Non au séparatisme des kouffars !

Au nom d’Allah le Clément, le Miséricordieux,

Chers frères et sœurs,

C’est avec enthousiasme que je vous écris aujourd’hui, car je n’apprends en ce moment que des bonnes nouvelles. La dernière en date est l’acte de bravoure de notre frère tunisien Jamel Gorchene qui, au nom du djihad ordonné par Allah le Très-Haut, a immolé une policière mécréante à l’entrée du commissariat de Rambouillet. Il a hélas été tué à son tour, mais nous savons qu’il est maintenant auprès de son Seigneur dans les Jardins d’Eden, selon la parole de notre Prophète – que le Salut et la Bénédiction soient sur lui.

Un autre de nos frères djihadistes, Kobili Traoré, est en revanche toujours vivant, après avoir éliminé la Juive Sarah Halimi (Allahu akbar !)… Vivant, et – ne riez pas – déclaré irresponsable du fait d’une prétendue « bouffée délirante » causée par sa consommation de cannabis ! Il ne sera donc même pas jugé et ne subira qu’un traitement psychiatrique – espérons que ce traitement sera de courte durée, Inch’Allah, et que notre frère sera rapidement libéré… La « justice » des kouffars est vraiment impayable !

Nos frères et sœurs s’en sont bien entendu réjouis dans les quartiers dits « hors la loi » (en réalité, soumis à la meilleure loi, celle d’Allah le Très-Haut) et nos jeunes ont redoublé d’ardeur dans leur djihad contre les keufs. Ils portent des cagoules, ce qui leur permet la plupart du temps d’échapper aux recherches. Même s’ils sont arrêtés, ils sont souvent remis en liberté dans l’attente d’un jugement, faute de place en prison. Et finalement, avec un peu de chance – par exemple au récent procès de nos jeunes combattants qui s’étaient distingués en 2016 à Viry-Châtillon –, plusieurs sont acquittés « faute de preuves »… grâce à la cagoule !

Notre Oumma s’impose ainsi dans de plus en plus de quartiers, et même de communes, où nous contribuons à faire élire des municipalités écolo-gauchistes à notre dévotion, comme à Strasbourg où va se construire, Inch’Allah, la plus grande mosquée d’Europe. Plus discrètement, dans tous les quartiers où nous sommes bien implantés, nous faisons fermer tous les commerces impurs et nous imposons la charia dans tout l’espace public, en particulier pendant le ramadan. En revanche, nous fêtons la rupture du jeûne jusqu’à une heure avancée de la nuit sans qu’aucun mécréant n’ose protester, ni même appeler les keufs – d’ailleurs, couvre-feu ou pas, la flicaille a ordre de ne pas intervenir !

Dans ces quartiers et dans ces villes, nous sommes donc de plus en plus chez nous, ce qui fait fuir les kouffars. Les Juifs sont partis les premiers, nombre d’entre eux faisant même leur alya – le retour en Israël. Puis, ce fut le tour des associateurs et autres mécréants, à commencer par les jeunes parents dont l’islamophobie prenait prétexte de la « protection » de leurs enfants. Au début, nous avons trouvé ça très bien, parce que ça favorisait notre domination numérique. Mais maintenant, dans certains quartiers, les kouffars sont tellement minoritaires qu’il n’y en a presque plus, à part quelques vieux… C’est bien simple, on est tellement chez nous qu’on se croirait au bled !

Le problème, c’est que ça commence à se savoir. Même le Président Emmanuel Macron est au courant. Visitant, le 19 avril dernier, le quartier « sensible » de La Mosson, à Montpellier, il a été interpellé par une de nos sœurs qui lui a déclaré : « Je déplore le manque de mixité dans le collège de quartier, les gens ne mettent plus les enfants dans le même quartier, ce qui est vraiment dommage. Monsieur le président, j’ai mon fils qui a huit ans, il m’a demandé si le prénom de “Pierre” existait vraiment ou si ce n’est que dans les livres, tellement il y a un manque de mixité dans le quartier. C’est vraiment grave. »

Quand on m’a raconté ça, d’abord ça m’a fait rire. Je me disais : « Qu’est-ce que ça peut lui faire ? Que les kouffars aillent en enfer ! » Et puis, j’ai regardé mon mari, il avait l’air soucieux : « – Notre sœur a raison, a-t-il dit, il ne faut pas qu’ils s’en aillent tous… » J’ai donc décidé, avec sa permission, d’organiser une réunion du Collectif des associations des femmes françaises en niqab (Caffen) pour en discuter.

Cela s’est passé à la mosquée, en présence de l’imam – c’est un homme savant et sage. Après mon exposé de la situation, les premières réactions ont exprimé notre joie de voir la loi d’Allah, peu à peu, dominer la France, mais la discussion a rapidement pris une tournure revendicative :

« – Tous ces enfants qu’on retire de l’école, toutes ces familles qui déménagent, c’est du manque de respect à notre égard…

– C’est même de l’islamophobie ! On a des associations antiracistes, c’est elles qui devraient porter plainte !

– Et s’ils s’en vont tous, qui va payer les taxes pour financer l’action municipale ?

– On leur a pourtant bien dit, à ces faces de craie, que la diversité était une richesse !

– Attends, là, je ne comprends plus, la diversité, c’est nous !

– Mais non, si maintenant on est ici chez nous, la diversité, c’est eux !

– Mais alors, ceux qui s’en vont, c’est du séparatisme, du séparatisme islamophobe…

– Il faut faire des lois pour l’interdire ! »

C’est alors que notre imam est intervenu. Si les kouffars fuient, a-t-il expliqué, c’est parce qu’ils ont peur : ils souffrent d’un sentiment d’insécurité qui leur est insufflé par la propagande de l’extrême droite, la moindre petite erreur de jeunesse commise par un des nôtres étant instrumentalisée pour alimenter l’islamophobie… Par conséquent, dès qu’ils prennent le contrôle d’une municipalité, nos frères doivent lutter contre ce séparatisme islamophobe en offrant aux mécréants un statut qui leur assure une protection. Notre Noble Coran l’a prescrit : « Comment y aurait-il pour les associateurs un pacte admis par Allah et par Son messager ? À l’exception de ceux avec lesquels vous avez conclu un pacte près de la Mosquée sacrée. Tant qu’ils sont droits envers vous, soyez droits envers eux. Car Allah aime les pieux » (Sourate 9 : 7). Et le Calife Omar ibn Al-Khattâb, qui fut le 2e calife de l’islam après avoir été un compagnon du Prophète – que le Salut et la Bénédiction soient sur lui –, a défini les clauses de la protection (dhimma) que nous accordons aux mécréants juifs et chrétiens qui se soumettent à notre domination.

C’est ce « Pacte d’Omar » qu’il nous faut aujourd’hui actualiser pour le faire appliquer dans toutes les villes et tous les territoires dont nous prendrons le contrôle, Inch’Allah. Les signataires de ce pacte s’engageront à respecter l’islam et les musulmans, à s’abstenir de toute activité haram (notamment de tout commerce d’aliments impurs ou d’alcool), à payer l’impôt de capitation (jizya) et à ne pas soustraire leurs enfants d’une saine mixité scolaire avec les nôtres. Ils devront se vêtir avec modestie (le port du hidjab sera obligatoire pour les femmes), et ils porteront sur leurs vêtements un signe distinctif de leur statut de dhimmi, moyennant quoi ils pourront circuler en ville sans être inquiétés. Si malgré tout certains d’entre eux persistaient à vouloir s’exiler, notre imam a envisagé en outre quelques mesures dissuasives, telles que la confiscation de leurs biens immobiliers ou la menace de lourdes amendes.

Bien entendu, a-t-il ajouté, ça ne se fera pas du jour au lendemain, car il nous faudra d’abord, au cas par cas, obtenir notre autonomie législative, au nom du multiculturalisme et du principe de subsidiarité, en attendant que la France entière, Inch’Allah, soit islamisée. Mais il n’est pas trop tôt pour sensibiliser l’opinion publique aux bienfaits de la soumission. Nos associations doivent, pour cela, s’allier avec les partis de gauche qui nous soutiennent pour organiser des manifestations contre le séparatisme islamophobe et pour promouvoir la « Charte du vivre-ensemble » – c’est le nom que nous donnerons à la version moderne du Pacte d’Omar. Il a donc été décidé qu’au nom du Caffen, je solliciterai un rendez-vous avec Jean-Luc Mélenchon pour rechercher avec lui une plate-forme d’action politique.

L’idéal vers lequel nous devons tendre, a conclu notre imam, est que les kouffars eux-mêmes en viennent à nous demander notre protection, quitte à être prêts pour cela à collaborer avec nous, par exemple en dénonçant nos ennemis… « – Y en aurait-il beaucoup qui seraient prêts à cela ? » lui ai-je demandé. L’imam (que je sais très féru de l’histoire de la France contemporaine) a eu un petit sourire : « – Des collabos ?… Il n’y aura pas de problème. Dans ce pays, ce n’est pas ça qui manque… »

Que la Paix et la Bénédiction d’Allah le Très-Haut soient sur vous et sur tous ceux qui suivent le chemin droit jusqu’au Jour du Jugement Dernier.

Leïla ADJAOUD, présidente du directoire du Collectif des associations de femmes françaises en niqab (CAFFEN).

 

 

 

 

 




Comment osez-vous parler de virus de l’islam ?

Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,

Chers frères et sœurs,

Je suis encore toute bouleversée par la lecture d’un article récent (6 mars) signé par Philippe Arnon dans Riposte Laïque :

https://ripostelaique.com/la-France-est-atteinte-du-syndrome-de-diogene.html

La France, écrit-il, est malade du « syndrome de Diogène ». Je passe rapidement sur cette appellation médicale (dont l’auteur de l’article n’est pas responsable) désignant un trouble du comportement consistant à vivre dans sa crasse et ses déchets. Appellation injuste à l’égard de Diogène de Sinope, philosophe grec du IVe siècle avant J.C., qui certes vivait en autarcie dans la plus absolue simplicité, mais n’avait pas pour autant le culte de la saleté… En revanche, si cet article m’a fait réagir, c’est par la pertinence de sa critique des mœurs françaises, contrastant avec l’incompréhensible rejet du seul remède qu’on puisse y apporter : l’Islam. Aussi ai-je décidé de répondre directement à l’auteur par la lettre ouverte ci-après.

Cher Monsieur Arnon,

C’est avec grand intérêt que j’ai lu, sur le site de Riposte Laïque, votre récent article intitulé « La France est atteinte du syndrome de Diogène ». Votre clairvoyance sur l’état de pourrissement de ce pays qui, selon votre expression, se complaît «dans sa crasse», ne peut que susciter l’admiration de l’honnête musulmane que je suis, nonobstant quelques commentaires que je souhaite apporter. Reprenons, si vous le voulez bien, votre argumentation point par point.

«Tout a commencé», selon vous, «avec l’abolition de la peine de mort», y compris pour «les crimes les plus abominables», dont les auteurs viennent «s’accumuler dans nos prisons naturellement surchargées». Je suis, bien entendu, entièrement d’accord avec vous. Lorsque nous dominerons la France, Inch’Allah, la peine de mort sera immédiatement remise en vigueur, comme elle l’est dans les autres pays qui suivent la loi islamique, la charia. Car il ne suffit pas qu’elle soit prévue par la loi, encore faut-il qu’elle soit largement pratiquée ; sinon, où serait la valeur de dissuasion qu’on se plaît à lui attribuer ? La peine de mort doit donc sanctionner, non seulement tout meurtre avéré, mais aussi divers autres crimes (fornication, homosexualité) sur lesquels je reviendrai. J’ajoute que les exécutions capitales ne doivent pas avoir lieu à la sauvette dans la cour de la prison (comme si on en avait honte !), mais sur la place publique : elles serviront ainsi à l’éducation du peuple.

Votre argument de la surpopulation carcérale est excellent, mais insuffisamment exploité. En effet, la plupart des prisonniers ne sont pas des criminels mais des délinquants. Là encore, en comparaison de cette justice laxiste que vous critiquez à juste titre, la loi islamique offre à la société une bien meilleure protection : pour les petits délits, la prison est avantageusement remplacée par des séances de flagellation en public ; les délits graves ou les récidives sont justiciables de l’amputation d’une main ou d’un pied, et je peux vous assurer que c’est très dissuasif ! Notre charia, voyez-vous, a prouvé sa fiabilité depuis des siècles dans des pays où la vie nomade ne permettait pas l’emprisonnement. Elle ne dépend pas des caprices de ce législateur dont la «débilité», dites vous, «est elle-même crasse». En effet, la loi islamique n’est que la mise en pratique des préceptes de notre Noble Coran, ainsi que des Hadiths, qui rapportent la vie et l’enseignement de notre Prophète – que le Salut et la Bénédiction soient sur lui. Elle n’est donc dictée que par la volonté d’Allah Le Très-Haut, et la «crasse» dont vous parlez ne peut pas l’atteindre.

«Il y a eu ensuite la loi Veil», écrivez-vous, «preuve du dérèglement des mœurs, au même titre que la pilule…». Cette «liberté de son corps» donnée à la femme, vous le dites parfaitement, est responsable de «l’accumulation des avortements», «destruction de la vie» que vous déplorez amèrement… Comme je vous comprends ! Mais je me permets de vous faire remarquer que ce «dérèglement des mœurs» est impensable en Islam. En effet, «les hommes ont autorité sur les femmes en raison des avantages qu’Allah leur a accordés sur elles, et aussi en raison des dépenses qu’ils font de leurs biens» (Sourate 4 : 34). En Islam, les jeunes filles préservent leur virginité et les épouses sont soumises à leur mari, qui lui-même assume la responsabilité de sa descendance. Quant aux relations adultérines (la fornication), elles sont passibles d’une lourde flagellation, voire même de la peine capitale conformément à la tradition biblique (Lévitique 20 : 10). Vous le voyez, lorsqu’adviendra en Europe, Inch’Allah, le grand califat que nous appelons de nos vœux, hommes et femmes suivront le chemin droit : n’est-ce pas là votre souhait ?

Votre lamentation se poursuit : «Et puis, il y a la pédophilie (…), le lobby LGBT et son apothéose, “le mariage pour tous”, (car) l’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie mentale…». Sur le fond, je ne peux que vous approuver ! Que la fornication, pédophile ou pas, et encore plus si elle est homosexuelle, soit une abomination, c’est une évidence : «Si une femme va avec une femme, elles sont toutes deux fornicatrices ; si un homme va avec un homme, ils sont tous deux fornicateurs» (Hadith Shu’ab al-îman). Que, en revanche, cela ait pu être qualifié de maladie mentale, je ne peux l’admettre – encore un effet du laxisme de votre justice ! Non, la fornication, et particulièrement l’homosexualité, sont – tout simplement – des crimes qui méritent la mort. Dans les pays islamiques, dont la France – Inch’Allah – fera bientôt partie, c’est ce que notre charia, comme la loi mosaïque autrefois (Lévitique 20 : 13), fait appliquer avec toute la rigueur nécessaire. Inutile de vous dire que vous ne risquerez pas d’y voir ces affreuses parades LGBT que vous ne semblez pas apprécier…

Je reprends votre discours, et c’est là que tout se gâte : vous terminez en accusant «le virus de l’islam à travers les migrants (…) qui salissent la France (…)», et plus loin «la charia, cette barbarie…». Mais comment osez-vous ?… Alors que, comme je viens de vous le démontrer, l’Islam est le meilleur remède contre ce pourrissement de la France que vous dénoncez vous-même ! Alors que ce pourrissement, vous ne pouvez pas l’ignorer, n’est que le résultat de la corruption (prévisible) de votre «république» et de ses fameuses «racines chrétiennes»… Votre propre prophète Îssâ (celui que vous prétendez être le « Fils de Dieu ») vous avait pourtant avertis : « Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits ni un arbre mauvais porter de bons fruits » (Matthieu 7 : 18). Mais quel mauvais arbre ont planté ses disciples et leurs successeurs !

C’est injustement que vous associez à l’Islam cette immigration que vos dirigeants, et eux seuls, n’ont pas su limiter tout en sachant qu’ils n’avaient pas les moyens d’héberger ces réfugiés correctement. C’est injustement – encore – que vous accusez l’Islam des viols parfois commis : dans les pays islamiques, jamais de telles choses n’arrivent parce que nos femmes et nos filles sont pudiques, donc respectées ; ce qui n’est pas le cas des vôtres, court-vêtues et provocantes. Lorsque l’Islam régnera en France, Inch’Allah, le port du niqab, ou du moins du hidjab, sera obligatoire ; et je peux vous assurer qu’il n’y aura plus aucun problème. Enfin, c’est aussi injustement que vous accusez l’Islam en vous posant en victime des attentats ; alors que ceux-ci ne sont que la réponse compréhensible de certains de nos frères aux injures faites à notre Prophète (que le Salut et la Bénédiction soient sur lui) ou aux pratiques dissolues qui ont cours en France, et que vous êtes le premier à déplorer !

Cher Monsieur Arnon, je vais vous parler franchement. Je ne vous en veux pas de vos propos hostiles, même lorsque vous écrivez que nos mosquées «poussent comme des champignons vénéneux» et que vous traitez nos frères de «tarés islamiques»…

Vous êtes, je le sais, sous l’influence délétère de l’islamophobie qui gangrène la rédaction de Riposte Laïque.

Mais, je dois vous mettre en garde : les temps sont proches où nos frères, devenus plus nombreux que les vôtres – parce que leurs mères, contrairement aux vôtres, n’auront pas pratiqué l’avortement – seront en mesure, Inch’Allah, de prendre le pouvoir. Alors, nos ennemis pourront trembler car « Allah, par (nos) mains, les châtiera (et) les couvrira d’ignominie » (Sourate 9 : 14).

Ne persistez donc pas dans votre islamophobie, car il en ira alors de votre survie…

Votre perte serait d’autant plus dommage que votre droiture et votre sens moral, qui transparaissent dans votre analyse horrifiée de la pourriture française, sont de grandes qualités en Islam. Notre Noble Coran, en effet, nous l’a dit : « Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah » (Sourate 3 : 110). Comme nous, Monsieur Arnon, vous avez à cœur, pour le bien, de combattre le mal – il ne vous manque que la foi en Allah : en fait, je le sens, vous êtes un croyant qui s’ignore.

Alors, n’ayez pas peur, allez jusqu’au bout de votre démarche et convertissez-vous : je suis prête à vous aider à apprendre les sourates de notre Noble Coran. Et lorsque vous serez prêt à participer à notre djihad, sachez que mon mari fréquente, à la mosquée, d’anciens combattants de l’État islamique qui pourront se charger de votre instruction. Vous pourriez, par exemple, apprendre le maniement du sabre pour décapiter les condamnés à mort : d’après ce qu’on m’a dit – il faut évidemment un peu d’entraînement -, c’est un exercice assez amusant…

Cher Monsieur Arnon, chers frères et sœurs qui lirez cette lettre,

Que la Paix et la Bénédiction d’Allah Le Très-Haut soient sur vous et sur tous ceux qui suivent le chemin droit jusqu’au Jour du Jugement Dernier.

Leïla ADJAOUD, présidente du directoire du Collectif des associations de femmes françaises en niqab (CAFFEN).




La loi d’Allah va enfin dominer la France

Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,

Chers frères et sœurs,

J’ai présidé, il y a quelques jours à peine, une réunion du Collectif des associations de femmes françaises en niqab (Caffen), bien entendu sous l’étroite (quoique affectueuse) surveillance de nos maris, frères et tuteurs. En analysant l’actualité française récente, nous avons observé avec plaisir les progrès de notre djihad qui commence, dans ce pays, à imposer efficacement la charia – la loi d’Allah.

En mars dernier, je vous annonçais que, grâce au Coronavirus envoyé par Allah le Très-Haut contre les mécréants, les kouffars français allaient devoir se soumettre à des mesures coercitives décidées par leurs dirigeants, se préparant ainsi à la domination par l’islam qui leur est destinée, Inch’Allah (1). Vous pouvez constater aujourd’hui à quel point j’avais raison : dans leur grande majorité, ces Français décadents portent le masque partout, tant a été efficace le travail de propagande des médias aux ordres du gouvernement ; la méthode est au point, il n’y aura plus qu’à imposer de la même façon, le moment venu, les tenues islamiques conformes à la pudeur. D’ailleurs, mes co-épouses et moi-même portons maintenant le niqab dans la rue sous le nez des flics qui ne disent plus rien… puisqu’avec les masques, la loi de 2010 n’est plus applicable !

Dans les quartiers dits « hors la loi » (où règne déjà, en réalité la loi d’Allah), nous ne nous préoccupons guère de ces « gestes barrières » qui sont inutiles car notre foi nous protège, Inch’Allah. De toutes façons, nous ne risquons aucune amende car, depuis quelques temps, les keufs n’osent plus venir se promener chez nous : nos jeunes, en ayant eu assez d’être dérangés dans leurs activités, ont mis en œuvre ce que nous appelons le djihad défensif – ça s’est révélé très efficace, plus d’un sale flic s’étant retrouvé à l’hôpital… Nos jeunes ont même tendance à considérer maintenant que tout commissariat de police dans nos quartiers, ou même à proximité, est en soi une provocation, ce qui fait que, lorsqu’ils attaquent un commissariat (ce qu’ils font de plus en plus souvent), c’est toujours du djihad défensif !

Enfin, vendredi dernier après la prière, mon mari est revenu de la mosquée avec une excellente nouvelle : un de nos frères d’origine tchétchène, Abdullakh Abouyezidovitch Anzorov, venait d’exécuter et de décapiter proprement un chien d’infidèle qui avait commis le crime de blasphème ! Cet individu, nommé Samuel Paty, enseignait l’histoire en collège et avait osé montrer à ses élèves – à des enfants !… – des caricatures ridiculisant notre Prophète (que le Salut et la Bénédiction soient sur lui). Ce crime avait été révélé sur les réseaux sociaux (c’est important, j’y reviendrai) et un membre du bureau du Conseil des imams de France, Abdelhakim Sefrioui (qu’Allah le bénisse !), avait même entamé une action publique à l’encontre de l’ignoble blasphémateur.

Dans notre Noble Coran, il est écrit : « Ceux qui offensent Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas comme dans l’au-delà et leur prépare un châtiment avilissant » (Sourate 33 : 57). C’est pourquoi, dans de nombreux pays, la loi islamique punit de mort les blasphémateurs. En effet, deux mille ans avant la Révélation faite à notre Prophète (que le Salut et la Bénédiction soient sur lui), ce châtiment avait déjà été prescrit dans la loi établie par le prophète Moussa (Moïse, en français), car Allah le Très-Haut a dit : « Nous avons donné à Moussa le Livre et le Discernement afin que vous soyez guidés » (Sourate 2 : 53). Le Livre, c’est la Torah (2), qui contient la loi d’Allah (que les Juifs appelaient Yahveh). Et cette loi est claire : « Celui qui blasphèmera le nom de Yahweh sera puni de mort : toute l’assemblée le lapidera. Étranger ou indigène, s’il blasphème le nom sacré, il mourra » (Lévitique 24 : 15-16). Notre frère Abdellakh Anzorov n’a donc fait qu’accomplir la loi d’Allah, et il l’a totalement assumé en écrivant : « De Abdullah le serviteur d’Allah, à Macron le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad ». Je n’aurais pas su mieux dire !

Ce devoir étant accompli, notre frère Abdellakh Anzorov est mort en héros. Non pas « victime de son héroïsme » – comme des mécréants l’ont dit, lamentablement, d’un certain gendarme qui s’était témérairement opposé à notre djihad il y a deux ans – non, il est mort en vrai héros, face à l’ennemi plutôt que de se rendre. Et c’est en héros qu’il a été accueilli dans les Jardins d’Éden, car il est écrit : « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus, et joyeux de la faveur qu’Allah leur a accordée » (Sourate 3 : 169-170). « C’est aux pieux qu’appartient, en vérité, la meilleure retraite, les Jardins d’Éden, aux portes ouvertes pour eux, où, accoudés, ils demanderont des fruits abondants et des boissons. Et auprès d’eux seront les belles au regard chaste, toutes du même âge. Voilà ce qui vous est promis pour le jour des comptes » (Sourate 38 : 49-53). En vérité, Abdellakh, quel bonheur est le tien !

« Voilà ! Alors que les rebelles auront certes la pire retraite, l’Enfer où ils brûleront. Et quel affreux lit ! » (Sourate 38 : 55-56), car c’est bien ce qui attend les blasphémateurs et autres mécréants, ennemis de l’islam !… Pendant ce temps, les kouffars, sur les places publiques, se serrent les uns contre les autres comme des moutons apeurés, avec leurs petits masques sur leurs petits museaux, et à la main des pancartes ridicules : « Je suis prof », « Je suis Samuel »… Tandis que leurs dirigeants, plus hypocrites les uns que les autres, font concours de déclarations outrées cachant mal leur impuissance, ce dont ils sont d’ailleurs parfaitement conscients : leur adhésion aux thèses européistes et mondialistes leur interdit de s’opposer à l’immigration musulmane d’où qu’elle vienne, et ils ne pourront ensuite que se plier à nos exigences pour essayer de sauvegarder la paix civile – le point de non-retour est déjà atteint.

Nous sommes donc maintenant en mesure d’imposer la loi d’Allah dans la sphère publique. Châtier de temps à autre un média blasphémateur comme nous l’avons fait en janvier 2015 (Charlie Hebdo), c’est très bien mais cela ne suffit plus. Il faut que, dans tous les organismes publics (médias, enseignement, etc.) chaque mécréant prenne conscience qu’il doit craindre la loi d’Allah parce que notre communauté va se donner les moyens de la faire respecter en tous temps et en tous lieux, ce qui est maintenant très faisable. Je vous l’ai fait remarquer en effet, le blasphème de Samuel Paty a d’abord été dénoncé par des croyants (qu’Allah les bénisse !) sur les réseaux sociaux : c’est sur eux que nous devons fonder une action systématique. C’est pourquoi, sur ma proposition, le Collectif des associations de femmes françaises en niqab a décidé de créer une nouvelle structure : le Réseau islamique pour le signalement des infidèles blasphémateurs (Risib), dont j’ai accepté d’assumer la coordination.

Le Risib aura pour but de regrouper des croyants internautes impliqués dans la vie publique (parents d’élèves, associations diverses, etc.) pour dénoncer tous les actes ou discours blasphématoires ou contraires à nos croyances. De telles perfidies se commettent souvent en milieu scolaire, par exemple la théorie mensongère de « l’évolution », ou encore l’histoire mensongère de la prétendue « Shoah » ou du prétendu « génocide arménien », mais on les trouve aussi dans les médias. Lorsqu’un cas sera bien documenté, il appartiendra aux croyants d’en faire le signalement à l’un des imams responsables du réseau. Les suites à donner dépendront des circonstances, l’idéal étant d’obtenir, grâce à un scandale sur Internet, la révocation du coupable (ou sa démission par peur du châtiment). La peine de mort (décidée par une fatwa) devrait être réservée aux blasphèmes les plus graves – mon mari nous a affirmé qu’il se faisait fort de recruter, dans différentes mosquées, des jeunes combattants qui seraient prêts à exécuter la sentence.

Je terminerai par un autre projet, en relation avec l’école, qui me tient à cœur. Le Président Macron, qui fait tout ce qu’il peut pour nous être utile, a récemment plaidé pour « enseigner davantage la langue arabe à l’école », car « notre jeunesse est aussi riche de cette culture plurielle » – que c’est bien dit ! Cela est un premier pas tout à fait louable, mais insuffisant. Le but à atteindre maintenant est l’enseignement de l’arabe obligatoire en première langue, dès l’école primaire, par la lecture de notre Noble Coran. Certes, le ministre Jean-Michel Blanquer risque d’être un peu réticent, mais je compte beaucoup sur l’appui de Jack Lang pour persuader Emmanuel Macron de passer par dessus l’avis de son ministre. Quant au bon peuple gaulois, on lui dira que c’est pour favoriser le « vivre-ensemble » et il trouvera ça très bien. Je vous l’affirme, chers frères et sœurs, le temps est proche où la loi d’Allah va dominer la France !

Allahu akbar !

Que la Paix et la Bénédiction d’Allah Le Très-Haut soient sur vous et sur tous ceux qui suivent le chemin droit jusqu’au Jour du Jugement Dernier.

 Leïla ADJAOUD, présidente du directoire du Collectif des associations de femmes françaises en niqab (Caffen), et coordinatrice du Réseau islamique pour le signalement des infidèles blasphémateurs (Risib).

1 –  Riposte Laïque, 24 mars 2020 : http://ripostelaique.com/allah-est-grand-il-a-envoye-le-coronavirus-contre-les-mecreants.html

2 – La Torah est l’ensemble formé des cinq premiers livres de la Bible : la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome.

Leïla Adjaoud

 

 




Allah est grand : Il a envoyé le Coronavirus contre les mécréants

Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,

Chers frères et sœurs,

J’étais furieuse, la semaine dernière, quand j’ai appris que, sous prétexte de confinement pour cause de Coronavirus, j’étais obligée de reporter à une date indéterminée la prochaine réunion du Caffen (Collectif des associations de femmes françaises en niqab) dont je suis la présidente. Pour le reste, le confinement ne changera pas beaucoup mes habitudes : mes co-épouses et moi-même, en bonnes musulmanes, ne sortons de chez nous que par nécessité (et toujours accompagnées par notre mari, bien sûr).

Visiblement, cette épidémie rend les kouffars verts de peur. À Calvi, en Corse, ils sont même allés, le 16 mars dernier, jusqu’à promener en procession une statue représentant leur « dieu » crucifié, depuis la cathédrale jusqu’aux remparts de la citadelle – ils croient que cette statue, qu’ils appellent le « Christ des miracles », va les protéger ! Lorsque nous dominerons ces mécréants, Inch’Allah, nous transformerons leurs églises en mosquées et nous détruirons toutes ces statues et autres objets de superstition, pour que la religion soit entièrement à Allah.

Nous, qui croyons en Allah, savons que Lui seul nous protégera. C’est même l’imam Rachid Abou Houdeyfa (qu’Allah le bénisse !) qui enseigne en sa mosquée, à Brest, la prière qui doit être faite pour se prémunir contre le Coronavirus ; il en garantit le résultat : « Trois fois le matin, trois fois le soir, et rien ne pourra t’arriver, Inch’Allah ». C’est la vérité, car c’est la parole du Prophète – que le Salut et la Bénédiction soient sur lui.

Bon, ça n’empêche pas de prendre quelques précautions, mais elles sont toutes naturelles pour les musulmanes pudiques que nous sommes : nos voiles, niqabs ou burquas, nous protègent bien mieux que ces masques dont les kouffars s’affublent (quand ils arrivent à en avoir !). Ça nous fait d’ailleurs bien rire : alors qu’en 2010, pour satisfaire leur islamophobie, ils avaient fait cette loi « interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public », les voilà maintenant qui y contreviennent eux-mêmes avec leurs masques… wallah, les bouffons !

Pour nos jeunes, en bas des immeubles, c’est quand même pas très cool parce que le confinement est mauvais pour le commerce… Alors, pour se distraire, ils font des parties de football, et quelquefois des barbecues. Ça les amuse beaucoup, parce que ça énerve les keufs, qui ne veulent plus trop intervenir depuis que, la dernière fois, ils se sont fait caillasser et cracher dessus… De toutes façons, même si  un de nos jeunes était arrêté, il sait qu’il ne risquerait rigoureusement rien : on ne peut plus surcharger les prisons, elles sont déjà au bord de l’émeute !

Reste que je me demandais la cause de cette épidémie. C’est mon mari qui nous a ramené la réponse de la mosquée : un imam a dit, dans un prêche donné à Gaza et diffusé sur Hamas TV, que c’est Allah qui a envoyé le Coronavirus contre les mécréants – Allah sait mieux, Il est Omniscient et Sage. En premier lieu bien entendu, et c’est ce qui réjouit cet imam (qu’Allah le bénisse !), ce virus va éclaircir les rangs de nos ennemis : ceux-ci comptent déjà de nombreux morts, mais il va y en avoir plus encore, car l’épidémie n’en est qu’à ses débuts. Nous, croyants, nous ne devons avoir « ni allié ni secoureur » parmi les mécréants (Sourate 4 : 89), et nous serons donc mieux protégés de la contagion – la prière fera le reste, Inch’Allah.

Mais ce n’est pas tout ! Non seulement des milliers de nos ennemis mourront, mais aussi et surtout cela jettera l’effroi et le désordre parmi les survivants : déjà nombre de citadins français, ayant fui les grandes villes pour se réfugier en province, y ont souvent été très mal reçus (pneus crevés et autres marques d’hostilité) ; d’autres se sont battus entre eux dans des magasins pour des denrées alimentaires et même pour du papier toilette. Bref, face au danger, ces kouffars dépravés, sans courage ni morale, se sont livrés, chacun pour soi et sauve qui peut, à leurs plus bas instincts : le Coronavirus aura mis en évidence, Al-Hamdoulillah, à quel point la France est devenue décadente !

Enfin, et dans un désordre indescriptible, les différents pays de cette Europe (qui se prétend unie !) prennent des mesures coercitives pour limiter la contagion, en sacrifiant les droits et les libertés qui étaient devenus depuis des années la nouvelle religion des mécréants… Plus le droit de se déplacer, plus le droit de se rassembler, donc de manifester, et les amendes qui tombent comme la grêle sur les contrevenants… Vous pensez si les dirigeants vont en profiter pour faire passer toutes les réformes contraignantes dont leurs peuples ne voulaient pas… et vous savez quoi ?… Ces peuples dégénérés, ils acceptent !

En vérité, les kouffars sont en train d’apprendre quelque chose : la soumission – oui, vous avez bien lu, SOU-MIS-SION, qui, en arabe, se dit « ISLAM » ! Sauf que la seule loi, en islam, est la charia, la loi d’Allah le Très-Haut. Lorsque nous serons devenus assez nombreux, grâce à notre descendance et à l’immigration (que ces fous de mécréants encouragent au nom de la « liberté » !), alors adviendra en Europe, Inch’Allah, le grand califat que nous appelons de nos vœux. Et nous soumettrons à la charia ces peuples mécréants d’autant plus facilement qu’ils auront déjà été socialement et politiquement affaiblis par ce Coronavirus qu’Allah a imaginé contre eux – certes, « Allah est le meilleur en stratagèmes » (Sourate 8 : 30).

Allahu akbar !

Que la Paix et la Bénédiction d’Allah Le Très-Haut soient sur vous et sur tous ceux qui suivent le chemin droit jusqu’au Jour du Jugement Dernier.

Leïla ADJAOUD, présidente du directoire du Collectif des associations de femmes françaises en niqab (Caffen)




Quand pourrons-nous enfin célébrer publiquement nos martyrs ?

Notre collaboratrice Leïla Adjaoud s’est exprimée pour la dernière fois dans nos colonnes en février 2018. Nous étions très inquiets, depuis lors, de son silence. Était-elle partie rejoindre ses frères djihadistes en Syrie, avait-elle été persécutée comme eux ? Aussi nous a-t-elle fait une grande joie en nous faisant parvenir le présent article… dans lequel elle se montre toujours aussi dynamique.

Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,

Chers frères et sœurs,

L’actualité récente nous a apporté une bonne nouvelle de notre djihad qui nous permettra un jour, inch’Allah, de soumettre les mécréants français pour la plus grande gloire du Califat islamique en Europe. Notre frère Mickaël Harpon a en effet réussi, dans ce lieu prétendument ultra-sécurisé qu’est la préfecture de police de Paris, à s’armer d’un couteau que les dispositifs de sécurité n’ont pas su détecter, et à éliminer quatre mécréants – qui, comme tels, ne méritaient évidemment que la mort (Sourate 4 : 89). Il est ensuite tombé en martyr sous les balles d’un de nos ennemis. Inutile de dire la joie qui s’est exprimée dans les « quartiers », et tout particulièrement à la dernière réunion du CAFFEN (Collectif des associations de femmes françaises en niqab) que j’ai l’honneur de présider.

Selon nos maris et tuteurs, qui veillaient au bon déroulement de cette réunion, notre frère Mickaël a brillamment démontré l’efficacité d’un nouveau type de djihad, le djihad « en solitaire », qui est appelé à un grand développement. En effet, le djihad classique, en équipe, qui a par le passé permis d’organiser des actions de commandos spectaculaires (le Bataclan, vous vous souvenez ?), est devenu vulnérable du fait de l’amélioration des techniques de renseignement de nos ennemis. Un individu isolé, au contraire, est beaucoup moins repérable, surtout s’il masque sa vocation de djihadiste en pratiquant la taqîya – la ruse.

Ainsi, notre frère Mickaël n’a-t-il montré, au cours des années passées, que quelques signes de sa foi musulmane qui n’ont presque pas attiré l’attention – il était habilité « secret défense » (!) –, à telle enseigne que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner (qui, il est vrai, n’en loupe pas une…) s’est cru permis d’affirmer que Mickaël n’avait « jamais présenté le moindre signe d’alerte » ! Et c’est ainsi qu’il existe, dans toutes les administrations et même dans l’armée, des centaines de frères et de sœurs qui, sous la pieuse influence de nos imams (qu’Allah les bénisse !), attendent en toute tranquillité le moment propice pour passer à l’action. En toute tranquillité, car même si un de leurs supérieurs hiérarchique venait à avoir des soupçons, jamais il n’oserait en faire état, de peur d’être taxé d’islamophobie, voire de racisme : tant est immense, Al-Hamdoulillah, la bêtise française !

Dans la foulée du ministre de l’Intérieur, les commentateurs se sont bien entendu empressés de mettre en avant de possibles problèmes liés aux origines antillaises de Mickaël, à sa surdité, à de possibles mésententes avec sa hiérarchie… n’importe quoi pour écarter le facteur religieux : il ne faudrait pas que le peuple s’inquiète… Mais nous savons, nous autres croyants, que c’est au nom d’Allah Le Très-Haut que Mickaël a accompli sa mission héroïque, dont il est dès maintenant récompensé, selon la parole de notre Prophète (que le Salut et la Bénédiction soient sur lui), par une vie d’éternel bonheur dans les jardins d’Éden (Sourate 4 : 74). Et certes, cela est une joie pour nous.

Il nous manque toutefois quelque chose, c’est de pouvoir publiquement honorer Mickaël ainsi que tous les autres martyrs (ceux de Charlie Hebdo, du Bataclan, de Nice, etc.) qui sont morts en héros sur le sentier d’Allah. Une manifestation en hommage à Mickaël était pourtant prévue pour le Jeudi 10 octobre à Gonesse, à l’appel du militant Hadama Traoré (qu’Allah le bénisse !), mais elle a été interdite sur ordre du ministre Castaner, sans doute parce que ce dernier, déjà en mauvaise posture, pétait de trouille à l’idée de perdre son job !

Je suis révoltée par cette interdiction inique, qui bafoue le principe de liberté que nos dirigeants invoquent pourtant à tout bout de champ. En temps normal, jamais un ministre de l’Intérieur ne se serait opposé à une manifestation pacifique (sauf, bien entendu, si elle était organisée par l’extrême droite). L’attitude agressive de Castaner à notre égard montre bien à quel point il est influencé par l’islamophobie entretenue par des gens comme le Juif Éric Zemmour (qu’Allah le jette dans la fournaise éternelle !) : ces kouffars hostiles, notre communauté les combattra, certes, jusqu’à la mort.

Cela étant, il y a aussi des kouffars utiles. C’est ainsi que mon mari a rencontré l’an dernier, dans une manifestation en faveur des libertés musulmanes, un militant du parti de l’extrême Gauche insoumise (PEGI) avec lequel il a sympathisé. Malheureusement, la manif a mal tourné à cause des violences policières : un sale flic lui ayant lancé un regard clairement islamophobe, mon mari, évidemment, a sorti son couteau pour se défendre ; moyennant quoi il a été arrêté et jeté en prison (une fois de plus…) par un juge islamophobe. Ce n’est que quelques temps après, lorsqu’il est sorti de prison, qu’il pu inviter chez nous son nouvel ami. Ce dernier se nomme Aristide Menguo. D’origine antillaise, il est assistant parlementaire d’un élu du PEGI, et il a en outre fondé une association (dont il est le secrétaire général) : le Mouvement antifasciste et anticolonialiste pour le soutien aux migrants et aux minorités racisées (MAASMMR). Ce jeune homme n’a qu’un seul défaut (en dehors de sa couleur de peau, bien entendu), c’est qu’il se dit « libre penseur » et qu’il n’a jamais lu notre noble Coran (il faudra que je lui en parle…). Mais il hait les associateurs (les chrétiens) autant que nous, et il soutient nos revendications (le port du voile, le halal à la cantine, etc.) « au nom de la laïcité ».

Tout aussi révolté que nous par l’interdiction de célébrer publiquement nos martyrs, il dit qu’il y a là un combat à mener, précisément au nom de cette laïcité qui est un grand principe français, et qui implique l’égalité entre les religions : il n’y a aucune raison pour que les associateurs fêtent leurs prétendus « saints » (ils ont même un jour pour ça, le 1er novembre) et que les musulmans ne puissent pas en faire autant. Entre nous, cet égalitarisme laïque est une horreur (il n’y a de dieu que Dieu, c’est à dire Allah), et nous nous débarrasserons de tous ces kouffars quand nous n’en aurons plus besoin. Mais pour l’instant, nous sommes dans le Dar al-Harb (le domaine de la guerre) : nous devons donc utiliser à notre profit ces prétendues « valeurs républicaines », dont la laïcité, qui nous permettront, inch’Allah, de dominer la France.

Aussi ai-je décidé de lancer un grand Mouvement pour l’égalité religieuse et le souvenir des martyrs (MERSM). Ses principales revendications seront le droit d’organiser des manifestations en souvenir de nos martyrs et l’instauration de jours fériés musulmans à la place de ceux existant actuellement. Aristide Menguo m’a promis que ce mouvement recevra le soutien de la plupart des partis de gauche, à commencer par le PEGI, au nom de la liberté (d’expression), de l’égalité (des religions) et de la fraternité (le vivre-ensemble).

Que la Paix et la Bénédiction d’Allah Le Très-Haut soient sur vous et sur tous ceux qui suivent le chemin droit jusqu’au Jour du Jugement Dernier.

Leïla ADJAOUD, présidente du directoire du Collectif des Associations de femmes françaises en niqab (CAFFEN) et fondatrice du Mouvement pour l’égalité religieuse et le souvenir des martyrs (MERSM)

10 Octobre 2019

 

 

 

 




Je lance un comité de soutien “Libérez Tariq”, réservé aux seules musulmanes voilées

بسم الله الرحمان الرحيم

Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,

L’islamophobie et la haine des musulmans viennent encore de frapper nos frères, en France. Notre guide spirituel et sexuel, le représentant d’Allah sur terre, le très saint Tariq Ramadan, vient d’être jeté en prison par des juges racistes, probablement juifs, qui osent l’accuser de viol.

Il a suffi de deux plaintes de deux salopes mécréantes, pour de soi-disant viols commis en 2009 et 2012, pour que des juges islamophobes jettent notre frère au cachot, où il a rejoint par ailleurs mon mari et 90 % des détenus, qui sont de notre confession, à cause d’une justice tenue par les Juifs.

Pourtant, notre très Saint Coran est formel, la sourate 4,34 étant très explicite à cet égard : « Les hommes ont autorité sur les femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu les a élevés au dessus d’elles. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. »

Notre frère a donc respecté les textes sacrés, que nous plaçons au-dessus de la loi des hommes. Et ces deux femmes n’étant pas voilées, étaient donc impures, donc méritaient le viol rédempteur et réparateur. La place de Tariq Ramadan n’est donc pas dans les prisons françaises, mais dans nos mosquées, dans le monde entier, où il professe la parole divine d’Allah le Miséricordieux.

Nous attendions le soutien de la gauche, qui a toujours été très conciliante avec nous. C’est la débandade générale, une trahison que nous leur ferons payer cher.

Vengeance contre ces chiens, contre ces singes, contre ces porcs, contre tous ceux qui, après l’avoir choyé, laissent tomber notre frère, comme une vieille burqa.

Vengeance contre la Ligue de l’Enseignement, qui a introduit notre frère dans les réseaux militants de gauche, par sa commission islam et laïcité, il y a 20 ans.

Vengeance contre la Ligue des Droits de l’Homme, qui, comme l’explique l’adversaire préférée de notre frère, la gouine Caroline Fourest, avait accueilli dignement le petit-fils de notre fondateur, Hasssan Al-Banna.

http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2005/01/27/283-tariq-ramadan-et-la-ligue-des-droits-de-lhomme

Vengeance contre les gauchistes altermondialistes d’Attac, qui avaient invité notre frère au Forum social européen de Saint-Denis, en 2003, suscitant la haine de tous les islamophobes.

Vengeance contre le Mrap, qui ne fait pas entendre sa voix, alors que du temps de Mouloud Aounit, c’était la lune de miel, et que cette association relayait toutes nos demandes (voile dans les écoles, viande halal, jours fériés musulmans, plaintes contre les islamophobes, etc.).

Vengeance contre Macron, élu avec 92 % de nos voix, et qui ne bouge pas le petit doigt pour sortir notre frère de prison.

Vengeance contre Mélenchon, le fourbe, qui a profité de nos voix, lui et ses Insoumis, pour se faire élire député et qui, maintenant, abandonne notre Frère à son triste sort. Et la traîtresse Danièle Obono ne dit rien, elle non plus !

Vengeance contre Besancenot, qui était bien content de pouvoir compter sur nos comités Palestine pour renforcer ses manifestations qui, sans nous, auraient été squelettiques.

Vengeance contre Soral, qui capitule contre le lobby sioniste et maçonnique, pourtant à l’origine du coup monté contre notre Frère !

Vengeance contre nos pleutres, vendus au gouvernement, Boubakeur, Lasfar, Oubrou, CFCM, CCIF, UOIF, qui n’ont pas encore prononcé la moindre parole de soutien pour notre frère emprisonné.

Vengeance contre le juif Claude Askolovitch, dont nous avons financé et favorisé le livre “Nos mal aimés”, et qui nous trahit par son silence.

Mais notre pire vengeance s’exercera contre Edwy Plenel, qui nous a poignardés en pleine guerre, en osant relayer, sur Médiapart, sans la moindre retenue, par un article de Marine Turchi (vengeance contre elle, aussi !), l’arrestation et l’incarcération de notre frère.

https://www.mediapart.fr/journal/france/020218/tariq-ramadan-mis-en-examen-pour-viols-et-incarcere

Mes très chers soeurs, il n’y a plus rien à attendre de cette gauche d’infidèles, de dégénérés, de dépravés, d’invertis et de lesbiennes. Nous ne pouvons compter que sur nous, les femmes musulmanes voilées ou niqabées, pour sortir notre frère des geôles françaises.

Je lance donc un comité de soutien, dont je prends la présidence, qui s’appellera “Libérez Tariq“, tout simplement. Nous refusons la mixité, comme nous le demande notre saint Prophète, et ce comité sera réservé aux seules femmes musulmanes. Les Françaises qui voudront y adhérer devront être voilées, ou niqabées.

J’appelle les 3 millions de femmes musulmanes voilées et niqabées de France à monter sur Paris et à tenir un gigantesque rassemblement, ce lundi 5 février, à 14 heures, devant le ministère de la Justice, place Vendôme.

Avec mes co-épouses, en accord avec mon mari toujours emprisonné, j’en prends l’engagement devant Allah le très Haut, nous n’en partirons que lorsque notre frère aura été libéré, et avec les excuses de la France. Comme nos hommes ont su le faire, il y a dix ans, à Barbes, nous viendrons avec nos tapis de prières, et prierons cinq fois par jour pour la sortie de notre guide spirituel et sexuel, Tariq Ramadan.

Que la Paix et la Bénédiction d’Allah le Très-Haut soient sur vous et sur ceux qui suivent la voie juste jusqu’au Jour du Jugement Dernier.

آمـــيــن يــا رب الــعــالــمــيـــن

Leïla ADJAOUD, Présidente du Comité de Soutien “Libérez Tariq”, Présidente du Directoire du Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niqab (CAFFEN) et Co-Trésorière du Comité International Contre la Stigmatisation et la Discrimination Envers la Communauté Musulmane (CICSDECM).




Vive la Libre Pensée en Islam !

David Gozlan, vaillant président de la Libre Pensée en islam

Depuis le début de l’été, nous savions (1) que notre collaboratrice Leïla Adjaoud s’était lancée dans un grand projet : créer un « Mouvement pour la Conversion des Responsables Politiques des Insoumis », pour aider M. Mélenchon et ses collaborateurs à persévérer dans le chemin droit où ils sont déjà bien engagés. Mais nous n’étions pas au bout de nos surprises : dans ce billet qu’elle vient de nous faire parvenir, Leïla nous fait part d’un projet encore plus ambitieux que nous nous faisons bien entendu un plaisir de porter à la connaissance de nos lecteurs.

Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,

Chers frères et sœurs,

Depuis quelques années, la fin de l’automne est toujours pour moi une période réjouissante. C’est en effet le moment où les associateurs (ceux qui se disent « chrétiens ») installent un peu partout ces « crèches » qui sont censées représenter la naissance, dans une étable avec des animaux et des bergers, du prophète Îssâ : ces kouffars (mécréants) l’appellent « le Christ » et croient qu’il est le fils de Dieu, et Dieu lui-même, en plus ! Alors qu’au contraire, notre Noble Coran nous enseigne qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah, et qu’Îssâ, créé par Lui, est né non pas dans une étable mais sous un palmier du désert (sourate 19 :22-26). Ces crèches relèvent donc de l’idolâtrie et seront bien sûr interdites lorsque la France, Inch’Allah, sera soumise à la Charia – la Loi Islamique.

En attendant, ce qui est extrêmement drôle est que d’autres kouffars, athées ceux-là, considèrent ces crèches comme une provocation et tentent de s’y opposer. Ils s’appuient pour cela sur une vieille loi française datant de 1905 qui interdit, entre autres, « d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux » dans le domaine public, ce à quoi les associateurs répondent que leurs crèches ne sont pas des emblèmes religieux, mais des œuvres d’art – ces gens-là sont malins, ils ont compris l’usage de la taqiya, il faudra s’en méfier… Quoi qu’il en soit, ces querelles stériles sont tout bénéfice pour notre djihad : pendant qu’ils se bouffent le nez, ces kouffars ne font pas attention aux progrès de notre Oumma, la Communauté des vrais Croyants, dans leur pays…

Parmi les organisations soi-disant laïques qui essaient, chaque automne, de se faire connaître en participant à ces polémiques contre les associateurs, il en est une qui, à elle seule, est une caricature de toutes les autres, c’est la Fédération Nationale de la Libre Pensée (FNLP). Dans ses principes statutaires, cette organisation paraît redoutable : elle prétend combattre toutes les religions, qu’elle juge « erronées dans leurs principes et néfastes dans leur action ». On m’a raconté qu’au début du siècle dernier, elle a été très active pour déposséder l’Église catholique de ses biens et l’écarter de la vie publique – tant mieux, l’élimination de ces associateurs par l’Islam, Inch’Allah, n’en sera que plus facile. Mais je craignais que la FNLP, dans son combat contre les religions, ne s’attaque aussi à notre Oumma et à sa mission civilisatrice…

Or quelle ne fut pas ma surprise de constater que, dans les faits, la FNLP a été, depuis longtemps, extrêmement gentille avec nous : elle a tenté de s’opposer aux lois liberticides de 2004 et 2010 qui, en nous interdisant de porter le hijab dans les écoles et le niquab dans la rue, portent atteinte à notre vertu ; elle a défendu notre hijab même au sein des entreprises privées, notamment dans l’affaire Baby-Loup (2008-2014) ; toujours au nom de la liberté, elle a combattu pour que des repas halal soient distribués dans les cantines ; et enfin, elle a courageusement refusé de s’associer aux kouffars qui osaient protester contre notre juste colère à l’égard des blasphémateurs (Robert Redeker en 2006 et Charlie Hebdo en 2015) – juste colère car toute critique de l’Islam est un blasphème, et cela mérite la mort.

L’explication de cette remarquable mansuétude de la FNLP envers notre Oumma m’a été donnée par mes nouveaux amis politiques, les Insoumis, que je fréquente régulièrement depuis que j’ai entrepris de les convertir à l’Islam (ainsi que je vous l’ai annoncé en juin dernier). Ils m’ont expliqué que la Libre Pensée, née à la même époque que l’idéologie communiste, partageait avec elle le goût des révolutions (pour le bien des peuples, naturellement), l’internationalisme (bien entendu pacifique), le socialisme anticapitaliste, et le libre examen rationaliste (pour la critique des religions, surtout chrétiennes, mais évidemment pas des idées communistes). La FNLP, donc, comme les Insoumis, n’aime pas le capitalisme (donc les Etats-Unis, donc leurs alliés), et aime en revanche ceux qui s’en proclament victimes, les « damnés de la terre » (c’est dans une chanson qu’elle aime bien, ça s’appelle « l’Internationale »), et en particulier, en France, tout ce qui porte une revendication venue d’Afrique ou du Moyen-Orient… dont l’Islam, même si c’est une religion (et la seule vraie, qui plus est…) : la politique, vous le voyez, est un art très subtil.

Je n’ai donc plus peur de la FNLP. J’ai même envisagé d’y adhérer, avec l’idée d’apporter aux libres penseurs notre foi civilisatrice, mais mon mari s’y est opposé. Depuis qu’il est sorti de prison… Ah, oui, au fait, je ne vous l’avais pas dit ?… Il avait été arrêté, vous vous souvenez, pour quelques peccadilles – ça s’appelait « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » ou quelque chose comme ça, je n’ai pas bien compris –, heureusement il avait un bon avocat, et l’intervention d’un psychiatre compréhensif a fait le reste, bref il a été relâché… Donc, depuis qu’il est sorti de prison, il passe son temps à la mosquée où il organise, avec l’Imam, des réunions avec des catholiques de gauche pour la lutte contre l’islamophobie. Et il m’a dit que si ces associateurs apprenaient que sa femme était à la FNLP, ils risquaient de ne plus avoir confiance en lui…

« – Mais, a-t-il ajouté, tu peux faire la Libre Pensée en Islam… on a bien déjà les Droits de l’Homme… » … ça, c’était une idée géniale ! Dès la réunion suivante du CAFFEN (Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niquab) que je préside, j’en ai parlé à mes sœurs et à leurs époux et tuteurs qui, bien entendu, les accompagnaient, et leur réaction a été enthousiaste.

Connaissez-vous la Déclaration Islamique des Droits de l’Homme ?… Elle a été proclamée par l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) réunie au Caire, en Égypte, le 5 août 1990. C’est le pendant, mais dans le chemin droit de l’Islam, de la déclaration dite « universelle » des droits de l’homme adoptée par l’ONU en 1948. Elle affirme les droits fondamentaux de tous les êtres humains unis par leur soumission à Allah : liberté de l’individu (dans cette soumission, Art.1), notamment liberté d’expression (dans la conformité avec la Charia, Art.22a), ainsi que de circulation et d’asile (sauf délit relatif à la Charia, Art.12) ; protection de l’information (qui ne doit pas s’attaquer aux choses sacrées, Art.22c) ; égalité de tous devant la loi (c’est-à-dire la Charia exclusivement, Art.19) ; et, bien entendu, égalité de la femme avec l’homme « dans la dignité humaine » (Art.6).

http://khadijamine.centerblog.net/rub-les-droits-de-homme-en-islam-.html

Chers frères et sœurs, je vous exhorte à lire attentivement cette Déclaration Islamique des Droits de l’Homme et à prendre la mesure de l’ingéniosité qu’il a fallu déployer pour la rédiger – c’est une véritable anthologie de la taqiya. Bien entendu, évitez de la communiquer aux kouffars (ce n’est pas la peine de leur donner des idées), mais dites leur bien que l’Islam déclare respecter les droits de l’homme, c’est la seule chose qui compte. Vous comprendrez alors que si une telle affirmation peut être faite, il n’y a aucune raison d’hésiter à parler de libre pensée en Islam…

C’est donc avec détermination que je m’apprête à fonder un nouveau mouvement émancipateur, qui s’appellera l’Association de la Libre Pensée en Islam (ALPI). J’ai même déjà entrepris la rédaction de ses statuts, en m’inspirant de ceux de la FNLP. En voici la déclaration de principe :

« La Libre Pensée en Islam se réclame de la raison (d’Allah) et de la science (coranique). Elle est indépendante de tous les partis car ils sont plongés dans la confusion, et de toutes les Églises car elles répandent des croyances erronées. Elle vise à développer chez tous les hommes le libre examen de la Vérité révélée à notre Prophète (que le Salut et la Bénédiction soient sur lui), ainsi que la tolérance dans le respect de la Loi Islamique.

La Libre Pensée en Islam regarde les fausses religions, en particulier celles qui ont été infidèles au Livre (le judaïsme et le christianisme), comme les pires obstacles à l’émancipation de la pensée ; elle les juge égarées dans leur foi et néfastes dans leur action. Elle leur reproche de détourner les hommes du sentier d’Allah et de les entraîner vers le mercantilisme, l’impérialisme et le colonialisme. Elle dénonce les prétendues valeurs et libertés démocratiques comme des tentatives perfides pour maintenir la mécréance dans les esprits.

Estimant que l’émancipation de l’homme doit se faire dans le chemin droit, la Libre Pensée en Islam réaffirme le rôle civilisateur et historique de notre Oumma (la meilleure communauté que Dieu ait créée), dans le cadre de laquelle elle entend défendre l’amour, la tolérance et la paix que nous enseigne notre Noble Coran, ainsi que la libre critique de tout ce qui s’en écarte. Elle adjure tous les hommes de progrès de se grouper dans son sein pour travailler à l’avènement d’une civilisation Islamique universelle. »

Chers frères et sœurs, j’ai bon espoir que ce mouvement de (libre) pensée séduira, Inch’Allah, un grand nombre de nos concitoyens et deviendra pour notre Oumma une carte de visite prestigieuse.

Ni dieu ni maître sauf Allah, à bas la kippa et vive la Charia !

Que la Paix et la Bénédiction d’Allah Le Très-Haut soient sur vous et sur tous ceux qui suivent le chemin droit jusqu’au Jour du Jugement Dernier.

Leïla ADJAOUD, Présidente du Directoire du Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niquab (CAFFEN)

1 –   Cf. l’article : http://ripostelaique.com/m-corbiere-et-mlle-garrido-mont-propose-leur-logement-social-quallah-les-benisse.html




M. Corbière et Mlle Garrido m’ont proposé leur logement social : qu’Allah les bénisse !

بسم الله الرحمان الرحيم

Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,

En tant que Présidente du Directoire du Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niqab (CAFFEN), c’est avec soulagement et enthousiasme que j’ai appris que l’appartement de Monsieur Corbière, dans le 12e arrondissement parisien, va se libérer dans les heures qui viennent. 84 mètres carrés, seulement 1.230 euros, quelle affaire pour mon mari (malheureusement en prison), mes deux autres coépouses et nos six enfants (pour le moment).

Grâce à M. Le Poulpe, j’ai pu découvrir tous les avantages de l’appartement, et j’ai appris que dès qu’il serait élu député, M. Corbière allait déménager, et aller vivre à Montreuil. J’ai naturellement demandé à tous nos frères et sœurs de Montreuil et Bagnolet de voter pour lui, ce qui a été fait. Dès lundi matin, j’ai été frapper à la porte de M. Corbière et de Mademoiselle Garrido, qui, avec mon niqab (voir photo, c’est moi, au milieu), m’ont accueillie fort aimablement. Je leur ai expliqué ma situation sociale, le fait que mon mari soit en prison, et qu’avec mes deux autres co-épouses et nos six enfants, nous avions besoin de cet appartement. Très aimablement, M. Corbière, qui vient donc d’être élu député, a pris le téléphone et a appelé Madame Hidalgo, lui demandant de me réserver cet appartement.

J’ai rencontré ensuite Madame le maire de Paris. Elle était accompagnée par un jeune homme aux oreilles décollées, qui me paraissait très efféminé. Je crois qu’il s’appelait Brossette. Je suis certaine que c’était un juif. Avec enthousiasme, Madame Hidalgo m’a fait savoir qu’elle me mettrait en priorité en remplacement de M. Corbière et de Mademoiselle Garrido. Elle m’a expliqué fort gentiment, autour d’un thé à la menthe, que grâce à nous, il allait y avoir davantage de mixité sociale dans ce HLM de luxe.

En effet, M. Corbière, à la télévision, avait expliqué que ses voisins étaient des gens comme lui, ce qui signifiait donc que, jusqu’à ce jour, ce HLM n’était pas disponible pour nous autres, musulmans.

https://www.youtube.com/watch?v=TWaUXyrpcQY

https://www.youtube.com/watch?v=TWaUXyrpcQY

Allah, le très haut, a donc entendu nos prières en nous permettant d’accéder aux immeubles les plus cossus de la région parisienne. Grâce à Madame Hidalgo et à M. Brossette, nos voisins, qui jusqu’à maintenant vivaient dans l’entre-soi, vont connaître les joies du vivre-ensemble.

Bien sûr, il reste du chemin à parcourir, tant notre saint Coran et notre sainte communauté sont mal connus des Français mécréants qui persistent à vouloir nous discriminer et nous violenter alors que nous représentons la seule religion d’amour, de tolérance et de paix et, devrais-je rajouter, d’avenir pour la France.

Mais grâce à M. Corbière (qu’Allah le très haut le bénisse), à Mademoiselle Garrido, qui a l’air si gentille, et à M. Mélenchon, qui a l’air si bienveillant avec notre religion, j’ai maintenant confiance en l’avenir.

Car une fois la création d’une république islamiste française, que j’appelle de mes vœux, la charia veillera à l’instauration durable et définitive de la paix, Allah le sait mieux.

C’est pourquoi, avec mes sœurs de la CAFFEN nous avons décidé de créer le « Mouvement pour la Conversion des Responsables Politiques des Insoumis » qui entend, par ses actions, aider ce parti à tourner la page des heures les plus sombres de l’histoire nauséabonde de la France et à persévérer dans le chemin droit, l’islam y étant promu et la présence des musulmans à tous les niveaux fort appréciée depuis quelques semaines par une partie de ses cadres dirigeants et ce, malgré les réticences de sa base militante mécréante.

Bien sûr, mon mari, toujours en prison, bien qu’innocent, va également prendre sa carte, ainsi que mes deux coépouses.

Notre principale action sera de trouver de nouveaux adhérents et les futurs cadres musulmans qui siégeront dans les plus hautes instances des Insoumis. Il n’est d’ailleurs pas exclu que je m’y présente moi-même, inch Allah !

Que la paix et la bénédiction d’Allah le Très Haut soient sur Les Insoumis, sur ses cadres pro-musulmans et sur tous ceux qui suivent le chemin droit jusqu’au jour du Jugement dernier.

« Allah est mon seigneur et votre seigneur. Adorez-le donc : voilà le chemin droit. »

Leïla ADJAOUD,

Présidente du Directoire du Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niquab (CAFFEN) et cofondatrice du Mouvement pour la Conversion des Responsables Politiques des Insoumis (MCRPLI)




Voiles et burkinis : nous soumettrons les kouffars grâce à leur bêtise

burka 2Nous étions, depuis des mois, sans nouvelles de notre collaboratrice Leïla Adjaoud, que nous savions de plus en plus impliquée dans la promotion de sa religion d’amour, de tolérance et de paix. Aussi nous a-t-elle fait une grande joie en nous faisant savoir, avec ses derniers commentaires sur l’actualité, qu’elle avait toujours bon pied bon œil : nous nous faisons bien entendu un plaisir de publier ce billet qu’elle nous a fait parvenir.

Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,

Chers frères et sœurs,

L’été qui s’achève a été une période faste pour notre djihad qui nous permettra un jour, Inch’Allah, de rattacher la France au grand califat que nous appelons de nos vœux.

Il y eut tout d’abord les actions héroïques de nos frères Larossi Abballa à Magnanville le 13 juin, et surtout Mohamed Lahouaiej-Bouhlel à Nice le 14 juillet. Nous savons, en vertu de la parole de notre Prophète (que le Salut et la Bénédiction soient sur lui), qu’ils sont maintenant dans les Jardins d’Éden où ils se délectent, pour l’éternité, de tout ce qu’un homme peut désirer. Mais aussi, ensuite, le relai a été pris par nos sœurs qui ont su brillamment faire la promotion du burkini à la plage (Sisco, le 13 août) et du voile au restaurant (Tremblay-en-France, le 28 août).

J’avoue avoir mal compris, dans un premier temps, comment de vertueuses musulmanes avaient pu s’aventurer au milieu des kouffars (les mécréants), dans des lieux de plaisirs illicites : des plages que fréquentent des femmes dévergondées, presque nues, entourées d’hommes concupiscents… des restaurants où les cuisiniers manipulent des aliments impurs, et même du porc, quelle horreur, sans la moindre ablution avant de vous servir… Lorsque nous dominerons ces mécréants, Inch’Allah, les femmes seront totalement séparées des hommes sur les plages, et les commerces et restaurants impurs seront interdits. Mais en attendant, une femme ne devrait pas être autorisée à sortir ailleurs que dans des établissements halal spécialement aménagés – Al-Hamdoulillah, il commence à y en avoir quelques-uns.

Ce n’est que tout récemment, lors de la réunion de rentrée du CAFFEN (Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niquab) que j’ai l’honneur de présider, que j’ai compris ce comportement apparemment étrange de nos sœurs. En effet, nos époux et tuteurs, sous l’affectueuse surveillance desquels nous nous trouvions, nous ont tout expliqué. Le djihad héroïque de Nice ou Magnanville, nous ont-ils dit, est justifié non seulement par le devoir de venger nos frères que les Croisés ont sauvagement tués en Syrie, mais aussi par le besoin de jeter la peur dans le cœur des dirigeants français, pour les amener à nous faire de plus en plus de concessions. Mais ce djihad a aussi ses limites, parce qu’il peut également provoquer, compte tenu de l’islamophobie d’une grande partie de la population, des réactions à notre détriment.

En particulier, il y aura en France l’an prochain des élections – une pratique détestable des mécréants – dont l’issue pourrait nous être défavorable. Nous ne sommes, en effet, pas encore assez nombreux pour être majoritaires, même si nous avons pu déjà, par notre vote, apporter un appui aux dirigeants actuels qui, en retour, nous soutiennent. Malheureusement, ceux-ci se sont discrédités par des actions inconsidérées et parfois condamnables – marier des homosexuels, quelle honte, au lieu de les lapider tout simplement… –, moyennant quoi ils risquent fort de ne pas être réélus, laissant le pouvoir aux mains de ce qu’on appelle ici « la Droite ». Il s’agit d’un ensemble de partis qui, dans le discours, tiennent souvent des propos islamophobes, mais qui, étant solidement ancrés dans le système socioéconomique européen, acceptent tout ce qui nous avantage : l’immigration, le communautarisme, l’argent du Qatar, et tout ça. Reste que le discours est parfois impressionnant : j’avais très peur notamment d’un certain Nicolas Sarkozy, mais mon mari m’a dit qu’il n’était pas plus dangereux que les autres.

Il y a en revanche, a-t-il ajouté, quelqu’un de réellement dangereux, et ce quelqu’un est… une femme ! Une femme qui fait de la politique ! Bel exemple de la décadence de ce pays où nous imposerons un jour, Inch’Allah, que les femmes restent à la maison pour satisfaire les besoins de leurs maris et leur donner des enfants, mais passons… Donc cette politicienne, qui s’appelle Marine Le Pen, a des projets redoutables tels que lutter contre l’immigration par le contrôle des frontières, interdire le financement public ou étranger de nos mosquées, interdire l’abattage rituel et les repas halal dans les cantines, bref instaurer une véritable islamophobie d’État au nom de prétendues « valeurs » qui ne sont que mécréance. Cette Marine Le Pen (qu’Allah l’anéantisse !) a déjà attiré à elle le tiers du peuple français, et de plus en plus d’islamophobes deviennent conscients qu’elle est la seule personne capable de s’opposer efficacement à notre avancée conquérante – parce qu’elle pourrait bien, elle, tenir ses promesses électorales.

Là est le danger, et c’est là que le combat par la force atteint ses limites : il ne faudrait pas que de nouvelles actions de nos frères djihadistes fassent basculer la majorité en faveur de Marine Le Pen, ce serait pour nous une catastrophe. La force doit donc être provisoirement remplacée par la taqiya (la ruse), et c’est ici qu’interviennent nos sœurs avec leurs voiles et leurs burkinis. Il ne s’agit pas pour elles, comme je le croyais, de promouvoir notre noble religion dans des lieux impurs (quel intérêt ?), mais de mettre en œuvre une nouvelle forme de djihad basée sur la provocation des kouffars pour leur faire commettre des erreurs : ainsi, elles ont habilement piégé le restaurateur de Tremblay-en-France, accusé de propos racistes à leur encontre – ce sont elles qui passent pour des victimes ! Même chose sur la plage de Sisco, où elles ont réussi à provoquer une bagarre telle que plusieurs maires, pour éviter semblable désordre, ont pris des arrêtés interdisant nos voiles et burkinis… l’erreur que nous attendions !

Car non seulement nous passons, une fois encore, pour des victimes (ce qui nous attire la sympathie de tous les benêts qui se veulent « politiquement corrects »), mais en outre ces arrêtés municipaux nous ont offert une victoire : sous la pression de nos frères qui se sont organisés pour cela (Comité Contre l’Islamophobie en France) et avec l’aide des dhimmis qui nous soutiennent (comme par exemple la Ligue des Droits de l’Homme), le Conseil d’État nous a donné raison, Soubhaanallah ! Et s’il ne l’avait pas fait, mon mari dit que notre victoire aurait été encore plus grande, car nous aurions porté l’affaire devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui aurait à coup sûr condamné ces sales Français, au nom de la liberté d’exprimer sa religion – c’est écrit dans la Convention européenne des droits de l’homme, que la France a ratifiée ! Et c’est cela le plus beau : outre notre statut de victimes des mécréants, nous passons pour les porte-drapeaux des « valeurs » de ces mêmes mécréants, à savoir la liberté et l’État de droit ! Trop cool !

Bien entendu, la liberté, la démocratie et les droits de l’homme ne sont que des inventions d’Iblis al-Shaytân (le Diable) destinées à pervertir les kouffars. Dans notre Noble Coran, le licite et l’illicite sont définis pour toute chose, et il n’est de « liberté » que celle de faire ce qui est licite. En revanche, nous ont expliqué nos époux et tuteurs, nous ne devons pas hésiter, dans le Dar al-Harb (le domaine de la guerre) à utiliser la liberté, la démocratie et les droits de l’homme à notre profit en faisant semblant d’y croire. C’est pour cela que nos sœurs provoquent les sales Français avec leurs voiles et leurs burkinis parce qu’elles savent que sur ce terrain de la liberté d’expression elles sont gagnantes à tous les coups, surtout quand leurs adversaires perdent leur sang-froid. Et pendant que les mécréants discutent à perte de vue, au sujet de notre voile, sur la liberté et la laïcité, ces imbéciles ne pensent pas aux autres avancées de notre Communauté (abattage rituel, commerce halal et trafics divers), qu’ils pourraient peut-être plus facilement freiner en arguant de la santé ou de la sécurité publique…

Je suis sortie de cette réunion du CAFFEN avec optimisme : Nous sommes en bonne voie, chers frères et sœurs, pour soumettre les kouffars, Inch’Allah, en nous servant de leurs propres « valeurs » qu’ils qualifient de « chrétiennes » et « humanistes ».

Et grâce aussi, Al-Hamdoulillah, à leur très grande bêtise.

Que la Paix et la Bénédiction d’Allah Le Très-Haut soient sur vous et sur tous ceux qui suivent le chemin droit jusqu’au Jour du Jugement Dernier.

Leïla ADJAOUD, Présidente du Directoire du Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niquab (CAFFEN)

 

 




Je demande à toutes les soeurs d’adhérer massivement au Front national

بسم الله الرحمان الرحيم

Au Nom d’Allah Le Clément, Le Miséricordieux,

en tant que Présidente du Directoire du Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niqab (CAFFEN) , c’est avec soulagement et enthousiasme que j’apprends que le FN ouvre, enfin, ses portes et son cœur à notre grande religion d’amour, de tolérance et de paix.

niqab-hollandeNous avions déjà fortement investi les syndicats et les associations de parents d’élèves. Plusieurs partis politiques ont même présenté des sœurs voilées lors de multiples élections… l’ensemble de ces initiatives permettant d’avancer dans nombre de revendications en faveur de la communauté arabo-musulmane (dont je suis, hamdoulilah.)

Allah, le très haut, a donc entendu nos prières en nous permettant d’accéder aux plus hautes fonctions de ce parti politique qui semblait pourtant, jusqu’à présent, ne pas vouloir entendre la bonne parole de notre noble coran.

Bien sûr il reste du chemin à parcourir, tant notre saint coran et notre sainte communauté sont mal connus des Français mécréants qui persistent à vouloir nous discriminer et nous violenter alors que nous représentons la seule religion d’amour, de tolérance et de paix et, devrais-je rajouter, d’avenir pour la France. Car une fois la création d’une république islamiste française, que j’appelle de mes vœux,  la charia veillera à l’instauration durable et définitive de la paix, Allah le sait mieux.

Dans l’arrivée de militants musulmans au sein du parti de Marine Le Pen comme Maxence Buttey, (Maxence en latin signifie « le plus grand »)  je vois un miracle évident, que Dieu le Très Haut (que la paix et la bénédiction soient sur lui)  a réalisé pour assister ses messagers et prouver d’une manière absolue son existence à tous les esprits ignorants.

Tel Moïse qui a ouvert la mer en deux, Maxence Buttey (que Dieu lui accorde sa grâce et sa paix) a ouvert le chemin de la parole d’Allah que tout le monde doit suivre, machallah, et que même Marine Le Pen semble apprécier. Qu’Allah le Très Haut, le Miséricordieux la bénisse pour cela.

C’est pourquoi, avec mes sœurs de la CAFFEN nous avons décidé de créer « le Mouvement pour la Conversion des Responsables Politiques du Front National » qui entend par ses actions aider ce parti à tourner la page des heures les plus sombres de son histoire nauséabonde et à persévérer dans le chemin droit, l’islam y étant promu et la présence des musulmans à tous les niveaux fort appréciée depuis quelques semaines par une partie de ses cadres dirigeants et ce malgré les réticences  de sa base militante mécréante.

Bien sûr, mon mari, toujours en prison, va également prendre sa carte, ainsi que mes trois co-épouses.

Notre principale action sera de trouver de nouveaux adhérents et les futurs cadres musulmans qui siégeront dans les plus hautes instances du Front National. Il n’est d’ailleurs pas exclu que je ne m’y présente pas moi-même, inch Allah !

Que la paix et la bénédiction d’Allah le Très Haut soient sur le Front National, sur ses cadres pro-musulmans et sur tous ceux qui suivent le chemin droit jusqu’au jour du Jugement Dernier.

“Allah est mon seigneur et votre seigneur. Adorez-le donc : voilà le chemin droit.”

Leïla ADJAOUD,

Présidente du Directoire du Collectif des Associations de Femmes Françaises En Niquab (CAFFEN) et co-fondatrice du Mouvement pour la Conversion des Responsables Politiques du Front National  (MCRPFN)