Apprenons l'antiracisme avec la Licra et Alain Jacubowicz – Partie 4 et fin

Voici donc notre dernière leçon d’antiracisme. Je tiens à remercier Messieurs Aounit, Sopo, Jacubowicz et Schweitzer pour avoir fourni tous les matériaux de mes exposés.
Dans le premier article de cette série, je vous avais parlé d’un « testing » que j’avais effectué auprès du Mrap, de SOS-Racisme, de la Licra et de la Halde à propos d’une annonce de casting pour mannequins qui présentait des critères discriminatoires de sexe, d’âge et d’apparence physique. Un mois plus tard, je n’ai toujours pas de réponses du Mrap et de SOS-Racisme. La Licra m’avait répondu et j’ai commenté son bottage en touche. Et je viens de recevoir la réponse de la Halde, seulement un mois après ma requête, ce qui est un progrès remarquable par rapport à mon premier testing où l’officine de police politique avait mis cinq mois pour me répondre que la Halde me remerciait pour mon « témoignage qui contribue à sa réflexion »… sans plus.
Voici donc ce second courrier que m’envoie la Halde, où vous constaterez qu’elle m’envoie encore sur les roses en étant toutefois plus prolixe dans sa langue de bois : « Votre signalement participera à alimenter ses réflexions et à définir ses priorités d’action. La description de situations telles que celle que vous présentez permet à la haute autorité d’affiner sa connaissance des manifestations de la discrimination au quotidien et de se doter progressivement de moyens pour les combattre ». Lisez vous-même le reste de cette logorrhée sans doute préfabriquée puisqu’elle ne fait strictement aucune référence précise à l’affaire que j’ai soumise :

La nomination de Jeannette Bougrab à la tête de la Halde n’a donc pas encore mis fin à son art de noyer les poissons sous des circonvolutions verbales qui ne veulent rien dire. Et dire que ce sont les Français qui paient ces fonctionnaires pour ces exercices de verbiages sans queue ni tête ! A l’heure où « les caisses sont vides », il y a de quoi choquer plus d’un contribuable.
Nous avons vu, dans les précédents articles, que nos trois associations dites « antiracistes » et la Halde procédaient de curieuses discriminations dans leur lutte contre le racisme et les discriminations, ce qui est un peu paradoxal. Nous pouvons même affirmer que comme ces discriminations vont jusqu’à nier le racisme contre les gens blancs de couleurs de peau, il s’agit littéralement de racisme au sens le plus basique du terme. Ces officines ont donc bien plus comme objectif de militer arbitrairement pour l’idéologie du « vivre ensemble » et en faveur de leurs protégés (immigrés, musulmans, noirs et arabes, clandestins) et de leurs intérêts pécuniaires que de combattre le racisme et les discriminations.

Le peuple ingrat

Petits services bienveillants entre amis ; contradictions dans les décisions prises, vite balayées quand on commence à mieux connaître le vaste métier de l’antiracisme ; procès d’intention quand les associations et la Halde sont bien obligées de faire face à des citoyens récalcitrants ; lutte discriminatoire contre les discriminations pour favoriser la discrimination positive et le « vivre ensemble » ; etc. Le monde difficile de l’« antiracisme » nous a réservé bien des enseignements.
Plus pour longtemps, car les derniers préposés à l’antiracisme vont disparaître du paysage politique, médiatique et juridique. Ils sont déjà honnis par une majorité de Français. 96,6% des internautes de France Ô (station pourtant fort métissée) trouvent la Halde inutile. Le moindre article de presse, la moindre intervention radiophonique sur le Mrap, SOS-Racisme ou la Licra provoquent une levée de boucliers d’internautes ou d’auditeurs agacés (sans doute tous des électeurs du FN ou des auditeurs intoxiqués par Zemmour et Finkielkraut), et quasiment aucun soutien. Quel peuple ingrat ! Dur dur pour nos chevaliers blancs (respectivement métis, noirs, homosexuels, unijambistes, femmes ou « sans-papiers », transgenres et mal-voyants, comme ça je suis tranquille) ! Les adhérents de ces associations résilient en nombre depuis des années et les nouvelles recrues se font rares, si bien que ces associations n’osent plus publier leurs nombres de militants de peur qu’on leur coupe ce qu’il leur reste de subventions publiques.

Leurs manifestations ne regroupent plus guère que quelques dizaines de personnes – et parfois seulement quelques personnes ! –, valeureux dernier carré de permanents ou professionnels de l’antiracisme blanchis sous le harnais ou boutonneux gogos, et quelques figurants de couleur. Le grand public n’y va plus. Dominique Sopo, dans un communiqué, se plaint même que les Français aient boudé les cérémonies de commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai ! La « faible mobilisation » le « laisse songeur ». Devra-t-on demain organiser des réquisitions forcées de banlieusards ou payer des figurants pour faire comprendre au peuple crédule que ces grands shows de repentir collectif seraient prisés par les Français ? C’est à étudier. Attention cependant à l’annonce pour recruter les figurants. Il faut qu’elle ne contienne aucune « intention pénale » discriminatoire !
Une autre idée serait de truquer les images et vidéos des manifestations pour faire croire qu’il y a du monde, comme en Iran. La Halde doit savoir faire, elle qui reconnaît truquer des photos de candidats imaginaires à des emplois pour les besoins de ses « testings ». C’est vrai que, pour être sûr que l’arabe ou le noir fictifs confectionnés sur mesures verront leurs CV mis à la poubelle, ou pour éviter que l’employeur découvre la supercherie, il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté.

Risque de faillites et de plans sociaux

Et il n’y a pas que les adhérents qui partent et les sympathisants qui désertent. Ce ne serait encore pas trop grave, si l’argent du contribuable continuait de couler à flot. Ce n’est plus le cas. Selon le bulletin d’avril 2010 de la Licra « Le droit de vivre » (droit de vivre en paix ou de vivre tout court très relatif pour les victimes de racisme anti-blanc), les subventions publiques – y compris pour la Licra – sont en chute libre et « les autres associations, que ce soit SOS Racisme ou les autres [c.à.d. le Mrap et la LDH parce qu’il n’y a pas 50 sur le marché], sont en train de souffrir, et certaines sont pratiquement en dépôt de bilan. Car l’Etat malheureusement se désintéresse de nous. » C’est un peu normal quand les élus eux-mêmes (y compris les élus de gauche) sont parfois victimes de ces officines. Ils ne sont pas suicidaires !

Donc les associations « antiracistes » voient fondre leurs rentes. Ne le répétez surtout pas aux contribuables et encore moins à toutes les personnes qui s’estiment victimes de ces associations : ils pourraient s’en réjouir. Au fait, la Licra ne devrait-elle pas partager le jackpot de son sponsor Partouche, leader européens des jeux d’argent, avec ses nouveaux alliés proches de la faillite ? Un peu de solidarité, tout de même !
Quant à la Halde, sa nouvelle présidente Jeannette Bougrab semble bien décidée à y faire un peu de ménage, sans doute sur ordre du gouvernement. On parle même de licenciements. Nous regretterons de ne plus lire de nouvelles délibérations signées par Louis Schweitzer qui nous a tant fait rire. Et puis j’entends déjà les cris de joie de tous les Français que cette Halde a réussi à mettre au pas, avec ou sans « intention pénale ». Le seul avantage sera sans doute qu’on prendra désormais meilleur soin de l’argent public.

Halte de la Halde

La fin de la Halde est même programmée au niveau législatif, par sa dissolution dans son rattachement au Défenseur des droits. Le Sénat a déjà voté cette décision en commission, et elle sera examinée par les deux assemblées dans les semaines qui viennent. Quand on lit le projet de loi, assez imbuvable au demeurant, c’est bien la mort de la Halde qui y est prévue. Elle ne sera plus qu’un « collège » purement consultatif. Toutes ses prérogatives d’initiative et de pouvoir extra-policier et extra-judiciaire sont transmises au Défenseur des droits (avec quelques limitations en passant), et ce Défenseur des droits ne fera que recueillir l’avis de ce nouveau collège uniquement sur les dossiers qu’il jugera utile, et il pourra fort bien ignorer cet avis s’il ne lui plaît pas.
Le « collège consultatif » de la Halde n’étant pas prévu dans le nouveau dispositif, il disparaîtra purement et simplement. Exit l’islamogauchiste Mouloud Aounit et le spécialiste en subornation de témoins Samuel Thomas et tous leurs « potes ». Et exit aussi les membres de ce comité qui, en sous-main, dirigeaient de fort lucratives entreprises privées auxquelles la Halde faisait de la publicité et sous-traitait fort cher des « études » bidonnées, des « rapports » théoriques et doctrinaux payés au poids ou des « conférences » absconses et sans auditoire. Il faudra que tout ce beau monde qui vivait largement des deniers publics se recycle. Très solidairement nous compatissons à leur détresse. Pas facile de trouver un boulot dans la « vraie vie » quand on a vécu pendant des années sur une rente idéologique payée par les contribuables !

Gardons le moral quand même !

Alors, pour nous consoler de ce chagrin, on se repasse encore une fois les deux réponses de la Licra à nos « testings » :
« La loi pénale n’incrimine les discriminations selon certains critères et domaines mais également selon l’intention pénale de l’auteur. »
« La LICRA est une association qui a pour objet la lutte et la prévention contre le racisme. Nous n’avons pas pour objectif de traiter des cas de délinquance de droit commun. »
Je ne m’en lasse pas, tout comme quand je relis les oraisons de la Halde ou les laïus du Mrap, ou quand je revois une interview de Dominique Sopo ou d’Alain Jacubowicz, ou quand je me repasse un film de Fernandel ou un sketch de Coluche. Ce sera sans doute le seul héritage positif que nous laisseront les « antiracistes ». Leur ridicule ne les a pas tués, mais il largement contribué à empoisonner leur fond de commerce.
Vous en voulez encore ? Une dernière pour la route, alors, en attendant que Riposte Laïque nous fasse un beau montage vidéo du « best of » de ces comiques troupiers. (Il y a toutes les pièces à conviction chez fdesouche.com ou frenchcarcan.com.) C’est une envolée lyrique d’Alain Jacubowicz au congrès de la Licra qui l’a élu président :
« C’est parce que nous sommes forts de ces racines, profondes et indestructibles, que je vous invite à ouvrir grand nos ailes, pour donner à notre Licra un nouvel envol. »
Et pendant qu’il est encore temps, si vous voulez contribuer au bouquet final, faites comme moi et mes collègues de Riposte Laïque ou d’autres sites : testez les testeurs ! Inventez n’importe quoi, mentez, trichez ! Vous ne risquez rien, puisque ni la Halde ni SOS-Racisme ni la Licra ni la Halde ne sont inquiétés pour leurs testings basés sur l’usurpation, la tromperie, l’hypocrisie, la mauvaise foi, la dissimulation, le faux en écriture et l’usage de faux. C’est pour la bonne cause !
Djamila GERARD

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