Bien chers frères en taqiyya,
Décidément, notre mission, à nous, les taupes de la guerre de l’islam contre l’Europe, devient chaque jour plus difficile. Malgré tous les concours que nous dispensent les gouvernants, beaucoup d’élus locaux, la plupart des partis politiques, des associations subventionnées du type LICRA ou SOS-Racisme, des intellos au brushing télégénique de la variété Botul-Henri Lévy, des journalistes hemiopsiques du genre Racoline Troufès…, je crains que nos beaux jours ne soient derrière nous. L’avenir s’annonce bien sombre pour la cause d’ Allah parmi les disciples de Socrate et de son doute méthodique.
Il y a encore quelques années, n’importe qui pouvait énoncer les deux articles de base de notre campagne de désinformation sans grand risque d’être contredit :
– Primo : l’islam est une « religion », comparable en tous points au christianisme contemporain, et, donc, les Européens doivent, au nom même de leurs principes, accorder chez eux aux musulmans toutes les facilités (mosquées, horaires en entreprise, accommodements raisonnables… jusqu’à la charia complète) pour qu’ils vivent pleinement leur « foi ».
– Secundo et fin : d’ailleurs, l’islam est tout à fait compatible avec l’identité, les valeurs, le droit, les mœurs, la civilisation de l’Europe (sous-entendu : « Européens, vous n’avez rien à perdre à vous laisser envahir »).
Mais ne voilà-t-il pas que les peuples se sont mis à rouspéter, et même, dans certains pays, à voter pour faire cesser notre entreprise de sape. Comment faire taire ces gêneurs ? arrêter la vague des résistants qui enfle sans cesse ? Les injures : « racistes », « xénophobes », « islamophobes »… perdent chaque jour de leur efficacité, comme des lames dont le tranchant s’est émoussée pour avoir trop servi ; les procès, avec menace de lourde amende et ostracisme médiatique, n’impressionnent plus guère que ceux qui les intentent.
L’heure est grave. Comment sauver notre message endormeur ? Il y a urgence. Car l’anesthésie nous est indispensable pour que les Européens demeurent inconscients de l’opération de génocide culturel que nous conduisons contre eux en application des préceptes contenus dans le Saint Livre d’ Allah et à l’imitation de notre Beau Modèle ? Nous faudra-t-il descendre jusqu’au ridicule ? au grotesque ? au dérisoire ? au dessous du degré zéro de l’intelligence ? S’il n’y a vraiment plus rien d’autre à faire… fonçons ! Une fois de plus, la voie à suivre nous sera indiquée par la France, en pointe depuis plus de trente ans dans le combat pour la disparition de l’Europe.
Nos meilleures taupes se sont usées les unes après les autres
Prenons acte, d’abord, de ce triste constat : les meilleurs d’entre nous ne sont plus crédibles.
Pendant longtemps, il suffisait de se référer aux « trois monothéismes », aux « enfants d’Abraham », aux « Gens du Livre » et à quelques autres notions détournées de leur sens pour rassembler autour de nous tous les chrétiens en mal de syncrétinisme. Un grain de mystique – le soufisme –, (puisé dans les livres de l’érudit Massignon, que personne ne prenait la peine d’ouvrir, et pour cause : ils sont illisibles !), plus la complaisance et l’ignorance de nos interlocuteurs journalistes, plus trois onces de dialectique et, hop ! nous arrivions à nos fins. Par exemple, occulter que, que pour les musulmans, les chrétiens ne sont pas monothéistes. Ou encore que l’expression « les gens du Livre » n’est guère valorisante, puisqu’elle sert à désigner les dhimmis, les sous-hommes de l’islam. Aujourd’hui, qui s’intéresse encore à ces machins-là ?
Mgr Barbarin, peut-être ? Le primat des Gaules est tout heureux que le cri de guerre de l’islam soit gravé sur les murs d’une de ses cathédrales, cet Allah akbar ! que nous hurlons avec délectation lors de l’égorgement du mouton de l’ Aïd, mais aussi lors de l’égorgement d’un chrétien ou pendant la lapidation d’une femme. Hélas ! un Barbarin à lui seul ne fait pas une horde.
Que dire de notre frère prêcheur Tariq Ramadan ? Il fut le meilleur promoteur de la « Troisième Maison », une de nos astuces parmi les plus retorses. Notre article de Loi qui divise l’humanité entre la Maison de l’islam et la Maison de la guerre la fichait mal si l’on voulait que les ressortissants de la Maison de la guerre accueillent avec bienveillance ceux qui se donnaient pour devoir sacré de les trucider. La Troisième Maison fut donc inventée par frère Tariq et quelques autres quand les Européens eurent l’imprévoyance (Louange à Allah !) de nous laisser nous installer par millions chez eux : la Loi de l’islam s’appliquerait sans restriction dans les pays non musulmans sauf « quand elle serait en contradiction avec les droits des pays d’accueil ». Le principe de subsidiarité cher aux juristes de l’Union européenne ! Mais encore eût-il fallu démontrer que les deux droits en confrontation étaient établis sur un certain nombre de principes communs. Maintenant, des Européens nous opposent avec aplomb quelques-uns de leurs principes à eux, comme la liberté de conscience, la liberté de changer de religion, l’égalité hommes-femmes… auxquels ils semblent tenir. Le sous-sol à peine amorcé, la troisième Maison est déjà bien branlotante.
C’est là un malheur que nous aurions pu prévoir. Certains imprudents dans nos rangs n’avaient-ils pas nommé étourdiment cette maison dâr al-da‘wa (l’appel) ? Le mot, comme vous le savez, chers frères, désigne, dans la Guerre sainte, l’appel à la conversion lancé aux Infidèles avant l’assaut. Un assaut qui se conclura, si les musulmans l’emportent, par l’élimination des vaincus : massacre des hommes et réduction en esclavage des femmes et des enfants ! Une inconséquence de vocabulaire, regrettable, n’est-ce pas ?
Rappelons-nous le grand chantier, en France, de « l’islam à la française », avec notamment la création du Conseil français du Culte musulman. Un bide, reconnaissons-le.
Il n’a pas été possible de cacher aux Français que ce Conseil français a été donné une fois pour toutes aux Marocains et aux Algériens, sous l’œil bienveillant et la main distributrice de nos généreux émirs.
Et le mot « culte », ce piège pour mettre à son abri l’ensemble de notre charia et imposer peu à peu, au nom de leur liberté de conscience, notre totalitarisme tout entier… eh bien, il n’a pas fonctionné comme nous pouvions l’espérer. Les Français, décidément, sont allergiques à nos valeurs. Nous n’avons même pas pu donner dans leurs médias le retentissement qu’elles méritent à nos dispositions « cultuelles » sur la manière de se conduire aux toilettes (réf. la fatwa si pertinente et exhaustive du grand imam Khomeiny sur ce sujet… fondamental).
Certains de nos frères continuent cependant, contre vents et marées, à essayer de répandre l’islam de France :
– Un certain imam de Drancy, dont, il faut le dire, le discours et le comportement sont dans une telle dissonance que personne ne peut le prendre un instant au sérieux.
– Le patelin Boubakeur, qui dit tout et n’importe quoi sur l’islam, ne veut entendre parler ni du dogme ni des pratiques, voudrait que tout le monde il soit beau et gentil. Il est démonétisé, obsolète comme l’Algérie de papa qui lui a donné naissance.
– Ou encore l’onctueux Malek Chebel, qui entend démontrer que, de tous temps, les musulmans ont eu, non seulement les idées de Voltaire (« l’islam des Lumières »), mais aussi les comportements des personnages de Rabelais. En quelque sorte : Vive la bibine coraniquement light et les cochoncetés halal ! Notre escobar a lancé le bouchon un peu trop loin.
Courageusement, des Français continuent à nous soutenir :
– Le ministre de l’Intérieur, qui passe des accords en vue du mouchardage des mauvais Français avec le Conseil français du Culte musulman et avec nos acolytes d’associations ouvertement raciales (ou « racistes » ? Quel est le mot juste en français ?) ? Ce même ministre est patron de la gendarmerie et des prisons, où œuvrent des aumôniers, ces magnifiques auxiliaires de notre sacerdoce (au fait, comment traduit-on « aumônier » en arabe ? Le mot existe-t-il ?).
– Le ministre des Armées : lui aussi a ses aumôniers.
– L’aréopage de l’Institut catholique de Paris, qui forme des imams. Une initiative louable, mais – question grave – ces imams seront-ils pleinement reconnus et honorés à La Mecque… ou dans le 9-3 ?
– Le numéro Un du CRIF et autres amateurs de cérémonies œcuméniques et de gueuletons d’après ramadan…
Ces individualités, disons le franchement, mes frères, sont pleines de bonne volonté à notre égard, mais elles ne représentent rien. Ce n’est pas au sein de leur débandade anémique et chancelante que la sainte cause de l’islamisation de l’Europe trouvera l’élan novateur dont elle a besoin pour repousser l’offensive des Freysinger, Tasin… et de leurs troupes sans cesse plus nombreuses et plus déterminées à nous chasser de leurs pays.
Alors que faire ?
Une lueur d’espoir dans cette nuit : des gouvernants, politiciens, médias, associations, curés, rabbins, intellos, journalistes de France ont découvert Abdennour Bidar et ils assurent sa promotion.
Le sauveur de la taqiyya en détresse
Le lancement a été réussi. Tribune dans le Monde, invitation régulièrement sur une chaîne de télévision du service public… Ce jeune professeur de philosophe devrait faire souffler un grand vent de renouveau dans la taupinière.
Que dit-il dans les quatre livres qu’il a déjà publiés et ailleurs ?
Cet Auvergnat (il ne manque jamais de se présenter comme tel) a renoncé à la technique traditionnelle de la désinformation, telle que nous l’avait enseignée les maîtres Staline ou Goebbels : partir d’un petit bout de vrai ou de vraisemblable pour faire passer du totalement faux. Lui, il a choisi une méthode toute nouvelle : partir de l’inexistant, voire de l’invraisemblable, pour arriver à l’impossible. Bref, parler toujours sans jamais se soucier de référence au réel.
Son truc, c’est le Self islam (titre d’un de ses livres).
Une affirmation pour commencer : Il faut voir Allah « comme la promesse de l’accomplissement de l’homme ». Chacun mettra ce qu’il voudra là dedans. Notre auteur se réclame, quant à lui, de Mohamed Iqbal, un « réformateur » musulman du début du XXe siècle, qu’il appelle « le Luther de l’islam » ( ?), et à… Friedrich Nietzsche.
Ensuite, un ordre comminatoire : Les musulmans doivent se réformer.
Suit l’étude de faisabilité : elle est courte : Il leur faut abandonner beaucoup des prescriptions du Saint Coran et considérer la modernité comme une chance pour eux.
« Et si l’islam, écrit notre prof, était la chance pour l’humain de naître à sa pleine souveraineté, en tant qu’héritier d’un vrai pouvoir divin ? » Une phrase qui sonne bien, tout le monde en conviendra. (Au fait, qu’est-ce que ça veut dire ?)
La doctrine est synthétisée en une formule : le « self made islam ». Autrement dit : Bricolez-vous votre islam, et tout ira bien.
Et, alors, écrit-il (Le Monde, 30/06/2009), la société française pourra « prendre conscience de la diversité des façons d’être musulman et se débarrasser d’un représentation monolithique de l’islam ».
Comme vous le voyez, mes frères en taqiyya, notre jeune collègue a bien compris ce qu’étaient nos missions, à nous les taupes de l’islam :
– dans l’immédiat, continuer à entretenir les Européens dans l’illusion que l’islam est une religion de paix et de tolérance, ou qu’il pourrait le devenir grâce à des hommes comme les « musulmans modérés » que les idiots utiles exhibent dans les médias,
– ainsi, changer, non pas l’islam – totalitarisme bien réel, expansionniste, guerrier, policier, misogyne…, d’une fixité sans exemple au cours de l’histoire, fondamentaliste, involutif, impossible à réformer –, mais la société française, avant de l’anéantir avec l’Europe tout entière.
« Et voilà pourquoi Allah est grand », comme aurait dit un autre Auvergnat.[1]
Ahmed Ramadan, alias Jérôme Capistran
Tout cela serait simplement comique s’il n’y avait, derrière le personnage délirant, une campagne conduite par les autorités françaises pour imposer des idées croquignolesques à l’opinion dans l’espoir de dissimuler, pendant quelque temps encore, les immenses problèmes posés par la présence de millions de musulmans sur notre sol. Aux dernières nouvelles, l’extra-terrestre a été nommé membre d’un Groupe de travail Religions et République créé tout récemment au sein du Haut Conseil à l’Intégration (à la demande de qui ? Devinez.)
Une remarque encore : il est à espérer que ce jeune homme n’aille pas passer ses vacances dans un des cinquante-sept pays de l’Organisation de la Conférence islamique : les propos qu’il tient chez nous risquent de ne pas être appréciés à la hauteur de leur teneur humoristique.
[1] Alexandre Vialatte, qui concluait par cette formule ses chroniques dans la Montagne de Clermont-Ferrand, au temps où la police de la pensée n’existait pas.