A Bordeaux, nous soutiendrons dans la rue les femmes allemandes violées

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Dans le cadre des journées européennes des 6 et 7 février, nous avons rencontré François Jay, organisateur de l’initiative bordelaise et responsable local du Siel. Il nous raconte comment les choses se présentent.

RL et RR : Tu es l’organisateur de l’initiative bordelaise, le 6 février, sur le thème « Sauvons notre pays ». Pourquoi t’es-tu engagé sur ce projet ?

François Jay : Pourquoi un projet de manifestation?

Parce qu’il est vital que le peuple proteste dans la rue de ce qu’il subit.

Les Français n’ont jamais été consultés sur la question de la politique migratoire. Nous sommes, depuis 40 ans, dans un processus anti-démocratique. Nous vivons un véritable vol de notre pays, de notre héritage commun.

Aujourd’hui le phénomène s’accélère, il est, de fait, incontrôlé. Nous subissons une délinquance importée insupportable : viols, assassinats, vols, etc… qui s’ajoute au pillage de nos caisses sociales. Les prisons sont pleines, au point que la justice ne peut plus condamner les étrangers délinquants. Les arrivées de colons ne semblent pas avoir de limites, et le comportement “en vainqueurs” des étrangers qui nous envahissent vire à la barbarie: assassinats de juifs, de journalistes, de spectateurs de rock, égorgements, décapitations et maintenant viols de masse à Cologne….

Ni les élus, ni les journalistes, ni la justice ne réagissent. Le peuple doit reprendre son destin en main.

RL et RR : Comment les choses se présentent-elles ?

François Jay : Comment se passe l’organisation de la manifestation? Nos moyens sont extrêmement réduits. Nous n’avons pas de grand parti politique pour nous soutenir, ni de subventions publiques. Ce sont les sacrifices des bénévoles qui nous permettent d’organiser cette protestation. Nous avons choisi le consulat d’Allemagne parce que nous constatons que les Allemands et surtout les Allemandes, violées dans les rues, sont aujourd’hui les victimes spectaculaires de la politique folle d’abandon conduite au niveau européen. Nous voulons exprimer notre soutien et notre solidarité avec toutes les femmes victimes de la barbarie. Nous avons choisi cet emplacement parce que le consulat est placé sur les boulevards où il y a un grand passage qui donnera à notre mobilisation une grande visibilité.

RL et RR : Une récente initiative du Siel, à Bordeaux, avait été annulée par le préfet, sous le prétexte de troubles à l’ordre public, à cause de contre-manifestations gauchistes. Crains-tu le même scenario ?

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François Jay : Nous avions programmé une manifestation de protestation contre l’invasion migratoire en novembre. Mais l’instauration de l’état d’urgence à donné au préfet un prétexte pour l’interdire. Nous n’avons pas pu manifester. Ce sont les conséquences de la politique migratoire qui ont justifié la restriction de nos liberté, et ces restrictions de nos libertés sont utilisées par le Pouvoir pour bâillonner le peuple. Un comble.

Je ne peux pas prévoir si nous serons interdits cette fois-ci. En tout cas, si cette interdiction devait intervenir, nous n’en resterons pas là. Comment le pouvoir pourra-t-il expliquer qu’il interdit le soutien du peuple aux femmes violées? Le roi sera nu, les choses seront claires. En particulier pour ces organisations fascistes, d’extrême gauche, qui essaient par tous les moyens d’empêcher le peuple de s’exprimer.

RL et RR : Qu’allez-vous faire, durant la dernière semaine, pour assurer au mieux la réussite de l’initiative ?

François Jay : Nous ne sommes pas dupes. Nous savons très bien que le pouvoir ne tiendra aucun compte de nos mouvements. Que les journalistes continueront à nous ignorer ou à nous traiter de racistes… Nous ne faisons que préparer l’avenir. La préparation de la dernière manifestation de Bordeaux a permis de construire une organisation informelle qui regroupe des citoyens, des militants et des adhérents de partis ou d’organisations très divers. Tout l’éventail des couleurs politiques, des âges et des milieux sociaux est représenté. C’est à la progression de ce groupe que nous travaillons. A l’image du mouvement du Maidan à Kiev qui a obtenu le départ du Président “pro-russe” Yanoukovitch, nous voulons, par la pression populaire, obtenir le limogeage des responsables politiques vendus à l’étranger.

Propos recueillis par Pierre Cassen