À Valence et ailleurs : mais il est où, l’État ?

Mais que fait la police ? Heu, je voulais dire l’État.
Il est où, l’État ? Vous savez, celui qui a enfermé 67 millions de Français ; celui qui nous envoie des amendes à la maison pour 2 km/h    au-dessus de la limite ; celui qui nous mettait 135 euros de contredanse pour être sorti dans la forêt pour prendre l’air ; celui qui interdit toute manifestation sous le prétexte fallacieux de trouble à l’ordre public ; celui qui verbalise les casserolades par vidéo ; celui qui met des amendes à des motards venus soutenir les parents de la petite Lindsay ; enfin celui est fort avec les faibles et faible avec les forts.

Oui, il est où, l’État ? Celui qui ferme 2 écoles à Valence parce que quelques dealers ont proféré des menaces à l’encontre des enfants et des parents ; celui qui laisse une médiathèque à Nîmes se fermer à cause de menaces envers les employés ; celui qui laisse la Sécu payer pour 75 millions de cartes Vitale.
Pour l’affaire de Valence, ce serait vite réglé. Légion étrangère avec ordre d’abattre tout individu armé sans sommation. Pour Nîmes pareil. Il est temps que l’État reprenne la main.

Je connais bien Valence, j’y suis né et y ai habité jusqu’à l’âge de 17 ans. Autant vous dire que ce n’était pas une ville à problèmes. Très tranquille à part la délinquance ordinaire inhérente à toute ville de plus de 50 000 habitants à l’époque et qui ne touchait pas beaucoup le citoyen lambda. Quelques quartiers au nord et au sud qui étaient un peu plus chauds, mais sans plus. Les voiles étaient inexistants et la couleur plutôt claire. En 17 ans je n’ai eu aucun problème.

Maintenant c’est le Far West. Marseille, Nantes, Clermont-Ferrand, Millau, Chambéry, Nantua, Draguignan, Villerupt, Toulouse et bien d’autres, toutes ces villes ont été le lieu de coups de feu et la situation ne fait que s’empirer.
Il s’installe en France un climat d’insécurité et de violence, mais ce climat ne vient pas de la population autochtone. Et c’est d’autant plus dommageable que l’État laisse pourrir la situation. Car s’il le voulait, il pourrait reprendre la main illico. Alors dans quel but ? Pourquoi taper sur le Gaulois moyen pour des raisons souvent ridicules et laisser faire la racaille et les dealers qui trafiquent et menacent la population ?

L’État sait être ferme et rapide quand il le faut ou lorsque ses proches sont atteints. L’affaire de l’agression du petit-neveu de la femme de notre Président vénéré est déjà bouclée. Identifications, arrestations, jugements et sanctions, tout ça en 3 semaines chrono. Quand on veut, on peut. Et de la prison ferme, alors que certains, pour avoir buté quelqu’un, se retrouvent à l’air libre et que d’autres attendent un procès depuis des années pour des faits bien plus graves.

Tant que l’État fera de la répression envers le peuple sans s’occuper des exactions de l’autre peuple, ça n’ira pas mieux. Je ne sais pas où on va mais on y va, comme disait l’autre. La France s’enfonce hélas dans le déclassement le plus total. Nous serons bientôt à la tête des pays sous-développés. Même les BRICS ne voudront pas de nous.

Robert CLORIC