La blague du jour de Caroline Fourest contre les Assises de l'islamisation

Notre but de laïques démocrates lors des Assises sur l’islamisation est bien, nous l’avouons, de lutter contre l’islam et l’islamisation de l’Europe. Nous voilà donc accusés de racisme pour ce faire, par Caroline Fourest, interviewée le 17 décembre alors qu’elle manifestait démocratiquement contre la tenue des Assises. Jusque là pas de surprise et je vais répondre à ce raisonnement. Gardons le plus amusant pour la fin.
Lutter contre l’islam c’est lutter contre une doctrine tyrannique et impérialiste. Je renvoie les lecteurs à un texte expliquant cette affirmation à travers une comparaison entre les déclarations de droits humains et les textes de la loi islamique : http://antifafdoncantiislam.blogspot.com/2007/08/droits-et-devoirs-humains-oui-loi.html
On peut regretter l’ambiguïté du mot « islamisation », qui tout comme celle du mot « islamophobie », induit une confusion entre ce qui est relatif à une doctrine, l’islam, et ce qui est relatif à des personnes, les « musulmans ».
Je mets le mot « musulmans » entre guillemets, car ce terme lui-même a plusieurs sens, notamment il peut désigner autant des personnes qui revendiquent cette qualité, que des personnes qui se voient désignés ainsi par la théorie islamique en fonction de leur origine sans l’avoir jamais revendiqué pour certains, ni même accepté pour d’autres.
Le mot « islamisation » a également plusieurs sens : il peut signifier à la fois, montée en force de l’application de la charia dans un pays ou une région, et augmentation de la population « musulmane ». Il a donc un sens démographique d’une part, et un sens politico-juridique d’autre part. Ce sont deux phénomènes bien distincts, d’autant plus distincts que parmi ces « musulmans » se trouvent des gens qui n’ont jamais revendiqués ni accepté d’être ainsi désigné, et ne souhaitent nullement la montée en force de la charia.
Mais malgré l’ambiguïté du mot islamisation, il est clair que ses différentes significations, les phènomènes qu’elles recouvrent, ont un lien de cause à effet entre eux. Il est en effet évident que sans musulmans dans une région, donc sans militantisme pro-charia local, il n’y a pas d’augmentation de l’application de la charia. Autrement dit : sans islamisation au sens démographique, il n’y a pas d’islamisation au sens politico-juridique, car il n’y a aucune revendication en ce sens.
Autrement dit, aussi désolant que cela paraisse à des esprits universalistes et libéraux, l’immigration de populations musulmanes nombreuses dans un pays, y induit bien un risque d’augmentation de revendications pro-charia. Il est pénible de le reconnaître après avoir passé des années à s’indigner des propos anti-immigration, on se sent un peu ridicules, un peu honteux d’avoir agoni d’injures ceux qui le prédisaient et s’alarmaient, parce que nous présumions que leur seule motivation pour ce faire était la xénophobie, le racisme anti-arabe. Pourtant la réalité est là : l’arrivée de populations musulmanes en Europe, n’a pas mené automatiquement à une libéralisation des idées de ces immigrés, ces populations n’ont pas globalement adhéré avec enthousiasme à nos principes et valeurs européennes, mais au contraire, cette immigration a eu comme effet trop souvent un militantisme, pour ne pas dire à un harcèlement, pro-charia, pro-oumma, de la part de personnes issues de cette immigration, au grand dam de ceux des immigrés qui par contre, espéraient pouvoir respirer ici un air de liberté …
Lutter contre l’islam c’est donc défendre les libertés de tous, et n’est en rien raciste. De même, lutter contre l’islamisation de l’Europe, dans tous les sens de ce terme, c’est aussi défendre la liberté et non pas avoir une action raciste quelconque.
Mais Caroline Fourest, brillante intellectuelle selon certains, va plus loin dans l’élaboration conceptuelle. Elle avance que la laïcité, ce n’est pas de combattre l’islam ni l’islamisation : « Quand des gens se battent contre l’islamisation, ce ne sont pas des laïques, ce sont des racistes. La laïcité ce n’est pas de se battre contre l’islam, contre l’islamisation. »
C’est vrai ça : on peut être laïque et ne rien faire contre une doctrine qui récuse la laïcité dans son principe, ni contre le militantisme visant à instaurer une loi religieuse en lieu et place de la loi démocratique. D’ailleurs, un vrai laïque, n’est ce pas quelqu’un qui cantonne ses convictions laïques à la sphère privée et garde ses idées pour lui en son for intérieur ? Quelqu’un qui s’interdit de critiquer la religion, la seule, la vraie, la parfaite et sublime : l’islam, comme le font les racistes et sionistes, ces salauds qui méritent la prison ?
Desproges, Coluche, réveillez vous …
Elisseievna