À Callac et ailleurs, notre remplacement est dans l’ordre des choses

SANS PAPIERS - AVEC PAPIERS

Comme vous le savez tous, le Grand Remplacement n’existe pas. Ce n’est qu’un mythe nauséabond relayé par les fachos d’extrême droite. Ce que vous constatez de vos propres yeux dans les rues, les transports en commun ou les supermarchés n’est qu’une aberration statistique locale.

La première phase de l’opération a consisté à nier l’évidence. Il n’y a pas plus de submersion migratoire qu’il n’y a d’explosion de l’insécurité ; il y a uniquement un sentiment d’insécurité et un sentiment d’envahissement, dus à une distorsion de la réalité imputable à un prisme idéologique qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.

Hélas, pisser sur une population en lui faisant croire qu’il pleut ne peut durer qu’un temps. La réalité a malheureusement une fâcheuse tendance à s’imposer. C’est la raison pour laquelle la deuxième phase de la propagande d’État a consisté, non plus à nier le problème migratoire, mais à le minimiser.

Des démographes et des statisticiens véreux nous ont donc expliqué, à grands coups de statistiques magouillées et de sophismes, que la France et ses 65 millions d’habitants étaient parfaitement en mesure d’intégrer les soi-disant         110 000 nouveaux venus qui, officiellement, viennent nous rejoindre chaque année. Ce raisonnement en termes de solde migratoire vise à passer sous silence que des Français de souche, éduqués, quittent la France chaque année pour le plus grand bonheur d’autres nations, alors que nous recevons en échange des analphabètes indigents, qui viendront grever encore plus nos comptes sociaux déjà en piteux état, et qui eux ne repartiront jamais.

Il s’est avéré qu’en réalité, c’est plus d’un demi-million (légaux ou illégaux) d’immigrés extra-européens qui débarquent en France chaque année. La gravité de la situation est telle, que même le gouvernement ne peut plus nier l’évidence. Leur taux de fécondité étant de 2,6 enfants par femme, contre 1,8 pour la population de souche, il devenait difficile d’écarter d’un revers de main la théorie du Grand Remplacement. C’est là sous-estimer la capacité de nuisance de certains universitaires, relayés par les médias. C’est ainsi qu’on essaya de nous faire passer la pilule en nous expliquant qu’avec seulement 0,8 enfant par femme de plus que les Européennes, il n’y avait vraiment pas de quoi s’inquiéter. Avec 20 % de la population d’origine africaine dans notre pays, ce n’est certainement pas cette surfécondité de 0,8 qui allait changer quoi que ce soit au profil de la population globale. C’est pourtant dans ce petit 0,8 que le diable se cache !

Tout d’abord vous remarquerez que ce 0,8 représente en réalité une surfécondité de 45 % par rapport à la nôtre. Vu sous cet angle, ce n’est plus tout à fait la même histoire. Si vous voulez vous faire une belle frayeur, je vous incite à aller faire vous-même des simulations démographiques sur le site de l’Institut national d’études démographiques (organisme d’État). Regardez, par exemple, l’évolution de la population française sur vingt ans avec un taux de fécondité de 1,8, puis faites la même simulation avec un taux 2,6. Le résultat devrait normalement vous donner la chaire de poule. Si vraiment vous êtes amateurs de films d’horreur, vous pouvez prolonger l’expérience avec des chiffres plus réalistes de 5 ou 6 enfants par femme. Au-delà de 7, Riposte laïque et moi-même déclinons toute responsabilité quant aux conséquences sur votre santé mentale.

Si vous aviez encore des doutes, cette simulation achèvera de vous convaincre : d’ici une trentaine d’années, nous serons minoritaires dans notre pays. Les phénomènes démographiques ne sont pas linéaires, mais exponentiels. Non seulement notre remplacement est en cours, mais il s’accélère à chaque génération. Le cerveau humain n’est pas naturellement calibré pour évaluer correctement les phénomènes qui relèvent de lois exponentielles, l’intuition ne marche pas. Il faut calculer pour prendre conscience de la réalité.

Heureusement, quelques démographes et universitaires faisant preuve d’honnêteté intellectuelle nous ont alertés sur cet état de fait, et nos dirigeants ne peuvent décemment plus les ignorer superbement. Ils sont donc passés la phase ultime : l’aveu et la justification. C’est la raison pour laquelle Macron nous parle de transition démographique.

Ce terme a très certainement été mûrement réfléchi ; une transition désigne un passage d’un état à un autre, et en ce qui nous concerne, d’une population à une autre. Par-dessus tout, le choix du mot « transition » donne un aspect inéluctable et naturel au phénomène, comme une sorte de fatalité.

Notre remplacement est dans l’ordre des choses, il serait vain d’essayer de nous y opposer, un peu comme l’entropie croissante. Le terme de « clandestin » a été remplacé par le doux euphémisme de « sans-papiers », auquel se substitue maintenant la dénomination de « migrant ». Quoi de plus naturel qu’un migrant ? Qui aurait l’idée saugrenue d’empêcher une petite hirondelle de venir d’Afrique pour nidifier en France ?

Non seulement il nous faut accueillir les envahisseurs, mais il est également de très mauvais goût d’émettre la moindre réserve. Ils viennent nous remplacer dans l’intérêt supérieur de la Nation. Nous régénérer ne suffisait plus ; pour le bien de la France il est préférable de nous anéantir. On voit même apparaître maintenant des termes économiques afin de décrire tous les bienfaits que cette immigration africaine va nous apporter. Le terme de « dividende démographique » a été employé pour décrire le résultat de l’invasion de Mayotte par des nuées de Comoriens. Cette invasion de crève-la-dalle est donc supposée être bénéfique à cette île, déjà pourtant bien misérable.

Cette fois nous y sommes ; après avoir pourri nos villes et nos banlieues, arrivées à saturation d’immigrés parasitaires, Macron va maintenant les envoyer dans nos campagnes, afin de les repeupler. Périco Légasse, l’ersatz de Jean-Pierre Coffe, trouve cette idée fabuleuse. Il préconise même de leur donner à chacun un lopin de terre afin qu’ils y cultivent des légumes bio. Les agriculteurs  et maraîchers français, qui ont les plus grandes difficultés à survivre, apprécieront. Légasse serait bien avisé de s’occuper de ses affaires, et de continuer de s’empiffrer comme un petit goret dans les restaurants dans lesquels les Français n’ont plus les moyens d’aller. C’est bien là sa seule fonction dans l’existence.

La petite bourgade de Callac et ses 2200 habitants a donc été choisie pour essuyer les plâtres de cette nouvelle folie, consistant à implanter de force des immigrés dans nos campagnes, afin de soulager les villes. Tout ceci n’est pas sans rappeler ce célèbre aphorisme d’Alphonse Allais : « On devrait construire les villes à la campagne car l’air y est plus pur ! ». De même, Macron va installer des immigrés dans nos campagnes car l’environnement y est tellement plus sûr.

La détresse des habitants de Callac est parfaitement compréhensible. Leurs vies risquent de changer drastiquement avec l’arrivée de 500 Africains ! Cela permettra au moins de revitaliser la Caisse d’allocations familiales, le poste de gendarmerie ainsi que le guichet social de la mairie. Par contre, cela risque d’avoir de légères conséquences sur la valorisation de l’immobilier et sur les finances de la commune.

Cependant, la consultation des résultats des dernières élections présidentielles, législatives et municipales dans la commune de Callac a considérablement amoindri mon degré d’empathie pour les habitants de cette commune. En effet, chers habitants de Callac, vous avez voté massivement pour la Nupes et Macron. De même, vous avez choisi un maire divers gauche.

Aux habitants de Callac qui ont voté à gauche ou pour Macron, je n’ai qu’un seul message : si le projet Horizon d’accueil de 500 immigrés (certainement majoritairement musulmans) se réalise, j’espère que vous en souffrirez pour des dizaines d’années. Je souhaite de tout cœur qu’ils viennent vous piller, vous agresser et déféquer dans vos jardins. Vous avez voté en vous pensant immunisés contre cette invasion migratoire, et qu’elle serait à jamais réservée aux grandes villes ; vous allez maintenant goûter aux bienfaits de l’enrichissement culturel que vous avez contribué à générer.

Quant aux autres, les minoritaires, dans l’éventualité où cette catastrophe se réalise, je vous présente mes sincères condoléances.

Il vous restera toujours la possibilité de vous tourner vers la religion. Lors du siège de Paris par les Vikings dans les années 885, 886 et 887, une nouvelle prière avait été inventée, visant à implorer l’aide de Dieu : « A furore Normannorum libera nos Domine » (Libère-nous, Seigneur, de la fureur des hommes du Nord).

Peut-être est-il envisageable de l’adapter à votre situation actuelle par un « A furore Islamorum libera nos Domine » ? On ne sait jamais.

 Alain Falento