En Grèce, prières publiques massives de musulmans pour l'Aïd, et réactions de colère de la population

Selon le quotidien de centre droit Elevtheros Typos (1) daté du 16 novembre 2010, un total d’environ 13.000 musulmans (selon la police) se sont réunis à Athènes et dans l’Attique à l’occasion de l’Aïd afin de faire des prières collectives dans les rues en une douzaine endroits d’Athènes et de ses banlieues (rue de Mascate, aux Propylées, place de l’Attique, à l’ancien hippodrome de Faliroà menidi, à Eleusis, Aspropyrgos, avenue Caramanlis, avenue Koropi Markopoulou et à Peristeri). Certaines de ces prières collectives ont réuni jusqu’à 4.000 personnes, par exemple dans la ville d’Aigaléo, située dans la banlieue d’Athènes ” (le total des prieurs s’élevant à 13000).
Dans un article intitulé “provocation d’extrême droite sur la Place d’Attique” le journal de gauche Elevtherotypia (2) indique que “des forces de police très puissantes défendaient les manifestants afin de prévenir les incidents occasionnés par les personnes et les groupes qui réagissaient à ces manifestations publiques religieuses du culte musulman.” Ce journal ajoute que “une tension est survenue quand certains ont jeté des oeufs sur les fidèles musulmans depuis leurs balcons, tandis que d’autres mettaient de la musique à plein volume”. On peut voir ici des vidéos jointes à un article français de Bivouac id sur le sujet. (3)
Selon le journal Ta Nea (4 ) : “A la place d’Attique, la prière s’est déroulée en présence de la police, pour la raison qu’ en ce lieu des membres de l’Aube dorée (NDT : Chryssi Avyi, c’est un parti politique grec nationaliste membre du front national européen) (5) mais aussi des habitants déterminés des environs arborant des drapeaux grecs, protestaient contre le fait que cet événement, la manifestation religieuse, ait été autorisé.”
Le quotidien de gauche Elevtherotypia précise que “selon le porte parole du gouvernement G. Petalotis, qui l’a annoncé de sa salle de briefing, il est connu qu’il existe un engagement du gouvernement, et une résolution législative pour que soit créée une mosquée à Athènes, afin que nos concitoyens musulmans célèbrent avec une sécurité absolue et en toute liberté de culte leurs devoirs religieux.”
Ce journal relate une perfide allusion turque faite à Bruxelles : “le fait que les musulmans de la capitale (Athènes) n’ont pas pas de lieu de culte a donné prise à des commentaires négatifs de la part du Ministre d’Etat Turc Egeman Bagis, lequel se trouvait hier à Athènes et effectuait aujourd’hui une visite à Bruxelles. “Je viens d’un pays ou il n’y a pas d’enceintes sacrées musulmanes (NDT : de mosquées) ! “, a t-il déclaré.
Il y a eu quelques réactions politiques vigoureuses. Ainsi, dans un autre article de l’Elevtheros Typos (6) sont relatées les protestations du LA.O.S (alerte populaire orthodoxe), parti politique grec souverainiste de droite opposé à l’immigration et à l’adhésion de la Turquie à l’Europe (7). Cette brusque augmentation de la puissance, à Athènes, des musulmans originaires d’Afrique a fait réagir Costas Aivaliotis, porte parole du LA.O.S, qui a déclaré “avoir appelé le Médiateur et le Maire d’Athènes pour s’occuper de la question”, et a conclu avec raillerie “salamaleikoum Athènes ”
“Le LA.O.S. est déterminé”, selon un proche collaborateur de son président,” à porter cette question sur la place publique, et exposera l’affaire devant le parlement pour obtenir des réponses. Il demandera à l’Etat et en particulier au Ministre de l’intérieur, quelles personnes ont autorisé ces prières publiques, pour quel motifs, et dans quels buts. ” Nous ne tolérerons pas cette situation et demanderons des comptes et il faut que des mesures soient prises pour assurer la paix sociale. Nous ne deviendrons pas Islamabad ni La Mecque, le LA.O.S. ne le permettra pas.” insiste t-il.
Il est à craindre que les voeux du LA.O.S. ne soient guère écoutés par le gouvernement grec. En effet, dans le journal elevthérotypos daté du 18 novembre 2010 (8) est annoncée l’accélération de la procédure pour débuter la construction d’une mosquée qui devrait être située à côté du jardin botanique d’Athènes. Une zone de 16 arpents (unité grecque de mesure des surfaces) sera cédée dans les prochains jours par la marine militaire à la Compagnie Foncière d’Etat, la construction de cette mosquée étant annoncée pour l’an prochain, après que se soit tenu un concours national d’architecture à cet effet.
Plusieurs leçons peuvent être tirées de ces événements grecs :
1°) Comme partout ailleurs en Europe, et en particulier comme en France, les musulmans, en Grèce, utilisent rigoureusement la même stratégie, en investissant massivement l’espace public pour s’en servir de lieu de culte, et ce afin d’obtenir des autorités locales le financement public de la construction de mosquées, ou tout du moins des subventions ou des conditions favorables, ou bien encore diverses dérogations aux plans d’urbanisme.
Ces manifestations finissent par être suivies d’effet, en raison de la lâcheté ou de l’idéologie multiculturaliste des élus en place, comme on peut le voir en Grèce avec le coup d’accélérateur donné à la construction d’une mosquée suite à ces incidents.
2°) En Grèce comme en France et ailleurs, la gauche, renonçant à ses idéaux de progrès issus des Lumières, soutient la bigoterie religieuse la plus obscurantiste dès lors que celle-ci est musulmane. Malheureusement les seules forces politiques à soutenir la colère de la plus grande partie de la population sont celles de l’extrême droite qui s’empare du vide politique laissé par les partis modérés sur cette question, tandis que la droite dite “de gouvernement” laisse faire les prières musulmanes pour ne pas être cataloguée parmi l’extrême droite. La gauche et la droite de gouvernement deviennent ainsi des alliées de fait de l’islamisation, par leur bienveillance et leur complicité vis à vis d’intolérables dérives religieuses islamiques.
3°) En Grèce comme en France, la police n’est jamais utilisée, comme elle devrait en principe l’être, pour faire circuler et disperser les prieurs illégaux, mais au contraire pour leur permettre d’occuper illégalement en toute tranquillité l’espace public, en les mettant à l’abri des citoyens mécontents.
4°) Mais ce qui distingue la Grèce de la France, c’est la réaction des habitants. Lorsqu’en France, des prières musulmanes bloquent tous les vendredis depuis des années le quartier de la Goutte d’Or, les riverains français rasent les murs, écrivent éventuellement quelques pétitions, mais ne tentent rien d’efficace contre cet étalage public illégal et gênant de bondieuseries mahométanes.
Les Grecs, en revanche, lorsqu’ils sont mécontents contre ces manifestations publiques de bigoterie musulmane, le font savoir avec vigueur et sans ménagements : musique à fond, lancer d’oeufs, de tracts représentant des porcs (3) etc.
Pourquoi cette réaction bien plus énergique de la population grecque ?
Cela tient en grande partie à l’histoire de la Grèce : n’oublions pas que ce pays s’est retrouvé pendant plusieurs siècles soumis au joug musulman (9). En effet, l’histoire nous enseigne que Constantinople tomba au mains de l’empire Ottoman le mardi 29 mai 1453, Athènes fut prise en 1456 et Sparte (Mystra) en 1460. La Crète fut la dernière partie de la Grèce à être conquise, en 1670. Cette occupation ottomane ne prit fin qu’après une guerre d’indépendance (10), fort longue et ayant nécessité le sacrifice de la vie d’innombrables grecs, guerre qui, débutée en 1821, ne fut totalement terminée qu’en 1830, date à laquelle fut obtenue l’indépendance (bien que la Grèce ne put malheureusement jamais récupérer Constantinople devenue Istambul). Pour imaginer ce que fut ce joug musulman, il faudrait imaginer ce qu’aurait vécu la France si elle avait eu à subir 391 ans d’occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale (l’occupation turque de la Grèce n’ayant rien eu à envier en férocité à l’occupation allemande de la France).
Ce qui a sauvé la Grèce de l’islamisation complète, c’est en partie la cupidité ottomane. En effet, les non-musulmans (c’est à dire les grecs orthodoxes) devaient payer une lourde taxe de dhimmis comme il est de règle dans les pays régis par la religion musulmane ; si la Turquie avait islamisé tous les Grecs de force, elle aurait perdu le bénéfice substantiel de cet impôt ! Certains grecs se convertirent à l’islam pendant l’occupation, pour des raisons fiscales, mais étaient immédiatement considérés comme turcs par leurs compatriotes.
Cette occupation n’est pas le seul contentieux qui oppose la Grèce à l’islam : en effet, à la suite du traité de Lausanne (1923), la partie de la Grèce située à l’Ouest de la Turquie dut être évacuée de plus de 1 million d’habitants grecs, (alors que cette zone était grecque depuis 3000 ans). Enfin, il ne faut pas oublier qu’à l’heure actuelle, l’autre grand pays de langue grecque, Chypre, voit la partie nord de son territoire occupée illégalement par la Turquie, qui y envoie régulièrement des colons.
On comprend mieux, à la lumière de cette histoire tragique que ces prières musulmanes indécentes dans la Grèce moderne suscitent des réactions énergiques de colère chez le peuple grec, pour lequel elles sont une véritable insulte et une intolérable provocation. L’attitude du gouvernement peut donc être considérée par le peuple grec comme une véritable trahison.
A ce sujet , il faut noter le toupet infernal du Ministre d’Etat turc qui se plaint de l’absence de mosquées à Athènes, alors même que les Turcs et leurs alliés Chypriotes turcs du nord de l’île de Chypre se sont livrés et se livrent encore à une politique de destructions systématiques des églises orthodoxes et des oeuvres d’arts qui s’y trouvaient, ou à leur transformation en mosquée, dans la partie de Chypre occupée illégalement par la Turquie (11).
On s’étonne que le gouvernement grec n’ait pas réagi pour l’instant à cette incroyable ingérence turque dans ses affaires intérieures. Cette ingérence ne peut que faire craindre ce qui attendrait l’Union Européenne si par malheur elle faisait entrer la Turquie en son sein. Serait-ce d’ailleurs l’entrée de la Turquie en Europe ou bien l’infiltration de l’UE par un empire ottoman insidieusement reconstitué ?…
Les Français, contrairement aux grecs, ne se souviennent guère dans leur inconscient collectif de la dernière tentative de conquête de leur pays par les armées musulmanes, stoppées en 732 par Charles Martel, ni des captures à grande échelle de français par les pirates barbaresques pendant quelques siècles. C’est probablement l’une des explications de la mollesse de leur réaction concernant les prières musulmanes illégales dans leurs rues.
Une autre raison de la faible réaction des Français est que ces prières musulmanes se déroulent le vendredi à des heures auxquelles la plupart des gens travaillent, et enfin, le jet d’oeufs sur les prieurs risqueraient de valoir à ceux qui prendraient cette initiative un retentissant procès en “racisme” assorti de lourdes condamnations. Tout au plus les riverains de la Goutte d’Or qui ne sont pas au travail à ce moment là pourraient-ils envisager de lancer des tracts, et également de mettre leur chaîne hi-fi à fond, afin de couvrir le son émis par la sonorisation illégale par hauts-parleurs des prières mahométanes dans leur quartier. Qui sait, cela finirait peut-être par faire de l’effet ?
Docdory
Traductions du grec par Docdory.
(1) http://www.e-typos.com/content.aspx?cid=15126&catid=7
(2) http://www..enet.gr/?i=news.el.ellada&id=224171
(3) http://www.bivouac-id.com/billets/grece-des-musulmans-recoivent-des-oeufs-et-des-insultes-pendant-la-priere-dans-la-rue/
(4) http://www.tanea.gr/default.asp?pid=2&ct=1&artid=4604514
(5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Chryssi_Avyi
(6) http://www.e-typos.com/content.aspx?cid=15137&catid=7
(7) http://fr.wikipedia.org/wiki/Alerte_populaire_orthodoxe_(LAOS)
(8) http://www.e-typos.com/content.aspx?cid=15213&catid=7
(9) http://fr.wikipedia..org/wiki/Grèce_ottomane
(10) http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d’indépendance_grecque
(11) http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/chyprenord.htm

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