il y a ce moment fort où tout le monde s’est levé en disant : “liberté” ; je crois que nous ne nous rendons pas compte : quelque part nous respirons la liberté comme on respire l’oxygène et je crois qu’on ne se rend pas suffisamment compte que, dans de nombreux pays au monde et notamment les pays qui sont confrontés à des théocraties musulmanes, cette liberte n’existe pas. Je crois que nous devons toujours nous rappeler de cette phrase magnifique de la psychiatre d’origine syrienne aujourd’hui américaine, Wafa Sultan : “Le premier souvenir que j’ai eu quand je suis allée aux Etats-Unis, a été, en tant que femme, de pouvoir m’asseoir à une terasse de café seule et de boire un café seule” ; je crois qu’on doit mesurer justement que cela parait aujourd’hui des évidences et pourtant nous nous rendons compte de plus en plus que, dans des territoires perdus de la République, ces évidences ne sont plus des évidences pour des milliers de jeunes filles.
Je crois qu’on a retenu egalement l’arrivée d’Oskar Freysinger, la popularité de sa liberté de ton, la popularité de son discours de bons sens, la popularité de son attachement a ses principes, à son identité, à son modèle et puis aussi le courage qui est le sien en ayant accepté pour la première fois de venir nous adresser la parole à Paris.
Nous avons retenu égalemement cette rage de la salle, je dis bien cette rage de la salle, quand on a diffusé les portraits de ceux que tout le monde apelle les collabos, à juste titre; nous avons vu la coupure de plus en plus profonde entre le peuple, entre le vrai peuple dont les valeurs sont incarnées ici et les élites, qui pretendent parler au nom du peuple, et qui le trahissent au quotidien. Il est évident que les intimidations de la bien-pensance, les intimidations des médias, ont reçu un démenti flagrant par la qualité le nombre des personnes presentes ici mais aussi par le suivi sur internet ; ce que j’espère, parce que je suis toujours convaincu que les lignes peuvent bouger, nous avons eu, au moment ou Oskar Freysinger intervenait, plus de 100 journalistes présents ; notre émission a été vue dans le monde entier, je dis bien dans le monde entier ; j’ose espérer que la plupart des journalistes qui ont sali, calomnié, les participants de ces assises seront capables demain, dans les jours qui suivent, de faire correctement et réellement leur travail de journalistes, en expliquant que ces assises n’ont pas été les assises de la haine, n’ont pas été les assises de la stigmatisation, n’ont pas été les assises rappelant les périodes les plus sombres de notre histoire ; elles ont été les assises de résistants; elles ont été les assises de citoyens attachés à leurs libertés, attachés à la liberté d’expression, attachés à la liberté de conscience, attachés à la séparation du religieux et du politique, attachés à l’égalité des hommes et des femmes ; attachés a notre modèle civilisationnel, attachés à nos valeurs progressistes ; n’hésitez jamais dans la bataille des mots qui nous est faite, quand on vous classe à l’extrême droite, n’hésitez jamais a expliquer que dans les années 30, dans les années 50, tous ceux qui osaient critiquer la réalite du modèle du socialisme réellement existant et du paradis sur terre pour les peuples étaient catalogués à l’extrême droite ; n’hesitez jamais à dire que les même qui nous salissent aujourd’hui, etaient ceux qui en 1956, quand le peuple hongrois se levait pour défendre sa liberté, le traitait d’extrême droite ; également n’hésitez jamais à leur dire que l’histoire a tranché, aujourd’hui tous ceux qui ont voulu nous faire avaler le stalinisme sont les battus de l’Histoire, et n’oubliez jamais que nous savons que l’Histoire nous donnera raison et que nous serons les vainqueurs de l’Histoire.
Anne Zelenski a dit très justement que dans cette salle, nous l’avons entendu, je reviens sur certains débats, tout le monde n’est pas d’accord mais il est évident aussi que le vrai clivage aujourd’hui n’est plus dans un clivage artificiel entre l’IMPS, Verts, bobos Modem etc … qui sont d’accord sur tout ; le vrai clivage aujourd’hui est entre eux qui ont décidé que la France devait disparaitre dans l’Union européenne, devait disparaitre dans une immigration sans intégration ; devait disparaitre dans l’islamisation ; et ceux qui se battent, les patriotes, pour que la France souveraine demeure. Le vrai clivage il est là !
Bien évidemment la réussite inespérée de cette journée… je reprendrai ce que disait Oskar Freysinger la veille de la première votation sur les minarets : on voyait Oskar qui curieusement avait passé sa journée dans une mosquee (pourquoi pas, on s’occupe comme on peut le jour des votes) on voyait donc Oskar expliquer devant les caméras, la veille du vote, que s’il faisait 45% il sortait le champagne ; ils ont fait 57 % ; tout-à-fait entre nous, on nous aurait dit que des assises auraient cette chaleur, auraient ce souffle, auraient cet humanisme, auraient cette capacité d’écoute, auraient cette combativité, nous aurions signé des 2 mains immédiatement.
La réussite de ces assises nous donne des responsabilités ; il n’est pas question qu’on se dise : “le 18 decembre on s’est fait plaisir on a bien fini l’année ensemble c’était 6 mois après l’apéro saucisson pinard et puis peut être que dans 6 mois on va se refaire un apéro saussisson pinard et en attendant chacun mène sa vie”
Je sais que nous avons des pesonnes qui sont venues nous écouter de toutes les régions de France, des personnes qui ont bravé la neige, des personnes qui ont fait des heures et des heures de routes, qui ont dépensé de l’argent parfois avec des petits budgets, pour venir nous écouter ; nous avons des responsabilités vis-a-vis d’elles, mais elles ont aussi des responsabilités ; nous avons envie de leur dire vous ne pouvez pas tout attendre des organisateurs ; la défense de notre modèle civilisationnel, c’est aussi votre responsabilité.
Je suis convaincu… le 18 juin il y avait 24 associations qui soutenaient l’apéro ; le 18 décembre, il y en avait 32. Je suis convaincu que nous sommes dans un élan unitaire que nul n’a envie de briser ; ça veut pas dire qu’on va tout faire ensemble bien evidemment ; les Identitaires ont des initiatives qui leur appartiennent, mais je suis convaincu que dans de nombreuses villes de province, nous avons intérêt à montrer ce socle unitaire, ce socle rassembleur, que vous voyez present ici.
Et j’invite chacun à ne pas se laisser intimider par ceux qui croient parler au nom de la gauche, et qui se conduisent comme de petits nervis fascistes, en cherchant à nous empêcher de nous exprimer.
Je vous invite donc a écouter un appel de Paris du 18 décembre…

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