Allemagne : traitement “particulier” des patients politiques

Christian Drosten, chef du service de virologie de la Charité, le grand hôpital berlinois, est impliqué dans une série de scandales potentiellement dévastateurs allant au cœur même des tests de dépistage de la Covid-19 et des conseils médicaux exploités pour introduire des verrouillages. Et ensuite, la vaccination anti-Covid obligatoire dans les pays européens. Le virologue, qui a l’oreille de Merkel, est aussi accusé de lobbying pour Big Pharma. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que les employés de la Charité font preuve d’incompétence et parti pris politique.

Depuis des décennies, l’hôpital accueille et soigne des politiciens européens, souvent sous le couvert d’anonymat et parfois à la charge des organisations non lucratives européennes.  Pourtant, le traitement d’un malade dépend de son importance pour les autorités allemandes.

En 2012, l’égérie de la Révolution orange pro-occidentale de 2004 en Ukraine, Youlia Timoshenko, détenue pour abus de pouvoir en tant que premier-ministre, avait été honorée de l’examen par le directeur de la Charité, Karl Max Einhäupl et le responsable du service orthopédique de la Charité, Norbert Haas. Quel soin à l’égard d’une opposante ukrainienne fidèle aux partenaires occidentaux ! Deux ans après, elle a été envoyée à Berlin pour des soins médicaux sous prétexte de souffrir d’hernies discales. “Une mystérieuse maladie” lui a permis d’éviter l’incarcération. Bien qu’à l’époque, les journalistes n’aient rien remarqué d’inhabituel dans l’apparence de l’opposante. Après un court séjour dans l’hôpital de la Charité, Timoshenko, pleine d’ambition, est revenue sur la scène politique ukrainienne. Désormais, elle se porte parfaitement bien, comme si elle n’avait jamais été gravement malade.

Guennadi Kernes, le maire de Kharkiv ne s’est pas avéré aussi chanceux. Il est décédé à l’hôpital de la Charité où il avait été traité pour la Covid-19 depuis septembre dernier.  D’après son entourage, le fonctionnaire aurait été en train de guérir, mais sa condition s’est aggravée très vite juste plusieurs jours après qu’il a été réélu. M. Kernes était depuis 2014 en chaise roulante après avoir été grièvement blessé par balles dans un attentat. Désigné en 2010 à la tête de la deuxième ville d’Ukraine, il a été à chaque fois réélu pour de nouveaux mandats, dont la dernière élection date d’octobre 2020. Hennady Kernes avait, en 2014, empêché Kharkiv de tomber entre les mains de séparatistes pro russes. Mais il était également un critique féroce des nationalistes radicaux et des nouvelles autorités de Kiev. Vu les circonstances, le décès de M. Kernes suscite des doutes à propos des bonnes intentions des spécialistes allemands de la Charité.

Il semble que l’hôpital berlinois devient dangereux pour ceux qui ont des ennemis puissants.  L’approche biaisée à l’égard des patients décrédibilise non seulement la Charité, mais tout le système de santé en Europe. Quand la politique s’en mêle, ça finit toujours mal.

Marina Yvon

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5 Commentaires

  1. “Il semble que l’hôpital berlinois devient dangereux pour ceux qui ont des ennemis puissants.”
    Pas pour Alexei Navalny…

  2. C’est un médecin soldé par le biopouvoir qui est responsable de la panique, de la Coronafolie et de la catastrophe économique provoquée par ces “experts ” n’ayant pas la sagesse de l’expérience honnête et d’élus méprisant le peuple mais adorant l’UE maléfique le mondialisme et la gauche.

  3. RL devient le déversoir des déballages de toutes les turpitudes étrangères. Occupons-nous de ce qui se passe chez nous, il y a assez de quoi parler des nôtres, hélas.

    • Non, il faut défendre la civilisation occidentale qui risque de s’effondrer sous les coups de boutoir de la barbarie islamique associée aux dhimmis mondialistes.

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