Dimanche 19 septembre, journée du patrimoine. Quelle belle idée que de proposer aux habitants de notre pays de redécouvrir leurs châteaux, leurs palais, leurs monuments, leur histoire, tout ce qui constitue la nation française, tout ce qui les constitue !
Mais les hasards de l’actualité nous permettent de rendre également, en ce 19 septembre, un hommage à toute la partie, symbolique mais essentielle, de notre patrimoine, l’histoire des idées, l’héritage des Lumières et les valeurs constitutives de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen.
En effet, nous manifesterons pour la liberté d’expression, parce que nous ne voulons pas que la France, à l’instar de la république islamique d’Iran, tolère que des talibans et autres ayatollahs du religieusement correct puissent interdire la critique des dogmes et des livres religieux. Nous voulons, en dignes héritiers de Voltaire, pouvoir dénoncer tout ce qui menace la liberté de l’homme, sa liberté d’expression, sa liberté de croire et de ne pas croire, c’est-à-dire que nous refusons la loi d’un Dieu que des hommes auraient l’outrecuidance d’utiliser pour imposer leur loi aux hommes, qu’ils croient ou ne croient pas.
« Ecrasons l’infâme » disait Voltaire, en parlant de la religion dominante au XVIIIe siècle, la religion catholique, celle qui a conduit à leur perte des Giordano Bruno ou des Chevaliers de la Barre, pour ne pas parler de Calas… Oui, écrasons la superstition, l’obscurantisme, la haine des femmes, la haine de la liberté, la haine du progrès, de tout ce qui entrave la marche des hommes vers davantage de liberté, d’égalité et de démocratie.
Savez-vous que lorsque Napoléon est arrivé en Egypte, c’était hier, il a découvert que l’imprimerie y était interdite, par haine du progrès et, peut-être, ou plutôt sans doute, par peur que l’homme émancipé puisse lire, découvrir, penser et secouer le joug de l’islam, pouvoir autant spirituel que temporel ?
C’est bien d’ailleurs pour cette raison que, de toute évidence, l’héritage gréco-romain n‘a pu parvenir à l’Occident que par d’autres voies que celles des pays islamisés, comme l’a montré Sylvain Goughenheim dans Aristote au Mont-Saint-Michel. L’islam est incompatible avec la philosophie qui a accouché de la liberté, de la démocratie, de la confiance en l’homme et dans le progrès, celle d’un Platon, d’un Socrate ou d’un Aristote et on ne voit pas ses adeptes permettre la diffusion de leurs idées.
On ne le redira jamais assez, il n’y a pas deux islams, il y a une religion tentaculaire qui est AUSSI et de façon indissolublement liée un système politique et un pouvoir qui vampirise les consciences et soumet (on doit se souvenir, encore et toujours, que « islam » signifie « soumission » ) chaque être humain, avec la crainte, la répétition mécanique de textes et règles qu’on doit savoir et appliquer sans se poser de questions, les rites absurdes ( orienter les sièges des toilettes en fonction de la Mecque, par exemple) qui obligent l’être à se sentir le jouet d’une puissance supérieure, surveillé par un groupe, une communauté qui non seulement ne lui permet pas la liberté et les choix individuels mais, de plus, se considérant comme supérieure, impose aux non-musulmans, aux non-croyants, sa propre loi et un statut inférieur de dhimmi.
Allons-nous supporter cela plus longtemps ???
Allons-nous accepter que les valeurs universelles dont nous sommes porteurs disparaissent sous les coups de boutoir de l’intolérance, de la violence et d’une barbarie moyenâgeuse qui doit se réformer ou disparaître ?
Allons-nous accepter que les pays islamistes fassent pression, dans les instances internationales, pour limiter notre liberté d’expression, nos valeurs démocratiques et laïques, et réintroduire le délit de blasphème ? Allons-nous accepter que des fanatiques multiplient, sur le territoire national, menaces de mort et intimidations diverses pour faire taire tous les esprits libres qui n’acceptent pas l’islamisation de la société française ?
Non, de façon évidente, et nous vous invitons à venir le dire dimanche prochain. C’est vital pour notre héritage, pour notre patrimoine, pour nos enfants et petits-enfants, pour notre conception de l’homme, libéré par Prométhée de la tutelle jalouse des Dieux. Pour notre vie, aussi.
Christine Tasin
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(1) [http://www.ripostelaique.com/Interview-de-Sylvain-Gouguenheim..html->http://www.ripostelaique.com/Interview-de-Sylvain-Gouguenheim..html