Merci Monsieur Vidal pour le très bon travail que vous avez produit et merveilleusement exposé dans ” La colère d’un Français”. Je l’ai lu d’une traite, comme on mange une tablette de très bon chocolat, sans pouvoir se retenir. Mais le goût très amer qu’il me laisse ne procure pas le plaisir du plus amer des chocolats : C’est l’amertume de la désespérance ! En effet, presque tout ce que vous exposez ne m’est que trop connu et je ne peux malheureusement pas vous suivre quand, dans certains passages , vous vous laissez aller à espérer :
1) Une évolution favorable de la mentalité ou de l’attitude de nos “musulmans nationaux” .
2) Le durcissement du discours de nos édiles ou “élites” afin qu’ils aient enfin le courage de dire : NON, IL SUFFIT, C’EST À PRENDRE OU A LAISSER ! ” Laisser” signifiant retour aux pays des origines. Car :
Car, connaissant la détermination de l’islam actuel, qui pourrait croire à la possibilité de repli vers le Maghreb ou l’Afrique sub-saharienne de presque 10 millions de musulmans à qui qu’on intime l’ordre de respecter nos lois, nos coutumes, nos personnes ? Même par la force nous n’y parviendrions pas car, en plus, l’ Europe, donneuses de leçons et d’ordres ne laisserait pas faire. Pour l’Europe, notre identité et notre souveraineté nationales sont sans objet.
Alors quelle autre option que la guerre ? ( “Aux armes citoyens” enfin redouté et non sifflé par l’ennemi !) L ‘arrêt total, demain, de l’immigration ? Oui bien sûr mais, à moyen terme, par la sur-natalité des musulmans sur notre sol et la sous-natalité des Français de souche européenne chrétienne, le rapport démographique ( dans 50 ans tout au plus !) basculera inéluctablement et l’islam n’aura pas, ce jour là, oublié ses revendications d’aujourd’hui, gardées TEMPORAIREMENT dans la boîte de Pandore qu’il n’omettra pas de rouvrir. La constitution et les lois de la France voleront alors en éclats au profit du coran (sans C majuscule : je ne peux pas! ) et de la charia.
Je suis Chrétien , laïque ET islamophobe car je ne considère pas l’islam comme une religion mais comme une idéologie délétère qui ne mérite à aucun des termes de son vocabulaire la valorisation que confère une majuscule.
Un autre facteur désastreux pour le rapport démographique c’est l’ hécatombe inévitable, dans les 20 ans à venir, au sein de la population des Papy-boomers nés dans l’immédiat après guerre. Ils représentent un fort pourcentage de la population et ne sont hélas plus procréatif. Leur disparition va affaiblir considérablement la proportion des non-musulmans.
Je souhaite que votre livre touche un très grand nombre de Français. Mais, connaissant la propension des “masses” à préférer Dan Brown, Nagui, la télé réalité et autres fadaises vomies par la presse people et la télévision,, je conclurai sur le même pessimisme avoué au début de ce mot, en espérant toutefois que l’ à venir me donne tort.
Permettez moi de vous saluer très chaleureusement et amicalement.
Jean-Pierre Martin
REPONSE DE MAURICE
Cher Monsieur,
Je suis très touché par votre lettre, car elle dit le vrai : notre déficit démographique est un problème. J’en parle à la page 161 de mon livre, et cela m’inquiète autant que vous. Ce que vous ajoutez sur l’Europe est également pertinent, et cependant m’inquiète beaucoup moins parce que l’Europe tout entière est touchée par les revendications islamisantes, ce qui l’obligera à revoir sa politique de complaisance à l’égard de l’islam. D’ailleurs, les frémissements d’un réveil républicain sont désormais perceptibles, tant du côté de nos instances dirigeantes que de celui des peuples européens. Certes, dans un contexte fait de tensions, la guerre est toujours possible, mais chacun doit savoir que la guerre «est de nulle part, non seulement parce qu’elle est partout ce qu’elle est, mais encore parce qu’elle ne nous offre aucune part de leçon sur nous-mêmes, vu qu’elle ne nous apprend rien, sinon que nous n’avons rien appris d’elle, pas même que nous sommes mortels !» (La colère d’un Français, page 78). La seule solution est le courage politique, qui consiste aujourd’hui à faire respecter la laïcité, quoi qu’il en coûte aux inconditionnels d’Allah !
Croyez, cher Monsieur, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Maurice Vidal