Une fois n’est pas coutume, l’avocat qui est un fervent défenseur de la foi catholique et agrégateur de la bonne qualité de la pensée française, commente l’actualité de la réforme des retraites.
Un sujet qui lui tient particulièrement à cœur, compte tenu de l’inégalité criante depuis des lustres entre salariés du public et du privé, et même aujourd’hui, des salariés déguisés par la force, en auto entrepreneurs.
La seconde cause de son ire est l’hypocrisie des meneurs de manifestations, qui sont les complices du gouvernement. Car, en effet, et répétons-le inlassablement : les syndicats et les partis de gauche ont voté Macron en 2017 puis en 2022 en toute connaissance de son programme.
Autrement dit, les têtes de gondoles en écharpes tricolores, les tartuffes empêtrés dans leurs calicots à l’effigie de Che Guevara, les hypocrites agitant leurs drapeaux syndicaux et les feignants payés les jours de grève, se paient la tête des bœufs qui les suivent.
À ceux qui sous-estiment l’aspect profondément inégalitaire et injuste du système de retraite par répartition, tel qu’il a été dévoyé au profit des fonctionnaires, assimilés, et politiciens, Adrien Abauzit révèle quelques perles.
Adrien Abauzit : « ce système est dit – sans rire – de solidarité intergénérationnelle.
Or c’est surtout le régime de la fonction publique qui est en déficit.
Pour les non fonctionnaires, se distinguent trois catégories : le régime général pour les salariés du privé, les travailleurs indépendants, les contractuels de la fonction publique.
Deuxième catégorie : le régime agricole.
Dernière catégorie : les régimes communistes, excusez-moi : les régimes spéciaux, RATP, SNCF, Opéra, Banque de France… La caractéristique de ces régimes est l’âge précoce du départ à la retraite…
Première inégalité dont les champions de l’Égalité ne nous parlent jamais : le quantum de la pension pour les salariés du privé et travailleurs indépendants est de 50 % de leurs revenus de référence. Pour les fonctionnaires, c’est 75 %. Mais les champions de l’Égalité ne s’insurgent pas ».
Après des précisions sur les prétendus différences de niveaux de revenus entre ces deux catégories, et les 40 % d’impôts qui servent à financer les fonctionnaires, Adrien Abauzit répète :
« ils ont l’emploi à vie, ce qui est quand même extraordinaire, ne serait-ce que pour emprunter à la banque. Il y a là une inégalité criante qui ne choque toujours pas ces messieurs communistes des syndicats et de l’extrême-gauche ».
« ce système à été mis en place en 1945, issu du Conseil national de la Résistance.
À l’époque, l’âge légal de départ en retraite était de 65 ans.
En 1982, Mitterrand l’abaisse à 60, avec 37 années et demie de cotisation.
Viennent les réformes Balladur de 1993… ».
Celles-ci ci ne visaient que les salariés du privé.
« en 2003, réforme Fillon. Cette-fois, elle touche les fonctionnaires.
En 2007, c’est le tour des régimes spéciaux qui passent à 40 ans de cotisation.
En 2010, l’âge légal de départ à la retraite passe à 62 ans, en 2013, sous Marisol Touraine, les cotisations passent à 41,5 pour avoir le taux plein.
À long terme, il était prévu de les passer à 43 ans ».
« le premier axe du projet actuel est 64 ans et 43 annuités de cotisation ».
Remarque :
« s’il est inhumain de mettre cet âge à 64 ans à une époque d’espérance de vie de 80 ans, j’en conclus que le CNR était inhumain de le placer à 65 ans, à son époque où l’espérance de vie ne dépassait pas les 70 ans.
Le deuxième axe est la suppression des régimes électrique et gazier. Je suis 100 % pour. Ça ferait moins d’argent pour les communistes, principaux concernés.
Troisième axe : cotisations maximales et retraites minimales à 1 200 € ».
Abauzit développe ensuite le problème démographique et l’importance réelle de la question des retraites par rapport à l’avenir du pays :
« les retraites sont un sujet totalement mineur par rapport à la nécessité immédiate de refaire un catholicisme d’État. Par rapport à la nécessité immédiate d’opérer la remigration… ».
Vidéo intégrale ci-dessous :
Adrien Abauzit | Réforme des retraites : réplique à Macron et aux communistes
https://www.youtube.com/live/eUifbzPsc4k?feature=share
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bossez, payez des impots et surtout fermez la
L’écart public/privé était justifié… il y a 50 ans, lorsqu’à compétence, expérience et diplômes égaux, le privé payait entre 2 et 5 fois plus le public.
Cet écart a décru, puis a disparu, et même a plutôt tendance à s’inverser
Grâce à Macron, un fonctionnaire peut être licencié désormais … il faudrait être à la page. Alors … il est où l’emploi à vie ?
Ne reste que la petitesse du salaire au regard de la formation et des responsabilités, pour le fonctionnaire. On compare, vraiment ?
La retraite fonction publique c’est 75% hors primes. Lorsque celles-ci représentent 50% du salaire, ça fait une retraite à 75/2= 37,5% de la paie. Contre 50% pour le privé, soit 1/4 en plus. Alors … il est où le mieux loti ?
À Rahuel: soyez beaucoup plus précise et décrivez-nous votre calvaire dans un article. Vous nous expliquerez, sans pseudonyme, ce que vous faisiez, pour quels revenus et quel est le montant de vos pensions. Cela sera très instructif pour moi ayant travaillé dans plusieurs entreprises privées, en contrats vacataires pour une mairie et à mon compte.
À Alice: soyez beaucoup plus précise et décrivez-nous votre calvaire dans un article. Vous nous expliquerez, sans pseudonyme, ce que vous faisiez, pour quels revenus et quel est le montant de vos pensions. Cela sera très instructif pour moi ayant travaillé dans plusieurs entreprises privées, en contrats vacataires pour une mairie et à mon compte.
Bonsoir Monsieur Chassaing, il y avait longtemps qu’on ne nous servait plus la soupe insipide “privé/publique”. Ce qu’il y a d’extraordinaire avec cette recette de soupe foireuse c’est que le plus souvent ceux qui en parlent le plus ne connaissent manifestement pas la fonction publique. Je n’étais pas fonctionnaire, n’avais pas la stabilité de l’emploi mais dépendais d’un système de rémunérations calqué sur les grilles de la fonction publique. J’ai toujours dis et je le maintiens aujourd’hui, je veux bien échanger ma retraite avec un salarié du privé ayant eu des qualifications et responsabilités identiques aux miennes pendant sa carrière: qu’il prépare sa boîte de mouchoirs il en aura besoin ! A toutes fins utiles, ma pension de retraite, inchangée depuis des lustres (hormis les miettes de l’an dernier) est égale à 40% de mon dernier salaire net, cherchez l’erreur. Bonne soirée à vous.
À Rahuel: soyez beaucoup plus précis et décrivez-nous votre calvaire dans un article. Vous nous expliquerez, sans pseudonyme, ce que vous faisiez, pour quels revenus et quel est le montant de vos pensions. Cela sera très instructif pour moi ayant travaillé dans plusieurs entreprises privées, en contrats vacataires pour une mairie et à mon compte.