Nos églises, dernier rempart pour lutter contre l’islamisation de la France?
Depuis combien de temps la société civile en occident n’a pas évoqué la religion en bien ou en mal ? Depuis au moins un demi siècle. Il était devenu plus que logique que la religion déserte l’espace public que l’on soit croyant ou athée, chrétien ou d’une autre confession. Chrétiens et juifs ne cherchent plus à agrandir leur cercle ou à faire du Marketing religieux. Bien au contraire. Une conversion au christianisme est un processus qui prend entre deux et trois ans. Chez les juifs, la conversion dépasse les quatre ans. Chez les musulmans, il suffirait de prononcer la formule magique.
Aujourd’hui, croyants et athées s’accrochent de nouveau à ce dernier rempart contre l’islamisation de l’Occident , à savoir l’église, suite à l’égorgement rituel dans une guerre dite Sainte, d’un prêtre vieux et sans histoires.
Au début, j’ai eu comme une douce satisfaction. L’islamisme a rapproché contre son gré, croyants et non croyants pour défendre ce qu’est leur identité commune: l’héritage judéo-chrétien de l’Europe avec toutes ses composantes culturelles et historiques, loin du dogme et de la pratique. La satisfaction aura été de courte durée car une fois de plus, un invité opportuniste, l’islam, cet éternel trouble-fête a voulu marquer les esprits de sa présence indésirable pourtant, et cela, les musulmans le savent très bien!
Ressassant sa vieille rengaine de victimisation, il fallait qu’il plante son étendard dans le dernier lieu où on pouvait se croire à l’abri de sa manipulation nauséabonde. Ils étaient nombreux les voiles qui ont investi nos bancs d’églises lors des messes célébrées pour l’âme du feu Père Jacques Duhamel. Jamais l’église ne m’a paru aussi douteuse, aussi infecte, aussi hantée de mauvais esprits, aussi hypocrite et aussi magouilleuse.
L’initiative des musulmans aurait été louable si elle était restée discrète, spontanée et individuelle. Combien de juifs, de bouddhistes et même d’athées se sont rendus en masse témoigner leur soutien à la communauté chrétienne? Pourtant sans fanfaronnade. Leur démarche était individuelle et saine. Ceux là n’intéressent pas les médias j’imagine. Qu’en est-il des musulmans? Ils ont bénéficié d’une couverture médiatique digne du retour du Messie. Sur toutes les chaines, on relayait l’information comme si l’église s’enorgueillissait que le peuple de Mahomet veuille bien la reconnaître. Le plus dangereux, est que même les athées partageaient cette prétendue fraternité religieuse sur les réseaux sociaux, la fêtaient, en parlaient comme si l’islam était assez bon pour quitter sa tour d’Ivoire et tendre la main au catholicisme arrogant.
Les mots me sont restés en travers la gorge pour m’expliquer ce retournement de situation. Connaissant l’islam sur le bout des doigts, je savais qu’il y avait anguille sous roche. Les musulmans, modérés et extrémistes n’ont eu de cesse de déblatérer contre les juifs et les chrétiens, Coran à l’appui, pendant 14 siècles. Aller prier en tout bien tout honneur pour un prêtre quelconque, immolé par cette même religion qui se voudrait fraternelle me semble une comédie humaine de bas étage. Il m’a fallu des jours et des nuits de réflexion, d’analyse et de remise en question pour arriver à ces quelques conclusions:
– L’église n’a jamais fermé ses portes aux nez des musulmans, sans exiger une quelconque conversion, ni habit approprié ou rituel précis. Grandes cathédrales comme petites chapelles, ont toujours ouvert leurs portes à toute âme en quête de spiritualité. Avons-nous déjà surpris un musulman y entrer juste par curiosité? Ne serait ce que pour constater par lui-même la monstruosité et la corruption de l’âme chrétienne martelées dans plus d’une sourate de son Coran? Jamais. D’ailleurs dans un JT de nos médias propagandistes pro-islamiste, un musulman français, la trentaine ou plus, avait déclaré que c’était la première fois de sa vie qu’il mettait les pieds dans une église. Comment peut-on mépriser les édifices millénaires de son pays quand on se dit fier d’être Français? Les églises en Europe ne sont pas uniquement des lieux de culte. Ce sont l’identité de ces pays, leur architecture, leur urbanisme, leur art et leur âme, n’en déplaise aux détracteurs de l’identité occidentale. Quand on aime son pays, on s’approprie sa culture et sa civilisation peu importe ses croyances. Donc, permettez moi de douter de la sincérité de la démarche. Fréquenter une église jusqu’à pas longtemps, considérée comme le fieffe des croisés, afin de redorer le blason de l’islam (à supposer qu’il était doré) et profitant de la médiatisation disproportionnée qu’a pris l’événement, n’a rien d’une démarche saine.
J’applaudis l’excellent travail de marketing et de communication fait par les leaders religieux musulmans. C’était une occasion en or de sauver leur peau, ou plutôt la peau de chagrin qui, au lieu de rétrécir se distend et tend partout ses tentacules. Comme je déplore la naïveté de plus en plus stupide de nos concitoyens à avaler de telles couleuvres monstrueuses. Mais je les préviens tout de suite! Ce n’est pas en pactisant avec l’islam qu’on échappe à son épuration. Pour cela, une seule solution est possible: s’y soumettre entièrement et inconditionnellement. En êtes vous prêts? Michel Houellebecq vous a indiqué le chemin, pour ceux qui sont fatigués de lutter et préfèrent acheter la paix par la soumission.
– Malgré les cinquante mille églises en France, jamais la religion n’a pris une telle importance dans notre presse, dans nos discussions et dans nos inquiétudes. A qui revient le mérite? Au christianisme, au judaïsme ? Non! à l’islam. Les deux religions monothéistes sont désormais sa planche de salut. Comme on sait que l’islam de France est un concept balbutiant qui aura du mal à s’imposer, on met en avant son frère ennemi le plus présent, juste pour acculer la loi de 1905. Une fois cette méchante loi bafouée et vidée de son sens à coups de procès alambiqués d’islamophobie, de persécutions juridiques et médiatiques, d’intimidations propagandistes et de terrorisme islamiste, on n’a qu’à tourner le dos à ses compagnons d’armes. Pourquoi pas récupérer leurs fidèles et les brebis égarées pour faire basculer la balance du nombre? Quoi de plus logique, si se convertir à l’islam passe par une simple formule magique? Certains seraient tentés de voir dans mon constat de la paranoïa. Je les invite à reconsidérer toutes les révolutions détournées par l’islam. Il n’ est pas plus facile pour cette religion que de se greffer sur les nobles causes afin de se frayer un chemin, et je ne sais par quelle poudre de Perlimpinpin, finit-elle par les occulter. A commencer par la révolution iranienne qui était démocratique à la base, passant en revue les révolutions du « printemps arabe » et en arrivant au coeur de la démocratie chez nous, qui sert aujourd’hui nos ennemis et non plus nos démunis.
L’opportunisme est une des ruses recommandées par Mahomet. N’a t-il pas déclaré: « la guerre est une ruse »? quoi de plus rusé que de détourner les points forts de son ennemi pour le laminer avec ses propres armes?
-Une des méthodes de propagation de l’islam s’appelle « la terreur et la séduction », en arabe (tar’hib wa targhib). le Coran est truffé de ces deux méthodes opposées, mais complémentaires. Ce n’est pas pour rien que islam rime avec soumission. J’y viens.
Lorsque vous êtes un sadique et cherchez à soumettre une personne équilibrée selon toute apparence, comment procéderiez vous? D’abord, il faut commencer par l’isoler, lui faire perdre confiance en elle, la rabaisser. Une fois votre victime vulnérable, vous passez à l’étape supérieure: attenter à son intégrité physique, la battre, la mutiler, semer la terreur dans son coeur par la douleur physique. Non seulement cette proie aurait perdu toute volonté de lutte grâce au travail de dépréciation entamé, aussi serait-elle prête à toutes les compromissions morales possibles pour échapper à la torture physique. A ce moment là, on peut se montrer clément en lui accordant quelques privilèges, en pansant ses blessures, en se montrant généreux et conciliant. On pourrait même inverser les rôles et faire du bourreau une victime et de la victime une coupable. Mahomet a toujours procédé ainsi avec ses esclaves butins de guerre. Non seulement il assassinait leurs familles, les réduisaient en esclavage, mais quand il en était épris, il ne s’en approchait jamais contre le gré de ses captives. Il opérait un travail psychologique protecteur et paternaliste sur ses victimes meurtries et déchues et finissait par paraitre le sauveur et non l’agresseur. L’Histoire musulmane regorge de manipulations « dominant-dominé » de ce genre. Aujourd’hui encore, cette méthode s’avère efficace pour asservir l’Occident, malgré toute la finesse de ses sciences et de ses philosophies. Tout rondement, l’Occident vit de plus en plus isolé de l’âme humaine. L’aliénation et l’hégémonie rebutent de plus en plus de nos citoyens. L’islam, dans sa phase propagandiste, fait de chaque individu un cas à part entière et le traite selon ses besoins et frustrations. Au moment où la vision occidentale perd du terrain, l’islam se propage d’une manière ou d’une autre, selon un plan minutieusement étudié. Tant que les musulmans raisonnent en termes de domination à tout prix, on n’arrivera jamais à un terrain d’entente avec eux. Si bien que toutes leurs initiatives sont perfides et n’ont de but que de tromper pour mieux manipuler.
– Je ne vais pas clore mon billet sans faire un ricochet sur les chrétiens d’Orient, qui ont non seulement assisté impuissants à la spoliation de leurs terres natales par les génocides ou la conversion forcée, mais ils sont considérés comme des citoyens de seconde zone dans les rares pays musulmans soi-disant démocratiques. Ces « Dhimmis » comme ils sont désignés avec mépris dans le Coran, rasent les murs pour rejoindre leurs lieux de culte, ne peuvent pas prétendre à des postes de responsabilité ou politiques et ils sont les premiers à faire les frais de la folie génocidaire musulmane. Faudrait-il négocier un islam de France quand l’islam dans sa globalité nie la liberté de conscience? Comment espérer extraire une idéologie libertaire d’une idéologie originelle liberticide? A moins de créer un islam « new fashion ». Dans ce cas, je ne peux que me réjouir que l’islam de France tourne le dos à Mahomet et se réclamerait des siècles de Lumières. Mais encore, faudrait-il qu’on accepte que le Coran soit réinterprété, filtré, épuré et classé selon nos valeurs et non selon les valeurs de l’Arabie Saoudite, le berceau de l’islam. Les musulmans de France seraient ils prêts à ce défi? J’en doute fort!
– Ce n’est pas à l’Etat ou aux médias de nous démontrer la valeur de l’islam. C’est aux musulmans eux mêmes de nous prouver la bienveillance de leur religion ou du moins ce qu’ils comptent garder de leur religion. Des gestes de solidarité, qui restent recommandables, ne sont toutefois pas suffisants. Il faut surtout que l’islam réussisse à faire des musulmans, de bons citoyens. A quoi me servirait leur solidarité et leurs prières, si je risque de trépasser à tout moment et n’importe où par les mêmes formules et les mêmes prières? « Allah Akbar, je t’égorge, Allah Akbar, je prie pour ton âme! » On ne peut pas continuer à nous voiler la face en nous imposant des solidarités hypocrites. La solidarité est avant tout une responsabilité, pas des mots en l’air.
– Et enfin, culturellement parlant l’islam ne peut pas se mesurer au christianisme et au judaïsme en France, au moins le temps que les musulmans apportent un savoir faire utile dans ce pays et à l’humanité. L’Histoire ne s’écrit pas en deux jours. Les deux religions qui ont précédé l’islam ont eu un parcours millénaire en Europe et même dans les pays dits musulmans. Des hommes et des femmes ont payé de leurs vies pour humaniser ces religions, qui ont fini par rentrer dans les clous et accepter l’humain avec sa nature, ses défauts, ses péchés, ses jouissances et ses libertés. Il a fallu des siècles de remise en question pour que ces religions se hissent aux idées humanistes, modernes et progressistes. L’islam continue à monter sur ses ergots et à s’inviter sur ses gros sabots moyenâgeux. On ne peut pas faire un saut de 14 siècles en deux jours et espérer être accepté dans la grande famille humaine.
Les musulmans veulent ils vraiment rejoindre l’humanité? Qu’ils décrètent l’égalité homme-femme, qu’ils abrogent à l’unanimité les textes de guerres, qu’ils reconnaissent que leur prophète a commis les erreurs des hommes, qu’ils désacralisent leur religion, le personnage du prophète et ce vampire assoiffé de sang qu’est Allah, qu’ils renoncent à la guerre Sainte, qu’ils réforment leur religion enfin, sans compter sur notre aide. Qu’ils lavent leur linge sale au sein de la communauté musulmane et nous proposent un projet sérieux et respectueux de nos valeurs. Ce n’est qu’à ce moment, qu’on peut négocier l’entrée dans une nouvelle ère basée sur le respect de la différence. Comment négocier avec celui qui brandit le Coran dans une main, le sabre dans l’autre et use et abuse de la ruse pour obtenir une place qu’il n’a pas mérité par le travail sur soi?
Au risque de me répéter, l’invasion de nos églises par les musulmans devrait sonner le glas du dernier bastion de notre souveraineté identitaire. Cette religion telle qu’elle est, nous déclare la guerre depuis des siècles. Toute trêve n’est qu’une tactique pour reprendre ses esprits, s’organiser et gagner du terrain. C’est la fameuse « Taqiya », et les musulmans en ont recours à chaque fois qu’ils ont le sentiment de déchainer les passions contre eux. La Taqiya est une seconde nature chez les musulmans. Il faut vraiment être un fin connaisseur pour déchiffrer ses signes. Toute cette mise en scène médiatique depuis les attentats n’est que la partie immergée de l’iceberg.
Ce n’est pas à la société occidentale de remettre en cause sa relation aux musulmans. Les occidentaux, en dépit de la sauvagerie de l’individualisme et du matérialisme, de l’effondrement de l’empire de leurs valeurs ancestrales, restent parmi les rares peuples qui font de la dignité humaine une doctrine et un idéal. Les musulmans, eux ne reconnaissent de dignité que pour les musulmans, ou plutôt pour ceux qu’ils considèrent comme de bons musulmans. C’est à eux de venir vers nous avec des fleurs et des bonbons. Nous recevrons leurs bonnes intentions avec toute l’abnégation due à la sincérité d’un sentiment positif. Comment le savoir? Le coeur ne trompe pas. Pour le moment, j’ai du mal à accueillir les initiatives des musulmans, individuellement sincères fussent-elles, je l’avoue, mais collectivement, une orchestration et une manipulation insidieuse. Chaque action annoncée par leurs organisations sournoises provoque d’effroyables serrements de coeur et parfois des palpitations à tout rompre. Cela me suffit pour comprendre qu’il manque l’ingrédient principal à l’alchimie des coeurs: la sincérité.
Leila Rabes