Marseille : en quelques minutes, on a tout compris…

En 2009, Roger Heurtebise avait concocté pour Riposte Laïque une vidéo qu’il commentait et qui témoignait de l’existence des prières de rues à l’angle des rues des Recollettes et Thubaneau, là où est située la mosquée El Qods.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xJmZAqCxjI0[/youtube]

Depuis, le scandale des rues devenues inaccessibles aux piétons et automobilistes non musulmans a permis de faire cesser ces prières à cet endroit.

Histoire de faire un petit pèlerinage sur les lieux puisque nous nous trouvions non loin de là et que c’était l’heure de la prière du vendredi, avec mon camarade Maxime Lépante nous nous sommes rendus sur place, croisant au passage un individu d’apparence peu caucasienne et manifestement désireux de consommer sur place une jeune fille du cru qui se trouvait devant une boutique, et manifestait donc par sa tête nue et sa présence dans cette rue sa totale disponibilité sexuelle aux hommes. La demoiselle, l’air fataliste de celle qui pour une fois aimerait bien avoir le droit de se promener dans sa ville en toute liberté, comme avaient autrefois le droit de le faire les Françaises (c’est-à-dire avant le grand Enrichissement), sans qu’on lui demande aussitôt si elle veut bien b… avec les nouveaux arrivants, a poliment décliné la salace proposition.

A peine étions-nous arrivés que sont sorties de nulle part quatre femmes intégralement voilées qui ont un peu soulevé leur voile devant les ilotiers arrivant en même temps que nous, avant de filer très vite.

Rue Thubaneau niqabées 1

Rue Thubaneau niqabées 2
Au premier plan à droite, on aperçoit une voilée en train de faire la manche dans l’indifférence générale…

Mosquée Al Qods Marseille voiture policeA quelques mètres de là le drapeau tricolore du Mémorial de la Marseillaise témoigne que la rue se trouvait jadis en territoire français…

Mémorial de la MarseillaiseUne seconde voiture de police s’est à son tour arrêtée devant l’entrée de la salle afin de veiller à ce que tout se passe sans encombres pendant que les hommes – pas de femmes, évidemment puisque comme chacun l’a bien compris maintenant, elles sont par nature impures – ôtaient leurs baskets occidentales et leurs sandales avant d’entrer. Sur le fronton on peut voir le nom de la mosquée écrit en arabe, de même que des affichettes sur la vitrine, histoire de ne pas trop faire preuve d’assimilation quand même.

Nous avons échangé quelques mots avec les policiers intrigués et quelque peu dérangés par notre insolente et perturbante présence alors que nous n’étions même pas musulmans. Ils nous ont affirmé que tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes et que tout était parfaitement normal (c’est sans doute parce que tout se passait très bien qu’ils devaient être présents chaque vendredi à deux voitures…), et qu’ils n’avaient absolument aucun problème avec « les frères », avec lesquels ils entretenaient d’excellents rapports.

M’avisant d’un tag sur le mur devant lequel ils se trouvaient, je leur ai dit avec un sourire narquois que j’avais envie de l’immortaliser pour le souvenir. Sur ce tag est écrit « un flic, une balle »…

Pas de doutes, les rapports ont effectivement l’air des plus cordiaux !!!

Un flic une balleNous sommes repartis vers le port en passant devant l’église située face à la mer, et là ce sont les Roms qui réclamaient de l’argent aux passants, insultant ceux qui avaient le mauvais goût de ne pas leur en donner.

Roms sur le port de Marseille 2Marseille a une mauvaise réputation et en quelques minutes seulement, nous avons eu un échantillon assez représentatif de cette réputation proverbiale. Pas de doute, l’enrichissement est là et bien là…

Caroline Alamachère