Mariage forcé entre Mahomet et Marianne : 3. La rupture

Nous avons vu, dans le chapitre précédent, que l’islam était incompatible avec la culture européenne, et que par conséquent son apport intrinsèque a été nul, que ce soit dans l’Histoire ou par l’immigration récente. Nous avons également compris comment l’opération médiatico-politique « l’islam est une chance pour la France » n’a pas franchi la porte de la chambre nuptiale, car les mariées ont compris la duperie. Je dis « les mariées » car il s’agit non seulement du peuple de France mais aussi de ses coépouses européennes. Il reste maintenant à esquisser un dénouement au problème de l’islamisation de nos pays.

La solution réaliste du divorce et de la Hijra

Nous avons dit qu’étant donné l’incompatibilité entre islam et République française, il convenait de laisser chaque personne issue de l’immigration musulmane opter pour l’un ou l’autre. C’est même dans leur intérêt, quel que soit le choix qu’elles opéreront. Pour celles qui choisiront la République et ses valeurs – et ce sera sans doute la majorité – , elles seront libérées du poids de la charia qui leur pèse, ainsi que de la menace des radicaux qui tentent de rallier toute la « communauté » à eux. Pour celles qui sentent leur « identité humiliée » en France, elles pourront pleinement vivre cette identité dans la oumma d’un pays plus ou moins islamique selon leur gré.
Les pays d’origine seront ravis de voir des musulmans apporter leurs acquis de l’Occident. Les pays européens n’auront plus à surveiller les « barbus » ou à multiplier les « accommodements raisonnables » ingérables et qui déplaisent aux non-musulmans. Le risque d’« affrontements » sera évité, ainsi que celui de la transformation des territoires perdus de la République en mini-Kosovo. Les jeunes filles des cités seront libérées de la tutelle de la charia et des grands frères. Les cantines scolaires n’auront plus à faire de l’apartheid alimentaire. Jean-Christophe Lagarde pourra rendre sa « mosquée municipale » aux Drancéens qui l’ont financée, et qui en feront un usage plus républicain. Cette solution est donc « gagnant-gagnant ». Elle ne saurait déplaire qu’aux jihadistes qui espéraient faire de l’Europe une terre d’islam. Mais ceux-là n’ont de toute façon rien à faire sur nos territoires.

Cette clarification réduira également les tensions internationales, et en particulier les risques terroristes. (Hormis l’usage de l’arme atomique par des islamistes, mais la puissance de frappe nucléaire des Occidentaux restera amplement dissuasive.) En effet, on nous explique qu’il faut aller combattre les talibans en Afghanistan pour protéger le « monde libre » du terrorisme. Ne serait-ce pas plus simple d’interdire aux terroristes d’entrer dans ce « monde libre », et d’en exclure ceux qui pourraient les soutenir ou les imiter ? Quand les jihadistes n’auront plus de pays occidentaux physiquement « terrorisables », ils ne les terroriseront plus. A moins qu’on veuille prêcher notre propre bonne parole partout dans le monde musulman, mais ce ne serait que du néo-colonialisme prétentieux. Cela n’empêche pas la coopération avec ce monde musulman, mais comme c’est celui-ci qui en est demandeur, nous avons le moyen d’exiger qu’il règle lui-même ses problèmes avec ses islamistes. Et généralement, quand il le fait, c’est d’une manière bien plus efficace que nous.
Pour terminer la réflexion lancée par le dialogue entre Alain Duhamel et Nicolas Sarkozy, ce n’est donc ni l’islam en tant que tel qui est un danger pour l’Europe, ni les immigrés d’origine musulmanes ou leurs enfants ; le danger, c’est l’islamisation de nos pays par une partie de ces personnes. Et du moment que celles-ci n’auront plus de territoires européens à islamiser parce qu’elles n’y résideront plus, le dilemme exprimé crûment à France 2 par le futur président de la République est résolu.

La fin des « mosquées municipales »

Cette solution n’est pas aussi utopiste qu’il n’y paraît. Sur les sites islamiques, on rencontre de plus en plus de personnes qui envisagent la « hijra » (ou Hégire), qui est l’obligation dogmatique pour tout musulman d’émigrer en terre d’islam si le pays où il vit ne lui permet pas de vivre pleinement sa religion. Or la pratique intégrale de l’islam suppose, chez nous, de multiples « accommodements raisonnables » (la nourriture hallal, les cinq prières à l’heure, le refus de certains contacts avec les « mécréants », le ramadan, etc.) aisément réfutables par nos principes de laïcité ou par la nécessité de relations sociales. Il en est de même pour le voile islamique, qu’on peut interdire par de simples règlements intérieurs réglementant la tenue ou l’absence de signes religieux ostentatoires dans de nombreux lieux publics ou privés.
Quant aux grandes mosquées, la plupart d’entre elles se construisent uniquement parce que les municipalités contribuent à leur financement. Il suffit donc d’arrêter ces subventions plus ou moins déguisées pour voir les projets tomber d’eux-mêmes. Les élus disent que ça favoriserait « l’islam des caves » intégriste ? Mais là encore, il y a des lois qui permettent de fermer des établissements menaçant l’ordre public, et puis on ne voit pas pourquoi des musulmans deviendraient subitement modérés en passant de l’islam des caves à la mosquée municipale. Un autre argument des élus est qu’on risque de voir ces grandes mosquées payées et donc contrôlées par des puissances étrangères. Mais on peut opposer à ces financements douteux des arguments sécuritaires, et bloquer ces financements islamistes. Il faut également sanctionner sans aucune concession les mouvements qui troublent l’ordre public par des prières dans la rue, des occupations de mairie, ou des slogans jihadistes et des appels à la haine dans des manifestations.

Il faut dissoudre les polices politiques telles que la Halde (qui a prouvé son inutilité) ou le Mrap et ses avatars financés par les deniers publics. Il faut également arrêter le prosélytisme d’Etat d’un islam « RATP ». Tout au contraire, il faut informer nos concitoyens sur la dangerosité de certains versets coraniques, et sur la biographie d’un dangereux personnage nommé Mahomet. Il faut aussi expliquer que l’islam est autant sinon plus un totalitarisme politique qu’une religion comme les autres. La France comporte de nombreux spécialistes de ces questions, il suffit de leur donner la parole dans les médias au lieu de les diaboliser. Naturellement, toute la littérature musulmane qui comporte des appels à la haine et à la violence doit être traduite devant les tribunaux, même quand elle est inspirée par le Coran ou Mahomet.

Une Siv Jensen ou un Geert Wilders à la française

En résumé, nous pourrions aisément mettre les prosélytes de l’islam conquérant au pied du mur et faire cesser leur propagande et leurs grignotages de nos valeurs et de nos territoires. Ils n’auront alors plus que le choix que de retourner en terre d’islam. Mais ceci n’est possible qu’à condition que les responsables politiques le veuillent aussi et changent totalement de stratégie. Ils le feront tôt ou tard, s’ils ne veulent pas être balayés par un peuple excédé qui leur préférera des Geert Wilders, ou s’ils veulent éviter les risques de guerre civile.
Un exemple de ce qui se passe quand on va contre la volonté populaire, en Norvège cette fois. Samedi 21 février, Siv Jensen a tenu des propos très durs lors du congrès du Parti du Progrès (libéral et laïque) dont elle est présidente. « La réalité, c’est que nous sommes maintenant sur le point de laisser s’installer une islamisation rampante de notre société. Cette islamisation larvée, nous devons la stopper ! », a-t-elle affirmé en prenant de nombreux exemples d’« accommodements raisonnables » en Norvège, et en citant la ville de Malmö en Suède qu’elle considère régie par la charia. Ces propos ont provoqué un immense tollé dans la presse norvégienne bien-pensante, et bien entendu les autres partis politiques ont rivalité de critiques, hurlant à la caricature et à la xénophobie.
Et alors ? Le Parti du Progrès de Siv Jensen, qui était déjà le premier parti d’opposition en Norvège, vient de gagner 6 points en un mois dans un baromètre mensuel de popularité, et atteint 29% des intentions de vote. Quant au Parti de la Liberté de Geert Wilders aux Pays-Bas (lui aussi libéral et laïque), il a grimpé de la cinquième à la seconde place dans les sondages en trois ans, et il obtiendrait 25 sièges sur 150 au parlement alors qu’il n’en occupe que 9 suite aux élections de 2006.

Quand une Siv Jensen ou un Geert Wilders émergera en France, alors Nicolas Sarkozy avec sa laïcité positive et son islam « RATP », Martine Aubry avec ses piscines hallal et ses subventions aux islamistes, Olivier Besancenot avec ses co-manifestantes voilées criant « Allah Akbar ! », Ségolène Royal qui prône la non-mixité dans les cours d’EPS ou les cantines scolaires, François Bayrou qui s’exhibe sur oumma.com et à l’UAM-93, et Jean-Marie Le Pen qui fête les 30 ans de la république islamiste d’Iran devront se faire du souci pour leur avenir politique. Ainsi que tous leurs protégés de l’« islam de France ».

La résistance passive dans l’attente d’un dénouement politique

Ce combat contre l’islamisation rencontre généralement deux objections majeures.
La première est : comment distinguer un islamiste d’une personne issue de l’immigration musulmane qui n’a rien de fanatique ? Ce n’est pas simple, puisqu’on constate au travers de sondages toutes sortes de nuances dans le dogmatisme, la pratique et les revendications. Il y a également une dynamique dans les comportements : les prosélytes de l’islam conquérant utilisent la technique du « poisson dans l’eau », qui consiste à mettre sous tutelle voire à terroriser la « communauté » des immigrés musulmans. Des quartiers entiers de nos villes sont ainsi interdits de vendre du porc ou de l’alcool, et les jeunes filles sont obligées d’y porter le voile.
Il faut inverser cette dynamique, par exemple par un boycott systématique de ces commerces « hallal », et par le refus de défendre toute victime de l’islam qui ne jouerait pas le jeu des valeurs de la République. Nous en avons la possibilité comme acteurs de la société civile. Je prends par exemple le cas des accompagnatrices voilées de sorties scolaires. La Halde vient à leur secours, et l’Education Nationale relaie ses oukases. Mais vous, parents d’élèves, pouvez fort bien refuser que vos enfants participent à des sorties scolaires facultatives encadrées par des soldates d’Allah. Vous pouvez également organiser vos propres sorties parallèles avec vos enfants dans vos quartiers. C’est donc par des actions de résistance passive de ce genre que vous pourrez marginaliser les avancées de l’islam politique sur nos territoires.

Sus à l’UMPS

La seconde objection est qu’il n’y a aucune solution politique visible pour l’instant, puisque de l’extrême-gauche jusqu’à l’extrême-droite, nos politiciens flattent les barbus dans le sens du poil. C’est vrai, mais cela n’empêche ni de favoriser les rares personnalités qui s’opposent à l’islamisation, ni de demander partout où cela est possible des comptes aux idiots utiles de l’« UMPS ». On peut assister aux conseils municipaux où se décide le financement illégal de mosquées, on peut harceler ses élus par internet, par téléphone et par courrier, on peut saboter leurs réunions publiques jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils sont en démocratie et qu’ils doivent rendre des comptes à la majorité de leurs administrés, et appliquer leur volonté et non celle de lobbies islamistes ou crapuleux tout à fait minoritaires.
La première étape à une reconquête de nos « territoires perdus de la République » sera donc une résistance passive non-violente et multiforme, que les républicains des deux rives ne doivent pas abandonner à l’extrême-droite qui excelle dans cette « agit-prop » de terrain. C’est pourquoi j’invite les amis de Riposte Laïque, et plus largement tous les Français, à faire part de leurs expériences et de leurs idées pour alimenter notre rubrique « Résistance » que j’ai inaugurée par un appel à contrecarrer la police politique qu’est la Halde.
Dans le dernier volet de cette série d’articles sur le refus du viol de Marianne par Mahomet, nous listerons quelques actions de résistance passive contre l’islamisation de la France et de l’Europe.
(à suivre)
Roger Heurtebise

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