Le Grand Remplacement existe, Finkielkraut l’a rencontré
Ce dimanche , vous l’avez constaté comme tout le monde, aussi bien sur BFM que sur LCI etc… nous avons tous eu le droit à une overdose ; il s’agissait en effet de témoigner du crime contre l’humanité commis à l’encontre d’un philosophe , enfin c’est ce que les TV vous demandaient de croire afin sans doute de donner à la manif contre l’antisémitisme de mardi prochain une résonance particulière.
Tout est parti de cette étrange rencontre samedi entre le philosophe Finkielkraut et quelques islamistes déguisés en Gilets jaunes.
On se demande ce qu’il pouvait bien faire là et comment la police a pu intervenir aussi vite pour le protéger, mais ce qu’on a retenu de cet épisode, en fait plutôt de ces invectives puisque le philosophe est resté muet durant ces échanges, c’est surtout la tonalité nettement islamique des reproches et des prophéties qu’un homme à la barbe finement taillée lui adressait :
« Sale juif de merde ! », « dégage », « Nique ta mère », « Espèce de raciste, t’es un haineux, tu vas mourir, tu vas aller en enfer », « bâtard », « grosse merde », « sale raciste », « enculé »… furent quelques-unes de ces insultes dont on pourrait dire qu’elles peuvent être l’œuvre de personnes très diverses, donc éventuellement des Gilets jaunes, ce qui ne déplairait ni au gouvernement, Griveaux et Castaner en tête. On pourrait alors, avec l’orchestre habituel, jouer les mesures des heures les plus sombres avec les solistes habituels …
Et puis les mots ont changé de nature ; de simples injures ils sont devenus plus précis, plus percutants, plus chargés de sens :
« Palestine ! » « Sale sioniste de merde », « fais tes valises pour Tel-Aviv » ce qui suggérait assez bien l’origine géographique pour ne pas dire ethnique des injures.
Et puis encore d’autres mots, cette fois-ci adressés à toute la communauté nationale, comme un défi :
« La France est à nous »…
Cette phrase terrible que le même Finkielkraut traduisit comme suit à cette pauvre Apolline de Malherbe totalement décontenancée par la tournure de l’entretien :
« Nous sommes le Grand Remplacement et tu seras le premier à le payer. »
N’oublions jamais que le Grand Remplacement, une théorie selon le microcosme politico-médiatique n’est selon eux qu’une fable grotesque, surtout dans cette France des élites qui n’a jamais eu la chance de croiser la diversité et d’être enrichie à coup de poignards, de cutters, de machettes ou d’acide….
Ce qui gêne ce microcosme, c’est simplement et uniquement qu’une « vache sacrée » comme Finkielkraut ait pu en parler, lui donnant cette visibilité que Camus ou d’autres, ne faisant pas partie du sérail, n’ont jamais pu obtenir…
Alors encore un effort, et si nous arrivons à placer ces mots dans la bouche de Cyril Hanouna, nous aurons gagné la première bataille.
Ave Caesar