Halim Akli, invité à intervenir, n’a pu obtenir de visa pour venir en France. Il nous a fait parvenir ce texte de soutien. Christine Tasin en a lu des extraits, pour ne pas dépasser le temps imparti. Nous mettons à disposition de nos lecteurs l’intégralité de son texte de soutien.
http://www.youtube.com/v/0EkrDyZ1LFs?fs=1&hl=fr_FR</a>
A vous tous et toutes qui êtes présents en ce jour aux assises internationales sur l’islamisation de vos pays, celle du mien étant à l’état avancé, je vous salue très chaleureusement depuis ma Kabylie, en Afrique du Nord.
Plus d’un mois après le dépôt de ma demande de visa, le consulat de France en Algérie n’a toujours pas décidé de rendre sa réponse, chose inhabituelle puisque, jusque-là, cela nécessitait au maximum 10 à 15 jours. Mes tentatives d’avoir une explication sur ce retard, pour le moins anormal, sont restées vaines. Cependant, il n’est pas nécessaire d’être dans le secret des dieux pour en déceler quelques motivations somme toute évidentes. Et pour cause, les vierges effarouchées de la scène politique française qui, par lâcheté ou petits calculs politiciens, versent dans la surenchère et l’hypocrisie en exécutant leur insipide numéro de la danse du ventre en écho aux islamistes qui se mobilisent en défiance de la loi française et du cadre républicain et laïque, qui intimident, qui crient au scandale dans leur traditionnelle attitude victimaire et profèrent des menaces de mort, cette situation donc créerait un climat d’appréhension qui se propage et investie même les cadres institutionnels tel que le consulat de France à Alger où notre rencontre d’aujourd’hui ne laisse guère indifférent puisque une certaine presse si prompt à taire les exactions et les scandales impliquant les tenants du népotisme arabo-islamiste en place, a trouvé le moyen de relayer la propagande ben ladeniste en réservant à nos assises d’aujourd’hui quelques articles dont le propos, d’une rare violence notamment à mon égard, parle de rencontre de néonazistes, de nostalgiques de l’Algérie française, de racistes et j’en passe et des meilleurs ! Tout cela peut expliquer, un tant soi peu, l’attitude des services consulaires par rapport à ma demande de visa, restée à ce jour sans suite. Le régime algérien aurait-il exercé des pressions directes (sur les services consulaires français) dans ce sens pour qu’on m’empêche d’être parmi vous et de m’exprimer aujourd’hui sur les méthodes des islamistes en Algérie ? Je ne saurais le dire mais ce qui est sûr c’est que nos assises, en suscitant ce déchainement ignoble, a mis le doigt sur des vérités qui indisposent les islamistes certes, mais aussi des intérêts restreints, des plans de carrières qui se construisent sur l’autel de la démocratie et des valeurs de laïcité et de liberté.
Les menaces de toute sorte pleuvent sur moi depuis quelques jours et même si je suis conscient du fait que je sois isolé et vulnérable dans un pays de non-droit, cela ne fait que rendre ma détermination plus forte. Ainsi, sans pouvoir être avec vous physiquement, j’y suis avec ma pensée et je tenterai de vous livrer tout de go l’esquisse de ma vision du fléau islamiste à travers ce qui se produit en Algérie et à la lumière de ce qui se passe un peu partout dans le monde.
A un journaliste français qui m’entretenait, il y a quelques années de cela, j’ai eu à survoler les pratiques du régime algérien et de la mouvance islamiste durant le demi-siècle qui vient de s’écouler depuis la fin de la colonisation française en Algérie (1962).
Je tiens à signaler d’abord ceci : la démocratie villageoise et la laïcité traditionnelle, dont l’origine remonte au temps immémoriaux, sont encore perceptibles au sein de la société d’aujourd’hui, plus particulièrement en Kabylie.
L’histoire n’ayant pas été particulièrement clémente avec le sous-continent nord-africain, l’atavisme semble marquer le pas. En revanche, la période la plus délétère à l’avènement de la démocratie en Algérie est sans nul doute celle qui a succédé à l’ère coloniale, cette dernière étant de nature incompatible avec toute idée d’égalité. La démocratie a été empêchée de s’instaurer dès l’indépendance, voire avant sa proclamation, par le même personnel politique qui gère le pays à ce jour. D’où la nécessité absolue de voir arriver une aide internationale concrète et conséquente en soutien aux mouvements démocratiques marginalisés et étouffés par divers procédés.
Quand les chancelleries occidentales appliquent la loi de deux poids deux mesures en se précipitant à applaudir des élections contrefaites et marquées par des fraudes électorales massives et récursives déterminant les rapports de forces entre les clans rentiers aux affaires, ce qui est le cas en Algérie, parallèlement à une condamnation ferme lorsque ces fraudes aient lieu dans d’autres pays, la démocratisation ne peut être que continuellement ajournée et risque même d’être renvoyée aux calendes grecques.
La conséquence directe à cet état de fait et sans nul doute la précarité social, économique et le désarroi culturel et identitaire qu’induisent les pratiques d’un régime politique qui ne doit son existence qu’au soutient dont il bénéficie auprès des dirigeants européens et autre. Cette précarité et ce désarroi se transformant en un immense vivier pour le fanatisme islamiste, du reste inhérent, peu ou proue, à l’islam, qui, au-delà même de son existence hégémonique dans la région et ce, au terme d’une invasion dévastatrice et génocidaire de l’Afrique du Nord par ses armées, il y a quelques siècles, est depuis l’indépendance un élément clé qu’exploite le régime islamo-conservateur d’Alger dans la manipulation des populations et dans le « façonnage par l’école, les médias et autre » de générations complètes de mutants et d’algériens sans repères identitaires, sans culture, sans fierté car dépossédés de ce qu’ils sont sensés être par une arabisation/islamisation dont l’objectif était (est) la dilution dans l’arabo-islamisme de toute différence, notamment des langues, des cultures, des valeurs et des coutumes se trouvant à l’intérieur de son aire d’influence, ce qui va au-delà de l’assimilation qui est sensée aider à conférer à la société une homogénéité et le citoyen d’origine étrangère à s’intégrer totalement dans sa nouvelle société qu’il aura choisi avec ses valeurs, ses repères et son modèle de vie.
Le régime algérien d’essence arabo-islamiste bénéficie de l’aide et du soutien occidental et français pour se maintenir aux affaires en produisant la précarité sur fond d’un génocide culturel et identitaire à l’origine du désarroi profond qui poussent quotidiennement des milliers, voire des centaines de milliers de personnes, tout âge confondu, à fuir, coûte que coûte, leur pays pour s’établir, par tous les moyens, en Europe, en Amérique mais surtout en France où, pour des raisons plus ou moins évidentes, ils vont constituer puis élargir le vivier de l’islamisme rampant qui, exploitant les nouvelles précarités, cultive le sentiment d’exclusion, suscite la haine de ce pays d’accueil coupable de colonialisme et autres, et défie la démocratie et la laïcité ; acculées en permanence et mises en demeure de s’accommoder, chaque jour un peu plus, aux percepts de l’islam, aux valeurs de la culture bédouine et d’obtempérer aux sommations des sympathisants d’un certain Tariq Ramadan, chaque jour plus ostentatoires et plus coléreuses, la religion mahométane étant inversement incompatible avec les valeurs démocratiques, les droits humains et la liberté. Cette situation trouve donc une partie de son origine dans le soutien tangible qu’apporte l’Elysée à la dictature islamo-conservatrice d’Alger.
Autrement dit, la fin du régime algérien et l’avènement de la démocratie en Algérie provoquera un traitement rationnel des gouvernés et une gestion plus ou moins transparente des affaires et des richesses du pays, ce qui se répercutera positivement sur le cadre de vie des algériens qui réapprendront à croire à nouveau en eux-mêmes et en leur pays. Cela freinera inéluctablement le flux migratoire vers l’Europe en général et vers la France en particulier. Ainsi va du Maroc, de la Tunisie et de tous les autres pays concernés par ces questions. Conclusion : La démocratie et son socle laïque dans nos pays du sud est la solution, entre autre, à l’émigration de masse vers l’Europe, ce qui ne serait possible que si les politiques français et européens cessent de servir de béquilles à des dictatures et à des régimes mortifères et obscurantistes en place.
Il est également urgent de redéfinir les concepts et de cesser une certaine injustice qui est ressentie comme une mutilation identitaire de plus et ce à chaque fois qu’on parle de communauté musulmane au détriment des identités culturelles d’origines. Ainsi, tous les algériens n’ont pas la même appartenance confessionnelle, ils sont cependant, plus ou moins issus d’une même culture populaire séculaire dont les origines puisent dans les temps précédant l’apparition des religions monothéistes. Il y a aussi plus d’une langue toutes issues en majorité du berbère (Tamazight) ancestrale. Contrairement aux signes religieux, les attributs culturels, bien identifiés au préalable, portent en eux des prédispositions pour s’imprégner des valeurs du milieu d’accueil et ne peuvent que susciter l’admiration, la curiosité et le partage en s’affichant sur la voie publique car ne véhiculant aucune arrière pensée idéologique, aucune velléité hégémonique et fondamentaliste susceptible de remettre en question les fondements et les valeurs de la société dans son ensemble. Le voile sous toutes ses formes, la barbe hirsute, le kamis, le tchador, le niqab … constituent des signes entrant dans la logique d’une communication politique et ce sont des signes religieux que les membres d’une même communauté culturelle ne partagent pas. En Kabylie par exemple, il y a moins de voile et beaucoup moins de voile intégral que dans beaucoup d’endroits en France et en Europe ! De ce fait, ils doivent êtres prohibés dans l’espace public. La loi qui s’applique avec rigueur pour l’église et le judaïsme, doit l’être également pour l’islam, ce qui n’est pas le cas présentement…
En définitive, la manipulation, le mensonge, la suspicion, le verrouillage du champs politique et médiatique, la corruption à grande échelle, la répression, les fraudes électorales et la manipulation de la religion, pour ne citer que ces pratiques despotiques que subissent les algériens depuis 1962, ont créé des mécanismes et des comportements qui réduisent considérablement la part de la rationalité au sein de la société dans son ensemble qui évolue, fait aggravant, sur un territoire hétéroclite et aussi vaste que 5 fois la surface de la France. Ce qui empêche donc la démocratie et par voie de conséquence, son socle laïque, de gagner du terrain en Algérie, c’est une opposition démocratique affaiblie et les clans rentiers et corrompus au Pouvoir qui gèrent leur maintien durable aux affaires en recourant à tous les moyens antidémocratiques imaginables et ce, avec la complicité de la communauté internationale ; guidée uniquement par le sacro-saint « pragmatisme économique ».
« L’islam est la religion de l’Etat » selon l’article 2 de la constitution algérienne. Les répercussions de cet article sur la société dans son ensemble sont assez édifiantes puisque, pour ma part, je considère que si cette clause ne constitue pas la source essentielle de tous les maux qui se sont abattus jusque là sur le pays, elle fait en tout cas partie des causes principales de la grande dérive algérienne. Alliant le l’islamisme khomeiniste au panarabisme abdenasserien, le régime algérien s’est attelé, dès le début, à réprimer tout idée de pluralité, de sorte que l’unicité de pensée et son corollaire l’inquisition, étaient érigées en dogme officiel : Une langue, l’arabe. Une religion, l’islam. Un parti, le FLN. Un journal, El Moudjahid. Une chaîne de télévision, la chaîne de l’Etat qui sévit encore à ce jour. Un président à vie… Cet état de fait s’était traduit sur le terrain par la monopolisation exclusif de l’information et des médias qui ont versé dans une propagande mi Khoumeiniste mi Brejnévienne qui durent encore depuis 50 ans. L’école n’est pas en reste puisque relayant le discours officiel, l’esprit critique et la rationalité avaient été sacrifiés au profit du dogme religieux et du culte du régime qui s’en réclame. Toute voie discordante est tout de suite matée et réprimée. Des crimes d’Etats ont été perpétrés, des arrestations et des emprisonnements arbitraires ont été opérés sur des milliers de militants démocrates… bref un climat de suspicion et de peur avait régné des décennies durant, produisant dès le début des années 90 les conséquences dramatiques que l’on sait, puisque l’école et la mosquée se sont relayées pour endoctriner des générations entières d’algériens qui ont été, par la suite, encadrés et envoyés en Afghanistan et au Soudan pour se former au maniements des armes et revenir en Algérie semer la terreur et mettre le pays à feu et à sang, au vu et au su des dignitaires du régime algérien qui continuent à ce jour de s’accrocher à la manne pétrolière en reproduisant les mêmes réflexes et les mêmes comportements.
Les islamistes, après leur défaite militaire vers la fin des années 90 en dépit des connivences avec le pouvoir en place, défaite militaire due essentiellement à la résistance citoyenne, au jeune appelé dans l’armée et au petit policier du quartier, acceptent finalement ce jeu en eau trouble, en misant sur le long terme. Ainsi, dans une opération sans précédent de blanchiment d’argent du terrorisme et des terroristes, des égorgeurs et des violeurs reviennent par la grande porte, narguant la veuve et l’orphelin, se recyclent dans une économie de bazar et organisent des réseaux de soutien aux projets de construction de mosquées et de salles de prières qui s’emparent de la moindre parcelle ou espace vert dans les hameaux, villes, cités et quartiers. A l’ombre du chômage endémique, d’absence de loisirs, de culture et de lieux de détente, une jeunesse désabusée constituant près de 75% de la population, est livrée sans défense ni protection aux prédateurs islamistes qui usent, sous le regard complice des autorités, de corruption et de mensonges pour attirer leurs proies. Au mieux, ceux qui ont renoncé à la violence, adoptent une autre stratégie autrement plus rusée et plus dangereuse ; consistant à reconnaître la défaite de l’action armée à laquelle ils substituent le jeu démocratique de circonstance pour arriver un jour, peu importe quand, à réaliser leur funeste projet : Abolir la démocratie et instaurer la charia. Hitler puis l’Ayatollah Khomeiny sont passés par là …
A l’heure actuelle, leur prosélytisme n’a rien à voir avec tout ce qu’un esprit sain peut imaginer : sans pouvoir énumérer ici toutes les activités auxquelles ils s’adonnent, je citerai ces exemples : des crèches sont ouvertes pour y accueillir les bambins qui, à défaut de pédagogie et de jeux d’éveil, se retrouvent dans l’initiation à la pratique de l’islam et au rejet de tout ce qui n’en soit pas conforme. Des adolescents, souvent en proie à des frustrations multiples, à des tensions familiales et au désert culturel, sont vite repérés, approchés, soudoyés et enrôlés pour se voir confier des tâches consistant à distribuer à titre gracieux des CD de prêches souvent virulents, des exemplaires du coran, des hidjab (voile)…aux enseignantes, aux lycéens et aux collégiennes… Des femmes activistes s’adonnent au porte-à-porte pour accomplir les mêmes missions au moment où leurs « collègues » hommes ciblent les commerçants à qui ils proposent gratuitement des dépliants, affiches, calendriers et posters à l’effigie des symboles de l’islam pour les accrocher au mur dans l’enceinte de leur espaces qui leur servent de lieu de travail afin de les rendre visibles aux clients…
Dans leur travail de sape et de manipulation, les intégristes qui prennent d’assaut ces populations vulnérables, ces régions et ces contrées de misère qui n’est pas que matérielle, usent donc de tous les moyens imaginables et inimaginable, s’appuyant à la fois, sur des procédés traditionnels et modernes tels que les supports numériques et le web, en passant par les médias, l’école, les lieux de culte, les organisations de masses et de jeunes, les jeux pour enfants…etc. Ainsi, dans plusieurs endroits du monde, Barbie, Blanche neige et Cendrillon sont mises à contribution pour inculquer dès la prime enfance l’idée du voile et du tchador puisque des jeux de cartes pour enfants, des cartables, des trousses, des stylos, des règles… sont frappées de leurs effigies portant le voile ! Pas loin que le 27 octobre dernier, la presse algérienne, dont des titres connus pour leur ligne éditoriale moderniste et républicaine, a rapporté une information qui relevait d’une large entreprise de mystification des mentalités puisque ce genre d’intox tend à réapparaître sur la scène médiatique après avoir disparu depuis l’arrivée de Boudiaf au sommet de l’Etat en 1992.
En effet, il est tout simplement question, comme le titre le quotidien Liberté, de « Miracle de Dame nature : Le nom d’Allah gravé sur une raie ». Cela donne des sueurs froides dans le dos puisque cela faisait partie de l’arsenal de propagande des islamistes durant les années 80 et au début des années 90 où, je me rappelle très bien avoir lu des brèves largement reprises et qui parlaient d’une pluie de sang en Inde, du nom d’Allah marqué sur un poisson qu’un pécheur de la banlieue d’Alger aurait péché, de la prétendue reconversion à l’islam du commandant Cousteau et même de Michael Jackson ! L’apogée de ce délire collectif fut atteinte quand, par la technologie qui fut convoquée pour montrer que Dieu soutenait le fascisme vert, l’expression « Allah akbar » (Dieu est grand) fut projetée par un laser dans le ciel du plus grand stade de football en plein meeting d’un mouvement intégriste… plusieurs d’entres eux s’étaient évanouis devant « le miracle » ! Résultat : près de 200 000 morts entre 1992 et 1998, une barbarie jamais égalée, des méthodes de tuer inédites en cruauté…
Ce tableau succinct aide à comprendre la violence inouïe avec laquelle le citoyen algérien est soumis à un endoctrinement rigoureux et systématique et comment il a été, des années durant, conditionné à l’omniprésence de l’islam pour fabriquer des générations entièrement coupées de leurs repères socioculturels et dotées d’une identité de substitution qui les met souvent en conflit avec leurs ascendants et leur milieu social, constituant de ce fait, une véritable réserve pour les recruteurs terroristes. Ainsi, dans certains endroits, l’on assiste à l’apparition de comportements nouveaux qui peuvent aller jusqu’à l’agression collective contre un contrevenant à un principe religieux tel que le ramadan, encouragés en cela, c’est vrai, par des arrestations opérées par la police officielle sur des personnes qui osent montrer en public qu’elles ne jeûnaient pas. Ceci s’est répercuté sur l’ensemble de la société qui, évitant de s’attirer des tracas « supplémentaires », préfère taire sa chrétienté, son athéisme, voire même sa judaïcité. La réalité, comme elle apparaît, est assez paradoxale puisqu’on a beau clamé une islamité totale des algériens, du reste doctrinaire, ce n’est qu’une strate de l’arsenal de communication mensongère propre à l’islamisme qui vise à exporter une façade unie et, à l’intérieur, à imposer l’islam comme unique religion obligatoire pour tous.
Last but not least, l’autre atteinte aux droits fondamentaux de l’être humain par l’administration algérienne qui oblige la (re)conversion systématiquement du conjoint non musulman à l’islam, à défaut de quoi, le mariage, entre une algérienne et un étranger, ne peut être établi par l’état civil, ce qui, cela mériterait d’être relevé, n’empêche guère des couples de vivre en ménage et sans aucune reconnaissance officielle de leur union ; ce qui est une sacrée transgression aux principes islamiques qui régissent les liens du mariage ! Les bébés qui en naissent sont, quant à eux, une tragédie dans la tragédie qui passe le plus souvent inaperçue.
Permettez-moi de terminer mon propos en citant quelques éléments tangibles que j’avais eu à relever déjà en 2009 concernant les prémices de cette islamisation qui s’annonce un peu partout dans le monde et plus particulièrement en Europe impulsée par l’Internationale islamiste, l’OCI et tous les Etats qui y siègent. Ceci étant donc un parallèle avec ce qui s’est fait dans des pays comme l’Algérie où les compromissions avec l’islamisme a produit un véritable génocide et le fait que l’islam y soit la seule religion visible, n’a pas été pris en compte, l’islam étant une multitude d’interprétations et comportant des références claires au devoir d’user de la violence pour l’imposer partout où l’on se trouve, est donc, loin d’être un gage pour la paix civile !
Ainsi donc, des tribunaux d’arbitrage religieux musulmans existent déjà en Angleterre et prochainement en Ecosse. En Grèce la charia est appliquée en Thrace. En France une fatwa a été proclamée lors des émeutes de 2005, des prières massives se font dans les rues, des mosquées et autres salles de prière voient le jour partout à un rythme effréné, le voile et le kamis narguent, sur la voie publique, les valeurs et la culture française… au Danemark, des émeutes ont eu lieu et des imams y ramenaient le calme. Ce fut aussi le cas en Hollande.
L’Organisation de la Conférence Islamique veut criminaliser la critique de l’islam et l’un de ses personnages influent, le premier ministre Badawi, avait demandé, il y a quelques mois, à ce que les musulmans en Angleterre puissent vivre sous la charia.
Il n’y a pas longtemps, des citoyens effarés découvraient une scène qui, une décennie auparavant, relevait de l’inconcevable ; un français né en France, débarque de l’Hexagone, portant une barbe hirsute, un qamis et s’exprimant dans un français à l’accent provincial, faisait le prédicateur en Kabylie, en s’approchant systématiquement de chaque groupe de jeunes rencontré au hasard de « sa mission ». D’aucuns ayant constaté ces faits n’ont pas manqué d’exprimer leur surprise et l’on avait entendu certains se dire : « Qui l’aurait cru ! Avant, ils (les fanatiques sermonneurs) arrivaient d’Orient et d’Afghanistan et ils rasaient les murs quand il s’adonnait à leur prosélytisme. Aujourd’hui, c’est la France qui devient exportatrice de l’islamisme !!! ». Ce sentiment, à la fois de déception et d’incompréhension, est largement partagé par beaucoup de personnes en Kabylie qui ont toujours cru à ces valeurs de liberté, de développement et d’émancipation propre aux sociétés du vieux continent et plus particulièrement de la France.
En d’autre termes, il y’a de cela quelques années, quand une personne arrivait d’Europe, les gens tentaient de s’en approcher afin de s’imprégner de l’évolution technologique et des libertés qui y règnent, assouvissant du coup leur curiosité cognitive et leur grande frustration du fait d’une absence totale de liberté et d’un sous-développement chronique qui s’est durablement installé chez eux. Autre temps, autre mœurs, les citoyens d’Afrique du nord sont étonnés du degré de régression intellectuelle et humaine qu’ils constatent chez une bonne partie des jeunes nord-africains naturalisés, voire européens de souche, qui débarquent chaque année sur la rive sud du bassin méditerranéen. Ainsi, alors que le charlatanisme et autres pratiques archaïques marquent, plus ou moins, le pas au sud, celles-ci retrouvent carrément une autre vie chez ces européens « tiers-mondistes ».
Quand les islamistes s’y font, plus ou moins, discrets, on découvre, en boucles, des quartiers entiers de barbus et de femmes tchadorisées en France, à Londres et ailleurs ! Ceci est l’impression générale qui prévaut parmi les méditerranéens du sud. A vrai dire, le pire est à craindre. Et pour cause : à la mi-septembre 2008, deux jeunes sœurs anglaises, d’origines kabyles, intelligentes, militantes des droits des femmes et émancipées, sont sauvagement assassinées à Londres par un individu que la presse londonienne et la Scotland Yard avaient tenu à présenter comme un ex petit ami de l’une d’elles en évitant de révéler son origine moyen-orientale. Les procédés du crime semblables, à bien des égards, à ceux des GIA, n’ont rien à voir avec un crime passionnel. Pour autant, le Royaume Uni a décidé de fermer les yeux sur le caractère « religieux et politique» de l’acte. Le Londonistan n’est pas une vue de l’esprit, il est en train de se réaliser doucement. On a évoqué les tribunaux d’arbitrage religieux musulmans qui y sévissent mais c’est loin d’être l’unique transgression à la loi et à la dignité humaine que l’ignorance de la nature de ce fléau par les autorités anglaises, aura permis jusque là.
Les algériens gardent encore en mémoire que, durant les années 90, les fonds destinés aux terroristes algériens se récoltaient, sous le regard amusé des policiers de sa majesté, sur les places de Londres et d’autres villes du royaume. Pire encore, l’organe central du GIA, « Al Ansar » y était publié des années durant en toute impunité. Salman Rushdie vit persécuté en pleine capitale anglaise. Le plan du futur stade olympique londonien a d’ores et déjà réservé un espace de prière et des sanitaires pour les musulmans ! Les intégristes crient déjà victoire devant autant de compromissions et de désinvoltures des autorités britanniques qui croient, à tort, faire face à une religion ou à une communauté culturelle et arriver, par de tels procédés à apprivoiser une idéologie liberticide, fasciste qu’est le dogme islamique qui porte en lui les germes de la violence et du crime. Cette situation est certes, moins intense dans les autres pays d’Europe mais, n’est-ce pas qu’étant dans une logique de conquistadors, les islamistes considèrent que chaque pays est une spécificité qui appelle une islamisation appropriée, car, au demeurant, les européens doivent se rendre compte que l’internationale islamiste est convaincue d’arriver à islamiser toute l’Europe en exploitant les défaillances de ses lois et les connivences de ses dirigeants. Quand le mégalomane Kadafi prédisait récemment une islamisation totale de Bruxelles dans quelques années, certains crédules des sphères dirigeantes en Europe en avaient tout simplement ri.
Merci pour votre attention et bons travaux aux assises !
Salutations laïques et amicales à tous et à toutes.