Si les mahométans s’inspiraient des protestants…

Le 4 décembre dernier s’est produit dans notre pays un événement historique dont l’importance est inversement proportionnelle à l’écho qu’elle a pu avoir dans la presse.

Ce jour-là, la Fédération protestante de France a, officiellement, pris ses distances avec « la violence insoutenable » de certains écrits de Martin Luther et leur « caractère inadmissible ». De quoi s’agit-il ? Dans une « déclaration fraternelle » d’une dizaine de pages adressée aux plus autorités du judaïsme français les représentants français du culte protestant font leur mea culpa : « La famille protestante se sent responsable de la manière dont les propos anti-juifs de Luther pourraient aujourd’hui encore être instrumentalisés à des fins discriminatoires ou antisémites ». Luther était-il antisémite ? En 1543 dans son traité « Les juifs et leurs mensonges », le fondateur de la Réforme réclame carrément l’expulsion des juifs et la destruction des synagogues. Des propos violents et haineux que les huguenots ont décidé de condamner et de rejeter avec force en cette année où ils célèbrent le 500ème anniversaire de la fondation du protestantisme.

Une volonté d’apaiser les relations avec la religion juive qui va d’ailleurs au-delà du cadre religieux. La déclaration précise en effet que « la Fédération protestante de France pour sa part affirme et reconnait la légitimité de l’Etat d’Israël et son rôle central pour le judaïsme ». Des propos courageux dans un pays où il est de bon ton de ne pas froisser l’islam. Est-ce la raison pour laquelle cette main tendue des protestants de France en direction des juifs a été passée sous silence ? On peut se poser la question.
Et comme pour bien sceller leur rapprochement, les responsables des deux religions « minoritaires » ont voulu mettre les choses au clair en s’inscrivant dans une démarche citoyenne commune dénonçant « tout repli communautaire » : « Les similitudes historiques et sociologiques entre le judaïsme et le protestantisme en France ont forgé en leur sein la tradition d’une culture républicaine. Dès son origine, les communautés juives et protestantes ont défendu le principe de laïcité comme garant de la liberté de conscience et de la liberté religieuse ».

Versets violents, intolérants, sexistes, haineux ou discriminatoires

Comme on aimerait entendre pareils propos dans la bouche ou sous la plume de responsables de l’islam ! Comme on souhaiterait qu’ils reconnaissent comme leurs les lois de la République ! Comme on voudrait qu’ils dénoncent, eux aussi, le « repli communautaire » ! Qu’ils condamnent les actes de violence commis au nom de l’islam ! Qu’ils renoncent aussi à la Taqiyya, cet art de la dissimulation que prescrit le Coran !

Mais pour cela, encore faudrait-il qu’ils aient, comme les protestants, le courage de prendre leurs distances avec « la violence insoutenable » de certains de ses écrits et de leur « caractère inadmissible » ! La tâche ne sera pas aisée tant sont nombreux les versets violents, intolérants, sexistes, haineux ou discriminatoires. Une analyse exhaustive du livre sacré des musulmans montre que le mot « guerre » y figure 9 fois, le mot « supplice » 12 fois, « infidèle » 47 fois, le verbe « tuer » 65 fois, l’adjectif « mécréant » 155 fois, le terme « châtiment » revenant à 354 reprises. A l’inverse, on a beau chercher, lire et relire les versets, nulle part dans le Coran on ne trouve le verbe « aimer ».

Il faut être aussi aveuglément dhimmi qu’un Castaner pour voir dans l’islam une « religion de bonheur et d’amour » avant d’oser ajouter « comme la religion catholique» (cf. Bourdin sur BFM TV du 23 novembre dernier). Preuve que l’insignifiant responsable du parti présidentiel n’a pas lu le Coran, recueil d’élucubrations d’un psychopathe sanguinaire, pour le mettre sur un pied d’égalité avec le Nouveau Testament et ses dix commandements qui condamnent le meurtre, l’immoralité, l’adultère, le vol et les faux témoignages. Bref, l’exact opposé du Coran.

Aussi nous ne saurions que trop recommander à cet inculte – dont wikipedia nous dit qu’il était mauvais élève en classe – de lire ce qu’écrivaient nos grands auteurs et philosophes lorsqu’ils parlent de l’islam. « Tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de Mahomet » écrit Chateaubriand (Mémoires d’Outre-Tombe). Pour le révolutionnaire Condorcet « la religion de Mahomet conduira à un esclavage éternel et à une incurable stupidité toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire (Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain). On citera encore Voltaire qui dans « Questions sur l’Encyclopédie » dénonce : « Les musulmans sont animés de la rage de la malfaisance. Rien n’est plus terrible qu’un peuple qui n’ayant rien à perdre, combat à La fois par esprit de rapine et de religion ». On pourrait encore citer Bossuet, Montesquieu, Vigny, et plus près de nous de Gaulle et Malraux. Tous passeraient aujourd’hui pour de dangereux islamophobes et seraient convoqués devant la 17e chambre correctionnelle comme Eric Zemmour, Pierre Cassen, ou Christine Tasin. Ces auteurs seront-ils un jour mis à l’index par l’Education nationale ?

Alain MARSAUGUY

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45 Commentaires

  1. Escellent article , bravo piur cette synthese parfaite de ce qu’est l’Islam et non pas les Islams , il n’y a que les imbeciles qui ne changent pas d’avis , lire le Coran est au dessus des forces de nos politiques puisque meme un intellectuel comme Juppé , agregé de Lettres , entr’autres , reconnait ne pas l’avoir lu alors qu’il traite tous les jours avec eux …pour lui le Coran est incomorehensible …alors que moi j’en ai lu trois et j’ai tout compris !!!!Pareil pour les hadiths authentiques , ou la vie de Mahomet …..
    Mais le lire serait le condamner puisque les lois d’Allah sont au dessus des lois de la république !!!!
    …trop dangereux piur nos politiques ….

  2. Lire les ouvrages d’Alain PASCAL sur la guerre des gnoses, l’islam et le protestantisme sont frères dans leur nuisance.

  3. Amodier Luther 600 ans après, n’a pas dû être facile…
    Amodier Mahomet, 1.400 ans après est impossible !
    Où se trouve l’intelligence tolérante et réfléchie ?

    • le serait reste important c’est le principe du téléphone arabe Gabrielle qui parle a Mahomet qui lui même parle a tiens a qui au fait

  4. luther était antisémite mais aussi considérait ils les paysans allemands comme des créature de satan qu’il fallait éliminer (ce qui a été largement fait lors des jacqueries)

  5. Sans vouloir blesser qui que ce soit, pour moi, le livre sacré des Musulmans, dont j’ai lu beaucoup de traductions, n’est pas un livre au sens où on l’entend généralement mais un programme de destruction massive.

  6. Une petite précision technique: “A l’inverse, on a beau chercher, lire et relire les versets, nulle part dans le Coran on ne trouve le verbe « aimer »”… Littéralement, c’est faux: le verbe aimer apparaît 47 fois dans le Coran, avec diverse conjugaisons. Toutefois, il n’est jamais question d’aimer son prochain ou son semblable. Le plus souvent c’est de l’amour d’Allah pour ses affidés qu’il est question, y compris quand ils tuent et massacrent pour son compte

  7. “le fondateur de la Réforme réclame carrément l’expulsion des juifs et la destruction des synagogues”… Est-ce bien différent de l’interdiction de l’islam que certains réclament ici assez stupidement ? C’est tout aussi extrême et irréalisable. En revanche, qu’on exige des pratiquants -de quelque religion que ce soit- qu’ils se plient aux lois de la cité, et que leurs revendications et publications se limitent à ce qui est conforme aux loi de celles-ci, sous peine de sanction extrêmement dissuasives, c’est aussi nécessaire qu’urgent

    • Sylvie, revenez sur terre. Les musulmans sont des gens orgueilleux car leur Dieu leur dit qu’ils sont la meilleure communauté.
      Pourquoi renonceraient-ils ?
      Pourquoi renieraient-ils ce que leurs ancêtres ont pratiqué depuis 1400 ans.
      Peut être que dans 500 ans, ce sera possible, quand ils auront atteint une maturité intellectuelle qui leur fait encore défaut.

    • Mais d’où sortez-vous ? Avant de donner des leçons de “bien-pensance”, informez-vous sur la réalité des choses. C’est avec des gens comme vous, que l’Allemagne nazie avait gagné en 40. Il vous faut quoi, quel cataclysme, pour que vos paupières se décollent ? Lorsque vous serez prise à partie par une bande de “CCF”, il n’y aura pas que les yeux qui vous auront été ouverts. Et croyez-moi, je ne vous le souhaite pas. Revenez sur la plancher des vaches. C’est là, que la vraie vie se déroule. Quant à Luther, il restera pour les catholiques, dont je suis et, je le revendique avec fierté, qu’un sale parjure, un traître à la Sainte Eglise Catholique et un criminel contre l’humanité. A lire, si cela vous intéresse “Frères réformés, si vous saviez” de, Vincent Beurtheret, que je salue au passage…

    • Luther et les luthériens étaient des autochtones. Ce n’est pas le cas des musulmans EN France.

  8. Oui voltaire ne les aime pas . Ils sont résistants ils se laissent pas faire .il s’est habitué d’exterminer les peuples sane qu’ils réagissent quand il est tombé sur sa bête noire non il n’a pas apprécié .

    • “J’ai dit qu’on reconnut Mahomet pour un grand homme; rien n’est plus impie, dites-vous. Je vous répondrai que ce n’est pas ma faute si ce petit homme a changé la face d’une partie du monde, s’il a gagné des batailles contre des armées dix fois plus nombreuses que les siennes, s’il a fait trembler l’empire romain, s’il a donné les premiers coups à ce colosse que ses successeurs ont écrasé, et s’il a été législateur de l’Asie, de l’Afrique, et d’une partie de l’Europe”.
      De Voltaire également.

      • Gengis Khan, Tamerlan, Hitler, Staline étaient de “grands hommes”. De là à les vénérer…

      • Oui c’est un grand homme .c’est l’histoire qui le dit .croyant ou non vous pouvez pas remettre en question sa grandeur .pour les croyant c’est un prophète pour les non croyant c’est un génie .

        • Le problème,c ‘est que ce “génie” (sic)n’a strictement aucune historicité.

            • Suétone parle de Jésus ,quelques lignes dans la “Vie des douze Césars”.
              Flavius Josèphe également. Et quelques autres, notamment des détracteurs (Celse, Porphyre).
              Jésus “a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort”:c’est historique. Le reste, on en fait ce qu’on veut, ou ce qu’on peut….
              En revanche, aucun texte n’évoque le simili-prophète. Or, nous voilà au VIIe siècle, et nombreux sont les intellectuels , tant en Perse qu’à Byzance,capables d’en écrire . Et…rien. Bizarre. bizarre.

              • 1-Pline l’Ancien (23-79) ne souffle mot de Jésus ni d’une communauté chrétienne de Jérusalem, alors qu’il visite la Palestine trente ans après les événements supposés et qu’il prend soin de noter la présence des Esséniens.
                2-Aucune allusion dans Philon d’Alexandrie (-13-54), qui a écrit plus de cinquante traités, dont une Ère de Pilate.
                3-Rien dans l’Histoire des Juifs de Juste de Tibériade, au nom qui rappelle sa Galilée natale, où il a vécu et combattu les Romains.

                Pour Mahomet je suis d’accord avec vous. C’est très mal connu aussi.

                • Sans doute ne lui ont-ils pas accordé une grande importance: un agitateur comme d’autres, donc crucifié (ou décapité s’il était citoyen romain);une secte comme d’autres; un philosophe, peut-être : “Chrestos” .Nous intéressons-nous aux sectes diverses et variées ? En général, non, sauf quand il y a des plaintes de victimes spoliées.

                • Vous avez peut être raison. Mais si je suis le fait qu’il y a eu résurrection, c’est tout de même étonnant qu’un tel phénomène aussi extraordinaire (et inégalé à ce jour) n’est pas fait la une des gazettes de l’époque.
                  Finalement une religion, est ce que ce n’est pas une secte qui a réussie ?

                • On peut dire ça comme ça, d’autant que le mot “secte” n’a, étymologiquement, pas de valeur péjorative. D’ailleurs, je crois que d’autres l’ont dit avant vous: voir ce que dit Renan à propos du mithraïsme et du christianisme.
                  La résurrection,bof, d’autres divinités avaient ressuscité aussi.Dionysos, Osiris ;au Japon, Amateratsu,me semble-t-il ;ça se faisait, en ces temps-là, et le solstice d’hiver était fertile en aventures post mortem (ah! c’était le bon temps!) :Sol invictus.
                  Quant aux commencements du christianisme, Claude-Simon Mimouni a écrit pas mal d’ouvrages sur la question.

        • S’il a réellement existé, un contexte historique lui a été hélas ! favorable mais qu’a-t-il inventé ? Piller une caravane, sortir vainqueur d’escarmouches, violer une enfant, ça n’a rien de particulièrement génial.

          • Et donc un siècle seulement après sa mort ce berger inculte et ignare du selon certains a fait que ses coreligionnaires se retrouvent aux portes de Poitiers….
            Heureusement qu’il n’a pas été plus que cela. Jusqu’où ne serait t’il pas aller ?

            • La religion d’Hitler a également suscité de grands enthousiasmes, et il est allé plus loin que Poitiers, hélas.

                • Il était en effet de formation catholique – comme Mozart – .En fait, il haïssait le christianisme, qu’il considérait comme mollasson (et fondé par des juifs , horreur et putréfaction!), mais, en parfait psychopathe , composait avec les Eglises, qu’elles soient luthériennes ou catholiques…”C’est pour mieux te manger mon enfant!”.

                • Je ne suis pas sûr qu’il haïssait le christianisme. Hitler se proclame catholique dans “Mein Kampf”, l’ouvrage où il annonce son programme politique. Il y affirme aussi qu’il est convaincu qu’il est un “instrument de Dieu”

                • Ou l’art de rouler les gens dans la farine. Même Staline, autre psychopathe,méfiant jusqu’à la paranoïa, ne s’était pas méfié de lui.
                  “Instrument de Dieu”, ou “colère de Dieu”, comme Aguirre ?
                  Hitler se foutait pas mal de Dieu, et Jésus devait l’insupporter,mais bon, Paris vaut bien une messe, avant que d’y mettre le feu.
                  En revanche, il adorait l’islam, qui le lui rendait bien.

                • Les prélats catholiques de l’époque en Allemagne ne détestait pas le nazisme. Et ont beaucoup fait pour l’aider à prendre le pouvoir. Comme l’évêque de Freiburg, Monseigneur Gröber, déclare alors, en réponse à des questions sur les lois raciales et les pogroms de la nuit de cristal: « On ne peut refuser à quiconque le droit de sauvegarder la pureté de sa race et d’élaborer les mesures nécessaires à cette fin.»
                  Je ne sais pas si il adorait l’Islam. Mais il ne s’est jamais converti. Curieux non ? surtout si on adore.

                • Il était déjà converti au nazisme, dont il était et le dieu et le pape,”Ein Land, ein Folk, ein Führer”.
                  Quant à l’Eglise, “elle a toujours été du côté des puissants”, dit le moine qui accompagne l’expédition de Aguirre dans le film de Werner Herzog”. Même si le “toujours” est forcément excessif.

      • Voltaire avait le sens de l’humour, et maniait à la perfection l’ironie par antiphrase.

  9. Du coté ISLAMIQUE Dénoncer, Renoncer à l’exemple des protestants de France à l’égard des JUIFS ou les mécréants tout court = Dénoncer et renoncer Allah et Mahomerde pardon Muhammad, ce qui n’est pas le cas à mon avis avec les évangiles à l’égard du CHRIST

  10. Quelques autres grands également ont dit des choses bien différentes :
    « Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mahomet ? (Lamartine)

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