Allemagne : 78% des contaminés Omicron sont minimum des “deux doses”

Le 6 janvier dernier, l’Institut Robert Koch publiait deux études sur le variant Omicron.

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Selon la première, Omicron est responsable de 44% des nouvelles contaminations des personnes résidant en Allemagne. Compte tenu de la contagiosité du virus, les autorités allemandes s’attendent à ce que les chiffres du pays s’alignent sur ceux des pays environnants, notamment ceux de la France où plus de 70% des nouvelles contaminations sont dus à Omicron. « Omicron est partout, il représente entre 70 et 80 % de nos analyses », indiquait ainsi samedi 1er janvier au Parisien le président du Syndicat des laboratoires de biologie clinique, Thierry Bouchet.

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La deuxième étude pose de sérieux problèmes de crédibilité au « vaccinolâtres », à tel point que l’Institut Robert Koch en a publié les résultats, en s’abstenant d’en tirer les conclusions…

L’Institut Koch a réalisé son étude à partir d’un échantillon de 12.185 personnes infectées par le virus Omicron. Sur ces 12.185 patients, seuls 2.693 (22,1%) étaient considérés comme « non vaccinées » (aucune injection ou une seule). Toutes les autres (soit 77,9% de l’échantillon) étaient bi- voire tri-injectées.

https://francais.rt.com/international/94527-allemagne-779-personnes-infectees-par-omicron-vaccinees-selon-institut-robert-koch  

Ainsi, près de 78% des personnes infectées par Omicron ont reçu deux voire trois doses de « vaccin » anticovid. Un chiffre qui pulvérise la doxa officielle sur la soi-disant efficacité des différents « vaccins » disponibles sur le marché dans la lutte contre la propagation du dernier né de la famille SARS-CoV-2.

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Sur les 12.185 patients infectés par Omicron, l’Institut allemand a décliné les résultats selon leur âge :

Chez les patients de plus de 60 ans, on compte :

  • 41,1% de tri-injectées
  • 45,7% de bi-injectés
  • 13,2% de «non injectés» (0 ou 1 dose)

Pour les 18-59 ans :

  • 19,5% tri-injectés
  • 65,9% bi-injectés
  • 14,6% «non injectés»

Enfin pour les 12-17 ans :

  • 1,2% tri-injectés
  • 54,7% bi-injectés
  • 44,1% «non injectés»

A part pour la tranche des 12-17 ans, le nombre de patients poly-injectés dépasse allègrement les 85%.

Des résultats que l’Institut Koch a préféré commenter de manière fort sibylline : «L’efficacité du vaccin ne peut pas être calculée à partir de ces chiffres. Pour cela, il faut prendre en compte le nombre de vaccinés dans la population totale». Un argument qui met à mal le principe même des statistiques qui consiste précisément à travailler sur des échantillons de taille plus ou moins grande. Les résultats obtenus à partir d’un échantillon de 12.185 patients peuvent être considérés comme significatifs. La plupart des études portent sur des échantillons de taille inférieure.

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Le rapide déclin de l’efficacité des vaccins, même après la troisième dose, soulève par ailleurs des inquiétudes grandissantes dans le petit monde du sanitairement correct.

Ainsi le 20 décembre dernier, le quotidien Le Monde, qui n’est pas spécialement connu pour relayer des thèses complotistes, relevait dans son entretien avec le PDG du laboratoire allemand BioNTech (à l’origine du vaccin à ARNm produit avec Pfizer) qu’ « une équipe allemande a fait récemment état d’une baisse très rapide de l’efficacité, même après trois doses. Après trois mois, celle-ci retombait à 25 % ».

Quid, dans ces conditions, de l’efficacité d’une quatrième, cinquième, énième dose ?…

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Dès le 7 décembre dernier, le Jean-François Delfraissy, président du conseil «scientifique» Covid-19, évoquait, navigant manifestement à vue, l’éventuelle nécessité d’une quatrième dose… 

Le 27 décembre, le «docteur» Olivier Véran (qui, fort occupé par le syndicalisme et la politique, n’a pas dû voir un seul patient depuis une bonne quinzaine d’années) lui emboîtait le pas, faisant valoir un «manque de recul» sur la durée après laquelle l’efficacité de la troisième dose chute.

Le 5 janvier, le professeur Didier Raoult ironisait sur l’ «efficacité» des « vaccins » anti-Covid. Dans ce tweet :

l’infectiologue de réputation mondiale rappelait que le vaccin contre le pneumocoque (une bactérie affectant les voies respiratoires, qui fait actuellement sa réapparition en Europe) a une durée de… dix années ! A comparer aux quelques mois pour les produits que le «Guignol’s band» de la doxa officielle nous présente sans rire comme des vaccins…

Dans la vidéo ci-dessous, le Pr Raoult souligne le caractère évolutif du virus, qui rend totalement illusoire la recherche d’une efficacité vaccinale concernant les déclinaisons successives du SARS-CoV-2 :

Des propos qui corroborent ceux tenus le 22 décembre dernier par le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui avertissait qu’«aucun pays ne pourra se sortir de la pandémie à coups de doses de rappel»

Des propos de bon sens, manifestement inaudibles pour le Guignol’s band qui nous sert de Grand Timonier dans la gestion du «tsunami Omicron», à propos duquel même Pujadas commence à avoir des doutes. C’est dire…

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni