A une contre dix, je n’ai pas reculé et ne suis pas peu fière de mon coquard
Des joies du vivre-ensemble, de la diversité…
Subir depuis des mois des incivilités,
Accepter sans moufter troubles du voisinage
Vitres brisées, trafics de drogue et autres outrages,
Faire de la zénitude, obligation morale
Par manque de moyens pour combattre ce mal.
Se dire “finalement, ce n’est pas aussi grave”
Quelques débordements, mais jouissons sans entrave,
Quel enrichissement ces mélopées nocturnes,
Et pardon d’afficher cette moue taciturne.
C’est pas quelques gamins qui au bas de l’immeuble
Nous dérangent, il faut bien que vacuité se meuble…
L’oisiveté étant mère de tous les vices,
Compatissons, acceptons quelques sacrifices,
Cloisonnons nos foyers, et fermons nos fenêtres
D’autres yakafocon en suggestion, peut-être ?
De victime avérée, me voilà donc coupable
D’avoir osé me rebeller, insupportable !
J’ai même été traitée de feignasse assistée
Vivant d’allocations, façon de subsister,
Alors que je travaille depuis mes 18 ans,
Mais dénigrer, salir est le plus important.
Elle vit là-bas depuis 20 ans au lieu de partir ? Quelque part, excusez ma franchise, elle doit aimer ça…
Et qu’on ne vienne pas pleurnicher qu’elle est pauvre et qu’elle ne peut pas aller ailleurs.
Dans une des dix villes les plus importantes de France, on peut TOUJOURS quand on n’est pas une feignasse assistée des HLM gavée d’allocations familiales, prendre son destin en main et habiter un coin calme.
Forcément j’ai eu droit au bien fait pour sa gueule,
Je les ai agressés, face à dix, toute seule,
Et je l’ai bien cherché selon ce fameux roux
Une des rimes suffisantes me propose le mot “trou”.
bien fait pour sa gueulle ; elle a du le chercher son coup de poing dans sa tronche!faire chier les musulmans c est leur credo!
Contributrice RL, faut tout leur annoter ?
Parlervrai
Fallait pas voter Macron !
vous avez eu peur de voter Le Pen ou Dupont Aignan alors il faudra que tu assumes …. et merci encore .
Quand d’autres me suggèrent de partir loin d’ici,
Foin de mon inconscience, de mon impéritie,
Je ne partirai pas, si guerre est déclarée
Je resterai, je combattrai, ne m’en irai
Que si la résidence devait être occupée.
Les nuisances devraient tous nous préoccuper
Pourtant chacun se terre dans son propre univers
Et subit à sa façon, son propre calvaire.
Surtout ne pas se révolter ni réagir,
Laisser faire les choses sans pour autant agir.
Du balcon, constater certaines altercations
Mais se garder d’intervenir, peur des sanctions.
Moi, j’ai ouvert ma gueule, lasse des vilenies
Refusé de plier face aux ignominies,
Me suis dressée seule face à ceux qui nous embrouillent
Et ne suis pas peu fière du coquard sur ma bouille.
A tous ceux qui m’incitent à quitter le quartier,
J’y suis, j’y reste, et je me fous des colportiers.
Oreliane