Ecoutez cette merveilleuse Marseillaise, sur des images de la libération, jouée par Django Reinhardt et Stéphane Grappelli.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=D9j23859nj8[/youtube]
http://www.youtube.com/watch?v=D9j23859nj8
Un fils du vent, et Grappelli, français né de père italien et de mère française. A la Libération ils ont enregistrés cette musique, montrant leur amour de la France. Elle qui venait d’être libérée du nazisme par l’action des Américains, des Anglais, des Polonais et indirectement des Russes et bien d’autres… et aussi de la France libre où se trouvaient des Français de souche (mon père), des Nord-Africains, des Africains noirs, des Espagnols notamment dans la deuxième DB qui avaient fui le Franquisme. Sans oublier la résistance intérieure, où des étrangers n’étaient pas absents, loin de là ! Rappelons-nous l’affiche rouge. Aucune de ces personnes ne brûlaient le drapeau Français, mais le respectait et même l’aimait. Bien sûr derrière cette libération, il avait la « politique » et c’est un autre et vaste sujet, mais avouez que cela avait de la gueule !
Voilà pourquoi il faut le dire et le redire, nous ne sommes pas raciste ni xénophobe. Nous accueillons avec plaisir dans la mesure de nos possibilités tous ceux qui viennent dans le respect de nos coutumes de nos lois et s’installent sans vouloir imposer à tous leurs moeurs et leurs religions. Mais qu’ils apportent leurs musique, leur recette de cuisine, le sourire de leurs enfants. S’ils viennent dans une véritable volonté d’intégration comme l’on montrée les précédents immigrant en travaillant dur pour s’en sortir, sans réclamer en permanence, alors oui, ils sont une chance pour la France. Et ils sont ou seront aussi Français que moi.
Pour conclure, oui, j’aime le monde, ses différences, ses pays, les gens qui y habitent. Mais comme nos ancêtres, nous combattons les ennemis de l’intérieur ou de l’extérieur, ceux qui veulent détruire ma France, la France des libertés (et il y a du travail !), la France de tous ceux qui l’aiment et la respectent, celle que l’école publique m »a fait aimer.
André Valmi