Après le coup d’État du 12 juillet, dernier pas(se) vers l’enfer ?

La situation, depuis le coup d’État sanitaire du 12 juillet, empire chaque jour.

Une image me reste des différents reportages sur les rassemblements de samedi : au passage des réfractaires au vaccin obligatoire, un vieux buvant un café en terrasse, hurle : « J’espère que vous allez tous crever ! » Une infirmière de 54 ans a les larmes aux yeux. Elle ne comprend pas la haine de ce vioque. Elle ne comprend pas que pour ce pauvre type terrorisé par la propagande gouvernementale, la servitude volontaire est le bien-être absolu et que ceux qui s’y opposent doivent être exterminés. Elle ne saisit pas que l’aplatissement puisse être objet de désir ou but de volonté.

Elle ne comprend pas que l’auto-asservissement est une passion française.

Le peuple français a accepté qu’on lui dise que le masque ne servait à rien, autrement dit d’être pris pour un con,

https://www.facebook.com/collard.officiel/videos/508124610420766

puis de payer 135 € d’amende s’il ne le portait pas.

Ensuite, il s’est signé des ausweis pour avoir le droit de sortir durant une heure dans un rayon d’un kilomètre de sa demeure.

Aujourd’hui, il plébiscite une vaccination et l’établissement d’un passe sanitaire obligatoires.

L’Assemblée nationale a ainsi voté une loi de surveillance généralisée, une loi de flicage permanent des citoyens, créant des Français de seconde zone, des délinquants du refus d’injection d’ARNmessager.

https://www.fdesouche.com/2021/07/23/amendement-n1033-adopte-suspension-du-contrat-de-travail-et-licenciement-des-salaries-qui-seront-assujettis-a-la-presentation-dun-pass-sanitaire-et-qui-refuseraient/

Seulement 208 députés présents, et un texte, synonyme de honte indélébile, voté par 114 représentants de la Nation essentiellement En Marche et MoDem.

Parmi eux, Castaner qui a promis de pourrir la vie des opposants.

Ces 114-là mériteraient peut-être aussi que la leur prenne une odeur de décomposition.

Tag sur la maison de Castaner à Forcalquier

On remarque aussi que dans la famille Ménard, après Robert qui hurle si bien avec Véran sur les salauds qui n’ont pas envie de se faire trouer le lard avec un produit sans garantie, voici Emmanuelle qui se contente de s’abstenir.

En écrire plus me conduirait à l’insulte. À qualifier ces Misérables de Ménardier.

Le nombre des votants pose aussi question. Pour un texte aussi important, où étaient passés ceux qui culpabilisent les abstentionnistes après chaque élection ? Étaient-ils tous d’accord pour ne pas mettre en péril l’intronisation de la dictature sanitaire ? Étaient-ils déjà en vacances ? Se moquaient-ils du résultat parce qu’ils ne sont pas assujettis à l’ausweis QR code ? Étaient-ils dans leur lit douillet avec amant ou amante ? Comptaient-ils les mouches dans leur permanence chez les ploucs ? Ont-ils eu peur d’Attal qui a enjoint « les non vaccinés de se bouger le cul sinon ils auront une vie de merde » ? (Il est vrai que question bouger le cul, Attal est un spécialiste.)

Pendant que Jeff Bezos et Richard Branson se paient un petit trip interstellaire, voici plusieurs millions de Français interdits de voyager en bus, en train, en avion. L’oligarchie est friande de ces belles leçons de morale !

Les Français adorent la servitude.

Dans les mois qui viennent ils auront de quoi jouir.

Un rapport du Sénat rédigé par Véronique Guillotin, Christine Lavarde et René-Paul Savary détaille les mesures qui pourraient être prises lors de la prochaine pandémie.

Parions que Macron et les siens les imposeront rapidement si « l’irresponsabilité et l’égoïsme » des antivax persistent.

Un bracelet électronique pour détecter les non vaccinés grâce à des portiques installés aux entrées des gares, des établissements publics, des centres commerciaux, la désactivation des cartes bancaires, des cartes Vitale et des titres de transport des récalcitrants, faire payer chaque sortie des non vaccinés de leur domicile puisque évidemment en mettant le nez dehors, ils jetteraient un mauvais sort aux vaccinés, leur supprimer la gratuité des soins…

La conclusion du rapport vaut son pesant de Mein Kampf : « Si nous ne nous préparons pas, d’autres le feront à notre place. Ce n’est certainement pas en laissant les régimes les plus autoritaires prendre une avance décisive en ce domaine, ou en abandonnant aux GAFA le soin de lutter contre les épidémies, que nous défendrons au mieux nos “valeurs démocratiques” ».

Enfermer, bastonner, pourrir le quotidien des indociles en leur interdisant l’accès à l’hôpital, en les licenciant, seraient une défense des valeurs démocratiques.

Orwell a finalement été trop prudent dans son 1984.

Stefan Zweig dans Le Monde d’hier décrit l’Europe avant 1914. Un monde d’une grande liberté d’esprit. Puis il voit son agonie. Pensant que le nazisme ne pouvait être vaincu, le 22 février 1942, il se suicida avec sa seconde femme à Petrópolis, une ville à une soixantaine de kilomètres de Rio de Janeiro.

Zweig est un exemple… à ne pas suivre.

Nous pourrions en ce mois de juillet 21 croire, comme Zweig, que la situation est foutue, que nous en avons assez vu comme cela, que le pays dans lequel nous avons vécu est détruit pour un temps qui s’étendra bien au-delà de notre vie. Mais l’histoire est rarement linéaire.

Février 1942 fut le mois où la guerre bascula.

Peut-être faudra-t-il un, deux ou trois mois, peut-être une année, pour mettre par terre la dictature sanitaire, mais nous y parviendrons. Nous ne ferons pas le dernier pas vers l’enfer.

Marcus Graven

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