Avec plus de 18 millions de touristes en 2022, autant que la population des Pays-Bas, la capitale du pays est souvent critiquée ou fuie pour son attrait très particulier.
Envahie de touristes en quête de drogues, la ville d’Amsterdam et ses habitants souffrent des nuisances engendrées par la vente libre de cannabis ainsi que par les célèbres vitrines… attirant une clientèle nombreuse et très particulière, encline à des excès et générant beaucoup de délinquance.
La ville ne veut plus être la capitale de la fête du sexe et de la drogue mais mettre en valeur ses musées, ses canaux et son architecture. Récemment, elle a même lancé une campagne en ligne pour dissuader les jeunes Britanniques de venir faire la fête le week-end à Amsterdam… c’est dire.
Après des décennies de débordements… Femke Halsema, maire écologiste depuis 2018, enclenche doucement une transformation de l’hyper-centre, pour le rendre à ses habitants et en faire un lieu de villégiature plus classique, attirant à nouveau une toute autre clientèle.
Ainsi depuis jeudi, la fumée de cannabis y a été proscrite. Si Wallen, l’emblématique quartier rouge, est reconnu comme l’épicentre du problème, c’est pratiquement tout le centre-ville qui est concerné par ces restrictions. Et pour lutter contre la pollution sonore, désormais bars et cafés devront fermer avant 2 heures du matin, au lieu de 3 heures auparavant et les établissements dédiés aux services sexuels fermeront à 3 heures du matin, au lieu de 6 heures…
Pour la maire, il ne s’agit pas de détruire l’héritage culturel de la ville, depuis longtemps considéré comme un lieu d’accueil des “minorités alternatives” : «Il y a, à Amsterdam, un état d’esprit de tolérance. Nous sommes toujours en faveur de la légalisation du cannabis et de la non-pénalisation de la prostitution. Cela fait également partie de notre histoire». Toutefois, elle envisage très sérieusement de faire déplacer les travailleurs du sexe en périphérie.
En bref, confrontée au mécontentement croissant de ses concitoyens, elle fait le grand ménage, incitant les amateurs à aller se camer dans un autre pays.
Mitrophane Crapoussin
Mitrophane Crapoussin fait une description factuelle de la situation à Amsterdam. Néanmoins, on ressent (à tord peut-être) un parfum de: je suis d’accord avec des mesures de karchérisation du quartier.
Cette tendance est mondialiste. Il n’y a pas d’alternative. Est-ce que Starbuck, Mc Donald, Nespresso, Louis Vuitton,… sont préférables à un sex-shop, un coffee-shop, un tatoueur, un rade bar à bierre? Faut-il créer un môle façon US dans le monde entier. Non fumeur. Avec des robots qui assurent le nettoyage et la Police et le contrôle facial. La vieille sera violée à trois kilomètres, où commencent à vivre les pauvres. A une zone piétonne totale. Pour protéger des bobos ultras friqués, qui ont les moyens d’habiter là. Et d’acheter la barquette de trois fraises à 5 euros? Et de se faire livrer de la coke en direct par un émigré livreur de Déliveroo. Je pose la question
que l’on ferme les établissements dédiés aux services sexuels à 3H du matin ne me semble pas bien grave ; à cette heure là j’ai terminé .
Il y restera toujours la même faune africaine de toute façon !!!!