Abaya : soutenus par les Insoumis, les islamistes testent à nouveau la France

Gabriel Attal, le nouveau ministre de l’Éducation nationale l’a annoncé dimanche sur TF1, l’abaya à l’école, c’est fini. Ce vêtement sera interdit dès cette rentrée scolaire. Tous les problèmes de l’école n’en sont pas réglés pour autant puisque comme chacun le sait, une hirondelle ne fait pas le printemps, mais pour une fois que le ministre de l’Éducation nationale ne dit pas une bêtise, on ne va pas lui jeter des pierres.

Par contre d’autres s’en chargent. Ce sont les soumis à l’islamisme et bien sûr ils n’ont pas manqué l’occasion de rappeler à tous et chacun de quel côté ils sont, comme ce fut le cas le 10 novembre 2019, lorsqu’ils participèrent à la marche de la honte « contre l’islamophobie » qui les vit passer à côté du Bataclan et rester dans la manifestation alors que les participants braillaient des « Allahu akbar » juste à côté du lieu du massacre.

Tout comme il ne faut pas oublier les paroles de Raquel Garrido (LFI) condamnant Éric Zemmour venu se recueillir devant la plaque commémorative du massacre du Bataclan, « parce que cela empêche la réconciliation avec les terroristes ».

Tout cela ne s’invente pas et il ne faut surtout pas l’oublier.

Alors qu’ont dit tous ces individus soumis et complices des islamistes ?

Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est clair. On n’est pas obligé de réfléchir longtemps pour comprendre leur opinion. On observera aussi que plus bête que ça, tu meurs !

D’autres à gauche par contre s’inquiètent de l’abaya à l’école et cautionnent la décision du ministre.

Jérôme Guedj (PS-NUPES) affirme que “notre boussole, c’est l’interdiction des signes ostensibles à l’école” et que “dès l’instant où l’abaya ou le qamis sont portés dans une dimension ostentatoire”, il faut “les interdire comme la loi de 2004 le permet, sans difficultés majeures”.

Fabien Roussel (Secrétaire général PCF) soutient la décision du ministre.

Michaël Delafosse, Maire PS de Montpellier, hostile lui à la Nupes, a aussi salué la décision du gouvernement, car “le principe de laïcité doit être affirmé avec clarté”.

Mais au fond, ils ne sont guère nombreux les ténors de gauche à soutenir cette position contre l’abaya. À l’inverse, les militants et adhérents NUPES sont majoritairement contre l’abaya à l’école.

Conclusion, ceux qui font beaucoup de bruit à la tête de la NUPES pour condamner la décision de Gabriel Attal sont essentiellement membres de LFI, qui, au fil des évènements, défend de plus en plus des positions totalement extrêmes qui l’isolent toujours plus de l’opinion majoritaire des Français et même de leurs propres militants.

Venons-en maintenant au fond car c’est cela qui finalement est le plus important. Chacun est en droit de s’interroger : est-ce si important que cela d’autoriser ou pas l’abaya ?

Pour l’islamologue Razika Adnani, membre du Conseil d’orientation de la fondation de l’islam de France et membre du Conseil scientifique du centre civique du fait religieux, ce vêtement illustre l’adaptation du discours religieux au contexte occidental et la montée du fondamentalisme religieux en France. « Les filles qui portent l’abaya à l’école sont des filles voilées qui enlèvent leur foulard devant la porte de l’établissement. »

L’abaya est indiscutablement un « marqueur » dont l’objectif est de se différencier. Les personnes qui portent cet habit ne sont pas du tout dans une démarche visant à « se fondre dans le paysage et la population du pays d’accueil ». C’est même exactement l’inverse. Cela vise à montrer qu’il y a de plus en plus de filles qui revendiquent leur adhésion à l’islam et qui ne cachent pas souhaiter être toujours plus nombreuses. Tout comme pour les garçons, le problème est identique avec le port du qamis. Ces vêtements sont typés et clairement étrangers aux vêtements que portent la population française « classique ».

L’objectif final étant que le nombre de personnes portant ces vêtements « religieux » soit visible et que l’idée s’impose de plus en plus ouvertement que la norme est ce que portent ceux qui se réclament de l’islam.

Agir ainsi, n’est-ce pas avoir une démarche de « conquête » du territoire afin d’y imposer les conceptions de l’islam ?

Cela me permet de rappeler que chaque peuple a le droit de vivre comme il veut avec les règles qu’il souhaite se donner. Donc les habitants d’Afrique du Nord ont bien le droit de vivre comme ils souhaitent et de croire en ce qu’ils veulent. Tout comme les habitants du reste de l’Afrique. Mais les Français aussi ont le droit de vivre comme ils veulent et de ne pas accepter ce qui ne correspond pas à leur mode de vie, surtout si certains entendent l’imposer.

Donc, si des filles veulent se voiler et porter l’abaya, pourquoi ne vont-elles pas en Arabie saoudite, en Iran ou en Afghanistan si vivre quasiment sans droits et sous la domination des hommes est leur idéal de vie ?

Par contre ce qui n’est pas acceptable, c’est qu’elles viennent en France – personne ne les a obligées à venir – ou si elles sont nées en France et qu’elles prétendent imposer au reste de la population leurs conceptions de la vie alors qu’elles sont largement minoritaires dans notre pays. Leurs souhaits et désirs ne correspondent pas à notre mode de vie et nous avons parfaitement le droit de les refuser. Elles doivent l’accepter et respecter nos choix.

Il se trouve qu’il y a des abrutis indécrottables qui prétendent que s’opposer à ces désirs d’abaya, de qamis et autres voiles, c’est du racisme.

Non, c’est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est le droit de chaque peuple à vivre comme il l’entend.

Alors bien sûr, il y a cette « laïcité » invoquée à tout propos et surtout hors de propos. Mais ce qu’oublient tous ceux qui soutiennent ces revendications communautaires, c’est que la laïcité veut que la religion soit d’abord et avant tout une affaire privée. Et ce qui va avec, c’est la discrétion.

Or quand des gens se revendiquent de l’islam et affichent ostensiblement cette conviction, notamment par la manière de s’habiller, ils violent ce principe de discrétion. Et c’est ce qu’on constate à d’innombrables occasions.

C’est là qu’on mesure, si l’on est honnête et objectif, que l’islam n’est pas une religion comme les autres. L’islam est avant tout une orthopraxie, c’est-à-dire une pratique religieuse de tous les instants, qui plus est ne cachant nullement sa volonté de conquérir le reste du monde et de s’y imposer à tous.

Lorsque la loi de 1905 fut produite, elle avait pour objectif de bien définir le rôle et la place de la religion et de l’État. Mais à cette époque il n’y avait pas d’islam. Les textes de 1905 ne sont clairement pas adaptés à l’islam. Ils devraient être complétés par des ajouts prenant en compte les problèmes particuliers que pose l’islam. En attendant, il faut donc être doublement vigilant et ferme pour contrer les offensives de cette religion.

Au lieu de faire comme Jospin qui a laissé les chefs d’établissement se débrouiller comme ils pouvaient avec le problème du voile, il faut que la règle soit claire et simple à appliquer.

En l’occurrence, interdiction de l’abaya à l’école. Là c’est clair et simple. Et ceux qui se sont pas contents ne sont pas obligés de rester chez nous. Il y a certainement des pays qui leur conviendraient beaucoup mieux que notre horrible nation.

Nous saurons dans peu de temps si la décision du ministre n’aura été qu’une déclaration d’intention sans lendemain. Mais s’il fait appliquer cela sans perdre son temps en d’innombrables palabres, il aura juste montré quelle est la méthode pour reprendre le contrôle.

On annonce la règle, on l’applique sans faiblir et ceux qui ne sont pas contents, personne ne les retient.

Nous allons bientôt savoir à quoi nous en tenir.

Bernard GERMAIN