À quoi servent les ARS : à empêcher les docteurs de soigner !

Sous leur tutelle tatillonne, trop de médecins sont devenus des moutons bien obéissants, incapables d’imaginer la médecine sans ARS, alors qu’avant leur existence le système sanitaire français était classé au premier rang mondial et que depuis leur férule, il a été rétrogradé à peu près au 20e.

La génération d’enfants nés après les années 70 est manifestement victime d’un enseignement approximatif où, au lieu d’apprendre la rigueur des démonstrations mathématiques ou le discours philosophique, on a limité l’apprentissage à du par cœur et à un vaste centre de loisirs plus ou moins (ré)créatifs.

1996 la création des ARH

Les agences régionales d’hospitalisation, ARH, sont nées en 1996 sur décision de Juppé. Les jeunes médecins très encadrés par de jeunes énarques (ou sous énarques) sortis de l’école de Rennes apprirent que désormais les soins seraient décidés par les administratifs, ceux qui savent compter et que les docteurs n’auraient plus qu’à obéir… (et non plus soigner). Et en silence de préférence !

Alors quand notre actuelle ministre de la Culture au chômage technique a étendu le pouvoir des ARH au secteur privé les transformant en ARS = agences régionales de santé, ce fut silence ou presque.

Cet apprentissage de la soumission sur une vingtaine d’années a donné des résultats mirifiques, puisque depuis près d’un an un ministre, jeune neurologue ayant surtout fait de la politique, leur a interdit l’usage de la chloroquine, médicament vieux de 70 ans en vente libre jusque-là, qui pourrait sauver leurs patients, ils se soumettent en silence.

Certains, dont des syndicalistes qui revendiquaient jusque-là l’indépendance de la médecine, allant même jusqu’à calomnier sur les ondes les médecins restés fidèles à Hippocrate, dont un infectiologue mondialement célèbre. Et même lorsque le Conseil d’État, fin mai 2020, autorisa de fait l’usage de la chloroquine en ville, personne ou presque ne l’entendra ni ne la prescrira de peur de déplaire à l’Ordre (qui n’a aucune fonction scientifique), tandis que des pharmaciens se permettront de refuser la délivrance du médicament, tout ceci dans un délire médical et administratif généralisé. Ils sont tous devenus fous comme dit notre cher Raoult et il a fichtrement raison.

La France SOUMISE

Finalement, comme nous l’avait bien expliqué Hannah Arendt et bien d’autres, la soumission s’impose progressivement, l’air de rien, chaque jour un peu plus et quand le fascisme se dévoile ouvertement, il risque bien d’être trop tard pour le combattre et en tous cas à un coût bien plus élevé.

LES ARS

Alors comme nous l’écrivions en 2016 dans notre petit livre « soigner ou obéir » pour tenter d’ouvrir les yeux aux politiques comme aux citoyens avant la présidentielle, voici ce que sont les ARS. Elles ont tué ce qui restait de la médecine en 2008, c’est-à-dire déjà pas beaucoup…

Le pouvoir absolu des agences régionales d’hospitalisation

La loi Bachelot en 2009 a transformé les agences régionales d’hospitalisation (créées par les ordonnances Juppé en 1996), en agences régionales de santé (ARS).

La loi Touraine a renforcé le pouvoir de ces ARS, devenues grandes préfectures de santé. Elles coordonnent et contrôlent la conformité et le respect des règles édictées par les nombreuses autres agences et observatoires divers, tant sur le secteur public que privé.

Il est renforcé par la loi Touraine de 2016 et les décrets qui tombent en rafale et la complètent depuis sa parution au JO. Des pans entiers étaient laissés en blanc (« sera complété par décrets ») et ils ne s’en sont pas gênés, réduisant la signature du Parlement à un chèque en blanc.

Il n’y a plus, en France, de secteur de soins véritablement privé, puisque l’État contrôle et décide tout.

Le nombre des agences de santé, (en plus des ARS) sous vocables divers, avoisinait 18 en 2011, mais le Parlement avouait être incapable de le chiffrer avec exactitude [1]. C’est un comble car ce sont nos impôts qui paient.

Ce nombre total de ces agences de santé, sous des noms variés, a augmenté avec les créations par le ministère actuel de nouvelles structures (données de santé etc.) et sont source de gabegie financière. Les ARS elles-mêmes sont au nombre de 16 comme les régions.

 

Les directeurs des ARS ont tout pouvoir

La gestion dictatoriale est dénoncée par tous, à commencer par le personnel des agences régionales lui-même : singulièrement les inspecteurs, médecins et pharmaciens, qui travaillaient au ministère avant la création des agences et dont le rôle est méprisé par les jeunes loups, introduits par le gouverneur, directeur général nommé par le roi en place ou sa Montespan du moment.

Le directeur accorde ou non l’autorisation de telle activité, de telle unité, de la fermeture d’un hôpital ou d’un service, de façon arbitraire, et ceci sans concertation ni examen contradictoire, ni possibilité de recours judiciaire, et malgré des manifestations bruyantes et itératives de la population.

Cette bureaucratie autocrate est sans contre-pouvoir, tant qu’elle ne déplaît pas au prince. Pour combien de temps ?

 Le secret médical et la liberté de prescrire enterrés

La bureaucratie a étouffé le pouvoir médical, et au passage un de ses fondements, le secret médical incompatible avec les multiples audits, enquêtes et traçabilité sur chaque acte médical et paramédical. La loi Touraine et les décrets récents l’ont enterré, malgré quelques protestations médicales et politiques inaudibles car jamais diffusées dans les médias.

Le citoyen n’a pas mesuré la gravité de la suppression de ce rempart capital pour sa vie privée. Et l’idée du passeport vert qui fait hurler les vieux médecins qui savent qu’on ne peut pas vraiment soigner sans secret réel, semble passer assez bien dans une partie de la population qui ose nous parler du modèle chinois !

La médecine n’est pas une science exacte, mais un art qui s’appuie sur des connaissances scientifiques, autant que sur la qualité des relations humaines que le médecin entretient avec son patient dans un colloque singulier.

Parmi celles-ci, le respect absolu du secret médical et la liberté de choisir en son âme et conscience le traitement le mieux adapté aux besoins du patient sont essentiels. Ces fondements de la médecine Hippocratique, toujours rappelés dans le serment que nous jurons de respecter et dans le Code de Santé publique, sont violés quotidiennement par les règles imposées par la bureaucratie et, jusqu’ici dans l’indifférence apparente du conseil de l’Ordre, des patients et des organisations de défense des droits de l’homme et du citoyen, peut-être peu au fait du caractère systématique et quotidien de ces violations.

Pendant la crise actuelle, le conseil de l’Ordre n’a pas défendu le secret médical ni la liberté de prescrire, mais a constamment jusqu’à ce jour imposé les décisions du ministre comme paroles d’Évangile. Le ministère de la Santé a été érigé en ministère de la Vérité.

La création d’agences financées par nos impôts, bénéficiant des privilèges d’autorité de la puissance publique a réduit la valeur de nos diplômes à celle du papier sur lequel ils sont imprimés, et a supprimé notre droit/devoir d’administrer le meilleur traitement pour nos malades.

 

Les traitements normalisés imposés à tous suppriment le droit des malades à choisir leur traitement

La Haute Autorité de Santé et l’Institut national du cancer décident des traitements à appliquer, qui deviennent la Norme, voire la Loi dans la tête de certains médecins). L’Agence Régionale de Santé vérifie que leurs décisions sont appliquées.

Un médecin, non coopté par un réseau de cancérologie, parce qu’il ne prescrit pas les traitements normalisés, se voit retirer, de fait, son droit de traiter les cancers, sans tenir compte de ses diplômes professionnels, ni de son expérience, ni de ses résultats. Il ne trouvera aucun établissement pour appliquer ses prescriptions car cet établissement se verrait retirer son accréditation.

Le droit du malade de choisir son traitement est ainsi supprimé, parce qu’il ne trouvera progressivement plus personne pour lui administrer un traitement différent du traitement normalisé et, en particulier les traitements éprouvés, publiés et reconnus, taxés d’être « ringards » pour permettent à l’industrie de vendre ses dernières innovations à prix d’or. Ceci entraîne bien évidemment des pertes de chance de survie et de qualité de vie.

La fermeture de l’unité d’oncologie pédiatrique de Garches en août 2014 (dans des conditions honteuses, policières, injustifiées [2]) en est une triste démonstration. Dernière structure indépendante en oncologie pédiatrique, créée dans ce but en 2004 par le ministère de la Santé, sa suppression ne laisse en place qu’un monopole de traitement pour les enfants cancéreux. Les parents qui souhaitent une autre approche, en médecine académique, n’ont plus aucun choix, sauf l’étranger.  Cette normalisation à la soviétique s’aggrave et se généralise aussi pour les adultes.

Une inquisition hors de prix

La procédure de contrôle bureaucratique de l’ARS s’apparente à celle de l’Inquisition. Le dogme est défini par le ministre, l’HAS ou l’INCA et l’ARS instruit et juge, sans débat contradictoire public. Pas d’avocat, pas de juge indépendant, pas de loi votée par des députés, pas d’appel, pas de débat public : tous les composants du pouvoir tyrannique sont réunis.

Cette tyrannie est ruineuse. Directement : 1,4 milliard annuel pour les ARS par leurs coûts de fonctionnement, plus ceux de 18 agences pour la santé (budget ?) avec des dirigeants dont les salaires sont bien supérieurs à ceux de la grille de la fonction publique. Gabegie indirecte aussi par toutes les procédures, formulaires, et accréditations imposées aux établissements, conduisant dans le public, comme dans le privé, à une inflation incontrôlée de gestionnaires, lesquels ne servent à rien pour les soins, mais nourrissent l’insatiable mammouth bureaucratique.

Supprimer ces organismes de normalisation inutiles et liberticides réduirait les dépenses de santé d’un montant supérieur au déficit de notre système de soins. Mais, peut-on espérer que les grands prêtres de cette religion du contrôle bureaucratique acceptent de réduire leur pouvoir sans combattre ? Une mobilisation large de médecins, de malades et d’élus conscients de la faillite où nous mène cette organisation totalitaire est indispensable.

Nos bureaucrates font-ils honneur à la citation de Voltaire à l’intention du prince de Prusse en 1773 : « Les Français ne sont pas faits pour la liberté. Ils en abuseraient » !

Ainsi la succession  de lois, décrets et circulaires a abouti au désastre actuel :  loi Évin (1991), ordonnances Juppé (1996), plans cancer conçus dès 1999, mis en place en 2003 et renouvelés,  circulaires  régissant les conditions d’autorisation  du traitement du cancer de l’enfant (2004), de l’adulte (2005), loi  de modernisation de la santé (2004), décrets d’application en cancérologie (2007), loi Bachelot (2009) qui a mis la main sur la médecine libérale en plus de la médecine publique et créé les tragiques et destructeurs pôles des hôpitaux, loi Touraine, enfin.

Une loi qui livre les données de santé au privé

Cette dernière livre les patients et leurs données de santé aux assurances privées et prend le pouvoir d’organiser la médecine (article 1) [3], détruit la médecine libérale qui rejoint la médecine hospitalière moribonde dans le cimetière du système de santé, ou pour le moins, dans son purgatoire.

Cette longue liste de textes, égrainée depuis les années 90, démontre la bureaucratisation insidieuse, mais continue et pensée, du monde de la santé, dont le pouvoir est passé subrepticement des médecins aux administratifs, oubliant seulement que pour soigner, il faut des médecins.  Veulent-ils encore soigner ?

La tentation des gouvernants est forte de supprimer les soignants médecins et paramédicaux trop indépendants à leur gout. Ils rêvent, avec Google et les informaticiens, de s’en passer ! Pourtant la médecine 4.0 ou bientôt 5.0 …… > 24.0 etc. ne sera jamais véritablement de la médecine au sens propre et ne pourra pas remplacer les médecins, tant qu’il y aura des hommes sur terre, et pas encore des petits hommes verts venus de Mars. Bien fol qui s’y fie…  Le rêve d’imposer la télémédecine a failli par se réaliser pendant cette pseudo-pandémie liberticide, mais finalement les patients ont bien vu la différence et ne rêvent plus que de la médecine « présentielle » comme on dit maintenant.

Mais il existe une protection juridique du patient, au moins dans les textes ? Comment défendre les patients ?

Notre code de déontologie prône encore dans les textes l’indépendance du médecin et le secret médical, fidèle au serment d’Hippocrate. La vieille jurisprudence Mercier de 1936 impose de donner au malade « les meilleurs soins en fonction des données ACQUISES de la science ».  Mais comment faire si l’on applique la loi Touraine et pire encore les derniers décrets de Véran qui en invente chaque jour ? Les décrets tombés depuis 2016 ont aggravé largement la situation et ne cessent d’alerter des consciences jusque-là naïves. Contrairement aux lois antérieures dont les décrets ne voyaient jamais le jour, le pouvoir actuel si impopulaire continue de détruire à la hâte les fondements de notre système social et de la Sécurité sociale, véritables ciments de notre société.

Les fermetures de lits, les réductions de personnels qui continuent sur ordres des ARS malgré la crise soi-disant sanitaire ont démontré à tous ceux qui ont les yeux ouverts que le pouvoir étatique dont les ARS sont le bras armé n’était pas là pour organiser les soins mais bien pour les détruire. Parfois ils ont du mal à le cacher.

Lire « soigner ou obéir » pour plus de détails et surtout informations de vos élus

Destructions de la sécurité sociale, du système hospitalier et libéral, couplées à celles de l’Université et de la Recherche. Désastre annoncé. – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)   et le diaporama en cliquant sur le lien

BUREAUCRATIE, mammouth, INCa, cancer, liberté de soigner, RCP, dermatologie Besançon – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sante-et-argent-magique-le-hold-up-204197

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-bureaucratie-etouffe-le-systeme-205363

Gérard Delépine

[1] rapport Bur 2011

[2] Neuf petits lits sur le trottoir, Ed Fauves 2014 N Delépine. Fallait-il déplacer un dimanche seize gros cars de CRS pour évacuer quatre grévistes de la faim âgés et épuisés entourés de leurs familles, dont les enfants cancéreux étaient branchés dans l’unité bientôt bloquée par des vigiles ?  Démonstration de force qu’on souhaiterait voir plutôt dans les fameux territoires oubliés de la République. On fait les gros bras devant des cancéreux. Plus facile ! sous les ordres de Martin Hirsch.

[3] Loi dite Touraine 2015 votée en catimini à l’Assemblée nationale, par moins de vingt députés pendant les cérémonies nationales en hommage aux victimes des attentats le 17 12 2015.

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16 Commentaires

  1. Depuis Napoléon, le mode de fonctionnement de l’administration française est militarisé.
    Cependant c’est un mode de fonctionnement bâtard qui prends du militaire pratiquement que le mauvais. La demande à l’obéissance aveugle, l’arrogance, la corruption et l’incompétence vont nous amener à la catastrophe.

    En 1940 nous avons eu la chance avec le Général de Gaulle (cependant ça à mis 4 ans…).

    En 2021 nous n’avons pas encore ce type d’homme d’état. Toute fois il y a, heureusement, des grandes femmes et des grands hommes, compétents et honnêtes sur lesquels une telle personne pourra s’appuyer, cependant une de premières tâches sera de balayer tous les gredins, corrompus, lâches et lobotomisée qui grouillent autour de l’Élisée !

  2. ces agences de l’ignominie sont peut être bien à l’origine du protocole de non soins qui a conduit ma femme à la mort à l’hôpital d’Aix en Provence le 11 octobre 2018
    j’ai déposé une plainte avec constitution de partie civile pour non assistance à personne en danger

    • bjr qu’est devenue votre plainte ? elles vont au panier en général il serait peut-être bien de regrouper les témoignages Vous pouvez me les envoyer et on verra avec l’association AMETIST comment les regrouper courage merci de témoigner

  3. la “science” c’est devenu 1984 + le “meilleur des mondes” : J’en ai plein le cul de ne plus jamais voir en guise de trombine que des carrés blancs ou noirs de secte obsessionnelle et hystérique surmontés de gros yeux globuleux fureteurs a la recherche de ce sur quoi passer leur folie ! alors je ferme les merdias je ferme la TV et la radio et je me ferme socialement pour me préserver et je me ressource intérieurement , plaignons les jeunes générations qui n’ont pas d’ « intérieur » ou se réfugier , se ressourcer et se préserver de l’agression externe de la merdacronie , la secte fabrique de la « contre secte » que le meilleur gagne et Dieu reconnaîtra les siens !

  4. On est bien en dictature sanitaire… Merci pour votre travail d information claire…

  5. bientôt des “ubber docteurs” formés en 1 semaine pour utiliser une base de données pondue par les ARS.
    vous donnez vos symptôme via le net et “docteur ubber” cherche sur son ordinateur les questions et les médicaments à prescrire selon les réponses !
    cela existe déjà en informatique où beaucoup d’ ingénieurs ont été remplacés par des smicards formés pour utiliser une base de données des pannes / dépannages…

  6. Question que je me posais hier en regardant les infos sur les restos fermés, les stations de ski, etc.
    Pourquoi ces agences composées “d’experts” à l’effectif pléthorique ne lèvent-elles pas le Q de leur bureaux en allant contrôler la conformité des mesures sanitaires permettant la réouverture de certains établissements ?
    Quitte à délivrer un certificat d’agrément ou faire des contrôles anonymes aléatoires.
    Qu’on ne me dise pas que c’est impossible, c’est juste une question de volonté gouvernementale.
    Au moins pour une fois, ces ARS faisant partie du mille-feuilles seraient utiles à quelque chose.

  7. Ancien cadre de l’assurance maladie (CPAM), j’ai toujours pensé que l’Assurance maladie devait être dirigée par les assurés sociaux (100% au conseils d’administration). MAIS: il faudrait commence par créer des mutuelles Et des syndicats de défense des droits des assurés qui auraient pouvoir de contrôle; bien entendu, cette idée n’intéresse PERSONNE surtout pas ceux qui sont concernés ! Ce serait pourtant une formidable possibilité de pression sur les caisses et sur les organismes puants créés en 1996

  8. Le ministère de la vérité= le MIniver (ministère du mensonge, dirigé par Véreux).

    • comme quoi le verreux est dans le fruit France mais ce n’est qu’un petit ver le gros ver c’est merdacron vite le DDT!

  9. votre kévin l’a reçu il y a quatre ans par une seringue tenue par taubira, j’y étais, j’ai tout vu mais je me suis tu pour préserver ce kévin (bien que je ne sois pas son père et que je me nomme koutchener)

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