Dans le premier article de cette série, nous avons vu deux des axiomes de l’antiracisme officiel de la Halde, de la Licra, du Mrap et de SOS-Racisme :
1. Le racisme anti-blanc n’existe pas puisqu’il n’est évoqué que par des blancs assimilés à l’extrême-droite, qui disent cela rien que pour embêter les descendants de colonisés victimes de la société blanche raciste. Ce n’est pas moi qui le dis : c’est Mouloud Aounit du Mrap et Samuel Thomas de SOS-Racisme. C’est aussi la Halde qui approuve implicitement cette discrimination, car elle trouve scandaleux qu’on recrute en Alsace des boulangères parlant alsacien mais elle trouve normal qu’on appelle à n’embaucher que des Guadeloupéens de souche en Guadeloupe.
2. Par contre, quand une victime d’un fait divers n’est pas blanche ou « française de souche » et que l’auteur l’est, alors le racisme est évident, et pour cela il suffit d’évoquer « l’intention raciste », même en absence de preuve. Dans le cas de préférences à l’embauche ou au logement, on usera de l’argument juridique de l’inversion de la charge de la preuve pour accuser le blanc ou le Français de souche de « discrimination ». Dans les autres faits divers, il suffira de faire appel à Samuel Thomas pour susciter les témoignages qui vont bien, comme dans l’affaire Vauvert ou l’affaire d’Oullins. Ou à Bernard-Henry Lévy qui sait si bien lire dans les pensées des présumés racistes blancs.
Une double agression triplement raciste…
Pour confirmer ces fondements d’un « antiracisme » à géométrie variable, je vous ai parlé de « testings » que j’avais faits auprès de la Halde et des officines spécialisées. Un autre rédacteur de Riposte Laïque avait de son côté interpellé la Licra sur un fait divers, et la réponse de celle-ci nous éclaire une fois de plus sur la manière de botter en touche tout racisme qui n’entre pas dans son catéchisme officiel.
Notre ami alertait la boutique d’Alain Jacubowicz sur un fait divers datant du mois d’avril dernier, et rapporté par Le Parisien, Le Post et d’autres journaux.
Ca se passe à Etampes, dans l’Essonne. Une jeune fille de 17 ans a un « petit ami ». Normal à cet âge, sauf que la jeune fille est de famille musulmane et que l’amoureux n’appartient pas à la belle religion de paix et de tolérance. Alors le grand frère de la pécheresse, âgé de 23 ans, se rend avec un ami chez le jeune mécréant et découvre les deux amoureux.
Le jeune « de souche » est violemment tabassé, à main nue et, selon les enquêteurs, aussi avec une barre de fer. La jeune fille prévient les secours, mais les deux agresseurs prennent la fuite avant l’arrivée des pompiers. Le petit ami est héliporté à l’hôpital, dans un état très grave. Son pronostic vital est engagé suite à plusieurs fractures du crâne, et il est plongé dans un coma artificiel.
Quand la jeune fille retourne dans sa famille à Bagneux (Hauts-de-Seine), c’est à son tour de recevoir un châtiment, qui lui vaudra 28 jours d’ITT (Incapacité Temporaire de Travail). Elle a été immédiatement placée dans un foyer pour lui éviter d’autres représailles.
Le grand frère a été interpellé et a reconnu les faits. Il a dit vouloir « défendre l’honneur de sa famille et préserver la virginité de sa sœur ». Voilà donc une affaire des plus banales, comme vous pouvez en lire régulièrement dans vos journaux locaux.
Les motivations religieuses de ce type d’agression relèvent triplement du racisme : d’une part le sexisme islamique qui interdit aux femmes – et non aux hommes – de fréquenter des non-musulmans, d’autre part une discrimination envers ces jeunes filles à raison de leur religion supposée, et enfin une discrimination envers les prétendants non-musulmans à raison de leur non-appartenance à l’islam.
… mais pas pour la Licra
Trois griefs racistes, voilà qui devrait interpeller la Licra ! D’où la signalisation de ce fait divers par notre rédacteur, qui dit à la Licra : « comme vous n’avez pas encore dénoncé ce crime contre le droit le plus élémentaire de l’humain, je vous donne la référence du Post qui va, sans aucun doute, vous amener à réagir… »
Et le « service juridique » de la Licra réagira… un mois plus tard, par un courriel très concis comme à son habitude :
« Nous accusons réception de votre signalement. La LICRA est une association qui a pour objet la lutte et la prévention contre le racisme. Nous n’avons pas pour objectif de traiter des cas de délinquance de droit commun. Nous vous remercions néanmoins de vous intéresser à notre association. »
Très surprenant mais vrai ! Pour la Licra, cette affaire est un « cas de délinquance de droit commun » et ne relèverait pas de « la lutte et la prévention contre le racisme ».
Or le droit commun, c’est tout ce qui n’est pas jugé par des tribunaux spécialisés, comme par exemple les prud’hommes qui s’occupent de conflits du travail, les tribunaux de commerce pour les conflits commerciaux, etc.
La plupart des faits divers relèvent donc de la juridiction de « droit commun »… y compris les affaires de racisme et de discrimination ! On peut alors être surpris de la réponse de la Licra, qui, il faut bien l’avouer, est obligée de dire ici n’importe quoi pour botter cette signalisation en touche. Ou alors ça veut dire que pour la Licra, le racisme ne relève pas des tribunaux ordinaires de la République et doit être la chasse gardée d’officines chargées de trier le « bon » et le « mauvais » antiracisme ?
La Licra ne montrera même pas la moindre indignation pour ces deux victimes de racisme, pourtant tabassées violemment.
Dans le même ordre d’idée, on peut s’étonner que les professionnels de l’antiracisme ne cessent de lancer – et à juste titre – des campagnes contre l’homophobie, mais se gardent bien de relayer les nombreux faits divers où les victimes homosexuelles sont agressées au nom de la religion de Mahomet. Seuls les homophobes ultra-catholiques ou néonazis ont droit à leurs indignations sélectives.
Touche pas à mon pote musulman !
Pourquoi cette cécité ? Mais tout simplement parce qu’il ne faut pas « stigmatiser » l’islam, qui est la religion des « Indigènes de la République » et non celle des « Français de souche ». On retrouve donc là un corollaire à nos deux axiomes de l’antiracisme officiel : même si le Coran et les biographies islamiques de Mahomet fourmillent d’appels au racisme, au sexisme, à la haine et à la violence entre les peuples, il ne faut pas le dire puisque ça n’entre pas dans le dogme du Mrap, de SOS-Racisme, de la Licra et de la Halde. Et tout musulman qui appliquerait à la lettre ces principes abjects ne relève que d’un « cas de délinquance de droit commun », et pas du tout du racisme comme on pourrait le croire.
Tabasser deux jeunes gens à raison de leur sexe et de leur appartenance ou leur non-appartenance réelle ou supposée à une religion, ça ne contient donc aucune « intention pénale » de caractère raciste pour la Licra et pour Alain Jacubowicz. Et quand bien même ce genre de faits divers se multiplie en France et en Europe, ce ne seraient que des « cas de délinquance de droit commun » sans rapport avec un quelconque racisme.
Vous voilà prévenus, vous les « beurettes » et vous les « blancs » qui refusez la charia et qui pensiez que les « antiracistes » autoproclamés vous défendraient contre les petits talibans de banlieue : hélas non, vous ne pouvez pas compter sur eux. Il ne reste plus guère que Ni Putes Ni Soumises pour vous aider. Les récents débats sur la burka l’ont encore prouvé : le Mrap et SOS-Racisme ont choisi leur camp, la Licra fait l’autruche. Seules Sihem Habchi et ses NPNS ont fait le choix de la lutte contre l’obscurantisme des barbus, au risque de se faire casser la figure dans des réunions publiques comme à Montreuil, et sans que les autres organisations « antiracistes » ne montrent le moindre soutien face à ces violences.
En résumé, si vous êtes victimes d’une agression comme celle d’Etampes, ne vous adressez pas à la Licra et ne comptez pas sur Alain Jacubowicz comme avocat : vous n’aurez droit à aucune démonstration de l’« intention » raciste des auteurs de votre « cas de délinquance » de « droit commun » qui n’a strictement rien à voir avec le racisme officiellement condamnable.
Par contre, sur Eric Zemmour, allez-y sans gêne ! Les trois organisations estampillées « antiracistes » ont su dénicher dans ses propos factuels une « intention pénale » et vont traduire le journaliste devant les tribunaux… de « droit commun » ! Pourquoi cet acharnement ? Parce qu’Eric Zemmour n’a que le tort de dire une vérité et de défendre, par l’ensemble de son œuvre, la France et les Français. Il n’est pas dans le bon camp.
Dans les prochains articles de cette série, nous reviendrons sur les procès faits à Eric Zemmour, et nous dévoilerons et analyserons d’autres contradictions au sein de la Licra, dont certaines sont fort surprenantes.
Djamila GERARD