Allemagne : contestation de l’utilité de l’immigration musulmane

sans-papiersmanifsIl semblerait que l’immigration ne préoccupe pas exclusivement la France « rance » ; c’est rassurant !

Depuis quelque semaines, en Allemagne, sévissent des débats orageux autour de cette question. Les conservateurs bavarois voient en effet d’un mauvais œil la venue massive de Bulgares et Roumains, dont on peut supposer, sans trop s’avancer, que ce ne seront pas les cerveaux de ces pays qui viendront grossir la population germanique, mais plutôt des Roms, incapables de s’assimiler à quelque tissu national que ce soit. Certes, l’immigration de l’Est ne date pas d’hier outre-Rhin.

Ce qui est toutefois amusant – et significatif de l’état moral de nos société occidentales – dans cette histoire, c’est l’intervention de chefs d’entreprises qui, au contraire d’un nombre grandissant de citoyens, voient l’arrivée de cette main d’œuvre comme une bénédiction, le solde naturel du pays – rapport entre les naissances et les décès – étant négatif, compensé seulement par le solde migratoire. D’où un remplacement effectif de population, on y revient !

L’Allemagne connaît par ailleurs une immigration turque, kurde, palestinienne, etc., qui occasionne les mêmes « valeurs ajoutées » qu’en France : délinquance, violences ethniques, intégrisme, et j’en passe.

Voilà peut-être pourquoi les conservateurs de ce pays rechignent à poursuivre cette course à l’abîme qui ne satisfait que le capitalisme effréné. Prétendre ainsi que les hommes seraient comme les marchandises, qu’ils pourraient à loisir se déplacer où bon leur semble est non seulement une absurdité, mais encore la promesse de cataclysmes identitaires majeurs à venir.

Parce que le Marché – cette bête protéiforme et dévoreuse de peuples – a la vue courte, nous risquons le pire, juste pour donner de l’embonpoint aux portefeuilles des actionnaires. Comme dit un certain humoriste « réactionnaire » : elle pas belle la vie ?!

Et si la générosité teutonne quant aux aides d’Etat est un peu plus restrictive que chez nous, il n’en reste pas moins vrai que c’est une manne non-négligeable pour ce qu’il est convenable d’appeler des déshérités, et que je me retiendrai – avec difficulté – de nommer autrement, de peur de figurer sur le mur, non des cons, mais des fédérés, alourdi de quelques morceaux de métal !

Les Allemands, en soulevant ce débat sur l’immigration, prennent conscience, après l’Angleterre, des enjeux de société qu’elle implique nécessairement. Soit on prolonge une histoire, soit on l’efface. L’Europe technocrate, à force de faire des appels du pied aux immigrants non-intégrables, se prépare à devenir la nouvelle Rome, celle de 476, évidemment ! Pendant ce temps, la France se passionne pour les escapades gourmandes de son Président…Enfin, une certaine France !

Donc, les peuples d’Europe, la voix portée par quelques représentants courageux – dans cette matière –, se réveillent d’une torpeur périlleuse. Ils réalisent qu’on les met lentement, mais sûrement, à la porte de chez eux. Est-ce que cela signifie le glas de l’éternelle culpabilité judéo-chrétienne assaisonnée à la mode mondialiste : je l’espère.

« Sur le plan économique, nous n’avons pas besoin de limmigration musul­mane  en Europe. Dans tous les pays, les immigrés musulmans, compte tenu de leur faible participation à l’activité profession­nelle et de leur forte consommation de prestations sociales, coûtent plus cher aux caisses de l’État qu’ils n’apportent de valeur ajoutée. Du point de vue de la culture et de la civilisation, les images de la société et les valeurs qu’ils défendent constituent une régression. » (L’Allemagne disparaît, Thilo Sarrazin)

Ce n’est pas moi qui le dis !

Charles Demassieux

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