En plus d’être illégale, l’occupation des rues par les prieurs du vendredi est l’expression d’une évidente indignité.
La preuve ?
Même s’il y a autant de musulmanes pratiquantes que de musulmans pratiquants, je n’ai encore jamais vu de musulmanes exposant leurs postérieurs aux regards des passants.
C’est que l’islam permet aussi bien aux musulmanes qu’aux musulmans de pratiquer leurs prières chez-eux, seuls ou en petits groupes. En cas d’intempéries, c’est ce que font d’ailleurs les m’as-tu-vu, militants de la prosternation. En islam, il n’est nullement besoin d’avoir un ministre du culte bien versé en théologie pour célébrer une prière collective tout à fait valide. C’est une caractéristique fondamentale qui différencie radicalement l’islam du christianisme.
C’est à la lumière de ces faits qu’il nous faut donc réexaminer la signification de ces prières dégradantes et indignes en plus d’être hors la loi. Le recours aux caves et à l’occupation des rues par les prieurs musulmans revêt un tout autre sens que le simple culte rendu à Allah.
Il est évident que la transformation des caves et des rues en lieux indignes de prière exprime avant tout la volonté d’un certain nombre de musulmans (mâles uniquement) de se livrer à une pratique auto-dégradante donnée à voir et à comprendre comme un martyre soi-disant infligé par la République laïque. En réalité nous sommes face à une perversion, à une inversion des rôles, à un activisme communautaire et revendicatif qui sait très bien où il veut en venir.
Tout en culpabilisant nos élus et les riverains de ces espaces de culte illégaux, l’aplomb des hors-la-loi musulmans réussit à s’imposer y compris dans la durée. La masse du groupe communautaire procure aux individus un sentiment de toute-puissance et même d’impunité. D’un autre côté, le regroupement communautaire représente, sans mot dire, une force d’intimidation devant laquelle nos maires ainsi que la maréchaussée se retrouvent décontenancés si ce n’est désarmés.
En plus d’être carrément dépossédés de leurs trottoirs, les habitants et les commerçants des rues où les prieurs illégaux établissent leurs quartiers, finissent par se sentir délaissés, dépaysés, livrés au bon vouloir des imams et de leurs ouailles qui manifestent un comportement grégaire n’augurant rien de bon. Les habitants et les commerçants qui ne veulent plus assister toutes les semaines et malgré eux à un spectacle dégradant, finissent par quitter les lieux en bradant éventuellement leurs biens. Dans cette opération, ce sont les marchands du temple qui sont gagnants : les commerces offrant des produits ethniques ou licites au regard de la loi islamique y remplacent les commerces traditionnels ou illicites du point de vue islamique. Et c’est ainsi que l’enclos communautaire devient encore plus attractif et peut s’installer tranquillement, y compris en plein cœur de Paris. L’homogénéité religieuse s’y installe tout naturellement. Mais c’est Marianne que tous les bobos s’empresseront d’accuser de ségrégation et de ghettoïsation caractérisées. Le musulman n’est bon qu’à être qualifié de pauvre victime et d’ex-colonisé, toujours stigmaaatisé. Aux yeux des bien-pensants de notre XXIe siècle, le musulman n’a pas encore l’honneur d’être responsable… ce qui commence par « être responsable de ses actes ».
Il est temps de mettre fin à cette mascarade et à cette indignité
Dimanche 6 décembre 2009, le ministre de l’intérieur et des cultes, Brice Hortefeux, a rappelé sur Canal+ qu’il existait en France 2.368 lieux de cultes musulmans recensés, allant de la simple salle de prière à la mosquée. Une année auparavant, le 22 décembre 2008 très exactement, Cécilia Gabizon, journaliste au quotidien Le Figaro avait écrit ceci : « Les pouvoirs publics apportent désormais 30% des fonds nécessaires à l’édification des lieux de culte ». Ce qui permettait à Dalil Boubakeur d’affirmer, un sourire aux lèvres « Aujourd’hui, les maires sont les premiers bâtisseurs de mosquées.
Ces faits montrent que nos élus, tout autant que certains musulmans, savent se mettre hors la loi. Ce faisant, il se drapent d’oripeaux dignes d’un roi tout nu. Ils tentent de mettre un voile d’impudeur sur les principes de la République et nous expliquent qu’ils financent les annexes culturelles rattachées à des mosquées. Très spirituel ! Ah la culture ! Que de bêtises n’a-t-on pas débitées en ton nom ! N’est ce pas Monsieur Jack Lang ? Vous, premier instigateur de ce subterfuge pour financer une partie de la cathédrale d’Evry.
Nos élus enfreignent la loi de 1905 sur la laïcité, s’achètent des voix tout en faisant semblant de participer à l’édification d’un chimérique « islam de France ». Cela n’a pas empêché le voile intégral de faire sa fracassante entrée en scène. Cela n’a pas empêché non plus que des rues entières continuent d’être livrées à l’occupation indue par des prieurs du vendredi. Et cette soi-disant bienveillance républicaine n’empêchera pas que des prédicateurs mal intentionnés continueront, malgré tout, de prier dans des lieux indignes et non déclarés, sous prétexte que les mosquées déjà construites aux frais de Marianne sont situées trop loin de leur domicile ou appartiennent à une école théologique qui ne leur convient pas.
Autrement dit, nous sommes face à une spirale sans fin, à des sables mouvants qui nous entraîneront là où justement nous ne voulons pas aller. C’est à cette spirale qu’il nous faut mettre fin, ici et maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.
Nos slogans seront tout simples :
Musulmans, vous êtes capables d’être aussi dignes que les musulmanes !
Vous pouvez prier dans l’intimité de vos demeures.
De la même façon, vous n’avez nullement besoin de recourir à des caves indignes et encore moins aux finances publiques.
Pascal Hilout
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