Allemagne : 3500 islamos autorisés à manifester contre l’islamophobie
Qui peut autoriser à manifester des gens qui, au nom du criminel coran, manifestent contre ceux qui ne veulent pas du dit Coran ?
Qui ? Sinon des dhimmis, des mondialistes, des criminels oeuvrant à islamiser l’Europe ?
France-Allemagne même combat. On autorise des disciples d’Allah dire haut et fort que c’est la loi d’Allah qui doit s’imposer à tous, dans tous les pays. Ici on crie dans aucun problème Allah Akbar devant le Bataclan. Là-bas on menace ceux qui osent refuser la loi coranique.
Seule une révolte, que dis-je, une révolution peut nous permettre d’échapper à ce cauchemar et à cet avenir abominable pour nos enfants.
Faire de l’Allemagne un califat afin de lutter contre « l’islamophobie » ? Les rues de Hambourg avaient des airs inquiétants le week-end dernier lorsque près de 3 500 islamistes ont manifesté aux cris d’« Allahu akbar ».
Manifestation islamiste dans les rues de Hambourg
Au cours du week-end dernier, Hambourg, ville du nord de l’Allemagne, a pris des airs d’Afghanistan. En effet, environ 3 500 personnes ont participé à une vaste manifestation organisée le samedi 4 février afin de dénoncer le geste de Rasmus Paludan, homme politique suédo-danois président du parti politique danois Ligne dure. Celui-ci s’est illustré en brûlant le Coran à deux reprises au mois de janvier 2023, une première fois à Stockholm le 21 devant l’ambassade de Turquie puis le 27 au Danemark.
Si ces deux actions ont ainsi suscité des réactions de réprobation dans le monde musulman, certaines villes européennes ont également été le théâtre de ce mécontentement. À Hambourg donc, les organisateurs de la manifestation du 4 février ont été présentés comme étant des islamistes par les autorités.
À l’origine de cet appel à manifester, figurait l’organisation Muslim Interaktiv, un mouvement fondé en 2020 et dont l’objectif officiel serait la lutte contre l’islamophobie en Allemagne mais aussi la promotion de l’Islam et du mode vie islamique.
À l’issue de la journée de samedi, les images publiées sur son compte Twitter par Muslim Interaktiv se passent de commentaires et ont de quoi donner matière à inquiétude chez les défenseurs de la civilisation européenne outre-Rhin :
Faire de l’Allemagne un califat ?
Des organisateurs à la réputation sulfureuse au point de voir l’Office fédéral de protection de la constitution de Hambourg, pourtant peu suspect d’islamophobie, mettre en garde les personnes potentiellement tentées de se joindre au rassemblement en amont de celui-ci. « Celui qui participe à cette manifestation se tient aux côtés d’ennemis de la Constitution qui veulent imposer une forme de société incompatible avec notre ordre fondamental libéral et démocratique », avait ainsi déclaré au préalable le service allemand de renseignements.
Des services qui estiment par ailleurs que ce groupe Muslim Interaktiv serait proche du « Hizb ut-Tahrir ». Au mois de décembre 2020, l’Office fédéral de protection de la constitution de Hambourg avait communiqué à son sujet en indiquant qu’il s’agissait d’une « une organisation islamiste active au niveau transnational, issue des Frères musulmans ».
À savoir que l’Hizb ut-Tahrir est classé comme une organisation interdite en Allemagne depuis 2003 par le ministère de l’Intérieur. Toujours selon les autorités allemandes, « l’objectif de l’Hizb ut-Tahrir est “l’unification de l’oumma” mondiale dans un Etat théocratique, à légitimation exclusivement divine, sans frontières nationales, sous la direction d’un calife ».
Un drôle de programme qui avait même retenu l’attention du service « CheckNews » du journal français Libération en 2020, lui aussi peu susceptible d’être accusé d’islamophobie…
À l’époque, Muslim Interaktiv avait défrayé la chronique, déjà à Hambourg, à l’occasion d’une manifestation « anti-Israël » :
Quant à la manifestation du 4 février 2023, qui a duré près d’une heure et demie, elle était intitulée « Le Coran est l’avenir. Manifestation contre l’incendie du Coran ».
De son côté, le délégué à l’antisémitisme de la ville de Hambourg, Stefan Hensel, a déclaré au quotidien allemand Bild : « Il ne s’agit pas pour les organisateurs de liberté d’expression ou de liberté de religion, mais de propager des idées extrémistes ». Dans les rues de la ville allemande, la situation est cependant restée calme en l’absence de contre-manifestation.
Crédit photo : capture Twitter (photo d’illustration)
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Christine Tasin