Aïd-el-Kébir : pourquoi les musulmans égorgent-ils ainsi leurs victimes ?

Une fête « familiale » au parfum de mort infligée

Les images sont terribles : des animaux paisibles, affolés, incapables de se défendre, des hommes qui les pourchassent, les attrapent, les maintiennent, faisant usage de violence, puis les égorgent, le sang qui jaillit, les soubresauts de l’animal qui, non, ne meurt pas toujours « rapidement » comme on le prétend, car les abatteurs ici ne sont pas des professionnels œuvrant dans un abattoir mais des amateurs plus ou moins habiles. Il y a l’odeur, odeur de la peur, de la mort, du sang, des entrailles qui se répandent des bêtes éventrées, les cris des bêtes…et les cris de joie devant ce massacre. Puis le dépeçage de la bête à peine morte, suspendue à un crochet, la tête coupée, les peaux qu’il faut préserver pour la revente, car il faut bien rentrer dans une partie de ses frais, [au Pakistan, selon The Guardian, cela finance des groupes terroristes http://www.theguardian.com/world/2013/oct/15/eid-animal-slaughter-funds-pakistan-terror-groups ], et enfin, clou de la « fête » le méchoui et l’animal à peine égorgé que l’on dévore…

Egorgementaid1Fête dite « familiale » et des enfants, certains savant à peine marcher, qui assistent aux égorgements, à la frénésie qui les entoure, sont imprégnés à jamais de ce mélange de peur, de transgression, puisque l’on tue, – on tue l’animal avec qui, avant « la fête », ils ont pris plaisir à jouer, qu’ils ont caressé, promené, le parant de rubans ou de couleurs -. Des enfants marqués à jamais par cette souffrance infligée, le goût de mort, l’excitation malsaine, cette joie au goût de sang, accompagnée de ripailles.

Dans un photo reportage éloquent l’agence de presse palestinienne Maan News met l’accent sur sang et couteaux…http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=638802….

Des abattages illégaux

Eloquentes aussi des vidéos, plus pudiques, car tournées pour des médias occidentaux, rapportant que des inspecteurs de ministères concernés pourchassent les contrevenants qui, ne pouvant égorger chez eux, se regroupent pour convaincre des fermiers de transgresser la loi en leur vendant des bêtes qu’ils égorgeront illégalement dans leur ferme, loin, pensent-ils, de voisins qui pourraient dénoncer ce qui est un délit. Et ce dont ils s’offusquent pourtant.

En 2012 Radio Canada y consacrait un reportage http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/10/26/003-mapaq-abattage-illegal.shtml Cette année, pour ne prendre que l’exemple du Québec, terre d’immigration, « le ministre de l’Agriculture du Québec, François Gendron, envisage la possibilité que des accusations criminelles soient déposées si les règles et la loi ont été contournées par une fermière de Mont-Saint-Grégoire, qui a accueilli des dizaines de musulmans mercredi pour leur permettre d’égorger des agneaux dans le cadre de la Fête du Sacrifice », nous apprend www.canoë.ca, avec vidéo d’un spectacle hideux à l’appui  http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2013/10/20131016-215638.html. Un cas parmi tant d’autres.

« Pourquoi égorgent-ils leurs victimes »

Cette pratique annuelle de la « fête » musulmane de l’égorgement sauvage d’animaux, légale dans les pays musulmans, ou illégale dans les pays occidentaux, a conduit Mordechaï Kedar, un universitaire israélien, arabophone, spécialiste du monde arabe et de l’islam, à une réflexion intitulée « pourquoi égorgent-ils leurs victimes ? » http://mordechaikedarinenglish.blogspot.ca/2013/05/why-do-they-slaughter-their-victims.html

Ecoliere indonesienne chretienne decapitee 10-2005Il s’interroge :  « Qu’y a-t-il de commun entre Daniel Pearl, Nick Berg, un soldat britannique dans une rue de Londres, les Juifs d’Hébron en 1929 et la famille Fogel à Itamar? [ndlr Les parents, deux de leurs jeunes enfants et même leur bébé de trois mois avaient été égorgés par deux jeunes Palestiniens dans ce village juif de Judée Samarie ; la télévision officielle palestinienne avait rendu hommage à ces assassins  http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=29614 ]

Il poursuit : « Ils ont tous été massacrés. Ils n’ont pas simplement été poignardés à mort, mais ont été tués lorsqu’a été tranchée leur carotide, dans un acte destiné à les décapiter ou à les saigner à blanc.Un autre dénominateur commun: tous ont été massacrés par des musulmans. Une liste interminable de filles et de femmes musulmanes peut leur être ajoutée, celles qui ont également été massacrées par leurs frères, pères ou d’autres parents pour « atteinte à l’honneur de la famille ». Une question qui se pose automatiquement est de savoir d’où vient cette tendance musulmane à commettre ce genre de massacre ».

Egorgementaid2Et Mordechaï Kedar conclut : « la réponse est simple : l’abattage des animaux est une pratique très répandue dans de nombreuses familles musulmanes. Beaucoup d’enfants voient comment leur père égorge des moutons lorsqu’un événement est célébré et la famille assiste à l’abattage pendant l’Eid al-Adha, la Fête du Sacrifice » http://mordechaikedarinenglish.blogspot.ca/2013/05/why-do-they-slaughter-their-victims.html.

Un attrait morbide, insensé, pour le sang versé : l’exemple palestinien

Cet attrait morbide, insensé, pour le sang versé, il y en a d’innombrables exemples dans les déclarations, chansons, poèmes, vidéos, de l’Autorité palestinienne. Recueillis notamment par l’ONG Palestinian Media Watch, Observatoire des Médias  Palestiniens https://www.google.com/search?as_sitesearch=palwatch.org&q=blood. Ainsi une récente page Facebook du Fatah, parti de Mahmoud Abbas, proclame que « le sang des martyrs [ terroristes « morts pour Allah » ] dessine les frontières de la patrie »http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=9750 ( Des attentats sanglants ayant été perpétrés sur tout le territoire israélien on comprendra le sens de ce message)…

Dans une vidéo de janvier 2012 le Fatah encense « nos enfants, notre gloire, notre honneur, » qui « ont été créés pour devenir de l’engrais pour la terre de Palestine et pour que notre terre pure soit saturée de leur sang… ».

[youtube]ViirNn3rGVI#t[/youtube]

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ViirNn3rGVI#t=19

En 2010 à Jérusalem, dans une école primaire palestinienne, tendance Hamas, des enfants chantent : « que la gloire de la religion ( islam) revienne et que notre sang soit versé », l’un brandissant un petit cutter, l’autre une pierre, images involontairement pathétiques,  http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=7xv6NWbVyAc#t=16.

Le sens de la fête et une réécriture musulmane de la Bible

Provoquant une intense excitation dans le monde musulman, cette « fête du sacrifice », ou encore « la plus grande fête », Aïd-el-Kébir ou  Eid al-Adha, se célébrait cette année le 15 octobre et le lendemain en Amérique du Nord. Fête très codifiée, dite familiale, la plus importante du calendrier musulman, pour laquelle il faut porter ses plus beaux  atours, sans oublier le hijab pour les femmes http://www.mosquee-acmr.fr/index.php?page=aidelkebir. Elle est centrée sur l’égorgement d’un animal, un mouton, généralement, mais cela peut être aussi un bouc, une vache, un chameau, comme au Pakistan http://www.theguardian.com/world/2013/oct/15/eid-animal-slaughter-funds-pakistan-terror-groups.  « Sacrifice » pratiqué par les musulmans pour commémorer, disent-ils, le sacrifice demandé par Dieu à Abraham. Episode relaté dans la Bible qui rapporte que le Patriarche avait accepté de sacrifier son fils aîné, Isaac, comme le lui avait demandé Dieu, qui avait voulu tester son obéissance. Le père ayant consenti au sacrifice suprême, Dieu se montra magnanime au dernier instant, l’ange Gabriel substituant un bélier à  l’enfant à l’ultime instant.. http://www.bibliques.com/lr/cm/gn22.php

Il n’est, bien entendu, plus question depuis des siècles de sacrifier des animaux, ce qui fut largement pratiqué en des temps reculés. En revanche cela se pratique dans un monde musulman ayant pour religion l’islam, apparu au début du VIIème siècle de l’ère chrétienne, s’articulant autour de Mahomet et du Coran, censé contenir la parole de Dieu. Pourtant une lecture attentive du Coran montre qu’il s’agit d’un mauvais copié-collé de la Bible, car s’il contient, en effet, des épisodes bibliques, ceux-ci ont souvent été modifiés, voire dénaturés ; de plus, il est bourré de contradictions.

Le site oumma.com, expert en la matière, nous explique d’ailleurs que « selon l’islam, le Coran est le point terminal de la Révélation pour cette humanité. Il se présente de fait comme la récapitulation et la synthèse des messages antérieurs, et maints récits bibliques y sont relatés de façon condensée et allusive ». L’adjectif  «falsifié» conviendrait mieux…Le sens de cette « fête » étant expliqué ainsi : rappeler la substitution d’un enfant par un animal. Par ailleurs, des dons étaient réclamés  pour offrir moutons et cadeaux pour la « Palestine »… http://oumma.com/185028/aid-el-adha-sacrifice-dabraham

Isaac et Ismaël, désinformation

Avec l’Aïd el Kebir on a un exemple flagrant d’emprunt dénaturé. En effet, Isaac, l’enfant qu’Abraham avait accepté de sacrifier n’est plus nommé dans le Coran. Qui parle de « fils préféré » ; mais la tradition musulmane veut qu’il se soit agi d’Ismaël  http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=638802, le fils qu’eut le Patriarche avec sa servante égyptienne, avant la naissance d’Isaac dont la mère, Sara son épouse, semblait alors stérile. Histoire relatée dans différents chapitres de la Genèse. Ismaël fut finalement chassé avec sa mère, cet Ismaël que les Arabes considèrent comme leur ancêtre…

Cet imbroglio familial apportant d’ailleurs un éclairage intéressant sur l’animosité étonnante et infondée que nourrit une grande partie du monde arabo-musulman à l’égard d’Israël et souvent des Juifs.

Par ailleurs, cette usurpation, cette substitution d’un fils à un autre, par un groupe prétendant ainsi être la descendance préférée d’un Prophète aimé de Dieu est significative. Et c’est sur cette contrefaçon que se fonde cette « fête » commémorative.

Mauvaise foi

De nombreux Québécois ayant manifesté leur dégoût devant ces égorgements clandestins, le quotidien québécois, La Presse, publiait une tribune révélatrice d’une étudiante apparemment musulmane. Elle compare le sort de la dinde – abattue dans un abattoir officiel – consommée pour l’Action de Grâce – fête chrétienne nord-américaine au cours de laquelle on remercie Dieu des bienfaits que l’on a reçus, fête également laïque – à celui du mouton égorgé illégalement. Estimant même que le sort du mouton « élevé proprement en plein air » est préférable à celui de la dinde, victime de « maltraitance animale », selon elle, elle voit dans les réactions indignées une hostilité à la religion musulmane. Car où est le mal, soutient-elle, dès lors que « selon la même dynamique que l’Action de grâce, les familles se rassemblent pour partager un repas copieux. Et la famille assure toute la préparation du repas, de A à Z, incluant choix de l’animal qui sera servi à table et son abattage » http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201310/17/01-4700769-mouton-et-dinde-meme-symbole.php.

On n’a pourtant guère vu à ce jour beaucoup de Nord-Américains courir derrière la dinde de leur choix au moment de l’Action de Grâce, l’attraper et l’égorger en place publique, pas plus que d’Européens trucider publiquement leur dinde de Noël…

Laura Jollès

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