A star is born, mais Borne n’est pas une star, et Darmanin non plus…

« A star is born, mais Borne n’est pas une star. Et à Marseille, quels résultats ? » 

Allusion à quatre films américains : A star is born (Une étoile est née), l’un en 1937 avec Janet Gaynor, le deuxième en 1954 avec Judy Garland, le troisième en 1976 avec Barbara Streisand, et le quatrième, sorti en 2018, est un film musical réalisé par Bradley Cooper, avec Lady Gaga.

Revenons à Élisabeth Borne qui est tout sauf une star.
Ou alors une étoile morte, éteinte…

Sa carrière semble être l’archétype de la médiocrité comme la plupart des hommes et des femmes politiques français dont le seul but est de faire une carrière longue en politique, jusqu’à la retraite, sans jamais faire la moindre vague, sans jamais prendre le moindre risque et, bien sûr, sans jamais rien faire qui puisse marquer la mémoire de qui que ce soit.
Historiquement, des personnages qui sombreront très vite dans l’oubli.

Née en 1961 à Paris, études à l’institution de la Providence à Paris, élève au lycée Janson-de-Sailly (1977-1981) où elle passe son baccalauréat, puis deux années de classes préparatoires aux grandes écoles. À la suite du concours, elle intègre l’École Polytechnique (promotion 1981), avec laquelle elle participe au défilé militaire du 14 Juillet en 1983. Elle en sort dans le corps des ponts et chaussées et obtient le diplôme d’ingénieur de l’École nationale des ponts et chaussées en 1986 et le Master of Business Administration (MBA) du Collège des ingénieurs.

Au sein du corps des ponts et chaussées, elle est promue au grade d’ingénieur en chef en 1998 puis au grade d’ingénieur général le 1^er février 2007.
Ingénieure générale des ponts et chaussées, préfète de la région Poitou-Charentes de 2013 à 2014 puis directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie de 2014 à 2015, elle est présidente de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) de 2015 à 2017.

Longtemps proche du Parti socialiste, elle rejoint La République En Marche dès la première campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, puis est nommée ministre chargée des Transports en mai 2017 dans le premier gouvernement Édouard Philippe, sous la première présidence d’Emmanuel Macron. En juillet 2019, elle est nommée ministre de la Transition écologique et solidaire, en remplacement de François de Rugy, démissionnaire. Elle est nommée l’année suivante ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion dans le gouvernement Jean Castex. Elle rejoint le parti Territoires De progrès courant 2020.

Le 16 mai 2022, à la suite de la réélection d’Emmanuel Macron, elle est nommée Première ministre, devenant la seconde femme à occuper ce poste sous la Cinquième République, après Édith Cresson en 1991.

On voit, outre ses études, une carrière en pointillés dans laquelle elle ne reste à chaque poste qu’un an ou deux et n’a donc pu, en aucun cas, réaliser quoi que ce soit d’utile pour la France.

Polytechnique c’est comme l’ENA, mais à un niveau supérieur.
On y apprend l’art du discours, du mensonge et de la manipulation des masses et comment accéder le plus rapidement possible aux plus hautes fonctions de l’État et ne rien y faire pour ne pas prendre de risque.

C’est donc l’exemple même de la carrière inutile, vide et sans le moindre sens.
D’ailleurs, la plupart de ces gens ont des carrières vides, car le but est d’éviter tout risque de clash et de se mettre dans le collimateur du public et des médias pourtant subventionnés et aux ordres. Pas de vagues…
Donc, ils ne font rien, à part se remplir les poches. Une Borne se fait entre 15 000 et 20 000 euros pas mois, plus tous les avantages et privilèges liés à la fonction qui amènent à un revenu mensuel réel autour de 30 000 euros, avec VOS impôts.

Tous les hommes et les femmes politiques sont identiques.
Ils se donnent des airs de défendre des idées ou des causes différentes, mais en fait ils sont très semblables et sont très solidaires entre eux, dans le secret des alcôves.

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LA CRS-8 à Marseille, du grand Guignol !

Je voudrais maintenant savoir ce qu’il advient de la fameuse intervention demandée par le gouvernement de Borne par Darmanin de l’envoi de 300 CRS (qui se sont réduits à 100, par rétrécissement au lavage…) de la CRS-8 à Marseille contre les narcotrafiquants, dealers et autres racailles qui sèment la mort, la misère et la ruine dans de nombreux quartiers de la ville…

Commentée ici sur un ton onctueux et satisfait par des observateurs de Macron-gauche, j’ai du mal à y croire…
« CRS-8 : quel bilan pour l’unité d’action déployée à Marseille ? »
https://www.dailymotion.com/video/x8ndbo6

De même, le rapport enthousiaste du préfet de Marseille me laisse très dubitatif…
« Restée cinq jours à Marseille, la CRS-8 revendique “50 opérations ciblées” contre le trafic »
Dressé par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, son bilan est de “50 opérations ciblées” mais les résultats restent modestes. De même source, on revendique “10 kilos de cannabis, 300 grammes de cocaïne, deux armes et 14 deux-roues saisis” et l’interpellation de “11 personnes pour trafic de stupéfiants et autres infractions pénales”.
Une « opération ciblée », ça peut aussi être d’aller boire un pastis au bistrot du coin…
https://marsactu.fr/bref/restee-cinq-jours-a-marseille-la-crs-8-revendique-50-operations-ciblees-contre-le-trafic/

Macron avait promis en toute mauvaise foi 5 milliards pour Marseille. Où est cet argent ?
Pas un centime de débloqué. C’est Macron qui débloque à donf tous les jours…
« Marseille en grand : malgré les promesses, la cité phocéenne toujours victime des trafics et des gangs »
Alors que le Président de la République lui a consacré un programme de réhabilitation sur mesure à 5 milliards d’euros, la ville reste plus que jamais en proie aux dealers et a été frappée de plein fouet par les récentes émeutes. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/marseille-en-grand-malgre-les-promesses-la-cite-phoceenne-toujours-victime-des-trafics-et-des-gangs-20230716

« Sécurité à Marseille : que peut faire la CRS 8 ? »
Ma réponse perso est RIEN, surtout qu’ils sont déjà venus 3 fois sans plus de résultats… De qui se moque-t-on ?
« Ils sont de retour au pied des immeubles marseillais. Une centaine de policiers de la CRS-8 ont été déployés en renfort (et à grands renforts de médiatisation !), ce samedi 19 août, pour mettre un terme aux fusillades, qui se multiplient. La première opération a eu lieu à la cité des Oliviers, haut lieu du trafic de drogue dans le nord de la ville. En une demi-heure de présence, les policiers ont visité plusieurs cages d’escaliers. Une arme de type Colt 45 a été saisie. » (Bravo ! Fabuleux !)
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/securite-a-marseille-que-peut-faire-la-crs-8_6016136.html

« Les Sept Mercenaires » n’étaient que 7 et ils ont fait un boulot cent fois supérieur… !

« Une présence trop ponctuelle pour être efficace, d’après certains habitants. » Tu m’étonnes !!!
Les CRS seraient restés dans leur caserne, le résultat aurait été identique…

Comme j’ai des amis à Marseille, j’ai des sources locales bien moins optimistes.
Ce fut un total fiasco.
Sur les 100 CRS restants, peut-être 80 ont été sur le terrain et les autres à faire de la paperasse…
Les mains dans les poches, très nonchalants, dans des quartiers sans le moindre risque, ils se baladaient en petits groupes de 6 ou 8, bavardant entre eux comme au café et sans se soucier de quoi que ce soit.
De toute façon, en 5 jours, que vouliez-vous qu’il fassent… ?
Retirez déjà un jour pour l’arrivée, défaire les bagages et s’installer et autant pour le dernier jour. Soit 3 jours sur le terrain.

Le bilan a été ridicule, surtout pour une prétendue compagnie d’élite…

Il faut aussi savoir que, malgré la présence (invisible pour le public) de cette troupe d’élite, les échanges de coups de feu et les deals ont continué bon train pendant ces 3 jours. Les dealers ont voulu montrer que cela ne les gênait pas. 100 mecs ne peuvent pas être partout à la fois dans une ville de 800 000 habitants très étalée.

La vérité est que tout cela a encore été de la poudre aux yeux et du brassage d’air de Macron, Borne et Darmanin et que plus personne ne croit à leurs enfumages périodiques.

Il y a à Marseille des centaines de narcotrafiquants, des centaines de dealers, des centaines de choufs, des tonnes de drogue, des milliers d’armes de poing ou d’épaule, des grenades, des roquettes, etc.
De qui se moque-t-on ?
J’ai déjà évoqué ce sujet dans d’autres articles.
Contre la vermine des banlieues, une seule solution, l’Armée !
Des détachements d’infanterie ou de paras de la Légion étrangère (plusieurs milliers et pour plusieurs mois) avec des blindés légers, armés jusqu’aux dents, avec mission d’abattre à vue tout opposant, tout résistant armé ou tout individu refusant d’obtempérer.
Pratiquer des fouilles profondes des immeubles des cités et des quartiers concernés, avec des chiens renifleurs de drogue et d’explosifs, et mission d’abattre toute cloison ou mur double suspect dans les appartements ou les caves.
Arrestation et emprisonnement de tout individu présentant le moindre risque, par familles entières au besoin.
Il s’agit d’une guerre, tout le monde le dit, y compris nos dirigeants, et quand c’est la guerre, on envoie l’armée, pas des clowns ni des enfants de chœur.

Mais, continuez à voter Macron !!!

Laurent DROIT