La baisse ciblée des allocations familiales est une mesure inique. Une fois de plus les “riches”, éternelles victimes de la justice sociale à la sauce gauchiste, devront passer à la caisse. Au mépris du principe de l’universalité des allocations familiales, le gouvernement a encore décidé de taper sur les ménages qui gagnent plus de 6000 euros par mois. Après la suppression du quotient familial, cette nouvelle ponction sur les familles “aisées” n’est rien d’autre qu’un nouvel impôt déguisé, qui décourage un peu plus ceux qui ont réussi par leur travail et leur volonté à s’élever dans l’échelle sociale. C’est encore la négation du mérite et de l’effort au profit de l’assistanat. Car dans notre société modèle, un polygame avec quatre femmes et vingt enfants et percevant beaucoup plus que 6000 euros par mois, peut vivre entièrement des aides sociales sans travailler ni être imposé. Situation loin d’être exceptionnelle en France, devenue le premier pays polygame d’Europe. La juste réforme eut été, au contraire, de fiscaliser les allocations familiales pour responsabiliser l’ensemble des bénéficiaires, sans exception. Tout citoyen devrait payer des impôts directs, même minimes.
Combien de temps encore les “riches” accepteront-ils de payer pour ceux qui bénéficient de tous les avantages sociaux sans la moindre contrepartie ?
Faudra t-il qu’ils financent leur retraite alors qu’on accorde 780 euros par mois à tout étranger de 65 ans, qui arrive en France sans jamais avoir travaillé ni cotisé ?
Faudra t-il qu’ils financent leurs soins alors que chaque année 280000 sans papiers sont mieux soignés que les cinq millions de Français qui n’ont pas de mutuelle ? Faudra t-il qu’ils financent les études de leurs enfants alors que nous accueillons 60000 étudiants étrangers par an, dont beaucoup ne parlent même pas français et s’empressent de rejoindre le flot des clandestins dès leur arrivée en France ?
Voilà des années que la France partage son social avec toute la planète au détriment des Français qu’on accable chaque jour d’impôts et de taxes supplémentaires. Notre pays est devenu l’hôpital du tiers monde et la caisse de retraite de milliers d’étrangers, alors que tous nos comptes sociaux sont dans le rouge. Cette inique préférence étrangère, élevée au rang de dogme incontournable par nos dirigeants de gauche comme de droite, est devenue de plus en plus insupportable pour ceux qui en paient le coût démentiel.
En fait notre modèle social, dont la gauche se gargarise à longueur de temps, est un contre modèle de justice sociale, qui spolie les plus méritants au profit des assistés. La solidarité version socialiste, c’est avant tout aider ceux qui abusent et profitent du système. Cette politique contre productive, qui décourage les créateurs de richesses, ne peut que mener à l’appauvrissement généralisé. Pas étonnant que notre dette augmente de dix milliards par mois.
Jacques Guillemain