Pétition SOS Racisme-Libé : à bout d'arguments, la gôche invente le national-mondialisme !

Non, Lecteur, tu ne rêves pas, tu n’as pas fumé, tu lis bien un article de Riposte Laïque assis dans un fauteuil de choix : oui, LE NATIONAL-MONDIALISME est né !
Le national-mondialisme vient d’apparaître sous la forme d’une pétition intitulée « TOUCHE PAS A MA NATION », concoctée par les penseurs de trois écoles philosophiques majeures : l’association SOS-Racisme, le journal Libération et pour finir la revue transdisciplinaire La Règle
du Jeu qui s’est illustrée récemment en militant – tout comme nous autres, mais dans un tout autre esprit – pour empêcher la lapidation de Sakineh.

La pétition Touche pas à ma nation

La pétition, qui fera date dans l’histoire intellectuelle de notre peuple, recueille en « premières signatures » tout ce que notre pays compte comme francs collaborationnistes et comme collaborateurs péteux (ce qui n’est d’ailleurs pas tout à fait la même chose, mais nous verrons cela
plus loin). Avant de nous intéresser aux signataires, analysons un peu le fond de ce texte, qu’il nous faut citer.
« En proposant d’étendre les possibilités de déchéance de la nationalité française à de nouvelles catégories de citoyens, Nicolas Sarkozy a franchi, avec le discours de Grenoble, un cap dangereux. »
Jusqu’ici, c’est du classique, dans la plus pure tradition gauchiste. Si ce n’est que « l’extension » des cas, prévue par le Président de la République, n’est pas véritablement une extension, et que, de
ce point de vue, ils oublient de signaler que le chef de l’État s’est en quelque sorte empêtré luimême dans la polémique juridique en suggérant une idée d’extension, là où n’existerait finalement
qu’une application ferme du code civil. En effet, le fameux article 25 du Code Civil prévoit notamment cette déchéance : « S’il [le naturalisé] est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme ». Il est douteux que tirer à l’arme de guerre sur les forces de l’ordre ne rentre pas dans ce cas ! Avis aux juristes, ils ont de quoi s’occuper…
« En effet, pour la première fois au plus haut de niveau de l’État, il aura été publiquement affirmé qu’il existe des « Français de souche » et des « Français de papier », comme le clame le Front National depuis sa création et au risque de crédibiliser ce dernier. Allant jusqu’à remettre en cause le droit du sol, le Président de la République voudrait en outre que les jeunes « d’origine étrangère ne deviennent plus automatiquement français à leur majorité s’ils ont été délinquants ! »
Là, c’est déjà plus sérieux. Les gauchistes inclinent volontiers à la calomnie, et ils ne s’en privent pas.
1) Nulle part le discours de Grenoble n’emploie l’expression « français de souche » et « français de papier » et Sarkozy nullement n’évoque le Front National.
2) Quand bien même ces expressions auraient été employées, elles ne seraient de toute manière que les conséquences logiques du fameux article 25 du code civil (très exactement article 25 de la section 3 du chapitre IV du titre Ier bis du livre Ier).
Bref : contrairement à ce que braillent les gauchistes depuis des années,
le droit du sol n’a jamais été absolu en France, et alléguer une illégalité, voire une inconstitutionnalité des déchéances de nationalité relève de l’incompétence juridique ou du mensonge caractérisé. Du reste la Loi du 16 mars 1998 relative à la nationalité, dite Loi Guigou, qui, par rapport à la Loi Pasqua de 1993, rétablit un droit du sol automatique pour la plupart des jeunes issus de l’immigration vivant en France, n’invalide pas pour autant les dispositions du bon vieux Code Civil.
En outre, l’argument éculé de « l’égalité de tous devant la loi », ou de « l’égalité entre tous les citoyens », cher à nos constitutionnalistes collabobos, tient assez mal si l’on songe que notre constitution n’a jamais prévu de traiter un délinquant ou un criminel à égalité avec les autres habitants du pays : par définition, un condamné est soumis à une peine, et la peine, on en conviendra aisément, n’est pas une situation qui place le condamné sur le même plan que les autres
citoyens. Quant à la « double peine », bête noire des jurisconsultes immigrationnistes, elle est, elle aussi, une dérivation logique des dispositions du bon vieux Code Civil.
S’ensuivent deux paragraphes.
« Sous le faux prétexte d’assurer la sécurité des Français, le pouvoir tend en fait à imposer une idée aussi simple que malhonnête: les problèmes de notre société seraient le fait des étrangers et des
Français d’origine étrangère. De tels propos, relayés et amplifiés jusqu’à la nausée par nombre de responsables politiques poursuivent une lente mais sûre dérive illustrée aussi bien par le débat sur l’identité nationale que par l’ignoble stigmatisation dont les Roms et les Gens du voyage sont depuis quelques semaines les victimes. »

Ici, ce ne sont plus les juristes de SOS Racisme et consorts qui parlent, mais leurs grands philosophes de petit comptoir. Si on la lit bien, cette prose ne tend qu’à suggérer l’idée d’étrangers qui ne seraient JAMAIS responsables, etc., de Roms, de Gens du voyage (dont certains ne sont pas étrangers du reste) qui ne seraient eux non plus JAMAIS responsables, etc.
Quant au débat sur l’identité de la France, il serait purement et simplement ignoble et se réduirait à une excitation malsaine sur de faux problèmes. En clair, culture de l’excuse, immigrationniste et angéliste, selon laquelle l’étranger est toujours victime, jamais coupable, et masochisme national interdisant au citoyen de s’interroger, ne serait-ce qu’un instant, sur les valeurs fondamentales (notamment
républicaines et laïques) qui ont structuré la France, qui en ont fait un pays pas trop désagréable à vivre, et qui nous attachent encore à elle. Inutile de s’attarder sur ces idéologies fétides, nous les
avons suffisamment réfutées à Riposte Laïque pour ne pas avoir à le refaire dans cet article.
Enfin, le clou du spectacle.
« Ces propos constituent une atteinte intolérable aux principes constitutifs de la Nation. Pour nous, la Nation, ce n’est pas la recherche frénétique de la mise au ban de citoyens. C’est tout au contraire l’affirmation de la légitimité de tous à participer en pleine égalité aux choix publics. Pour nous, la Nation, ce n’est pas l’utilisation des étrangers comme boucs émissaires afin de masquer le marasme économique et social de notre pays. C’est tout au contraire l’attachement à un traitement digne et égal de tous. »
Tel un Deus ex machina, voilà que la Nation fait une entrée fracassante (en fait, trois entrées fracassantes) sur la scène du gauchisme décomplexé ! Fini l’internationalisme prolétarien ! Fini le mondialisme (ou plutôt l’altermondialisme) ! Finie la grande fraternité universelle des damnés de la terre, dont nos chers immigrés seraient les plus purs représentants ! Voilà que nos éminences gauchistes se réclament à présent de la Nation à cor et à cri, et cela pour imposer en douce le mot
d’ordre le plus antinational qui soit jamais sorti d’une cervelle humaine : ni patrie, ni frontières !
L’amour inconditionnel des Étrangers au nom de la Nation, c’est ce que j’appelle en rigolant le NATIONAL-MONDIALISME, et cela me fait d’autant plus rigoler que cela sonne un peu comme le « national-socialisme » ; et après tout nos chers fascistes d’extrême-gauche ont bien mérité qu’on
rigole un peu de leur sottise.

De l’idée de Nation : rappel indispensable

Il n’est pas dans mon intention d’infliger au Lecteur un cours de philosophie sur le concept de nation, et je renvoie aux excellent articles de Wikipédia ou de tout autre dictionnaire ou encyclopédie. Je me contenterai de rappeler quelques savoirs de base, que, visiblement, nos gens de gôche ont quelque peu occultés.
Le terme nation a la même étymologie latine que naissance, naître, natif et nature. Il désigne toujours un peuple, et non pas une simple juxtaposition d’individus : les nationaux se reconnaissent entre eux par un sentiment d’appartenance fondé sur des caractéristiques fortes et communes, et ils ressentent une volonté plus ou moins marquée de vivre ensemble autour de ces caractéristiques, qui peuvent d’ailleurs être des valeurs politiques. Une nation correspond fréquemment, mais pas toujours, à un État souverain, ce qui est une situation idéale ; mais certaines nations furent ventilées par des diasporas successives sur de multiples pays (on peut penser à la nation juive). Certaines nations sont dites « ethniques », lorsqu’elles regroupent des gens qui se ressemblent intensément par leur aspect physique et leurs moeurs ; d’autres sont dites « civiques », lorsqu’elles fédèrent des
populations assez différentes, mais néanmoins unies par une sorte de patriotisme (la nation américaine en est le meilleur exemple). Quoiqu’il en soit, pas de nation sans ces trois critères : un peuple, des caractéristiques fortes, l’appel à un vivre-ensemble.
On appelle nation-génie une nation fondée sur des caractéristique charnelles : culture, art, langue, patrimoine, coutumes, costumes, voire couleur de peau et aspect physique ; très proche de la nation
ethnique, la nation-génie peut sombrer dans un racisme totalitaire, comme dans l’Allemagne nazie.
Identique, ou peu s’en faut, à la nation civique, la nation-contrat désigne, quant à elle, une nation qui unit les citoyens essentiellement sur des valeurs politiques, même s’il subsiste entre ces citoyens
certaines différences ; c’est alors le respect absolu du contrat social, la primauté de l’intérêt général sur les passions particulières, individualistes ou communautaristes, qui cimente la nation (c’est la
conception de Jean-Jacques Rousseau, immense promoteur de la nation civique et des concepts républicains qui structurent encore notre constitution actuelle) ; cette conception de la nation fera
ses preuves, notamment en France, y compris par l’assimilation de nombreux immigrés ayant manifesté leur respect pour notre pays et ses valeurs collectives.
A noter que génie et contrat ne s’opposent pas fondamentalement et qu’une nation, même fédéraliste, peut mélanger les deux aspects, ce qui semble être le cas, par exemple, de l’Espagne.
Par ailleurs, le nationalisme a tendance a exalter les caractéristiques d’une nation, parfois, mais pas toujours, en lui conférant une supériorité sur les autres nations. La patriotisme, lui, se contente d’appeler à la défense du pays lorsque celui-ci est en danger ; la nation devient patrie
(étymologiquement, la terre des pères, des parents) lorsqu’elle subit une agression extérieure.
Inutile de préciser que la résistance actuelle, celle qui combat les effets d’un islam féroce issu de vagues d’immigration incontrôlées, est une réaction essentiellement patriotique à une attaque caractérisée contre nos valeurs, que ce patriotisme ait une connotation plutôt nationale-populiste (comme dans le Bloc Identitaire) ou plutôt sociale-républicaine (comme à Résistance Républicaine).

Du gaucho-républicanisme au national-mondialisme

J’arrête là cette leçon de philosophie politique et j’en reviens aux inénarrables nationaux-mondialistes qui viennent de produire le texte que nous citons depuis le début. Il serait judicieux de nous demander comment ils en sont arrivé là.
En réalité, ces oiseaux-là nous ressortent une tactique qu’ils ont déjà essayée. Ils nous ont déjà fait le coup avec les « valeurs républicaines ». Constatant que la simple et classique diabolisation de
Riposte Laïque et des autres groupes de résistance ne fonctionnait pas formidablement, ils ont tenté de reprendre la main, non par l’opposition frontale, mais par la récupération et le détournement des valeurs que nous défendons. C’est ainsi qu’ils ont promu, contre notre républicanisme de gauche (majoritaire à Riposte Laïque), cet affreux gaucho-républicanisme, version avouable, édulcorée,
cauteleuse, de l’islamogauchisme, dont Respublica, l’UFAL, la Libre-Pensée et autres Caroline Fourest sont les plus fameux représentants. Ils étaient de gauche, laïques, républicains, sociaux, et c’est au nom de ces valeurs qu’ils soutenaient… l’islamisation de la France à marche forcée.
A notre slogan « cette gôche n’est plus la gauche », ils rétorquaient, graveleux à souhait, que l’islamophobie était antirépublicaine. De là à brailler que l’islam constituait l’accomplissement même de la laïcité,
il n’y avait qu’un pas, qu’ils ont eu d’ailleurs toutes les peines du monde à ne pas franchir.
Ce gaucho-républicanisme a trouvé ses plus beaux avatars :
1) Dans les positions de Rachid Nekkaz, grand défenseur des femmes voilées au nom des valeurs républicaines, et fondateur, c’est à se tordre
de rire, d’une association appelée « Touche pas à ma constitution »,
2) Dans cet appel ahurissant de trente organisations politiques, syndicales, associatives, à manifester contre la prétendue politique
sécuritaire de Sarkozy, le tout au nom des principes républicains (« Il met délibérément en cause les principes qui fondent l’égalité républicaine »).
Puis, de ridicules en déconvenues, grâce notamment
à nos actions, le gaucho-républicanisme a fini par disparaître. Il leur fallait trouver mieux.
Et ce fut chose faite. Ils viennent de nous inventer le national-mondialisme. N’osant plus se réclamer de la République, dont les lois, quoiqu’ils en puissent dire, ne sont pas particulièrement
favorables aux étrangers qui commettent des délits et des crimes (et ne l’ont jamais été, favorables, et c’est bien normal à nos yeux), les voilà qui se réclament à présent d’une Nation qu’ils sont d’ailleurs bien incapable de définir. De cette incurie philosophique témoigne d’ailleurs l’emploi répété de la locution « pour nous », totalement subjectiviste et relativiste, qui coupe court à tout travail sérieux de définition du concept, laissant les coudées franches à une politologie purement
impressionniste. Il nous faut croire que « pour eux », la nation française est fondée sur des valeurs d’immigrationnisme décomplexé, de laxisme sécuritaire, d’amour inconditionnel pour les Roms et les Gens du voyage, d’égalitarisme sauvage, d’angélisme omnipotent ; « pour eux », la nation
française, ce serait tout cela…
Et bien, pour nous autres, à Riposte Laïque, la nation, c’est tout SAUF cela, et à la différence de nos collabos gauchistes, nous avons, nous autres, maintes et maintes fois fait valoir nos arguments, en
développant une littérature militante de plusieurs années, qui enfonce de très loin ce misérable « pour nous » national-mondialiste, et les quelques termes minables (« nausée », « dérive », « stigmatisation », « recul ») qui l’accompagnent et tiennent lieu de démonstration.
Brève typologie des premiers signataires
– Les francs collaborationnistes : tout ceux qui soutiennent la France islamique, l’immigrationnisme décomplexé et l’antisécuritarisme primaire et viscéral, et qui ne s’en cachent pas, avec, au sommet, l’inénarrable Martine Aubry et, à la base, tous les présidents d’associations « antiracistes ».
– les collaborateurs péteux : tout ceux qui se sont fait une gloire de combattre l’islam et ses méfaits et qui, subitement, changent de camp en chantant la louange de l’immigration, dont on sait par ailleurs qu’elle est très fortement arabo-musulmane. On y trouve Fourest, bien entendu, mais aussi BHL ex-pourfendeur de l’islamofascisme, Michel Onfray ex-critique virulent de l’islam lui-aussi, et l’association Ni pute Ni soumise dont le ralliement au national-mondialisme constitue une affreuse déception.
Je te fais grâce, Lecteur, de la fin de leur texte, et de la liste des célébrités qui l’ont signé, souvent par pur opportunisme ; tu peux t’y reporter à l’adresse suivante : http://ns366377.ovh.net/

Et ce n’est pas fini

Lorsque ces bonnes âmes auront fini d’épuiser l’idée de Nation, c’est au nom du patriotisme qu’ils beugleront « Ni patrie ni frontières » !
Jacques Philarcheïn

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