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Chers Camarades et chers Compagnons,
Mes camarades de Résistance Républicaine m’ont demandé de traiter un sujet difficile : pourquoi la gauche a-t-elle systématiquement trahi le peuple sur la question de l’islamisation, allant jusqu’à renier le principe marxiste selon lequel « la religion est l’opium du peuple », ou le principe anarchiste selon lequel il ne faut « ni Dieu ni maître ».
Tout d’abord, une considération préalable indispensable. Je m’exprime ici comme professeur de philosophie ayant une certaine connaissance des textes de Marx. En aucun cas, les textes de Marx ne sont responsables des dérives de certains individus autoproclamés « marxistes ». Marx n’a jamais soutenu ni l’islam ni l’immigration de remplacement, pour la bonne raison que ces problèmes n’existent pas, ne se posent pas à son époque (il est mort en 1883). Quant à l’internationalisme de Marx, il est un appel à la solidarité internationale des travailleur ; il n’est en aucun cas une apologie d’une quelconque religion ou d’une quelconque immigration. En revanche, pour l’ultra-violence, Marx s’en est occupé ; il a toujours fustigé les racailles urbaines de son époque, certes très différents des nôtres, et qu’on appelait au XIX° siècle le Lumpenproletariat. Marx a toujours montré que ces individus, violents, oisifs et sans moralité, était les pires ennemis des travailleurs, n’hésitant pas à louer leurs services à l’État pour tirer sur les grévistes et les manifestants. Bref, le marxisme de Marx
n’a rien à voir avec le prétendu « marxisme » de nos actuels gauchistes.
Venons-en maintenant au fait. La gauche est navrante, affligeante : il y a effectivement une disproportion entre la collaboration de droite (qui existe aussi, c’est vrai), et le collaborationnisme de gauche. Alors que le droite a des éclairs de lucidité et adopte parfois un discours de fermeté, la gauche, elle, semble littéralement fascinée par l’islam, et aussi par l’ultra-violence, allant jusqu’à présenter des casseurs multirécidivistes comme des héros nationaux ou désigner la police comme une
force d’occupation des quartiers. Aucun orateur de droite ne va aussi loin dans l’inversion des valeurs.
La gauche est déjà à genoux, là où la droite se rebiffe encore. Et qui paye les pots cassés ? Les modestes travailleurs silencieux, que la gauche, théoriquement, devrait défendre contre l’obscurantisme et la violence. Pourquoi tant de trahison ?
La première raison est matérielle. Elle est connue ; je la rappelle, même si ce n’est pas la plus intéressante. Il existe en France (et ailleurs) un véritable marché du misérabilisme, qui produit ses prophètes et distribue ses prébendes. Des plumitifs en mal de notoriété, des auteurs ou éditeurs cherchant à vendre, des chercheurs et des sociologues qui veulent des crédits pour leurs travaux, des cadres d’associations antiracistes grassement subventionnés (même chose pour des institutions comme la Halde), des comédiens bobos qui jouent les engagés pour se fabriquer une image, bref toute une faune intellectuelle, artistique et militante qui a un intérêt matériel au développement de l’angélisme.
A noter d’ailleurs que cette faune a parfaitement bien infiltré les partis et les syndicats, au point d’en faire des courroies de transmission de leur idéologie. Cette bohème misérabiliste s’est imposée à l’intérieur des vieilles structures politiques et syndicales du mouvement ouvrier, et non pas l’inverse. C’est une forme d’entrisme qui a été facile ; le mouvement ouvrier se méfie traditionnellement de l’ordre, fût-il républicain (ce qui est légitime, la République elle-même a réprimé des grèves et des
manifestations dans le sang au cours de l’Histoire) ; le discours anarchisant de la bohème misérabiliste a donc trouvé un terrain favorable.
Le seconde raison est culturelle, idéologique, et c’est plus inquiétant. C’est l’idéologie de gauche ellemême qui est en cause. La gauche se définit historiquement par cette idée centrale qu’il faut protéger
les pauvres contre la rapacité des riches. Or, cette conviction était très claire, très juste, dans un contexte où le pauvre était vraiment le travailleur exploité et opprimé, et le riche le capitaliste, le bourgeois, cherchant à siphonner de la plus-value au maximum. Mais depuis 30 ou 40 ans, tout est devenu obscur et confus. La plupart des immigrés, comme la plupart des islamistes, sont issus de pays pauvres, ils vivent encore massivement dans les anciens quartiers populaires, et pourtant rien ne peut démontrer qu’ils soient vraiment pauvres, dans la mesure où ils bénéficient des produits de l’aide sociale et aussi, pour beaucoup, de l’économie du délit et du crime.
Par ailleurs, l’impression de pauvreté est aussi causée par les dégradations volontaires des immeubles et des rues, et nos racailles
sont passées maîtres dans l’art, non pas d’être pauvres, mais de jouer aux pauvres, ce qui est différent. Et pendant ce temps les vrais pauvres, c’est-à-dire les travailleurs exploités, mal payés, et opprimés par l’ultra violence, sont silencieux. Tant que la gauche n’aura pas compris ce qu’est un vrai pauvre, tant qu’elle braquera son attention sur des pauvres de revendication et non pas de condition elle n’évoluera pas d’un pouce. La droite, elle, n’a pas ce problème, elle se réclame traditionnellement d’une culture du développement du chiffre d’affaires, et non pas d’une culture de l’extinction du paupérisme. Du coup le droite ne collabore avec l’islam ou l’immigration que dans la mesure où cela
favorise les affaires (comme le patronat pro-immigration ou la finance islamique).
La gauche, elle, collabore systématiquement avec tout ce qui est estampillé, labellisé « pauvre ». Une notion aussi vague que celle de « pauvre » ouvre à tous les fantasmes, à toutes les reconstructions fantasmatiques de la réalité. Les pays musulmans étant des pays de grande misère sociale, l’islam est apparu tout naturellement aussi comme la religion des pauvres. Il faudrait que la gauche apprenne à reconnaître ce qu’est un vrai pauvre, mais deux choses l’en empêcheront pendant longtemps : d’abord, sa position sociale, les bobos ignorent ce qu’est la vraie pauvreté, et, ensuite, son indigence intellectuelle, les bobos, hédonistes, paresseux, n’ont aucun goût réel pour l’instruction (ils n’ont qu’un verni factice).
Et les vrais pauvres dans tout ça ? Les vrais pauvres sont les salariés, le plus souvent des salariés nationaux. Tout cela pour dire que les salariés sont une fois de plus en première ligne dans cette guerre de l’islam contre notre civilisation. Les salariés sont matraqués une première fois par la régression sociale (indépendamment même de l’islam), ils sont matraqués une seconde fois par l’ultra-violence au quotidien, ils sont matraqués une troisième fois par le coût social exorbitant de l’immigration, et même une quatrième fois par l’oppression du politiquement correct, y compris au niveau judiciaire.
En clair, les salariés-dhimmis ressemblent de plus en plus à des esclaves modernes qui travailleraient pour subvenir aux besoins de l’Oumma européenne, issue des flux migratoires. Bref, tous ceux qui se revendiquent du marxisme doivent prendre conscience que l’ultralibéralisme à l’anglo-saxonne n’est encore rien, comparé à ce que serait la situation de salariés entièrement réduits en dhimmitude. S’il existe encore des islamogauchistes qui voient dans l’islam un outil de libération des travailleurs, nous leur répondons : vous voulez l’islamisme pour éviter l’hypercapitalisme, eh bien vous aurez et l’islamisme et l’hyper-capitalisme ! Je peux vous garantir, mes
Camarades, que le plus décomplexé des DRH, vous paraîtra le plus grand des humanistes, en comparaison de ce que serait un patronat islamique aux ordres de financiers islamiques. Existe-t-il encore des salariés qui croient que la dhimmitude pourrait s’accommoder du droit syndical et des conventions collectives ? S’il en existe encore, ces salariés savent-ils qu’en Algérie (pays qui n’est pourtant pas officiellement une théocratie), un ouvrier qui ose boire un verre d’eau durant le ramadam, même s’il a travaillé toute la journée en plein soleil, peut être condamné à plusieurs années de prison pour insulte à l’islam ? Je ne suis pas sûr que la bourgeoisie capitaliste du XIX° siècle en Europe
serait allé jusque là dans l’oppression religieuse…
Mais les vrais marxistes, ceux qui défendent sincèrement les salariés ne sont pas les gauchistes infantiles. La résistance appartient à toutes les bonnes volontés. Les salariés y ont pleinement leur place, et même la première place, parce qu’ils sont les plus profondément menacés. Les syndicalistes y ont aussi pleinement leur place. Les intellectuels marxistes, les philosophes y ont aussi leur place.
Je le dis solennellement : la résistance appartient de plein droit aux salariés et les salariés appartiennent de plein droit à la résistance.
J’ai aussi envie de dire : prolétaires de tous les pays, laïcisez-vous !
Mes chers Camarades, mes chers Compagnons, vive la Résistance des salariés, vive la Résistance laïque, démocratique et sociale, vive la République et vive la France !