Aurélie Filippetti confond demandeur d'asile musulman et persécuté juif du nazisme

C’est avec attention que je regarde quotidiennement, un grand nombre de sites français et étrangers, afin de me faire une opinion sur la marche d’un monde qui se décompose sous nos yeux. Dans ma quête, je viens de découvrir une perle bobosocialo. Un récent échange sur le plateau de LCP, entre Aurélie Filippetti et Louis Alliot.
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L’un coupant la parole de l’autre. Ce qui est une calamité pour le téléspectateur qui doit attentivement prêter l’oreille aux déclarations des « débatteurs » indisciplinés. Je vais simplement relever un sujet dont les arguments Filippetti m’ont abasourdi par leur imbécillité. L’ignorance crasse et/ou la mauvaise foi de cette représentante de la classe politique décomposée de ce pays m’a laissé sans voix. Outre les idioties sur l’€, elle ose l’ignoble sur le sujet du droit d’asile, je passe les détails insignifiants pour souligner son ignorance crasse et/ou mauvaise fois sur les persécutés du nazisme, qui avaient trouvé asile aux États-Unis et que, grâce à cet accueil, ces persécutés ont produit de grands savants, de grands scientifiques et écrivains etc … qui ont contribué à la richesse du monde.
Elle faisait allusion, bien entendu, à la population de confession juive, qui, nourrie par les valeurs et la culture européenne, allemande en particulier, ont pu continuer et c’est tant mieux, à développer leurs immenses talents dans tous les secteurs de manière éclatante que tout le genre humain reconnaît et apprécie autour du globe. Moi, la première. Faut-il rappeler à l’écervelée, décérébrée Fillipetti, que les alliés des nazis furent justement les musulmans sous la férule du Grand Mufti Husseini. Comme si l’on pouvait soudain comparer le génie juif à l’obscurantisme islamique qui ne montre à ce jour aucune velléité à contribuer à l’avancement du bien-être de l’humanité, mais plutôt à sa régression.
Comme les choses ne sont jamais si simples, je vais me contredire. En effet, le World Islamic Economical Forum préconise le réveil du monde musulman à s’adapter aux réalités globales de l’économie et à y contribuer avec son intelligence. http://wief.org/
En effet, si les musulmans n’étaient pas corsetés par leur idéologie, ils ne sont pas plus stupides que les autres, ils pourraient briller de tous leurs feux et dans tous les secteurs. C’est déjà le cas avec les Saoudiens qui comptent en leurs rangs des personnalités extrêmement avisées en matière économique. Éduquées en Amérique pour la plupart, d’autres personnalités en Europe. Sur le plan des connaissances générales, elles peuvent rivaliser avec les critères occidentaux, même les dépasser. Cela est nouveau et en expansion. Les personnalités en question sont féminines et masculines, n’en déplaisent aux détracteurs du Royaume qui le critiquent en méconnaissance de cause. L’ Arabie compte un grand nombre de femmes aux manettes dont voici la liste des plus puissantes : http://www.arabianbusiness.com/100-most-powerful-arab-women-2011-384182.html
Je connais l’une d’entre elles, qui dirige la chambre de commerce de Jeddah, Lama Al Suleiman. Lama, une grande biologiste, parle français comme une Frençaise de souche, ainsi que l’anglais. Cependant, revenons à notre brebis Fillipetti.
Les demandeurs d’asile de notre époque ne viennent pas que je sache, de pays à fort potentiel scientifique ou artistique universels, qui génèrent des génies qu’il faut protéger absolument de leurs tortionnaires. Excepté la Chine. (Un Prix Nobel de Littérature 2000, vivant sur notre territoire, Gao Xingjian).
Et, depuis que la France accueille des exilés politiques issus majoritairement de dictatures africaines ou arabes musulmanes, que Madame Fillipetti me nomme un seul de ces ressortissants qui a contribué au génie national ou mondial, grâce à l’accueil que nous réservons. Excepté encore une fois, « notre » Prix Nobel d’origine chinoise.
Enfin, cela me déconcerte d’observer le faible degré de culture générale de cette classe politique qui prétend vouloir nous diriger. Certes, sa déclaration ignoble intervient pratiquement à la fin de l’émission et une argumentation aurait pu lui être opposée. Hélas, comme d’habitude, les animateurs qui ont le même niveau dégradé en connaissances générales ne relèvent pas l’immonde argument. Est passé bien entendu sous silence la fraude au droit d’asile, aussi massif qu’aux allocations en général. En conséquence, pour remettre l’histoire en place, voici le procès verbal de l’entretien entre le Führer et le Grand Mufti de Jérusalem pour mémoire à l’attention de tous ceux qui ne connaissent pas l’histoire passée, comme la crécelle Fillipetti, qui ferait mieux de retourner à ses chères études. Depuis 70 ans rien n’a changé dans les aspirations des musulmans. Et, ce procès verbal ci-après peut être retransmis dans notre ère. L’antisémitisme ne se cache plus, mais a pris une autre couleur. Fillipetti serait inspirée de retrouver ses esprits.
Sylvia Bourdon
« Berlin le 30 novembre 1941
Procès-verbal de l’entretien entre le Führer et le Grand Mufti de Jérusalem le 28 novembre 1941 à Berlin en présence du Ministre des Affaires Etrangères du Reich et du Chef de Légation, Grobba. [1]
Le Grand Mufti commence par remercier le Führer pour le grand honneur qu’il lui fait en le recevant. Il souhaite saisir cette opportunité pour exprimer au Führer du Grand Reich allemand, admiré de tout le monde arabe, ses remerciements pour la sympathie qu’il a toujours témoigné à l’égard de la cause arabe et tout particulièrement de la cause palestinienne et dont il a donné une claire expression lors de ses discours publics.
Les pays arabes sont convaincus que l’Allemagne gagnera la guerre, ce qui sera favorable à la cause arabe. Les Arabes sont les amis naturels de l’Allemagne puisqu’ils ont les mêmes ennemis, les Anglais, les Juifs et les communistes. Ils sont donc disposés à coopérer avec l’Allemagne de tout leur cœur et sont prêts à participer à la guerre, non seulement d’une manière que l’on pourrait considérer de « négative » en commettant des actes de sabotage ou en suscitant des mouvements insurrectionnels, mais aussi de manière positive par la formation d’une Légion arabe. Comme alliés, les Arabes peuvent être plus utiles à l’Allemagne qu’il ne le paraît à première vue autant pour des raisons géographiques qu’à cause des souffrances que leurs infligent les Anglais et les Juifs. De plus les Arabes ont noué avec toutes les nations musulmanes des relations qui pourront être utilisées au bénéfice de la cause commune. La Légion arabe pourra être levée tout à fait facilement. Un appel du Mufti aux pays arabes ainsi qu’aux prisonniers de nationalités algériennes, tunisiennes et marocaines pourrait provoquer un afflux en grand nombre de volontaires, impatients de combattre.
Le monde arabe est fermement convaincu de la victoire allemande, non seulement parce que le Reich possède une grande armée, de braves soldats et des chefs militaires de génie, mais aussi parce que le Tout-Puissant n’accorde jamais la victoire à une cause injuste.
Dans ce combat les Arabes luttent pour l’indépendance et l’unité de la Palestine, de la Syrie et de l’Iraq[2]. Ils ont la plus grande confiance dans le Führer et considèrent sa main comme le baume de leurs blessures, infligées par les ennemis de l’Allemagne.
Le Mufti mentionne alors la lettre[3] qu’il a reçue et qui spécifie que l’Allemagne n’entend pas occuper de territoires arabes et qu’elle comprend et reconnaît les aspirations arabes à l’indépendance et à la liberté, tout comme elle soutient la disparition d’un Foyer national juif.
Une déclaration publique en ce sens[4] pourrait être très utile par ses effets sur les peuples arabes en ce moment. Cela pourrait réveiller les Arabes de leur léthargie momentanée et leur donner un nouveau courage. Cela faciliterait aussi l’action du Mufti pour organiser secrètement l’action des Arabes en prévision du moment où ils pourront frapper.
En contrepartie, il peut donner l’assurance que les Arabes attendront dans une stricte discipline le moment opportun et ne frapperont que sur l’ordre de Berlin.
Au vu des évènements en Iraq [5], le Mufti remarque que jamais l’Allemagne n’a incité les Arabes a attaquer dans cette région l’Angleterre mais qu’ils n’ont fait que réagir à une agression directe de l’Angleterre contre leur honneur.
Les Turcs, estime-t-il, accueilleront favorablement l’établissement d’un gouvernement arabe dans des territoires voisins, parce qu’ils préfèrent avoir dans leur voisinage des gouvernements arabes faibles plutôt que des gouvernements européens forts. Étant une nation de 7 millions d’habitants, ils n’ont d’autant plus rien à craindre des 1,7 millions d’arabes habitant en Syrie, en Transjordanie, en Iraq et en Palestine.
De même la France n’a pas d’objection à ce plan d’unification puisqu’elle a concédé à la Syrie son indépendance en 1936 et a donné son approbation à l’unification de l’ Iraq et de la Syrie sous la couronne du roi Fayçal [6] en 1933.
Dans ces circonstances, le Mufti renouvelle sa requête d’une déclaration publique du Führer comme quoi les Arabes ne doivent pas perdre l’espoir de constituer une force puissante dans la vie des nations. Avec un tel espoir dans le cœur, les Arabes, poursuit-il, consentiront à attendre. Ils ne sont pas pressés de voir la réalisation immédiate de leurs aspirations et ils peuvent très bien attendre six mois ou un an. Mais s’ils n’étaient pas inspirés par un tel espoir au travers d’une telle déclaration, cela pourrait être interprété comme un succès pour les Anglais.
Le Führer répond que l’attitude fondamentale de l’Allemagne sur ces question, comme le Mufti l’a déjà déclaré, est claire. L’ Allemagne soutient une guerre sans compromis contre les Juifs. Cela inclut naturellement une opposition active à un Foyer national juif en Palestine, qui ne serait rien d’autre que le centre, sous la forme d’un État, de l’exercice de l’influence destructrice des intérêts juifs. L’ Allemagne est consciente que la revendication par les Juifs de leur rôle pionnier en Palestine dans le domaine économique est un mensonge. Le travail y est fait par les Arabes seuls et non par les Juifs.
L’ Allemagne est déterminée, étape par étape, à appeler les nations européennes, l’une après l’autre, à résoudre le problème juif et en temps voulu à adresser un appel similaire aux nations non-européennes.
L’ Allemagne est à présent engagée dans un combat, à la vie et à la mort, avec deux citadelles du pouvoir juif : la Grande-Bretagne et la Russie soviétique. Il y a théoriquement une différence entre le capitalisme anglais et le communisme de la Russie soviétique, mais actuellement les Juifs dans ces deux pays poursuivent un but identique. C’est le combat décisif ; il se présente principalement comme un conflit entre l’Allemagne et l’Angleterre, mais idéologiquement, c’est un combat entre le national-socialisme et les Juifs. Cela va sans dire que l’Allemagne fournira une aide déterminée et pratique aux Arabes engagés dans le même combat, car les promesses platoniques sont inutiles dans une guerre dont l’alternative est le succès ou la destruction et où les Juifs sont capables de mobiliser toute la puissance de l’Angleterre à leurs fins. L’aide aux Arabes doit être matérielle. Les seules marques de sympathie sont d’un faible secours dans un tel combat et cela a été pleinement démontré par les évènements en Iraq, où les circonstances[7] n’ont pas permis de rendre pleinement effective une aide pratique. En dépit de tous nos témoignages de sympathie, l’aide allemande a été insuffisante et l’ Iraq a été vaincue par la puissance anglaise, qui est le protecteur des Juifs.
Le Mufti se dit conscient que l’issue de cette guerre décidera aussi du destin du monde arabe.
Par conséquent, le Führer doit penser et parler avec calme et réflexion, comme un homme de raison mais principalement comme soldat et comme chef des Armées allemandes et alliées.
Tout ce qui est de nature dans ce combat titanesque à soutenir la cause commune doit être fait, y compris pour les Arabes. Au contraire tout ce qui pourrait contribuer à affaiblir la situation militaire doit être écarté, et peu importe que cela puisse être impopulaire. L’ Allemagne est engagée actuellement dans de très sévères combats pour forcer la porte nord du Caucase. Les difficultés rencontrées concernent principalement le maintien de l’approvisionnement qui est très difficile compte tenu de la destruction des voies ferrées et des axes routiers et de l’arrivée de l’hiver.
Si à un tel moment le Führer soulevait dans une déclaration la question de la Syrie, les éléments qui en France sont sous l’influence de de Gaulle recevraient de nouveaux appuis. Ils interprèteraient la déclaration du Führer comme une volonté de briser l’Empire colonial français et appelleraient leurs compatriotes à faire cause commune avec les Anglais pour essayer de sauver ce qui pourrait l’être encore. Une déclaration concernant la Syrie serait comprise en France comme faisant référence aux colonies françaises en général et serait, en ce moment, source de nouveaux troubles en Europe de l’ouest, ce qui se traduirait par l’immobilisation d’une partie des Forces armées allemandes à l’ouest, qui ne seraient plus disponibles pour la campagne à l’est.
Le Führer fait alors la déclaration suivante au Mufti, lui demandant de l’enfermer dans les profondeurs de son cœur :
1) Le Führer veut conduire cette bataille jusqu’à la destruction totale de l’Empire judéo-communiste[8] en Europe.
2) A un certain moment qu’il n’est pas possible de fixer exactement aujourd’hui mais qui en tout cas n’est pas très éloigné, les armées allemandes atteindront au cours de ce combat la porte sud du Caucase.
3) Aussitôt que cela arrivera, le Führer donnera en personne au monde arabe l’assurance que l’heure de sa libération est arrivée. L’objectif de l’Allemagne sera alors, solennellement, la destruction des éléments juifs demeurant dans la sphère arabe sous la protection de la puissance britannique. A cette heure, le Mufti sera le porte-parole le plus autorisé du monde arabe. Sa mission sera alors de déclencher les opérations arabes qu’il aura secrètement préparées. A ce moment, la réaction de la France à cette déclaration sera tout à fait indifférente à l’Allemagne.
Une fois que l’Allemagne aura ouvert la porte de l’Iran et de l’Iraq par Rostov, ce sera la fin de l’Empire britannique dans le monde.
Le Führer souhaite que l’année prochaine il soit possible à l’Allemagne d’enfoncer la porte du Caucase qui donne sur le Moyen-Orient.
Dans l’intérêt de leur cause commune, il serait préférable que la déclaration arabe soit différée de quelques mois supplémentaires plutôt que de créer des difficultés à l’Allemagne sans qu’elle soit capable, de ce fait, de venir en aide aux Arabes.
Le Führer apprécie pleinement l’impatience manifestée par les Arabes pour une telle déclaration demandée par le Mufti. Mais il le prie de considérer qu’il a été le Führer du Reich allemand pendant cinq longues années durant lesquelles il lui a été impossible d’annoncer à son propre pays sa libération. Pour faire cette annonce le Führer a du attendre les conditions favorables, provoquées par la force des armes, qui ont permis la réalisation de l’Anschluss [9].
Au moment où les divisions blindées allemandes et les escadrilles de la Luftwaffe atteindront le sud du Caucase, la déclaration publique demandée par le Grand mufti pourra être portée à la connaissance du monde arabe.
Le Grand Mufti répond que son avis est que tout se passe comme le Führer l’a indiqué.
Le grand Mufti se déclare tout à fait rassuré et satisfait par les propos qu’il a entendu du Führer. Il demande, cependant, s’il ne serait pas possible, tout au moins secrètement, de conclure un accord dans le sens de ce qui a été esquissé par le Führer.
Le Führer répond que la déclaration qu’il vient de faire au Grand Mufti est une déclaration confidentielle.
Le Grand Mufti le remercie et déclare en conclusion qu’il prend congé du Führer en toute confiance et lui réitère ses remerciements pour l’intérêt qu’il témoigne à la cause arabe.
Signé : Schmidt ».
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[1] Mémorandum du Chef de Légation Schmidt.
[2] La reconnaissance d’une « Grande Arabie », formée par les trois pays mentionnés, fut demandé par Al-Husseini dans une lettre adressée à Hitler en date du 20 janvier 1941.
[3] Il fait référence, sans doute, au document du Secrétaire d’Etat von Weizsäcker, en date du 8 avril 1941.
[4] Al-Husseini insista longuement auprès de Hitler pour obtenir cette déclaration, mais celui-ci refusa de la faire, en grande partie à cause de la position de la France en tant que mandataire de la Syrie et du Liban.
[5] C’est à dire le soulèvement de l’Iraq du 2 au 31 mai 1941.
[6] En réalité, il s’agit du contraire. Le Gouvernement de Vichy considéra d’une grande importance de conserver son mandat, même après l’occupation de la Syrie par les Anglais et les Gaullistes en juin-juillet 1941.
[7] Hitler ne se montra pas disposé à différer l’Opération Barbarossa à cause du soulèvement en Iraq. Pour cette raison, l’aide allemande à l’Iraq resta limitée à un minimum très en dessous des besoins de l’armée irakienne.
[8] C’est à dire l’Union soviétique.
[9] L’Anschluss est l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne, suite au vote du peuple autrichien, au mois de mars 1938.

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