En Israël, il faut travailler pour réussir, pas en France…
Deux vieux messieurs discutent au comptoir d’un café. Le premier dit au second : « j’ai vu ton fils à la télévision, c’est un gars bien, il a dû faire de belles études, se retrouver à la tête de cette grosse entreprise, c’est vraiment bien ».
Par politesse, le papa de celui qui a réussi demande à l’autre monsieur : « et toi ton fils ? »
« Oh, nous tu sais, ma femme était malade, elle ne supportait pas le bruit, nous n’avons rien pu imposer à notre fils.
Dès que nous lui faisions le moindre reproche, il haussait le ton et c’était fini, maintenant il est en prison ».
La morale de cette petite histoire est que si vous ne vous opposez pas au mal, il progresse et tout est perdu.
C’est exactement ce que font nos responsables politiques dans les territoires perdus de la République.
Lorsqu’il y a des manifestations, ils ne sévissent pas, octroient des avantages, font tout le contraire de ce qu’il faudrait faire.
Dans les parties encore françaises du pays, ils sont d’une grande sévérité avec la population ; quelques amis m’ont dit avoir été sanctionnés car ils avaient osé, les imprudents, sortir de chez eux sans autorisation de sortie.
Comment nos responsables ne comprennent-ils pas que sans sanction, sans intelligence, aucun problème ne se règle.
Je suis triste lorsque je pense aux policiers qui doivent, dans les territoires perdus, tenter de contenir les désordres, avec l’interdiction formelle de sévir, de sanctionner.
Mais je suis furieux lorsque je pense à ces mêmes policiers qui s’en prennent sévèrement et avec violence à nos pacifiques citoyens.
Je regarde une télévision qui émet en français depuis Israël.
Ces derniers jours, les Israéliens ont célébré deux choses : en premier « yom a zikaron » qui veut dire jour du souvenir » ; des prières sont faites et les noms de ceux qui sont morts pour la défense du pays sont mis à l’honneur.
Le jour d’après est célébré « yom a tsamout » qui célèbre le jour de la création du pays.
Ce jour-là, ce sont les personnes qui ont fait du bien qui sont mises à l’honneur.
C’est comme cela que j’ai vu des Arabes mis à l’honneur pour leur travail en tant que médecins et infirmières dans le combat mené par eux contre le Coronavirus.
J’ai également vu un Druze, colonel de l’armée d’Israël, également mis à l’honneur, il dirige une école de blindés.
J’ai aussi vu qu’un village arabe où la pandémie risquait de se développer avait été bouclé. Nul ne pouvait y entrer ni en sortir sans montrer patte blanche.
Israël est dirigé avec courage et intelligence.
Dans les territoires perdus, j’imagine très bien une conversation entre un jeune qui veut faire des études pour réussir sa vie et l’autre qui lui dit : « tu es fou, regarde-nous, nous leur faisons peur ; avec ma BMW, je passe devant les flics, ils n’osent même pas m’arrêter. Ils savent d’où vient le fric qui m’a permis d’acheter ma voiture, que dans le coffre j’ai de la drogue, mais ils n’ont pas le courage de regarder ».
Une amie enseignante m’a raconté qu’ayant tancé un « djeun » pour son manque de travail, ce dernier lui a rétorqué : « Mais Madame, je n’ai pas besoin de travailler, je ferai comme mon frère, qui vend de la drogue et qui gagne en un jour ce que vous gagnez en un mois ».
J’ai écrit plus haut qu’Israël était dirigé avec intelligence et courage, je ne peux l’écrire pour notre pays.
Bernard Atlan