Aurélien Rousseau et les préservatifs pour les moins de six ans : un lapsus révélateur

Après le Conseil des ministres de mercredi 27 septembre 2023, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a annoncé la prise en charge intégrale des préservatifs pour les moins de six ans.
Le ministre voulait parler des moins de 26 ans. Il a expliqué son lapsus par son accent du midi (il est originaire du Gard), et a présenté ses excuses.

En fait, tout le monde a entendu et compris « pour les moins de six ans ». Aurélien Rousseau a bien commis une bévue. Il s’en est excusé, c’est bien. Mais l’explication de sa coquille ne tient pas. Et tout lapsus est révélateur d’intentions profondes et cachées, ici le sexe aux moins de six ans. En effet, les idéologues et intellectuels gauchistes et mondialistes, les gouvernants, sont obsédés par le sexe. Ils ont pour mission et pour vocation de répandre le sexe sous toutes ses formes, y compris les plus viles, dans toutes les couches de la société, du bébé au vieillard.

L’éducation sexuelle vise à informer sur les dangers de la sexualité, sur les comportements sexuels à risques. Elle renseigne sur les pratiques de contraception, sur les maladies sexuellement transmissibles. Elle permet une libre parole sur le sujet. Mais les dirigeants soumis à l’idéologie mondialiste instaurent l’apprentissage de la théorie du genre et favorisent l’éducation à la sexualité à l’école.
La loi Aubry du 4 Juillet 2001 prévoit « une information et une éducation à la sexualité dispensée dans les écoles, les collèges et les lycées, à raison d’au moins trois séances annuelles par groupe d’âge homogène ». C’est l’article 312-16 du code de l’éducation.

En 2012, Vincent Peillon met en place la refondation de l’école pour nos enfants. L’article 4 stipule : « Le ministère envisage la mise en place d’actions éducatives dans les classes ou à l’échelle de l’école ou de l’établissement, notamment dans le cadre de l’éducation à la sexualité. »
En réalité, la refondation de l’école vide totalement l’école de son contenu. Désormais, l’école de nos enfants, c’est l’école du sexe.

Le programme d’égalité homme-femme entraîne sournoisement, insidieusement ses corollaires : l’idéologie du genre, l’homosexualité, la transsexualité, toutes les valeurs sexualisantes propres à désaxer les enfants, valeurs sur lesquelles les gouvernements font une véritable fixation.
La sexualité est l’axe autour duquel tourne le système d’éducation. Ce système d’endoctrinement au sexe bannit l’Instruction de l’école de nos enfants et leur crée des problèmes de toutes pièces.

Une série de textes de référence (lois, circulaires), d’associations, de brochures, de sites, sont mis à disposition du personnel d’enseignement et d’éducation. C’est dire l’importance donnée à ce sujet dont la problématique est fabriquée, créée et inventée. Car ces problèmes ne se posent pas aux enfants, ni aux parents. Après la destruction de toute formation intellectuelle dans l’institution scolaire, on veut faire des enfants totalement désaxés.
L’État se donne les moyens d’imposer cette école du sexe. La formation du personnel s’accorde avec cette politique, avec pour objectif d’infuser le poison pédagogique. Des procédés dictatoriaux visent à neutraliser toute opposition à cette politique. Une dictature du sexe s’installe. Une certaine inhumanité résulte de la tyrannie idéologique de l’État, de l’indécence morale et du cynisme des idéologues de la République. L’impudeur morale est au centre des programmes d’égalité, au centre de ce rite primitif de l’initiation sexuelle à l’école pour créer un changement homosexuel véritable.

2016 : la Déclaration des Droits sexuels de l’International Planning Parenthood Federation, influencée par les directives de l’ONU, publiée en 2008, est approuvée. Cette Déclaration se décline en 7 principes et 10 articles parfaitement limpides dans les objectifs poursuivis. Il s’agit de promouvoir toutes les libertés sexuelles. La sexualité devient un droit « à la fois universel et indivisible en conformité avec les principes de non discrimination ». C’est une mainmise totalitariste dans le domaine le plus intime de la vie de l’être humain.
Dans cette Déclaration, les mots sexe et sexualité sont rappelés et reconduits avec une insistance
délibérée et intentionnelle. Avec ses corollaires identité sexuelle, identité de genre. Le sexe constitue une obsession, une psychose, une idée fixe. Les relations sexuelles, de toute nature, sous toutes les formes, caractérisent les relations sociales et deviennent l’essentiel de la vie, donnent un sens à la vie (en l’absence de tout autre sens).

Désormais, l’homme vit pour le sexe, pour le plaisir sexuel, pour la jouissance sexuelle, et rien ne peut ni ne doit contrecarrer ses désirs.
Derrière une avalanche de droits admis par tous depuis longtemps, l’égalité, la liberté, le bonheur, la justice, se cachent l’acceptation et l’approbation de tous les droits sexuels, de toutes les pratiques sexuelles, de toutes les identités, de tous les genres. Droits et pratiques que, dans une société civilisée, on appellerait déviances, transgressions, anormalités, et qui deviennent la normalité.

Des cerveaux malades veulent formater la sexualité des enfants. Il convient d’éduquer à la SANTÉ SEXUELLE. Il est nécessaire de comprendre la sexualité en tant que POTENTIEL HUMAIN. Les termes « SANTÉ » et « POTENTIEL HUMAIN » visent à faire gober les buts cachés de cette éducation. L’escroquerie intellectuelle se met en œuvre.
L’éducation à la sexualité se doit de dépasser sa vision biologique et reproductrice. Elle doit cesser de se focaliser sur ses aspects négatifs telles que les grossesses non prévues et les infections sexuellement transmissibles. A partir des années 2010, elle doit répondre aux besoins d’informations et de compétences. Informations et compétences réclamées par les enfants. Est-ce une certitude ? Éducation sexuelle ou éducation au plaisir sexuel, éducation au sexe ?

L’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, présente une « information objective scientifiquement correcte » quand les parents ne sont que « sources informelles ». Et inutile de protester. L’OMS anticipe la réaction des parents qui refuseraient que quiconque « joue au docteur » avec leur nourrisson. Prière de ravaler les préjugés réactionnaires et conservateurs et de laisser faire les professionnels seuls compétents.

2013 : la version en langue française d’un rapport de l’OMS est publiée. Ce rapport est intitulé :
« Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ». Standards, c’est à dire modules normalisés par excellence. Une vue d’ensemble des sites à traiter dans l’éducation sexuelle des enfants et des adolescents est structurée en six groupes d’âge, de la naissance à l’adolescence, chaque
groupe comprenant huit catégories thématiques. Dans la catégorie sexualité, l’objectif d’informer sur la masturbation est présent dans tous les groupes d’âge. Quelques extraits.
Page 20 : « Tous les enfants et jeunes ont le droit d’accéder à une éducation sexuelle adaptée à leur âge et à leur niveau de développement. »
Page 29 : « L’éducation sexuelle doit être participative. »
Page 30 : « Le travail interactif passe aussi par la diversification des méthodes afin de répondre à différentes préférences d’apprentissage et de solliciter tous les sens. » « L’éducation sexuelle doit être continue. »
Page 35 : « Pourquoi commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans ? »
Selon ces Standards, l’éducation sexuelle commence entre 0 et 4 ans. Puis la théorie du genre fait son apparition.

Entre 4 et 6 ans, les enfants sont informés des relations entre personnes de même sexe. Entre 6 et 9 ans, on informe les enfants des changements physiques, éjaculation et menstruation. Entre 9 et 12 ans, on associe l’éjaculation et la menstruation à la première relation sexuelle, aux signes de grossesse. A partir de 12 ans, on parle d’avortement et de grossesse dans les couples de même sexe. A 15 ans, les plaisirs sexuels n’ont plus aucun secret pour les enfants.
Ces Standards à l’éducation sexuelle violent les enfants dans ce qu’ils ont de plus intime, dans leur cœur, dans leur corps, dans leur conscience. Les auteurs de cette idéologie violent l’innocence de petits enfants dont l’âge interdit NATURELLEMENT l’accès à ces élucubrations obscènes. Ils veulent créer un Meilleur des mondes dans lequel ils remplacent la pilule du bonheur d’Aldous Huxley, le soma, par des pratiques jusque-là réservées aux adultes responsables et respectueux. Ils imposent ces pratiques à des enfants ingénus et candides, en lieu et place de les instruire véritablement par les apprentissages élémentaires.

Les Standards pour l’éducation sexuelle mettent en place une société déshumanisée, en transformant de petits êtres sans défense en bestiaux obsédés de sexe, en vue d’un Nouvel Ordre Mondial qui privilégiera voire programmera les naissances par PMA ou GPA.
La théorie du genre et l’éducation à la sexualité ne connaissent que la contrainte et deviennent des carcans moraux. L’école n’instruit plus, n’enseigne plus, elle déconstruit. Elle déconstruit la morale, l’histoire, la vie. Elle détruit les enfants au nom de la nouvelle religion laïciste mise en place par un régime de nature totalitaire.

2014 : Le rapport Normes d’éducation sexuelle en Europe  a un contenu explicite.
Entre 0 et 4 ans, apprentissage de la jouissance et du plaisir quand nous touchons notre propre corps : la masturbation infantile. A quatre ans, les enfants sont aptes pour « exprimer besoins, désirs et limites, par exemple dans le contexte de jouer au docteur ». Entre 4 et 6 ans, « parler de sujets sexuels », explorer les « relations du même sexe », et « consolider l’identité de genre ».

Entre 6 et 9 ans, connaître et défendre les « droits sexuels des garçons et des filles ». Savoir où trouver des contraceptifs et où pratiquer un avortement. Entre 9 et 12 ans, alerter sur le problème que représente une grossesse imprévue et les enjeux qui y sont liés. Avant la puberté, les enfants sont traités comme des clients potentiels de l’industrie de l’avortement.
Entre 9 et 15 ans, avertir les enfants quant à l’obstacle de la religion chrétienne pour la jouissance et le plaisir sexuel. A 15 ans, ouvrir les adolescents aux diverses réalités sexuelles. Suggérer la possibilité de l’homosexualité, de la bisexualité et autres pratiques. Connaître « les relations sexuelles tarifées, la pornographie, l’addiction sexe ».

Le rapport de l’OMS est très clair quant à l’orientation à donner aux programmes scolaires :
Parler du plaisir en se touchant, « la masturbation enfantine précoce ».
Parler « de la découverte de son propre corps et de ses parties génitales ».
Parler de « l’amitié et de l’amour entre personnes de même sexe ».
Parler des « différences liées aux genres, à la culture et à l’’âge ».
Parler du respect des différentes normes sexuelles.

L’État est « la source formelle et scientifique »  de l’éducation des enfants. Les parents ne sont que des « sources informelles ». L’éducation sexuelle et affective des enfants doit être planifiée en conformité avec les dogmes de la théorie du genre. L’éducation sexuelle « commence dès la naissance ».
Les mots amour et responsabilité n’apparaissent presque jamais, sinon de façon dérisoire. Par contre, la référence au « plaisir », au bien-être personnel et à l’instinct est constante. Ce guide est un document de nature idéologique et non pas scientifique. La sexualité, réduite à la satisfaction du plaisir, est déformée. Nulle part, il n’est question d’Amour vrai. Tout est montré sans filtre.
2018 : Marlène Schiappa revient sur la loi Aubry.
2023 : On encourage les enfants à changer de genre.

Des êtres malsains et pervers rêvent d’une société sans règles et sans repères, avec des enfants-proies auxquels on refuse le droit de grandir peu à peu et de choisir vraiment leur sexualité, des enfants à qui on vole l’enfance.

Jean Saunier

 

 

 

 

 

 

image_pdfimage_print
20
3

15 Commentaires

  1. Ils feront des lâchers de ballons avec à la fête de fin d’année à l’école.

  2. “ils” pensent qu’à ça, à légiférer positivement la pédocriminalité.

    • on va vouère quelles sont les religions qui s’élèvent contre “ça”. les athées on s’en fout, c’est des putes ouvertes à tous les tiroirs-caisse.

    • C est mon avis, ne-blanc.
      Bientôt des Gang-Bang des la maternelle.
      Des pourris et des pervers.
      Tous ces politiques ont des problèmes de sexe mais grave.
      C est ça les valeurs de la gauche.

  3. Pauvres mecs affligeants et dangereux qui ne pensent qu’au sexe pour les petits …a virer au plus vite ..et on lui offrira une tonne de préservatifs..

  4. Il faudra que les fabriquants de capotes anglaises revoient les tailles !!!! hi !hi! hi!!!!c’est bon pour le bizness

  5. le rousseau, ENCORE un PEDOPHILE dans l’entourage DIRECT de l’ADO ATTARDE… cela commence à faire PLUS que BEAUCOUP… et donc il faut COMPRENDRE que le macrotte ADORE ca…

  6. Jean-Dominique Michel : La sexualisation des enfants et la guerre de 5e génération

    Comme cela s’est déjà vu lors de la crise Covid, l’agenda totalitaire et ses agents DOIVENT s’attaquer aux enfants. Souiller l’innocence et brouiller les repères est en effet essentiel à leur dessein. Dans une guerre de 5e génération, cela implique de coloniser les esprits et de rendre les abus et les violences banales et acceptables.

    VIDEO : https://lemediaen442.fr/jean-dominique-michel-la-sexualisation-des-enfants-et-la-guerre-de-5e-generation/

  7. les moins de six ans !!! donc plus de cours de sexualité dans les écoles, c’est ce qu’ils font, non?

  8. Ils, les hommes, méritent de se faire couper les couilles. Quant aux femmes complices de ce projet, elles méritent le viol collectif par des boucs, comme cela est pratiqué au Moyen Orient ; jusqu’à ce que mort s’en suive.

  9. ‘Qui en effet pourrait concrètement bénéficier de la sexualité débridée des jeunes, à part les vendeurs de contraceptifs, de chimie abortive, de traitement pour MST, les pédophiles et les revendeurs d’organes de fœtus avortés ?’

Les commentaires sont fermés.