A Birmingham, six écoles publiques sont dirigées par la charia !

manifislamosBirmingham est sous le choc, et la France dort ! La deuxième ville d’Angleterre fait la une des journaux, et l’Europe se tait !

L’infiltration par les extrémismes musulmans de six écoles publiques de la cité des Midlands peut donc s’étendre à d’autres écoles, et ce, d’autant plus aisément que le gouvernement de David Cameron s’en trouve divisé, certains n’ayant toujours pas compris que la promotion des valeurs britanniques ne saurait aller de pair avec la promotion des valeurs islamiques.

Evidemment, le fameux débat sur la société multiculturelle s’en trouve relancé, comme si la première évidence n’était pas l’échec inévitable de toute société multiculturelle.

En effet – et pour ne rester que dans le monde scolaire – comment concilier la mixité et la non-mixité, l’intériorisation et l’extériorisation du religieux (1), la chasse aux flirts et leur agrément, l’enseignement de la musique et son interdiction, le refus des images représentant le Christ et la liberté de les utiliser lors de la célébration de Noël ?

Si les écoles publiques concernées par la mainmise de l’islam sont anglaises, pourquoi financent-elles des pèlerinages à la Mecque ? Si le multiculturalisme est apaisant, pourquoi les chefs d’établissement et les professeurs non musulmans travaillant dans ces écoles sont-ils constamment harcelés ?

Sous couvert de multiculturalisme, la société anglaise ne ferme-t-elle pas les yeux sur l’entrisme musulman ? N’est-il pas vrai que si des jeunes britanniques partent pour le djihad, d’autres, bien plus nombreux, prêchent le djihad sur place ?

L’affaire de Birmingham a au moins le mérite de souligner les dérives d’une politique autorisant les écoles à déterminer leur propre fonctionnement, et, plus fondamentalement encore, les absurdités de ceux qui s’entêtent à ne pas tenir compte de l’islam tel qu’il est.

Car l’islam n’est pas une religion comme une autre : aucune religion n’a vocation à être un système politique, juridique, culturel et social complet. Or, l’islam est d’abord cela.

En ce sens, il n’est pas étonnant que les islamistes de Birmingham aient agi comme ils l’ont fait, puisqu’ils ont agi en accord avec eux-mêmes et avec leurs valeurs.

A nous, donc, d’en tirer les leçons, si nous ne voulons pas nous réveiller un beau matin dans une Europe à l’heure anglaise !

Maurice Vidal

(1) En particulier de la prière et des salles qu’elle exige.