Allons-nous finir comme Athènes ?

Vous avez tous étudié la Grèce antique qui a permis à la démocratie athénienne d’éclore.
De cette Grèce antique, on vous a montré la splendeur artistique, ses sculpteurs exceptionnels dont le plus célèbre fut Phidias qui inspira Michel-Ange et les artistes de la Renaissance, mais aussi Lysippe, Epigonos, Damophon, Anténor, Agoracritos de Paros… On vous a parlé de ses grands architectes dont Phidias, Ictinos et Callicratès qui édifièrent le Parthénon… une architecture dont le style a été repris aux XVe et XVIe siècles sous l’appellation de classicisme et perdure encore aujourd’hui chez nous, tel que le montrent l’église de la Madeleine à Paris ou la face de l’Assemblée nationale par exemple.

On vous a vanté son génie scientifique étalé sur plusieurs siècles avec les merveilleux Archimède de Sycacuse, mathématicien et physicien, ingénieur et inventeur, mais aussi astronome  qui inspira Léonard de Vinci ; Pythagore, Euclide, Thalès de Milet, Aristarque qui mit en relation les marées avec les mouvements de la Lune, Parménide, l’astronome Ptolémée à l’origine de la géographie, Eratosthène qui calcula la circonférence de la Terre, Héraclide du Pont qui démontra que les astres tournent autour du soleil et la Terre sur elle-même, Aristarque de Samos qui calcula les distances Terre-lune et Terre-soleil, Hipparque de Nicée qui perfectionna les instruments d’observation et inventa la trigonométrie, Philon de Byzance qui fabriqua le premier automate à forme humaine pour verser de l’eau dans une tasse, le mathématicien Héron d’Alexandrie qui conçut un théâtre automatique…

On vous a parlé de ses penseurs et de ses philosophes qui posèrent les bases de cette discipline, Socrate, Aristote, Anaximène, Héraclite, Démocrite, Anaximandre, Diogène qui avait osé dire à Alexandre le Grand venu le voir « ôte toi de mon soleil », Zénon d’Hélée et ses paradoxes… De ses historiens Hérodote, Thucydide, Xénophon.
On vous a enseigné sa littérature, ses récits, ses poèmes, sa tragédie, sa comédie. Ses auteurs de théâtre Thespis, Eschyle, Euripide, Sophocle, Aristophane, et Ésope, l’auteur des fables dont s’inspira La Fontaine.

De son premier médecin, Hippocrate, dont nos étudiants récitent encore le serment admirable, et par la suite de « l’école d’Alexandrie ». qui étudia le corps humain.
On vous a évoqué la bibliothèque d’Alexandrie qui contenait deux millions de manuscrits que ces barbares de Romains firent brûler, faisant disparaître à jamais des trésors de la connaissance humaine.

Mais on vous a également vanté le système politique de la cité-État d’Athènes, la démocratie, obtenue à la faveur d’un certain nombre de réformes commencées cent cinquante ans auparavant et peu à peu intégrées au système jusqu’à son apogée au milieu du Ve siècle avant J.-C.
Si j’ai évoqué la grandeur du monde grec antique, c’est afin de bien comprendre que nous ne sommes pas face à des sauvages mais dans un système développé, avec une pensée très proche de la nôtre. C’est afin de bien comprendre que ce qui les atteignit nous est parfaitement perceptible et pourrait, tout aussi bien, nous atteindre.

Nous sommes aussi une démocratie, obtenue comme chez eux à la faveur de réformes politiques et de lois sociales, les une après les autres, instaurées sur une période à peu près identique d’un siècle et demi. Mais à la différence de la démocratie athénienne, nous sommes une démocratie indirecte qui a besoin de représentants pour faire entendre la voix du peuple. Mais notre propos est ailleurs.
Dans la démocratie, le pouvoir est détenu par le peuple. Mais pas n’importe lequel. Ce ne sont pas les pauvres, les petits paysans, les petits employés qui tiennent le pouvoir. Ce sont les classes moyennes et supérieures. Eh oui. Des gens qui finalement ne savent pas ce que c’est que de ne pouvoir boucler ses fins de mois, mais savent se déplacer abondamment, prendre l’avion, gâter sa progéniture, acheter parfois du caviar, se faire soigner correctement les dents. Ce ne sont pas les « sans-dents, comme l’avait dit dédaigneusement Hollande. Mais notre propos est encore ailleurs.

Ce qui nous intéresse ici, c’est la façon dont la démocratie athénienne disparut, car cette disparition présente de nombreux points communs avec la nôtre en voie de disparition.
Les outils de la disparition ont nom « corruption », « soumission à l’étranger », « autoritarisme », « inégalité politique ».

Voyons comment cela se passa à Athènes.
En 431 av J.-C., pour des raisons dans lesquelles je ne rentrerai pas, Athènes était entrée en guerre avec la cité-État voisine de Sparte, chacune entraînant à sa suite les autres cités-États du monde grec. Les deux camps s’opposèrent durant près d’une trentaine d’années, par périodes, mais dans une véritable guerre. Fuyant devant les terribles Spartiates, la population des campagnes de la cité athénienne s’était réfugiée dans la ville, mais cet entassement dans des conditions insalubres la soumit au terrible fléau de la peste qui tua le quart de la population.

Voici donc Athènes, cité-État, très affaiblie. Comment dès lors pouvoir résister aux assauts de la rivale ? De part et d’autre eurent pourtant lieu une succession de petites victoires et de petites défaites jusqu’à ce qu’en 404 av J.-C., assiégée par les troupes de Lysandre, Athènes signe sa défaite.
Ce qui m’intéresse ici, c’est ce qui se passa durant ces trente années de crise. C’est comment la cité fut tellement mise à mal de l’intérieur qu’elle ne put résister aux assauts de Sparte.
En en premier lieu la traîtrise intérieure. Car avant même les débuts de la guerre, un pamphlet avait présenté la démocratie comme un régime favorable aux « méchants », et le parti des « oligarques » tentait de traiter avec Sparte pour la renverser.

Ça ne vous rappelle rien, ça, la traîtrise intérieure ? Le désir d’écarter le peuple du pouvoir et de le mettre au pas ? L’alliance avec l’étranger pour bâillonner le peuple et réserver aux plus puissants le droit de gouverner ? réfléchissez bien et vous trouverez.
Mais continuons à Athènes. Dès les débuts de la guerre, les défaites sont imputées au peuple (le démos) et les « aristocrates », soit les anciens membres de l’ancien régime aristocratique qu’avait connu Athènes avant la démocratie, décident de modifier la Constitution pour enlever au peuple sa souveraineté.

Ça ne vous rappelle rien non plus, cela ? Lorsque les votes du peuple sont balayés ? Lorsque le peuple dit non à la Constitution qu’on lui présente mais que le pouvoir l’adopte quand même ? Autrement dit lorsque le peuple perd sa souveraineté politique ? Rappelez-vous : la Constitution européenne et Sarkozy. Mais aussi l’Assemblée nationale fantoche qui est la nôtre. Les députés qu’on remet au pas lorsqu’ils osent exprimer une idée différente que celle du grand patron, preuve que les pouvoirs ne sont plus séparés.

Continuons à Athènes : à l’Ecclesia (c’est l’assemblée du peuple, l’équivalent dans le système de démocratie directe à notre Assemblée nationale dans un système de démocratie indirecte), des conjurés empêchent les membres du peuple de parler, par l’assassinat et la terreur.
On n’en est peut-être pas à la terreur aujourd’hui mais on s’en approche bel et bien lorsque le gouvernement équipe la police de LBD, armes de guerre, contre des manifestants pacifiques. Et lorsqu’on veut empêcher les gens de s’exprimer librement par le biais de l’invention des fake news, réservant le monopole de la vérité à l’État. Et les médias le doigt sur la couture du pantalon, qu’en dire ?

Athènes : On abolit les salaires publics donnés aux plus modestes pour pouvoir exercer leur rôle politique
Comme aujourd’hui on étouffe les gens à coups d’impôts et de taxes, on baisse les salaires et les retraites, on est le pays dit développé le plus taxé qui soit, car ceux qui luttent pour leur survie n’ont pas forcément la volonté de se battre pour autre chose. (Je pense néanmoins que c’est un mauvais calcul).

Athènes : les 500 de la Boulè (disons en simplifiant que la Boulè sert de gouvernement) deviennent 400 (on élimine les « démocrates »), et ils deviennent cooptés et non plus tirés au sort. Un décret (de l’Ecclesia, mais dans laquelle on ne peut plus s’exprimer) établit une liste de 5 000 citoyens qui ont seuls les droits politiques. Le peuple, qui est en guerre, réagit peu, et tous les opposants sont emprisonnés ou déportés. Un régime oligarchique est instauré.

Voilà, on y arrive : le peuple est écarté définitivement du pouvoir au profit des plus riches. Chez nous cela s’appelle de la ploutocratie. Soit un régime dans lequel le pouvoir appartient aux détenteurs de la richesse. La parole de l’opposition, quelle qu’elle soit, se trouve interdite, d’où tous ces procès politiques en nombre contre les journaux alternatifs, soit ceux qui n’appartiennent pas à la mouvance mainstream, cela grâce à la complicité de magistrats indignes, corrompus et mafieux auxquels on promet en échange une progression dans la carrière. Mais aussi contre le peuple quand il maifeste. Combien de centaines de Gilets jaunes conduits en prison ?

Athènes : mais ici rappelons que ce peuple écarté du pouvoir ne l’entendait pas de cette oreille, même en pleine guerre, et la garnison installée à Samos se débarrassa de ses chefs et vint rétablir à Athènes la démocratie.

Aha ! Voici qui est intéressant. L’entrée en jeu de l’armée. Je vous laisse suivre mon regard.
Athènes : l’affaire ne s’arrêta pas là pour autant. Lorsque Athènes est définitivement vaincue après 27 ans de guerre, Sparte, dont le régime politique est l’aristocratie, impose une nouvelle oligarchie, qui règne à nouveau par la terreur, et fait exécuter 1 500 Athéniens. C’est un régime corrompu, qui rackette les plus riches Athéniens qui ne font pas partie des élus. Bon, là aussi on y est. Racket, corruption, terreur pour se maintenir en place, autoritarisme, interdiction de s’exprimer sous peine de mort, gens écœurants au pouvoir.

Là aussi suivez mon regard. Gens écœurants au pouvoir : je me garderai de les nommer, tout le monde les connaît.
Or cet autoritarisme est devenu monnaie courante depuis monsieur Sarkozy qui balaya le non du peuple au référendum sur l’Union européenne, et n’a fait que s’amplifier sous l’ère Macron.
Vous l’avez peut-être oublié, car avec le Coronavirus on a tout oublié, mais en septembre 2019, ce qui n’est pas bien loin, le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, en fit autant : il balaya le vote des députés malgré leurs protestations.

Revoyez cette séquence :

https://www.youtube.com/watch?v=FbcHB53_3-Y

Monsieur Ferrand prétend que le vote de la loi sur la PMA chère au gouvernement est acquis, malgré un votre nettement négatif des députés qui protestent, mais Ferrand n’en a cure, des protestations des députés, il prétend la loi adoptée. Au parlement italien, cela aurait fini en pugilat. Mais en France, nos députés n’ont pas de couilles. Ils se contentent de protestations, certes véhémentes, mais se laissent faire en définitive. Des veaux !

Pourtant vous souvenez-vous de ces cent députés de la république en marche arrière qui avaient tiré leur révérence le 14 novembre 2017, peu avant la première manifestation des Gilets jaunes, afin de protester contre le fonctionnement du mouvement d’Emmanuel Macron ? Pour eux, le parti de Macron « offense les principes fondamentaux de la démocratie avec un mode d’organisation digne de l’Ancien Régime. »

Dans une tribune, ils avaient regretté l’absence d’élections démocratiques. “Comment expliquer que les comités se soient vidés de leurs marcheurs cinq mois seulement après l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron ?”, questionnaient alors les signataires.
Le résultat, c’est que les seuls courageux d’entre eux ont eu le front de quitter le groupe, certains restant cependant apparentés. Et si en juin 2017 où les marcheurs étaient au nombre de 314, ils sont passés aujourd’hui à 297 ou 296. Quelle gifle tout de même pour l’occupant de l’Élysée !
Emmanuel Drouin, l’un des démissionnaires avait déclaré : « On est dans un processus qui n’est pas démocratique. C’est de la politique à l’ancienne […] Je ne crois pas qu’en restant à l’intérieur de cette organisation on puisse changer les choses. Car c’est décidé par une sorte de Politburo qui va décider de l’orientation et qui va avoir besoin des adhérents uniquement pour distribuer des tracts au moment des élections.”

Depuis la dictature macronienne, n’a cessé de s’amplifier, et encore plus en profitant de la crise du Coronavirus. Sans parler de certains membres du gouvernement dont Nicolas Hulot et Gérard Collomb, essayons de retrouver ces députés qui ont quitté le groupe LaREM : Emmanuel Drouin, Tiphaine Beaulieu, Joaquim Son Forget, Matthieu Orphelin, Agnès Thill exclue car opposée à la loi sur la PMA, Albane Gaillot qui avait dénoncé la restriction des libertés fondamentales, Aina Kuric, Marion Lenne, qui avait dénoncé le fonctionnement du parti, Pascale Fontenel-Personne qui parlait d’« une résurgence de la vieille politique opaque et calculatrice ». On laissera tout de même de côté le cas de M’jid El Guerrab dont le départ est essentiellement lié à des faits de violences. Citons encore Jean-Michel Clément, Frédérique en raison de « la verticalité du pouvoir doublée d’une forme de clanisme du Président », Paul Molac, François-Michel Lambert qui critiquait l’organisation interne du parti présidentiel, Sandrine Josso, Jennifer de Temmerman pour « un tiers des députés n’ont pas réussi à trouver leur place au sein le groupe » et pour qui Richard Ferrand, impliqué dans une affaire de prise illégale d’intérêts, n’incarnait pas assez le renouveau annoncé par Macron, Sébastien Nadot  exclu pour avoir voté contre le budget 2019, Sabine Thillaye, Christian Jasko, Frédérique Lardet, Annie Chapelier, Valérie Petit, Xavier Batut, Hubert Julien-Laferrière, et la petite dernière, Annie Chapelier, qui ne se reconnaissait “plus en rien” dans le mouvement macroniste et a repris son métier d’infirmière au CHU de Nîmes.

Lorsque des députés eux-mêmes dénoncent les dérives autoritaires d’un système, c’est que l’on est sur la voie de la dictature, c’est incontestable.
Mais revenons à Athènes. Comment la cité sortit-elle de ce guêpier ? Seulement lorsque Sparte fut écrasée à son tour en 371 av J.-C. par Thèbes, soit 75 ans plus tard ! 75 ans de corruption, de retour en arrière, d’absence de liberté, d’autoritarisme, d’une dictature oligarchique qui ne disait pas son nom… Et la démocratie retrouvée ne le fut pas pour si longtemps que cela puisque la cité fut conquise par Alexandre de Macédoine deux générations plus tard, en 338 av J.-C., et englobée dans son empire, perdant définitivement toute souveraineté.

Il faut savoir tirer des leçons de l’Histoire, elle a beaucoup à nous apprendre. La résistance porte ses fruits comme le montra l’action des troupes de Samos. Mais n’avons-nous pas aussi d’autres modèles pour nous tirer de ce mauvais pas ? Songez à 1789.

Louise Guersan

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38 Commentaires

  1. Les citoyens grecs riches ou modestes formaient la classe dirigeante et ne représentaient qu’une partie de la population. La bourgeoisie d’Adolphe Thiers n’est pas la classe dirigeante qui convient à la France. Elle n’existe d’ailleurs presque plus. Elle est devenue déliquescente et cosmopolite. Il faudrait une autre classe dirigeante à mi chemin entre un parti communiste et une noblesse. Des compagnies d’archers et d’arbalétriers (en quelque sorte) qui auraient un rôle politique. On y entrerait par le service armé et on y évoluerait selon son mérite. La citoyenneté française actuelle ne veut plus rien dire. Si on veut refonder la France il faut redéfinir la citoyenneté. Un corps électoral de 3 ou 4 millions de personnes est suffisant. Serait-ce alors une nouvelle Sparte?

  2. Très bon et très bel article. Merci pour ce que vous nous rappelez et sur ce que vous nous apprenez c est très instructif. Un point quand même me démarque de vous les barbares romains. Si les Celtes nous ont inculqué la notion de courage les Grecs nous ont apporté toute leur brillante civilisation les Romains nous ont légué leur sens de l ingénierie qui font que nous avons les meilleurs ingénieurs du monde que tout le monde nous envie sortis de Polytechnique Centrale supelec Mines Ponts et les 250 autres écoles d ingénieurs. Le christianisme venait pour dire que tout être humain est sacré ce qui n est pas le cas de toutes les religions. Non nous ne finirons pas comme Athènes la bataille sera effroyable il faut nous y préparer en commençant par élire un Président aimant la France.

  3. Avec la magouille de Ferrand on est loin des remous qu’auraient causés les partisans de Poujade sous la 4me. Même si la mollasse 4me République ne fut pas vraiment un bon exemple, au moins il y avait de l’animation du fait de la proportionnelle.

  4. comme athènes et comme rome
    je me suis toujours demandé comment cela avait été possible, je le comprends aujourd’hui
    le suicide par les zélites qui favorisent les autres plutot que les notres

  5. Il n’y a que 4 causes à la chute des nations :

    – La dénatalité
    – (donc) L’assistanat
    – (donc) La dette
    – (donc) la submersion (migratoire)

    On a longtemps discuté de savoir si la troisième cause était la cause ou la conséquence de la quatrième, car elles sont concomitantes

    Mais dès Athènes, on sut que la cause de la vitalité de la Cité était dans sa natalité , à la fois condition de sa prospérité de sa force et donc de sa liberté.

    Or la cause unique de la dénatalité est dans l’inversion du Décalogue comme parfaitement expliqué dans le Deutéronome de l’A.T

    Que je vous résume:

    Quand notre grand père dit que Dieu est un con qui ne sert à rien, son fils qui le croit fait moins d’enfants, et ses petits fils, sans foi donc sans lois lois, sont emmenés en esclavage.

    • Ce sont les gouvernements successifs qui nous ont amnés à votre analyse.
      – sur la dénatalité : c’est le consumérisme à tout va qui a vaincu le patriotisme au profit du Dieu commerce
      – l’assistanat : le gvt se mêlant de tout, faisant semblant de nous prendre en charge (avec notre fric) a détruit a solidarité familiale dejà mise à mal par le dénatalité
      – la submersion migratoire : quel est le connard qui ose encore promouvoir la doctrine immigraionniste à tout va alors qu’il n’y a plus assez de travail pour tous actuellement, Cela aurait dû être régler il y trente ans et même plus
      – la dette : si seulement nous avions gardé notre indépendance et auto production interne nous n’aurions pas de dettes. CQFD
      Ceci dit les nobles de la Renaissance italiennes avaient une (à suivre)

      • (suite) curieuse méthode pour effacer leur dettes contractées auprès des Banquiers Lombards : il les faisant assassiner en douce. Grâce à l’argent emprunté pour lever des armées de mercenaires et ayant pris le pouvoir, qui aurait eu le courage d’aller encore leur réclamer le remboursement ? A cette époque banquier était un métier à haut risque, plus comme maintenant.
        Ah… c’était le bon temps d’un douce époque…

      • Bémol de ma part , voir les USA , le temple de la consommation , et pourtant le sentiment religieux y est plus important que chez nous .
        Je pense plutôt que tout découle de la religion de l’égalité , dévoiement lamentable du principe d’égalité en droits .

        • pourtant le sentiment religieux y est plus important que chez nous ./ dixit

          Desole ce n est pas en amerique un “sentiment” mais une VALEUR morale QUI SOUDE les habitants du pays…/ protestants et catholiques…
          Je ne suis pas croyant ( agnostique ) mais je souhaite pour beaucoup en France, les memes valeurs que j ai connu…( si l islam a le vent en poupe en europe, c est que l eglise catholique lui facilite les choses, complice ! )

    • Il manque pourtant une cinquième cause : la modification culturelle rapide et profonde de la société…exemple la Grèce Antique voire le Bassin Méditerranéen occidental…l’irruption d’une nouvelle religion qui a détruit en quelques siècles pratiquement tous les écrits scientifiques et culturels divers de productions intellectuelles, en particulier en brûlant et grattant (pour y réécrire dessus) les parchemins , en démolissant la statuaire et la grande majorité des monuments cultuels..”.Les pertes de livres pendant l’Antiquité tardive (époque entre la fin du iiie siècle et celle du vie siècle) représentent une perte irréparable de l’héritage culturel de l’Antiquité classique. Par cette perte de transmission d’une grande partie de la littérature grecque et latine de l’Antiquité,(wiki)”

      • La cause du “Decalogue inversé” ne contredit pas ce que vous exposez mais l’explique : quand Constantin déclare religion d’empire le christianisme mais continue de se faire appeler “Augustus” (Dieu), il viole le Décalogue.

        Chaque fois que le Décalogue est inversé, la civilisation s’effondre et cet effondrement commence par la dénatalité, violation du commandement fait à Adam et Eve dans la Genese, avant les Dix Commandements mosaiques

  6. VIVE LA DEMOCRATIE GRECQUE RESTAURONS L ESCLAVAGE D ATHENES ET DE SPARTE IL NOUS FAUT UN TYRAN ECLAIRE

  7. bel exercice intellectuel hélas en partie ruiné par le souci téléologique.
    Pour un aperçu de la Grèce au temps de Périclès, sur le plan architectural, voir Montpellier quoique très modernisé….Venons-en donc à Athènes… la démocratie athénienne dont un aperçu assez juste est donné ne fut guère qu’ un régime expérimental qui dura juste le temps de la guerre contre Sparte: il n’ était nullement destiné à s’ y éterniser… hélas, le sort des armes défavorable aggrava le désastre inhérent… Assez curieusement, malgré l’ effort de documentation et d’ étude du sujet, il manque un auteur primordial de l’ époque et notamment dans le champ de la science politique si tant est que cette dernière dépende aussi de la philosophie… Oui, Platon… le dérangeant Platon qui règne en maître…

    • …incontesté en la matière depuis 25 siècles… tant son classement des différents régimes politiques possibles demeure d’ actualité… Le voici donc du meilleur au plus mauvais: la théocratie, la royauté de droit divin, l’ aristocratie, la dictature, la démocratie athénienne, l’ oligarchie, la république et la tyrannie… pour se limiter aux principaux les autres n’ étant que des passages vers un plus mauvais… car l’ évolution a toujours tendance à être négative… Sachant que la théocratie demeure rare en dehors de quelques exemples, la royauté de droit divin demeure la plus efficace sur le plan pratique et l’ exemple de la France est le plus achevé et imité… l’ aristocratie en usage à Venise ou en mixité avec la royauté de droit divin, la dictature exemplaire dans la Rome antique..

      • la démocratie athénienne, temporaire et ayant échoué, est déjà un régime médiocre… l’ oligarchie est fort mauvaise… la république est pire encore et de nos jours elle se sublime en démocratie populaire socialiste soviétoïde totalitaire… devenant ainsi l’ antichambre de la tyrannie avec un pied dans icelle… autre synonyme de la tyrannie: le despotisme. En usage en France de manière continue depuis 1848 et de 1792 à 1815.
        FCC Cercle Légitimiste de France [email protected]

      • Marrant de lire ça sur un site qui s’appelle Riposte Laïque ! ☺

  8. Athènes représente ce don de l’Esprit dans l’Etre Aryen .Sparte représente ses valeurs guerrières . Les deux sont nécessaires à une Volonté Aristocratique Européenne pour exorciser ce qui corrompt l’Etre Européen et retrouver ce qui le Distingue .Le Grec ne se prononce jamais selon cette dualité du bien et du mal qu’il ignore. S’il juge, c’est selon les critères du beau ou du laid, de ce qui est honorable ou ne l’est pas. Pourtant, une haute moralité imprègne son être. Toute transgression de l’harmonie, de la mesure, de la conduite droite, se paie au prix fort . L’Aryen ignore l’intériorisation d’une morale fondée sur la faute et la culpabilité et c’est par cette morale de charlatans et de boutiquiers cette Tricherie orientale qui lui est étrangère qu’on veut corrompre l’Aryen

    • Ce que vous dites est intéressant, à une erreur de taille: nous ne sommes pas des Aryens. Des Celtes teintés de peuples gferlaniques (les Francs) et legerement panachés de latin (Romains), mais certainement pas des Aryens. Les Aryens, ce sont les Aryas de l’Inde. Revoyez mon article! https://ripostelaique.com/pour-ceux-qui-se-croient-encore-des-aryens.html C’est fort dommage de persister dans cette erreur fondamentale.

  9. Sparte… corrompue, racket, aristocratie…
    Ça va pas?
    Une force occupante a déjà installé des libertés sur des territoires conquis?
    Bon oui, un ou deux oiseaux rares dans l’Histoire, mais pas plus.
    Et de toutes façons la démocratie c’est de la merde, on voit le résultat avec la mondialisation.
    J’attends un Poutine, un roi, qu’importe.
    Mais surtout pas cette “Ripoublix”.

    • que ton voeux soit exaucé. un Roi nommé Henry V de la Croix

    • je pense que Madame Guersan l’a bien démontré. Quant à nous, depuis la 3è république, que de coups tordus, que d'”affaires”, de corruption, il nous faut un vrai chef. Comme vous dites, un Poutine.

  10. Texte fort interessant, qui me fait penser aux idees ( obssessions ) de l administration trump en 2017/2018

    Graham Allison pense qu il faut lire la rivalité entre la Chine et les Etats-Unis sous le prisme de cet épisode de la Grèce antique.

    Athènes étant la CHINE, Sparte, les USA…

    L’analyste estime que la même dynamique est à l’œuvre et que les deux puissances pourraient être entraînées dans une guerre que ni l’une, ni l’autre ne souhaite. C’est ce qu’il appelle le “piège de Thucydide”…:)

    Sans vouloir critiquer votre long expose, je crois que notre situation actuelle ressemble beaucoup plus a la chute definitive de ROME, que la chute momentanee de la civilisation grecque… j espere me tromper

    • Je crois pas que vous vous trompiez.
      Quand on ne tient plus ses frontières, avec de multiples fronts, ça pue…

    • Moi je dirais les 2: Rome et Athènes. Athènes au niveau de notre pays/nation, à petite échelle, Rome à celui de notre pays/Europe, à grande échelle. Et les deux en même temps, ça craint. C’est un sacré moment de l’histoire.

      • @kombat
        La question de Mme Guersan etait
        “Allons-nous finir comme Athènes ?”

        J ai repondu par NON concernant ce comparatif, notre HISTOIRE ACTUELLE EN EUROPE ( enfin surtout ceux de l ouest ) est dans le meme etat de decadence que celle de ROME en 476 av JC… la GRECE de pericles n a jamais connue une decadence de ce type, la preuve avec le macedonien ALEXANDRE le grand ensuite…365 av jc

        Vous devriez lire edward Gibbon : “Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain”. vous allez tout comprendre

  11. Athènes et l’Hellénisme sources principales de notre civilisation Européenne sont l’antithèse de l’idéologie Messianique du Désert … Dont l’islamisme …La libération des peuples européens aujourd’hui passe par un retour aux vraies sources de notre âme et culture Aryennes

    • Les grecs parquaient leurs femelles à la maison (gynécée) et faisaient violer leurs enfants mâles par des vieux pédérastes pour les éduquer, comme dans les écoles coraniques.
      Je crois que les nazi auraient cramés les hellènes. Et vu que l’hellènisme s’est répandu au moyen-orient, chez les sémites, il convient de se demander si ces derniers étaient déjà des tarés ou si les grecs les ont infectés. L’oeuf ou la poule.

      Si vous trouvez une quelconque sagesse dans les mythes païens, avec des dieux qui violent des gosses ou qui se transforment en taureaux, chevaux et autes pour copuler et créer des monstres, grand bien vous fasse. Perso j’ai hâte que les humains (les blancs s’entend) se libèrent de la supersitition. Ces conneries qu’un gosse de 5 aurait du mal à croire nous asservissent

      • “” faisaient violer leurs enfants mâles par des vieux pédérastes pour les éduquer”” ce qui est comique là dedans c’est que les Grecs se faisaient ce reproche entre cités Grecques, les Romains le reprochaient aux Gaulois qui faisaient de même aux Romains …comme quoi la diabolisation de l’ennemi n’est pas d’aujourd’hui…”sagesse dans les mythes païens”, c’est sûr que le mythe d’un type qui marche sur l’eau c’est drolement plus subtil …mdr

        • Exactement, les mythes bibliques ne sont pas plus intéressants que les mythes païens. Mais les laïques de culture chrétienne vont dire qu’il faut garder le christianisme par ce que nos ancêtres sont chrétiens depuis 1500 ans, “revenir à nos racines chrétiennes.”
          Et les néo-païens, qui en fait sont des athées laïcards qui ne croient en rien à part bouffer du chrétien, nous disent qu’il faut revenir à nos racines païennes, quand l’esclavage et la pédophilie étaient les normes.
          Ils nous vendent un âge d’or, vantent l’avançée scientifique et la liberté de pensée supposée de l’antiquité (genre Platon forçé au suicide), l’éducation à la grec (sodomie H/24) et la démocratie athénienne (ploutocratie).
          Quand un système sociétal ou spirituel a foiré, ça sert à rien de vouloir y revenir

      • D’où sortez vous ces conneries ? Vous devez avoir le cerveau embué.

        • “D’où sortez vous ces conneries” … ça s’appelle la Culture, mais il faut plusieurs années d’efforts dans ce sens …))

    • @francois /
      La libération des peuples européens aujourd’hui passe par un retour aux vraies sources de notre âme et culture Aryennes/ dixit

      le terme « Aryen », a été remplacé dans la plupart des cas par « Indo-Iraniens » et est seulement
      commun dans le contexte des « langues indo-aryennes »… donc revenir a cette source certainement pas ! Et encore moins au terme “ariens” des nazis, vu les atrocites !

      • @https://ripostelaique.com _ pas terrible de modifier ( beaucoup ! ) mes reponses…( en particulier sur ce texte de francois et ma soi disante “culture Aryenne”…! )

        donc ne modifiez plus mes reponses, sinon bye bye

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