Macron et Le Maire en rêvent : le retour du loyer fictif

Nos gouvernants feignent de découvrir que les comptes publics de la France se trouvent sur une funeste trajectoire.
En effet, nous allons vraisemblablement nous écraser sur le mur de la dette. La charge de la dette – c’est-à-dire les intérêts que nous versons chaque année – a dépassé les 50 milliards d’euros par an, et se dirige inexorablement vers les 70 milliards, puis vers les 100 milliards si aucune mesure n’est prise.
Afin de se faire une idée de ce que signifie cette somme, nous rappellerons que l’État collecte chaque année aux environs de 280 milliards d’euros d’impôts et de taxes. Par conséquent, la charge de la dette représentera très bientôt le premier poste de dépense du budget, devant la Défense et l’Éducation nationale.
Cette situation financière inquiétante est loin d’être une surprise ; l’évolution dramatique des comptes publics a été déterminée depuis bien longtemps par des organismes comme la Banque de France. Ce d’autant plus que ceux qui sont actuellement à la tête de notre pays en sont les principaux responsables.
Que justifie donc un tel affolement de la part de nos dirigeants ? Probablement les conséquences du Pacte européen de stabilité et de croissance, approuvé il y a peu sous la pression de l’Allemagne, et qui n’est ni plus ni moins qu’un retour des critères de Maastricht, limitant le déficit annuel et la dette à respectivement 3 % et 60 % du PIB, sous peine de sanctions financières, et surtout faisant planer le risque de voir la France placée sous la tutelle de fonctionnaires européens non élus.

Macron, Attal et Le Maire sont donc officiellement en recherche active de solutions rapides pour stopper l’hémorragie financière. Il leur faut trouver en urgence plusieurs dizaines de milliards et, sur le long terme, des économies ou des ressources financières d’un montant dépassant les 60 milliards d’euros annuels.
Les mesures d’économie drastiques sont inenvisageables, car elles porteraient nécessairement sur les dépenses sociales, ce qui nécessiterait de se pencher sérieusement sur le coût annuel de l’immigration, sujet hautement radioactif s’il en est.
L’augmentation de l’impôt sur le revenu, de l’impôt sur les sociétés ou des charges sociales pesant sur les entreprises ne sont pas non plus possibles, car nous sommes déjà à des niveaux stratosphériques. Les salariés français sont paupérisés depuis bien longtemps, et aucune réindustrialisation ne serait envisageable en tapant encore un peu plus sur des entreprises aux marges faméliques.

Pour des raisons électorales, il est également hors de question de toucher à l’épargne des Français, ce qui exclut la taxation des intérêts et des dividendes.
L’augmentation de la TVA d’un pour cent rapporterait à l’État 6,5 milliards d’euros par an. Cette méthode, consistant à augmenter une taxe à assiette large, sera bien évidemment utilisée dans le futur, mais elle est électoralement risquée, car tout le monde sera mis à contribution et les plus pauvres seront les plus touchés par cette mesure.
Par conséquent, il est nécessaire de trouver une victime expiatoire, facilement taxable, dont le sort ne fera pleurer personne, et ce sera bien évidemment le propriétaire immobilier.

Il est de notoriété publique que Macron déteste les propriétaires d’immobilier, et il est une race qu’il abhorre plus que tout autre : le propriétaire occupant.
Ce dernier ne souhaite pas payer un loyer, certains ont même poussé l’abjection jusqu’à terminer de payer leur emprunt. Ils ne demandent rien à qui que ce soit, ne dépendent de personne. Cette situation est tout bonnement insupportable aux yeux de nos dirigeants.
C’est la raison pour laquelle on voit depuis quelques mois réapparaître une vieille marotte de gauche : le loyer fictif ou loyer imputé.
Les partisans de cette fiscalité considèrent que puisqu’un propriétaire occupant ne paye pas de loyer, il convient de considérer que ce dernier bénéficie d’une sorte de salaire fictif équivalent au montant du loyer qu’il ne paye pas chaque mois, vu qu’il est propriétaire.

Si par exemple vous avez acheté et occupez un appartement dont le coût mensuel de la location serait de 1000 euros, l’application du loyer fictif considérera donc que vous bénéficiez d’un salaire fictif de 12 000 euros par an, sur lequel il est normal de vous imposer au même titre que sur votre salaire ordinaire.
Dans le but de justifier cette mesure, l’INSEE a d’ailleurs récemment commandé une étude à des économistes dans le but de démontrer que la taxation des loyers fictifs permettrait non seulement de ramener quelques 11 milliards d’euros par an dans les caisses de l’État, mais qu’en plus ce serait une mesure de justice fiscale.

Cette idée fait son chemin dans certains milieux universitaires, économiques et politiques. Il est certain qu’elle sera considérée très sérieusement.
Pour la justifier, on ne manquera pas de vous rappeler qu’il en était ainsi en France jusqu’en 1965, et que surtout, certains pays limitrophes de la France l’appliquent, comme la Belgique ou la Suisse.
L’argument historique n’a bien entendu aucun sens, tant la situation économique de notre pays était différente il y a 60 ans.
Par contre, l’argument de comparaison avec les autres pays européens est souvent utilisé pour justifier l’introduction d’un nouvel impôt, comme s’il convenait d’importer chez nous tous les types d’impôts observés à l’étranger.
Ceux qui l’utilisent omettent bien souvent sciemment de préciser que ce loyer fictif appliqué chez certains de nos voisins fait partie chez eux d’un corpus fiscal cohérent.

En Suisse et en Belgique, par exemple, le propriétaire occupant a la possibilité de déduire fiscalement les intérêts de ses emprunts immobiliers.
Dans le cas de la Belgique, les loyers fictifs appliqués ont été calculés il y a près de 50 ans, n’ayant ainsi plus aucun lien avec les loyers actuels du pays.
En Suisse, il est également possible de déduire tout ou partie des frais d’entretien du bien immobilier, ce qui compense en partie le montant du loyer fictif. De plus, tout le système suisse pousse le propriétaire à un endettement immobilier maximum dans le but de créer un déficit fiscal ; des hypothèques sont associées à la majorité des biens immobiliers, et il est très facile d’emprunter sur de longues périodes.
En France, aucune de ces déductions fiscales n’existe, et l’application du loyer fictif se traduirait tout simplement par une hausse d’impôt pure et simple pour près de 60 % des foyers fiscaux.

Afin de faire passer la pilule aux Français, il est probable que ce loyer fictif sera appliqué progressivement, par le truchement de l’augmentation de la taxe foncière et de la taxe d’habitation, qui prennent déjà en compte la valeur locative des biens.
D’ailleurs, ce n’est certainement pas par hasard que le gouvernement a procédé l’année dernière à un recensement précis des biens immobiliers sur le territoire français, à travers cette déclaration détaillée que chaque propriétaire immobilier s’est vu obligé de faire par internet.

La chasse aux propriétaires occupants est lancée. Elle sera sans pitié.

Alain Falento

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Avec son bilan, le parasite François Hollande devrait se taire

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Après avoir passé cinq longues années à déshonorer ce qu’il restait de la fonction présidentielle, nous pensions que François Hollande allait gentiment rester dans sa niche, et couler une paisible retraite de traître parasite.
Il est vrai que, les années passant, nous finissons par oublier les événements, mais il est tout de même bon de rappeler qu’avec François Hollande, nous sommes là en présence d’un des plus grands fossoyeurs de la France.

Pendant cinq longues années, cet homme nous a ridiculisés par son inconséquence, et a œuvré à plein temps à la destruction de notre économie et de notre société.
Fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, soumission à l’Allemagne sur tous les sujets cruciaux, invasion migratoire, laxisme judiciaire. Cet homme et ses gouvernements ont détruit à peu près tout ce qu’ils ont touché.

N’oublions pas également que c’est à François Hollande que nous devons l’arrivée de Najat Vallaud-Belkacem à l’Éducation nationale. Grâce aux réformes mises en place par cette dernière, le wokisme s’est invité dans les programmes scolaires, et nous sommes désormais en mesure d’arborer fièrement une 24e place au classement PISA 2023, ex aequo avec l’Espagne, et juste devant le Portugal.
Certaines mauvaises langues prétendent qu’il y aurait un lien statistique entre l’explosion du nombre d’immigrés en provenance du continent africain et ce classement lamentable. Nous ne pouvons bien évidemment pas souscrire à un tel argument.
Enfin, nous rappellerons que c’est lui, François Hollande, qui est le responsable de l’avènement d’un certain Macron, dont nous allons payer très cher la folie destructrice pendant des décennies.

N’importe qui d’autre aurait la décence de rester silencieux, mais certainement pas un haut fonctionnaire bouffi d’orgueil comme Hollande.
Désireux de revenir sur le devant de la scène, le voilà qui arpente les différents journaux télévisés pour manifester son agacement et son incompréhension quant à la situation économique et financière actuelle de la France.
D’après lui, quand il a quitté le pouvoir en 2017, la France était en très bonne posture, avec des comptes publics assainis.
Vraisemblablement, depuis son départ du pouvoir, Hollande doit très certainement évoluer dans un des nombreux univers parallèles de la théorie dite des multivers.

Hollande est peut-être un super héros dans l’un deux, mais dans le monde auquel vous et moi appartenons, il est avant tout celui qui a creusé la dette de plus de 340 milliards d’euros.
Hollande semble l’avoir oublié, mais il a bénéficié durant son quinquennat d’un alignement de planètes qui aurait dû permettre à l’économie française de décoller (baril de pétrole bon marché, euro-dollar à un niveau correct et taux d’intérêts proches de zéro).
Même la Cour des comptes avait étrillé le bilan de son mandat, allant même jusqu’à l’accuser d’avoir masqué 8 milliards de dettes.
Qu’as-tu fait de ton talent, Hollande ? De la dette, encore de la dette, toujours de la dette. Même la célèbre parabole biblique n’était pas en mesure de prévoir l’existence de pareil incapable.

La France s’est fait une spécialité dans la production de ce genre de personnel politique sans vergogne. Il suffit de regarder monsieur Thierry Breton, qui a transformé Atos en moribond endetté par sa folie des acquisitions, et qui vient sur les plateaux de télévision, tel un François Hollande, prétendre qu’il a laissé à son départ une société en pleine santé.
Quand on pense que c’est lui qui est en charge de la réindustrialisation de l’Europe, cela laisse présager un avenir glorieux.

Alors, quand viendra le temps de voter (puisqu’on nous le permet encore de temps à autre), rappelons-nous ce petit proverbe anglais : « Fool me once, shame on you, fool me twice, shame on me » (trompe-moi une fois, honte à toi, trompe-moi deux fois, honte à moi.)

Alain Falento

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Le retour au franc n’est pas une coquetterie mais une nécessité vitale pour la France

En pleine campagne des élections européennes, notre contributeur, Alain Falento, propose un nouvel ouvrage, plein d’actualité, intitulé “Frexit, tout va bien se passer”. L’occasion d’approfondir cette question avec lui.

Riposte Laïque : Vous avez publié, il y a bientôt deux ans, aux éditions Riposte Laïque, un ouvrage intitulé “Sortir de l’Europe, question de vie ou de mort“. Avez-vous été satisfait des retombées de votre livre, et de sa couverture médiatique ?
Alain Falento : J’ai été extrêmement surpris de l’accueil réservé à ce livre. En effet, je n’espérais absolument pas être invité dans quelque média que ce soit, et certainement pas que TV Liberté ou Radio Courtoisie me permettent régulièrement de m’exprimer pendant plusieurs heures. Il est bien évident que la renommée de Riposte Laïque a permis la diffusion de l’ouvrage.
Il est quasiment impossible à un auteur de bénéficier d’une couverture médiatique sans un soutien actif de son éditeur.

Riposte Laïque : Donc, vous avez changé d’éditeur, et vous publiez un nouveau livre sur l’Europe, intitulé “Frexit, tout va bien se passer“. Qu’amène de plus ce livre, par rapport à votre précédent ouvrage ?
Alain Falento : Je n’ai pas à proprement parler changé d’éditeur, mais il s’est avéré que les Éditions Riposte Laïque craignaient qu’un deuxième livre sur l’Union européenne ne lasse le lectorat. C’est compréhensible, car l’édition d’un ouvrage nécessite un investissement initial, et qu’un échec commercial total n’est pas supportable financièrement.
Par le plus grand des hasards, alors que j’avais pratiquement terminé la rédaction du livre, Christine Tasin m’a contacté pour savoir si j’étais intéressé par l’écriture d’un ouvrage sur le frexit juste avant les élections européennes. C’est la raison pour laquelle Résistance Républicaine en est l’éditeur.

Le premier livre traite de l’historique de la création de l’Union européenne, et tente de mettre en relief les relations de cause à effet, que nos gouvernants tentent désespérément de nous cacher, entre l’état de déliquescence de la France dans tous les domaines, et son appartenance à l’Union européenne ainsi qu’à la zone euro.
Il m’est apparu que les partisans d’une sortie de la France de l’Union européenne et de l’euro se gardent bien souvent, pour des raisons électoralistes, d’en décrire les détails, les inévitables réformes institutionnelles, ainsi que les conséquences favorables et défavorables qui en résulteraient.
N’étant pour ma part d’aucune obédience politique, j’ai tenté d’étudier le problème sans affect sous ses aspects juridiques, financiers, politiques et économiques.

La Grande-Bretagne n’a jamais fait partie de l’Europe, mais le brexit est riche d’enseignements pour nous

Riposte Laïque : Vous recommandez la prudence à ceux qui comparent le brexit des Anglais au frexit français, et expliquez qu’il y a beaucoup de différences entre les deux situations. Pouvez-vous développer, et quelles leçons devons-nous tirer, selon vous, de l’expérience de sortie des Anglais ?
Alain Falento : Il ne faut pas perdre de vue que le Royaume-Uni n’a jamais fait partie de l’Union européenne au même titre que la France ou l’Allemagne. En effet, il n’est pas un membre fondateur, n’a rejoint la structure qu’en 1973 et ne faisait partie ni de l’espace Schengen, ni de la zone euro. De plus, la position géographique du Royaume-Uni, conjuguée à la particularité de la situation politique en Irlande, a pour conséquence que le processus d’un éventuel frexit n’est pas complètement comparable à celui du brexit.
La différence fondamentale réside dans le fait que la sortie du Royaume-Uni était un choc encaissable par l’Union européenne, alors que le départ de la France entraînera quasi inexorablement une explosion de la structure supranationale européenne.

Cependant, le brexit fut pour nous riche d’enseignement. Il nous a démontré que la période de négociation ne devait pas s’éterniser, car l’Union européenne ne souhaite pas négocier, mais imposer son diktat.
Les difficultés rencontrées par le Royaume-Uni dans la reprise en main de son immigration ont également fait apparaître le rôle extrêmement nuisible de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui ne dépend pas de l’Union européenne, mais du Conseil de l’Europe.
Quant au bilan global de l’opération, contrairement à ce que racontent les médias de grand chemin, le Royaume-Uni ne sombre pas dans la misère. Malgré les inévitables secousses et les ajustements nécessaires à la nouvelle situation, ils continuent de commercer avec nous, se réindustrialisent et reprennent progressivement le contrôle de l’immigration.
Les Anglais ont décidé de favoriser une immigration musulmane issue du Commonwealth au détriment de celle issue de l’Europe de l’Est ; c’est à mon sens une erreur funeste, mais c’est leur décision, et ils en assumeront souverainement les conséquences, au lieu de se faire imposer une politique migratoire par l’Union européenne.

Le retour au franc n’est pas une coquetterie, mais une nécessité vitale pour nous

Riposte Laïque : Vous assumez ouvertement le choix d’un retour au franc, car on ne pourrait garder la monnaie unique européenne en sortant de l’euro. Vous ne croyez donc pas que l’euro protège les Français, et vous n’êtes pas inquiet de la vulnérabilité du franc, si la France sortait de l’UE, et qu’elle subisse, même après une dévaluation que vous fixez à 25 %, les attaques des marchés financiers ?
Alain Falento : Le maintien dans la zone euro après être sortie de l’Union européenne n’est ni possible juridiquement, ni même souhaitable.
La situation est en fait extrêmement simple : la France, si elle veut se réindustrialiser, ne peut tout simplement pas partager une monnaie commune avec l’Allemagne, qui est un monstre industriel dont l’unique objectif est de nous affaiblir.
Le retour au franc n’est pas une coquetterie, mais une nécessité vitale pour nous.
Quant à savoir si l’euro protège les Français ? Si la disparition de plusieurs millions d’emplois industriels, la smicardisation des salariés et la paupérisation de la population sont la résultante de la protection de l’euro, il est peut-être temps d’en sortir.

La vulnérabilité du franc est un argument souvent utilisé par les européistes. Nous rappellerons que l’euro n’est qu’une toute petite parenthèse de 20 ans dans l’Histoire de la France, et que notre pays est tout de même parvenu à exister pendant plus de mille ans avec sa propre monnaie.
L’euro a été introduit en 2002, et depuis 2008 il ne se passe pas un mois sans que la question de sa disparition soit évoquée.
Avez-vous déjà entendu quelqu’un envisager la disparition de la livre sterling, du franc suisse, ou de la couronne suédoise ? Personne n’ose même l’envisager tellement ce serait incongru. Même des pays comme la Pologne, la Hongrie ou la République tchèque, qui étaient normalement supposés à terme intégrer la zone euro, préfèrent garder leur devise nationale car ils n’ont tout simplement pas confiance dans l’euro.
La fragilité d’une monnaie n’est que le reflet de la fragilité du pays qui l’émet. Si la France avec ses 70 millions d’habitants, classée 8e économie au monde, n’est pas capable d’émettre et de gérer sa propre devise, alors nous ne méritons tout simplement pas d’exister en tant que nation.

Dans un premier temps le franc subira une dévaluation par rapport à l’euro (s’il existe encore) car l’euro est avant tout un euromark fabriqué pour servir les intérêts allemands. Cette dévaluation est une condition sine qua non à notre réindustrialisation.
Il est bien évident que la dette de la France sera attaquée en cas de retour au franc, mais il ne faut pas perdre de vue qu’elle l’est déjà par les agences de notations qui dégraderont notre note de crédit dans les années qui viennent.
La dette française n’est tout simplement plus supportable. La charge de la dette va engloutir à brève échéance la majorité des recettes fiscales. Il n’est tout simplement plus possible de continuer ainsi.
D’autres circuits de financements de la dette, ne faisant pas appel aux marchés financiers, doivent être réactivés d’urgence.
Il existe de nombreux outils qui nous permettront de contrecarrer les attaques sur notre dettes.

Le RN et Reconquête perdraient les 3/4 de leurs électeurs s’ils annonçaient vouloir quitter l’UE

Riposte Laïque : Comment expliquez-vous que les trois principaux partis patriotes, LR, le RN et Reconquête, veuillent rester dans l’UE ? Pensez-vous qu’ils sont sincèrement convaincus qu’on peut y changer les choses de l’intérieur, ou bien qu’ils s’adaptent à leur électorat, qui, majoritairement, ne souhaite pas sortir de l’Europe ?
Alain Falento : En premier lieu, je conteste que LR soit un parti politique patriote. LR n’est actuellement qu’un moribond qui ne demande qu’à en finir au plus vite, vestige de ce qu’était la droite traditionnelle, qui lorsqu’elle était au pouvoir, a toujours pratiqué une politique contraire aux intérêts de la France, et a grandement contribué à l’invasion migratoire que nous subissons.
Le RN, qui prônait le frexit il y a quelques années, est maintenant rentré dans le rang, dans le but de devenir un parti politique « comme les autres ». Ce processus de melonification ne laisse rien présager de bon.
Quant à Reconquête, leur objectif premier est de faire 5 % afin d’assurer la survie financière du parti.
Je suis convaincu qu’aucun d’entre eux ne pense qu’il soit possible de réformer l’Union européenne de l’intérieur.
Ils ont simplement conscience qu’ils perdraient les trois quarts de leur électorat en proposant une sortie de l’Union européenne.

Ceux qui veulent sortir de l’Europe sont ambigus, voire inquiétants, sur l’immigration et l’islam

Riposte Laïque : Vous vous retrouvez donc dans les propos de Florian Philippot ou de François Asselineau, voire ceux de Nicolas Dupont-Aignan, sur la question européenne ?
Alain Falento : Il est bien évident que les trois personnes que vous mentionnez ont fait le bon diagnostic. François Asselineau a documenté tout cela de manière extrêmement détaillée depuis plus de 15 ans.
Par contre, je trouve regrettable qu’aucun d’entre eux ne pratique un discours de vérité en matière d’immigration, et particulièrement en ce qui concerne la place de l’islam en France.
L’immigration est de loin le problème le plus important qui se pose à nous, car il est quasi irréversible. Une fois que les populations allochtones auront dépassé les autochtones en nombre, tout sera perdu définitivement.
À ce sujet, François Asselineau a tenu des propos particulièrement inquiétants. Ce dernier est en effet ouvertement islamophile, considère l’immigration d’origine africaine comme une chance inouïe pour notre pays, et a déclaré à de multiples reprises que la France devait tout naturellement se rapprocher des pays du Maghreb avec lesquels nous avons d’après lui une proximité naturelle.

Pas de frexit possible sans contrôle des capitaux

Riposte Laïque : Comment envisagez-vous, dans votre scénario, d’empêcher la fuite des capitaux, si vous réintroduisez le franc ?
Alain Falento : Le contrôle des flux de capitaux sera absolument nécessaire pendant une courte période. N’oublions-pas qu’elle était pratiquée en France jusqu’à l’entrée en vigueur du traité de Maastricht.
De nos jours, officiellement, tout le monde est libre d’envoyer son argent où il le souhaite.
En réalité, il n’en est rien. Essayez donc d’appeler votre banque, et demandez-lui de virer vos fonds sur un compte à l’étranger. Si cette somme dépasse 10 000 euros, il y a toutes les chances que cela vous soit refusé dans un premier temps.

Le gouvernement français, et les banques françaises, pratiquent depuis des années un contrôle des capitaux qui ne dit pas son nom, en utilisant le prétexte de la loi contre le blanchiment et les transactions frauduleuses. Il y a bien longtemps que vous n’êtes plus libre de disposer de votre argent comme vous le souhaitez.
Le contrôle des capitaux, en cas de frexit, stipulera seulement que les capitaux sortants du pays doivent être justifiés par un achat de bien ou de service à l’étranger. L’objectif n’est pas de vous empêcher de partir en vacances, mais uniquement d’empêcher les entreprises et les particuliers d’assécher le système financier, en déposant leurs fonds dans des pays tiers.
De nombreux pays pratiquent le contrôle des capitaux sans pour autant ressembler à la Corée du Nord.
Lorsque la situation est stabilisée, cette mesure n’est plus nécessaire.

Si la France reste dans l’UE, elle devra accueillir 10 millions d’Africains musulmans

Riposte Laïque : Vous expliquez très clairement que si nous restons dans l’UE, nous deviendrons un pays du tiers-monde, contraint par ailleurs d’accepter 10 millions d’Africains, soit 20 % des 50 millions que l’UE veut imposer aux Français d’ici 2050. Il n’y a vraiment pas de troisième voie, entre ce scénario de paupérisation de notre pays et le déferlement migratoire qui va avec, et la sortie de l’UE ?
Alain Falento : L’Union européenne est profondément immigrationniste. Il a été décidé par la Commission européenne que 50 millions d’immigrés, pour la plupart originaires d’Afrique et musulmans, déferleraient sur l’Europe d’ici 2050, paraît-il pour sauver et régénérer les populations vieillissantes que nous sommes.
La France devra donc tout naturellement en accueillir au moins 20 %, soit 10 millions.
Le processus a déjà été enclenché, au moins 500 000 d’entre eux arrivent sur notre sol chaque année. Il y a fort à parier qu’en 2050 , nous allons très largement dépasser les objectifs qui nous ont été fixés.
Le pacte de Marrakech a été créé pour organiser tout cela, et la Cour de justice de l’Union européenne (appuyée par la Cour européenne des droits de l’homme) œuvre scrupuleusement à ce que rien ni personne ne vienne s’y opposer.
Que vous le vouliez ou non, dans le cadre européen, vous aurez vos 10 millions d’immigrés musulmans, avec toutes les conséquences que vous connaissez.

L’immigration, imposée par l’UE, ne pourra que faire exploser tout notre modèle social

Riposte Laïque : Allez-vous prétendre que si nous sortons de l’UE, les retraites et le modèle social à la française seront préservés, et qu’ils seront condamnés si nous y restons ?
Alain Falento : Si nous restons dans l’Union européenne, il est sûr et certain que l’arrivée de dizaines de millions d’immigrés, qui seront des charges pour la société, va ruiner très vite tous les systèmes mutualistes.
Il n’est pas nécessaire d’être prix Nobel d’économie pour comprendre que ces systèmes (Sécurité sociale, retraite), qui avaient déjà bien du mal à être en équilibre financier avant leur arrivée, vont exploser en quelques années. Aucun système mutualiste ne peut survivre à l’arrivée massive de millions de bénéficiaires non cotisants.
Par contre, la sortie de l’Union européenne n’est qu’une condition nécessaire mais pas suffisante du sauvetage de nos systèmes sociaux. La réindustrialisation de la France est une nécessité absolue pour parvenir à sauver ce qui fait la spécificité de notre pays.
Il se trouve que la réindustrialisation n’est possible que par la mise en place d’une politique nationale, ce qui est interdit par les traités européens.
Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, vous retomberez inexorablement sur la nécessité d’une sortie de l’Union européenne.

Quelques passages médiatiques prévus…

Riposte Laïque : Avez-vous quelques passages médiatiques de prévus, et des conférences organisées ?
Alain Falento : Le mardi 26 mars, Nicolas Vidal a l’amabilité de m’accorder un entretien de 45 minutes sur Putsch Media, ainsi que le vendredi 29 mars sur Tocsin. Le 25 mai, Anne-Laure Maleyre me fait l’honneur de m’offrir 1 h 30 d’émission sur Radio Courtoisie dans son Libre Journal de la plus grande France.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Alain ?
Alain Falento : De nombreux Français s’imaginent que tout notre petit système social qui tient plus ou moins le coup depuis près de 80 ans, malgré les secousses économiques et financières, est immortel. Ils vivent dans le sentiment erroné qu’on trouvera toujours quelque part les milliards qui manquent chaque année pour renflouer les caisses, et qu’il en sera toujours ainsi.
Penser comme cela, c’est commettre une erreur majeure.
Celui qui construit sa maison sur le flanc d’un volcan sous prétexte que ce dernier n’est pas entré en éruption de puis 50 ans doit comprendre que chaque jour qui passe le rapproche d’une catastrophe potentielle, et non le contraire.

Propos recueillis par Pierre Cassen

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L’UE va légiférer sur la manière d’ouvrir sa porte de voiture…

Nous savons depuis longtemps que l’Union européenne a une tendance naturelle à s’immiscer dans les moindres détails de notre vie quotidienne, mais cette fois une nouvelle étape vient d’être franchie.
Après avoir régulé le diamètre des roues de vélo, la teneur en cacao du chocolat, la quantité d’huile de moteur acceptable dans les huiles alimentaires et la contenance des réservoirs de chasse d’eau, les Shadoks de Bruxelles vont maintenant vous apprendre à ouvrir les portières de voiture.

Lorsque vous sortez de votre véhicule, le sens commun vous enjoint de vérifier qu’aucun cycliste ne risque de venir la percuter.
Tout le monde, y compris les individus dotés d’un QI à deux chiffres, ont un instinct inné de ce qu’il convient de faire pour éviter un regrettable accident.
Sachez que les fonctionnaires européens n’ont plus confiance en vos capacités cognitives. Ils ont donc pris les mesures qui s’imposaient.

Ainsi, le Parlement européen vient de voter une directive introduisant dans le programme d’examen du permis de conduire, et bientôt dans le code de la route, ce qui s’appelle la poignée hollandaise.
La poignée hollandaise est la méthode consistant à ouvrir la porte avec la main opposée à la poignet, obligeant ainsi paraît-il le conducteur à tourner son buste de façon à être en mesure de voir les véhicules qui viennent par l’arrière.
À tous ceux qui ont passé le permis il y a déjà plusieurs décennies sans jamais avoir eu d’accident, préparez-vous à voir nos vaillants gendarmes et policiers vous traquer avec des jumelles afin de vous verbaliser dans les plus brefs délais.

Nombreux sont ceux qui s’accorderont pour dire que cette directive est grotesque, et qu’il y a certainement des problèmes plus urgents à régler en Europe que la façon d’ouvrir une portière de voiture, sans parler de l’aspect liberticide et intrusif.
Pourtant, il suffirait que les chaînes de télévision s’emparent du sujet pendant quelques jours pour transformer dans les esprits cette mesure ridicule en sujet majeur de sécurité publique.
Il suffirait pour cela d’inviter quelques statisticiens de cour qui viendront nous convaincre de l’explosion du nombre de cyclistes blessés ou tués par l’ouverture intempestive d’une portière de voiture.

Incorporez-y une ou deux victimes faisant partie des cas les plus graves, ajoutez une petite pincée de Jean-Claude Dassier bien péremptoire, et très rapidement l’usage de la poignée hollandaise deviendra une affaire d’État, elle sera de toutes les conversations et tout le monde se demandera comment il est possible que nous ayons vécu aussi longtemps sans en connaître l’existence.
Après quelques semaines, le gouvernement nous gratifiera d’un de ces spots télévisuels dont il a le secret, dans lequel on s’adresse à vous comme si vous étiez un pauvre demeuré, du style « J’évite la marave, j’utilise la poignée batave ».

Il suffirait d’y mettre les moyens financiers nécessaires pour que ceux qui ne s’exécutent pas soient traqués comme des bêtes sauvages dans nos rues par ceux-là mêmes qui ignoraient tout de la poignée hollandaise une semaine auparavant.
Tout ce que nous venons de décrire pourrait être qualifié de vulgaire plaisanterie, mais ce serait oublier bien vite qu’il y a 4 ans nous avons accepté les plages dynamiques (sur lesquelles il était interdit de s’asseoir) et les discothèques statiques (dans lesquelles il était interdit de danser).

Et nous ne reviendrons pas sur l’humiliant ausweis que nous étions supposés remplir à chaque sortie, même pour aller promener le chien dans la forêt.
Il est certain que dans l’avenir, notre attention sera attirée de manière régulière sur des sujets sans importance par le gouvernement et les médias de grand chemin, dans l’unique objectif de nous détourner des vrais problèmes comme l’immigration musulmane, ou la crise énergétique.

Bertrand Russel avait déjà compris que lorsqu’on y met les moyens, tout est possible en matière de manipulation de l’opinion lorsqu’il écrivait : « Les sornettes que l’État est capable de nous faire avaler sont sans limite. Donnez-moi une armée digne de ce nom, donnez-moi les moyens de lui offrir un salaire plus généreux et une nourriture plus abondante que la moyenne, et je vous garantis qu’en l’espace de trente ans je me débrouillerai pour faire croire à la majorité de la population que deux et deux font trois… ».
Bertrand Russel étant mort en 1970, il n’a donc pas connu l’internet et les chaînes d’information en continue, ni les smartphones.
Le développement de la technologie, couplée à un abrutissement généralisé de la population, ont pour conséquence que ce qui nécessitait jadis 30 années est maintenant atteignable en quelques jours.

Alain Falento




Le gouvernement incapable d’aider une entreprise d’armement française

 

L’épidémie de Covid 19 aura au moins eu le mérite de mettre en exergue une cruelle réalité : la France ne produit plus rien sur son sol. Bien évidemment, l’industrie de l’armement n’échappe pas à la règle. La fabrication d’armes et de munitions de petit calibre ayant été considérée comme non stratégique par les brillants visionnaires qui nous gouvernent, nous avons donc abandonné et mené à la faillite Manurhin (ancien leader mondial de la fabrication de machines à fabriquer des munitions), ainsi que la fameuse Manufacture de St Étienne qui fabriquait le célèbre FAMAS (fusil d’assaut de l’armée française).

Nous sommes ainsi dans un état de dépendance totale vis-à-vis de la Belgique, mais surtout de l’Allemagne, pays hostile auquel nous confions le soin de nous fournir le fusil d’assaut qui équipera nos forces armées.

Le conflit ukrainien a bien évidemment remis à l’ordre du jour la relocalisation d’une filière petit calibre sur notre sol. Or, l’unique fabricant qui est parvenu à survivre à ce jeu de massacre est la société Verney-Carron, sauvée in extremis de la faillite il y a quelques années et qui se contente depuis des années de fabriquer des armes de chasse.

Il y a quelques mois, Verney-Carron est parvenu à décrocher miraculeusement un contrat de 36 millions d’euros avec l’État ukrainien, pour la livraison de dix mille fusils d’assaut, deux mille fusils de haute précision et 400 lance-grenades. Ce contrat n’est pas uniquement une aubaine pour la société Verney-Carron, mais c’est également l’occasion de relocaliser la filière petit calibre sur le sol français.

Malgré cela, nous apprenions il y a quelques jours que Verney- Carron n’était toujours pas en mesure de lancer la production en raison « de la non-levée de clauses bancaires » et que l’entreprises risque même de perdre le contrat si la situation persiste.

Même si aucune précision n’est fournie, il est bien évident que ce retard relève du non-déblocage de tranches de crédit de quelques millions d’euros. Alors que Macron voyage autour du monde en jouant au Père Noël, distribuant à qui en veut les milliards qu’il emprunte sur les marchés financiers, il n’est même pas capable de trouver les quelques millions qui pourraient relancer une filière fort porteuse sur notre territoire.

Sur les 3 milliards de crédit que nous venons de balancer en Ukraine, le gouvernement français n’est donc même pas parvenu à en rediriger 1% vers ses entreprises nationales pour relancer une filière entière. Si rien n’est fait rapidement, il est certain que ce contrat tombera dans l’escarcelle de l’Allemand Heckler § Koch, qui n’aura certainement aucune difficulté à lever quelques misérables clauses bancaires.

Alors qu’on nous abreuve à plus soif de souveraineté et de réindustrialisation, nos énarques ne sont pas capables (ou peut-être n’y ont-ils même pas pensé) de décrocher leur téléphone, de convoquer une ou deux banques françaises, et de leur expliquer gentiment qu’il serait dans leur intérêt de débloquer quelques lignes de crédit au profit de Verney-Carron.

Ce type d’ingérence douce ne semblait pas leur poser problème lorsqu’il s’agissait de sauver la tête du PDG du Club Méditerranée lors de son rachat par le chinois Fosun, un certain Henri Giscard d’Estaing, fils de l’ancien président de la République, qui n’a pourtant pas pour réputation d’être le couteau le plus affuté du tiroir, comme disent les jeunes de nos jours.

Il est malheureusement certain que cette situation se reproduira inexorablement pour toutes les branches de ce qui reste de l’industrie française. Il est bien évident que la réindustrialisation passe par une orientation de la dépense publique vers no entreprises nationales. C’est la moindre des choses. Pour ce faire, il est nécessaire dans un premier temps de contourner la réglementation européenne qui oblige à procéder à des appels d’offre internationaux, en rédigeant ces derniers de telle façon à s’assurer que seules les entreprises françaises soient en mesure de l’emporter, comme le font bons nombres de nos soi-disant « partenaires européens ».

À l’inverse, le gouvernement français s’enorgueillit de jouer à fond le jeu des appels d’offre, qui permettent bien souvent même à des entreprises chinoises de venir concurrencer les nôtres sur notre territoire. Tant que cette engeance d’incapables et de traitres sera au pouvoir, la réindustrialisation de la France restera un vœu pieux.

Alain Falento




Mort de Schäuble, un Allemand qui a fait la guerre à la France toute sa vie

Le reptile Élisabeth Borne a été contrainte, ces derniers jours, de taper dans son capital d’empathie, pourtant fort mince.

En effet, en plus du très vénérable Jacques Delors, l’Europe, et particulièrement l’Allemagne, viennent de perdre Wolfgang Schäuble, figure politique emblématique de la vie politique allemande, dont E. Borne salue la mémoire, tant il a œuvré pour l’amitié franco-allemande, et l’unité en Europe.

Nous rappellerons très rapidement qui était Wolfgang Schäuble ; membre du même parti qu’Angela Merkel et Helmut Kohl, la CDU, il officia comme ministre de l’Intérieur sous le premier, et ministre des Finances sous la deuxième.

Schäuble était un fervent partisan de ce que l’on nomme « l’orthodoxie budgétaire » en Europe.

Curieusement, il n’a pas jugé nécessaire d’appliquer cette philosophie à son propre parti politique, lui qui a trempé jusqu’au cou dans le scandale des caisses noires, en acceptant des pots-de-vin d’un trafiquant d’armes, afin de financer la campagne électorale.

En termes plus simples, il n’a eu de cesse que de persécuter les pays du Sud, dont il savait pertinemment qu’ils n’avaient rien à faire dans la zone euro, en les culpabilisant sur le montant de leurs dettes abyssales, et en les contraignant à des réformes aussi inutiles qu’humiliantes pendant la crise des dettes souveraines des années 2010.

Schäuble avait été victime d’une tentative d’assassinat en 1990, qui l’avait cloué sur un fauteuil roulant pour le reste de ses jours.

Certaines personnes retirent d’une telle épreuve une certaine philosophie de l’existence, fondée sur l’empathie.

Schäuble, lui, consacrera le reste de sa vie à rendre celles des autres la plus misérable possible.

C’est Schäuble qui proposa d’exclure la Grèce de la zone euro, quand cette dernière était au bord du précipice, alors que quelques milliards auraient suffit à calmer les marchés financiers.

Schäuble était l’incarnation de l’intransigeance allemande ; les Grecs devaient payer, expier pour leurs péchés financiers.

Le plan de sauvetage ne serait pas gratuit, et devrait s’accompagner de réformes.

Il fut ainsi un des grands instigateurs du dépeçage de ce petit pays, qui se traduisit par une explosion du nombre de suicides, de la mortalité infantile, et de la pauvreté.

En 2017, avec la satisfaction du devoir accompli, il déclarait : « La Grèce est maintenant sortie d’affaire ».

Schäuble a certainement eu un trou de mémoire, oubliant que l’Allemagne avait fait défaut après la réunification, et refusé unilatéralement de verser les 7,5 milliards de dollars qu’elle devait encore à la Grèce, au titre des réparations de la Seconde Guerre mondiale, sans qu’aucune institution internationale ne se manifeste.

Schäuble était emblématique de l’attitude de l’Allemagne vis-à-vis de la France, à savoir un mélange de mépris et de brutalité.

Ceux qui font actuellement en France son éloge posthume n’ont reçu de sa part, pendant toute leur carrière, que morgue et fin de non-recevoir à l’intégralité de leurs revendications.

Il va tôt ou tard falloir se convaincre une fois pour toute que le couple franco-allemand n’existe que dans la tête des politiciens français.

Depuis le début de la construction européenne, l’Allemagne n’a fait que nous trahir.

La CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier) s’est traduite par la mort de la sidérurgie française.

Le traité d’amitié franco-allemand de l’Élysée, signé entre De Gaulle et Adenauer en 1963, vidé de toute sa substance par les parlementaires allemands, s’apparente à un camouflet pour la France.

À peine réunifiée, l’Allemagne exigeait d’avoir plus de représentants au Parlement européen que la France, faisant ainsi fi d’un des fondements de la construction européenne, prétextant un impératif démocratique.

Quelques années plus tard, Schröder exigeait également que le poids de l’Allemagne au Conseil européen soit supérieur à celui de la France. Il finit indirectement par avoir gain de cause, avec la substitution du vote à la majorité qualifiée (55 % des pays et 65 % de la population) au vote à l’unanimité, pour de nombreuses décisions.

Plus récemment, un rapport de l’École de Guerre Économique, datant de juin 2023, intitulé « Ingérence des fondations politiques allemandes et sabotage de la filière nucléaire française », nous explique de façon extrêmement détaillée comment des fondations telles que la Fondation Rosa Luxembourg ou la Fondation Konrad Adenauer, financées à coups de centaines de millions d’euros par notre partenaire allemand, œuvrent à la destruction du nucléaire civil français par tous les moyens, y compris sur notre territoire, en finançant Greenpeace France.

Il ne se passe pas un mois sans que l’Allemagne ne revienne à la charge, pour obtenir que la France renonce à son siège permanent au Conseil de sécurité.

Enfin, et c’est un fait méconnu, l’Allemagne, appuyée par nos partenaires scandinaves, votent régulièrement des résolutions à l’ONU dans le but de nous faire perdre nos territoires d’outremer.

Le concept de couple franco-allemand est une pure fiction ; ce pays nous déteste et ne veut ni plus ni moins que notre démantèlement pur et simple.

Nos dirigeants, depuis des décennies, partent du présupposé que l’Allemagne d’après-guerre serait un tout autre pays que l’Allemagne du Troisième Reich.

En vertu de quel mécanisme le fait de perdre une guerre changerait-il foncièrement un pays à tendance hégémonique, qui a toujours essayé de nous soumettre, en partenaire amical ?

Afin d’éclairer le débat, nous mentionnerons cette phrase, prononcée en 1995 par Joschka Fischer, qui fut ministres des Affaires étrangères : « Est-ce que l’Allemagne va enfin obtenir ce que le monde lui a refusé au cours des deux dernières guerres mondiales, c’est-à-dire une sorte d’hégémonie douce sur l’Europe ? »

Les 6 millions de Juifs exterminés, ainsi que les 2,5 millions de nos compatriotes tués pendant ces deux guerres mondiales, nous donnent un aperçu de la notion d’hégémonie douce du point de vue allemand. Il suffit de s’entendre sur les termes.

En fait, François Mauriac avait raison, lorsqu’il disait en visionnaire : « J’aime tellement l’Allemagne que je suis ravi qu’il y en ait deux ».

Alain Falento

 

 

 

 




Mort de Jacques Delors, un des pires fossoyeurs de la France

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C’est une bien triste nouvelle qui vient de tomber ce jour.

Alors qu’hier, l’Allemagne perdait cet être remarquable, plein d’empathie et de générosité, qu’était Wolfgang Schäuble, ministre des Finances allemands entre 2009 et 2017, dépeceur en chef de la Grèce, nous apprenons ce soir le décès de Jacques Delors.

Ministre de l’Économie et des Finances sous François Mitterrand, puis Président de la Commission européenne entre 1985 et 1995, il est un des principaux artisans du traités de Maastricht et de la disparition du franc au profit de l’euro.

Le monde politique est unanime, et pleure la disparition d’un Grand Homme, un Grand Européen, un visionnaire.

Il est à peu près certain qu’il ira très bientôt rejoindre Jean Monnet au Panthéon.

Il se trouve qu’il y a deux mois, nous avions nous aussi été des visionnaires, en rendant hommage de son vivant à cet être exceptionnel qu’était Jacques Delors.

https://ripostelaique.com/que-devient-jacques-delors-un-des-pires-fossoyeurs-de-la-france.html

QUE DEVIENT JACQUES DELORS, UN DES PIRES FOSSOYEURS DE LA FRANCE ?

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Je fus traversé récemment par un sentiment d’effroi en lisant une vignette apparue sur Internet, et qui posait une question  anodine : “Jacques Delors est-il encore vivant ?”

En y repensant, cet homme étant déjà âgé de plus de 70 ans lorsque j’ai terminé mes études, il devrait de nos jours être presque centenaire.

De même, je n’ai pas souvenance de quelconque cérémonie d’hommage national, ni de transfert au Panthéon, ni même de procédure en béatification pour ce Grand Homme, qui a tant œuvré pour la construction européenne.

Attendez-vous à savoir que monsieur Jacques Delors est toujours parmi nous, et qu’il a fêté ses 98 ans le 20 juillet dernier !

C’est donc l’occasion rêvée de revenir sur 70 ans de carrière de ce haut fonctionnaire, qui est un des principaux instigateurs de l’Union européenne.

Jacques Delors sort de l’anonymat en 1981, lorsqu’il est nommé ministre de l’Économie et des Finances par le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy, poste qu’il occupera jusqu’en 1984.

Delors s’avère d’une efficacité redoutable, et il ne lui aura fallu que trois années pour mettre sur les rails la descente aux enfers de l’industrie française.

En effet, Mitterrand et Delors ont parfaitement conscience que l’industrie française n’est pas compétitive face à l’industrie allemande et que seules des dévaluations successives du franc par rapport au deutschemark permettront sa survie.

Dès le début du premier septennat socialiste se pose donc un choix crucial entre l’inflation (due aux dévaluations), ou le chômage de masse (suite aux fermetures d’usines à cause d’une monnaie trop forte).

Delors et Mitterrand, en choisissant de maintenir la France dans le SME (Système monétaire européen), optent pour le chômage de masse et  vont ainsi condamner notre industrie.

Delors se fera ainsi une solide réputation de Père la rigueur, avec sa politique du franc fort, très appréciée de nos amis allemands.

Bien évidemment, un franc fort nécessite quelques sacrifices pour juguler l’inflation ; c’est ainsi que les salariés français connaîtront la fin de l’indexation automatique des salaires.

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.

Ayant ainsi fait montre d’une loyauté sans faille envers son suzerain allemand, Delors se voit tout naturellement offrir le poste suprême, convoité par tous les européistes : la place de Président de la Commission européenne.

Voilà donc notre Jacques Delors, débarquant en 1985 à Bruxelles, son tableau de chasse déjà fort de quelques centaines de milliers d’ouvriers français au chômage, et de fermetures d’usines, en route pour la gloire.

Le bilan du premier septennat de Mitterrand étant déjà économiquement catastrophique après 5 ans de socialisme, ce dernier décide soudain de devenir un Européen convaincu.

Il est plus qu’urgent de diluer la France au plus vite dans une entité supranationale européenne. Delors se chargera des détails administratifs dans les institutions européennes.

Le traité de Maastricht était ainsi sur les rails et entrerait en vigueur en 1992.

Mais cela n’était pas suffisant ; l’année 1989 donne à Mitterrand la possibilité de négocier la réunification de l’Allemagne contre son renoncement au deutschemark et la création de ce qui allait devenir l’euro.

Delors est aux anges, son rêve est exaucé, avec l’euro la France allait perdre le reliquat de souveraineté qui lui restait. Qu’elle était belle, l’histoire !

Le plus triste dans cette affaire, c’est qu’il n’est pas interdit de penser que Delors était sincèrement convaincu de la validité de son projet, puisqu’il déclarait alors :

« L’euro nous apportera la paix, la prospérité, la compétitivité et, rien que pour la France, il se traduira par la création d’un million d’emplois. »

La suite, nous la connaissons. La part de l’industrie dans le PIB est passée de 20 à 8 %, et nous avons perdu environ 5 millions d’emplois industriels.

L’Europe est devenue le champ de bataille d’une guerre économique totale et sans pitié, entre les différents États membres.

Delors est aussi un des inventeurs de la PAC (Politique agricole commune), qui mettra nos agriculteurs en concurrence frontale et déloyale avec leurs homologues européens, ce qui conduira à la ruine une grande partie d’entre eux et même au suicide pour certains.

Il se croira un destin de monarque, en 1994, quand ses camarades socialistes le supplièrent d’être le candidat de leur parti pour la Présidentielle de 1995. C’était l’époque où tout le monde croyait que Chirac était foutu et où on promettait aux Français un exaltant duel entre Balladur et Delors. Mais n’ayant pas l’habitude de passer devant les électeurs, et jugeant les chances de l’emporter trop réduites, Delors annonça à la France entière, devant Anne Sinclair, que ce pays ne le méritait pas et donc qu’il renonçait à se présenter.

Mitterrand et Delors termineront leur besogne ensemble en 1995, à la fin de leurs mandats respectifs, dans un grandiose discours du premier devant le Parlement européen, sous le regard satisfait du second.

Alors, me direz-vous, ce n’est pas très glorieux de s’en prendre à un homme qui est de 50 ans mon aîné, alors que d’autres, plus jeunes et tout aussi nuisibles, mériteraient toute notre attention. Il est trop tard, on ne refait pas le passé.

Dans le cas de Jacques Delors, qui a encore toutes ses facultés intellectuelles, et déclarait encore l’année dernière qu’il était fier de ce qu’il avait accompli, il n’y a vraiment aucune raison de se retenir.

Delors a construit sa carrière en sacrifiant des millions de salariés et d’agriculteurs français au Moloch européen ; il ne mérite aucune forme de respect.

Je souhaite de tout cœur qu’il vive encore de nombreuses années, afin éventuellement d’assister à l’effondrement de l’édifice qu’il a contribué à bâtir.

Quant à l’âge canonique de Jacques Delors, même s’il est concevable que les voies du Seigneur soient impénétrables, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il met la foi à rude épreuve :

Marie Curie (66 ans), Albert Einstein (76 ans), Mère Teresa de Calcutta (87 ans).

Jacques Delors, fossoyeur de la France, bientôt 99 ans…

On pourra toujours se consoler en se disant que la providence l’a déjà bien assez puni en ne lui laissant que Martine Aubry comme descendant direct.

Alain Falento

 




Darmanin va s’occuper des criminels franco-canadiens

Au moment où ces lignes sont écrites, on ne sait pas encore si la loi tant attendue sur l’immigration sera votée ou non.

En réalité, cela n’a plus vraiment d’importance car celui qui la porte, notre valeureux ministre de l’Intérieur, Moussa Darmanin, vient à l’instant d’évoquer devant les journalistes de LCI, sans périphrase, le réel objectif de cette loi, ce qui préoccupe les Français, ce que personne n’a jamais osé affronter frontalement : les criminels binationaux franco-canadiens.

Désormais, tout Franco-Canadien qui sera convaincu de terrorisme pourra se voir déchoir de sa nationalité française.

Hollande avait déjà ouvert la voie en mentionnant lors du débat contre Sarkozy le fléau que représente l’immigration norvégienne, mais il n’avait pas osé aller aussi loin que Damarnin.

Nul ne sait réellement combien ils sont sur notre territoire, probablement des millions.

Les Franco-Canadiens sont depuis toujours surreprésentés dans les statistiques de la petite criminalité, ainsi que dans nos prisons.

Depuis des décennies, les Franco-Canadiens sont parmi nous, impliqués massivement dans toute forme de délinquance (vols avec violence, agressions sexuelles, agressions à caractère antisémite, trafic de drogue).

L’examen de la liste des mis en cause dans les attentats terroristes dont a été victime notre pays ces dernières années fait également apparaître une proportion anormalement élevée de Franco-Canadiens.

Il est de notoriété publique qu’ils ont une tendance naturelle à parasiter notre système de solidarité sociale, occupant les HLM de nos banlieues avec leurs familles polygames.

Nous avons tous à l’esprit ces files interminables de Franco-Canadiens devant les Caisses d’Allocations familiales, venant profiter du système.

En termes d’intégration, les Franco-Canadiens sont une véritable plaie. Ils s’obstinent à refuser les codes sociaux et vestimentaires en vigueur en France, imposant à la vue de tous leurs tenues ethniques traditionnelles (chemise pilou à carreaux, doudounes et parkas d’hiver, grosses chaussures fourrées).

Les Franco-Canadiens font également montre d’une hostilité croissante envers notre culture, qu’ils méprisent, essayant par exemple d’imposer les pancakes et le sirop d’érable dans les cantines des écoles.

Les immigrés franco-canadiens justifient leur attitude négative par le passif de la colonisation française.

Ils s’obstinent depuis des siècles à parler une langue étrange, qui nécessite parfois des sous-titres, mais qu’ils espèrent nous imposer.

Partout où on les trouve en nombre, ils créent une ambiance délétère, occupant l’espace public auditif avec leur musique ethnique, et les vociférations d’une certaine Céline Dion.

Pendant des décennies, nos dirigeants ont occulté les exactions des Franco-Canadiens sur notre territoire.

Ce temps est révolu. Grâce à Moussa Darmanin, nous allons maintenant être en mesure de les expulser.

Combien de décennies devrons-nous attendre afin que le cas d’une autre ethnie particulièrement criminogène soit enfin traité, à savoir celui des binationaux franco-islandais ?

Alain Falento

 




Lettre d’un Cane Corso à l’escrologiste François Gemenne

Cher Monsieur Gemenne, je m’appelle Riemann, et je suis un Cane corso de 3 ans et d’environ une cinquantaine de kilos.

Hier soir, après avoir promené celui qui se prétend être mon maître, et que j’ai adopté il y a quelques années, je suis tombé malencontreusement sur votre intervention télévisée.

Précisons à titre informatif que n’êtes rien d’autre qu’un petit politicien écologiste belge (sans aucune formation scientifique de quelque nature que ce soit), ce qui ne vous a pas empêché de vous permettre d’affirmer que mes congénères et moi-même (les molossoïdes) étions, je cite « une catastrophe pour le climat ».

Vous avez également ajouté que nos confrères les chats étaient « une catastrophe pour la biodiversité ».

En vous regardant, je me suis soudain souvenu que votre museau m’était familier ; en effet, si mes souvenirs sont bons, c’est bien vous qui vous étiez ridiculisé en direct sur LCI en faisant tomber la webcam de votre ordinateur, révélant ainsi au monde entier que vous n’étiez qu’un homme tronc, vêtu uniquement d’un slip.

Eu égard à votre nationalité, peut-on vraiment vous le reprocher ? Qu’attendre d’un pays qui a engendré Jean-Claude Van Damme et Lara Fabian ?

Il paraîtrait donc que la production de ma nourriture serait une catastrophe pour le climat ? Il ne vous a sans doute pas échappé que ma nourriture avait le mérite de recycler, entre autres, les morceaux de viande que les humains se refusent à consommer.

En fait, à bien y penser, quelle différence existe-t-il entre ma nourriture et la fricadelle que vous et vos compatriotes affectionnez tant ? Disons que mes croquettes sont certainement un peu plus saines et nobles.

Je souhaiterais également porter à votre connaissance le fait que nous sommes parmi vous et partageons votre quotidien depuis plus de 20 000 ans.

Personnellement, je suis le descendant d’une noble lignée de chiens de guerre de la Rome antique, et mes ancêtres ont été immortalisés dans une célèbre mosaïque retrouvée à Pompéi, plus connue sous le nom de mosaïque du Cave Canem, connue dans le monde entier.

Nous étions déjà là il y a des milliers d’années, accompagnant les légions romaines, et protégeant les patriciens des clients un peu trop pressants.

Vous admettrez que c’est un pedigree un peu plus reluisant que celui consistant à détenir le passeport d’un pays fictif, au climat épouvantable, dans lequel la majorité de la population parle une langue immonde (le Flamand), mélange de bruit d’éructation et de vomissement.

Alors à bien y penser, entre un Cane corso de noble extraction, assurant 24 heures sur 24 la sécurité de sa famille, et un politicien belge raté, qui fait de l’escrologie son fonds de commerce, lequel des deux devrait être considéré comme surnuméraire, et catastrophique pour le climat ?

Quoi qu’il en soit je serais ravi d’en discuter avec vous, à la tombée du jour, dans une de vos mornes plaines belges embrumées, où nous pourrions par exemple faire une reconstitution du Chien des Baskerville.

 

Alain Falento




Échec de la politique migratoire du Royaume-Uni

Il y a trois ans, le Royaume-Uni réussissait enfin à quitter l’enfer de l’Union européenne.

Que d’espoirs nous avions placés dans cet événement !

Les Anglais allaient nous montrer la voie, en démontrant qu’il existe la possibilité d’une vie hors de la prison européenne.

Même si d’un point de vue économique, le Royaume-Uni, contrairement à ce que raconte nos médias, est en passe de réussir son pari, il convient hélas de constater que les résultats escomptés de la politique migratoire ne sont pas au rendez-vous.

Boris Johnson nous avait expliqué que la Perfide Albion allait reprendre le contrôle de son immigration, et se débarrasser des indésirables.

Le Parlement britannique a bien voté une loi de bon sens, stipulant tout simplement que toute personne entrée illégalement sur le territoire ne pourrait plus jamais prétendre à déposer une demande d’asile.

De plus, le gouvernement anglais a signé un accord avec le Rwanda, afin d’y expulser tous les clandestins arrêtés sur le territoire britannique, en attendant qu’ils soient renvoyés vers leur pays d’origine.

Malgré cet arsenal juridique, et une ministre de l’Intérieur extrêmement motivée et agressive, le Royaume-Uni a accueilli plus de 600 000 immigrés sur son sol en 2023, et il est estimé que 13 000 clandestins ont traversé la Manche illégalement sur des embarcations de fortune.

Quant aux expulsions qui étaient promises, leur nombre est resté extrêmement marginal.

Mais que s’est-il donc passé ?

Tout d’abord, il convient de préciser que le Royaume-Uni n’a jamais eu pour objectif de réduire le nombre d’immigrés entrant sur le territoire, bien au contraire.

Si vous avez vécu à Londres quelque temps, vous aurez très certainement remarqué qu’une grande partie de l’économie du quotidien est basée sur l’exploitation de cohortes de misérables venus du monde entier.

Ces derniers sont si nombreux, qu’on en vient à se demander où sont passés les Anglais de souche dans cette ville.

Il est important de comprendre que les Anglais n’ont rien contre l’importation d’immigrés, ils veulent simplement être en mesure de les choisir.

Boris Johnson ne s’en était d’ailleurs pas vraiment caché ; le Royaume-Uni a besoin d’importer du prolétariat, mais à condition que ce dernier ne vienne pas concurrencer son prolétariat autochtone.

En résumé, Johnson voulait se débarrasser des travailleurs issus des pays de l’Est (Polonais, Roumains), dont il estimait qu’ils prenaient le travail de certains Anglais.

En revanche, les Anglais ne voient aucune objection à laisser entrer sur leur territoire des centaines de milliers d’Indiens et de Pakistanais, en grande majorité musulmans, à partir du moment où ils se tiennent tranquilles et ne coûtent rien à la société.

Les immigrés vivent au Royaume-Uni dans des quartiers séparés, dans un communautarisme absolu. Les Anglais de souche et cet archipel d’immigrés ne se côtoient que dans le cadre professionnel, ou économique, puis chacun rentre chez soi pour vivre à sa façon. Le gouvernement britannique tolère même des sortes de tribunaux islamiques dans certains quartiers, tant que cela permet de régler les problèmes du quotidien en silence.

Cette société dite « multiculturelle » fait horreur à bon nombre de Français, mais tout le monde semble y trouver son compte de l’autre côté de la Manche.

À tel point qu’ils ont même élu un Premier ministre d’origine indienne et de religion hindoue, végétarien et abstème, ainsi qu’un maire de Londres d’origine pakistanaise et musulman.

Comme vous disent les Anglais, peu importe « tant qu’ils font le job ».

En revanche, le projet de délocalisation de la gestion des clandestins au Rwanda n’a pas abouti pour l’instant.

Le gouvernement est en effet confronté à deux problèmes qui ne sont pas aisés à résoudre.

Le premier c’est la présence d’une cinquième colonne de traîtres au sein du Parti conservateur, qui ne rêvent que de revenir au sein de l’Union européenne, par affairisme.

Theresa May était l’un d’eux, et ils viennent il y a quelques jours d’en nommer un autre au poste de secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, en la personne du lobbyiste David Cameron, celui-là même qui avait démissionné après le référendum sur le Brexit, tant il était écœuré par le résultat.

La deuxième raison de l’échec de la politique migratoire est à chercher dans le processus même du Brexit.

En effet, les Anglais ont pensé qu’il était suffisant de se sortir des pattes de l’Union européenne – et donc du joug de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) – afin d’avoir les coudées franches en matière d’immigration.

C’est pour cette raison qu’ils n’ont pas cru nécessaire de sortir également du Conseil de l’Europe (organisation indépendante et bien antérieure à la Communauté européenne) et de sa très nuisible Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

Peut-être ont-ils eu peur de se retrouver mis au ban des nations européennes ? Ou alors ont-ils sous-estimé le pouvoir de nuisance de cette institution ?

L’explication qui semble la plus probable est que le Royaume-Uni pensait sans doute passer outre les décisions de la CEDH, comme le font depuis toujours la Turquie, ou la Russie (lorsqu’elle en faisait encore partie).

C’était hélas sans compter sur les petits juges anglais qui, tel les nôtres, ont pris un malin plaisir à s’opposer à la volonté du Peuple, en bloquant toutes les expulsions de clandestins vers le Rwanda.

Le moment venu, à supposer qu’il vienne un jour pour la France, il ne faudra pas oublier de dénoncer la quinzaine de traités internationaux que nos dirigeants ont signé sans nous consulter, et qui représentent autant d’obstacles sur le chemin du recouvrement de notre souveraineté.

Alain Falento