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La génuflexion ou la mort ?

L’abominable Parti Démocrate américain, qui ne sait plus quoi inventer pour se débarrasser du bulldozer de la bien-pensance Donald Trump, est devenu spécialiste dans l’accusation de faits dont il est en réalité le coupable.

Tentative d’impeachment pour collusion ukrainienne, mauvaise gestion de la crise du Covid, rumeurs d’inceste et de pédophilie, et maintenant incitations à la haine raciale, tout est bon pour affaiblir le Président américain avant les élections, alors même que les Démocrates, dont le candidat Joe Biden est l’archétype, sont noyés dans des affaires plus sordides les unes que les autres.

La communauté afro-américaine n’a ni les moyens financiers ni organisationnels de mettre en place un tel mouvement. L’existence des réseaux sociaux ne saurait expliquer, à elle seule, l’ampleur que prend actuellement l’affaire George Floyd. Il est évident, et les preuves s’accumulent, que les Démocrates et leur gourou George Soros sont derrière ce qui est en réalité une énième tentative de putsch.

Les militants des minorités sont manipulés (ce qui n’enlève rien à leur responsabilité) et resteront condamnés à éternellement mener des combats en vain sans jamais rien améliorer de leur situation réelle, tant qu’ils ne comprendront pas que, tels des chiens en cage, ils ne font qu’aboyer lorsque les socialistes (très majoritairement Wasp de grandes familles) viennent taper sur les barreaux, le temps de faire du bruit.

La gauche mondialiste a toujours excellé dans les stratégies du chaos et récolte actuellement les graines d’un conflit racial qu’elle a savamment semées depuis quelques décennies, en pratiquant la combinaison fatale de l’ouverture des frontières et de l’abandon du roman national au profit de la détestation de soi.

Ces graines sont les mouvements dits “progressistes”. Des mouvements post-communistes sortis de think tanks gauchistes et des grandes universités du Nord-Est américain qui substituent le prolétariat, trop écœuré par la gauche pour se soulever à son appel, aux minorités en tous genres, nouvelles dans le jeu politique et donc plus facilement manipulables, en les exaltant à la révolte dans le but de prendre le pouvoir.

Antiracisme, anticolonialisme, antifascisme, anticapitalisme, antispécisme, et j’en passe, autant de “ismes” auxquels personne ne comprend plus rien, mais peu importe.

Ce qui importe, c’est qu’ils sont ensemble, minorités ethniques, sexuelles, religieuses, réunis autour d’un “projet” qui peut se lire simplement par le biais du préfixe qu’ils partagent tous, “anti”, la destruction.

La destruction de leur ennemi commun désigné : le “monde d’avant”.  Celui de l’oppresseur masculin, macho, patriarcal, hétérosexuel, judéo-chrétien, blanc, riche, mince, en bonne santé, carnivore, pollueur, avec circonstances aggravantes s’il est âgé de plus de cinquante ans.

Le portrait-robot du dominateur, du persécuteur, de celui qui a gâché la grande histoire d’amour fraternelle et universelle au cours des siècles, des millénaires, avec sa Bible réactionnaire, celui qui est intrinsèquement, voire génétiquement, mauvais et responsable des douleurs de toutes les pauvres créatures du cosmos depuis le Big Bang.

Ainsi,  femmes,  homosexuels,  transsexuels, noirs, musulmans, pauvres, gros, malades, handicapés, végans, écolos, lilliputiens, licornes, martiens (liste non exhaustive du tableau de chasse du super prédateur blanc) trouvent le moyen de se liguer malgré leurs différences (l’alliance kafkaïenne des LGBT et des islamistes restera la plus savoureuse pour ceux qui manient l’ironie), face au bouc émissaire, le tyran du monde au centre de toutes leurs névroses, l’Occident, et de se livrer à une concurrence victimaire des plus pathétiques autour du grand jeu de l’oppression.

Pour cela, tous les moyens sont bons ! Mises en scène, victimisations permanentes, mensonges et révisionnisme historique au point de traiter tous leurs opposants de nazis. Il faut comprendre qu’avec eux, tout est inversé, jusqu’au point Godwin car en réalité ils pratiquent ce que l’on pourrait qualifier de nazisme inversé.

En effet, les nazis ont eux aussi voulu rejeter l’héritage judéo-chrétien européen, trop moralisateur et avilissant à leur goût, pour le remplacer par une forme de darwinisme racial mis en relation avec un néopaganisme centré autour des légendes germaniques et nordiques pré-chrétiennes, où l’Aryen fait office de race supérieure qui se doit d’éradiquer les races inférieures afin de préserver la pureté de son sang et rétablir la hiérarchie originelle naturelle, gangrenée par le virus sémite du christianisme.

Le progressisme tourne également autour d’une mythologie racialiste qui s’associe souvent à des légendes afro-centristes et à des théologies de substitution révisionnistes (comme la LDNA en France ou les Black Hebrews en Amérique). Comme les nazis avant eux, les progressistes sont actuellement en train de revisiter l’Histoire afin de faire passer cette fois-ci l’homme blanc occidental pour un ennemi, un pilleur, un voleur de terres et d’Histoire, un assassin, voire pour le diable lui-même, et le rendre responsable de tous les maux de l’histoire humaine.

Le fond est le même, c’est la forme qui change, mais toute personne reconnaissant les cycles de l’Histoire sait combien le Mal est habile pour changer de couleur et passer aisément du brun, au rouge, au vert…

Là où les nazis se sont inscrits dans une barbarie assumée à travers un paradigme darwinien de la loi du plus fort, de la puissance brute et du culte du surhomme, les progressistes ont parfaitement su renverser ce système de valeurs en profitant des traumatismes du vingtième siècle et de la culture de la repentance d’un Occident en fin de course afin de créer une mythologie du sous-homme, du damné de la Terre, de l’éternel opprimé.

Il n’y qu’à tendre l’oreille. Les héros ne sont plus des champions se distinguant par leur intellect, leur force, leur courage ou encore leur générosité, mais ils sont devenus des ” héros du quotidien “. Le livreur, la caissière, l’aide-soignante, George Floyd, le Noir lambda lui-même, sont identifiés comme des héros car ils vivraient au sein d’un écosystème ultra hostile et le simple fait d’y survivre malgré leur appartenance à une minorité opprimée les transforme en héros. Le héros ne joue plus un rôle actif, mais un rôle passif, et toute victime peut aujourd’hui revendiquer ce statut. C’est aussi par la bataille sémantique que la gauche est en train de gagner la guerre idéologique.

La victime a remplacé le héros, l’antifa a remplacé le fasciste, “sale raciste” a remplacé “sale Noir” et la caméra de l’iPhone a remplacé le pistolet. Dans une société où règneront des minorités hystériques agrippées à leur téléphone portable, qui filment évidemment au moment où cela les arrange, le mâle blanc anonyme devra s’habituer à se voir honnir publiquement pour avoir refusé à un Noir ou à une femme voilée un emploi, une location, une place dans le métro, une entrée dans une boîte de nuit, n’importe quoi, et devenir la cible du tribunal des réseaux sociaux délirants qui justifieront le lynchage médiatique (au minimum) du Blanc “raciste”, insulte suprême pour eux, leur inspirant un dégoût tel qu’il peut justifier la mise à mort de l’intéressé…

Dans un monde où l’attention est réservée aux victimes, alors le statut de victime devient le statut privilégié, et c’est pour y accéder que les gens vont se battre dans un environnement de nivellement par le bas où la victoire sera décernée à celui qui pleurera le plus fort. Une technique parfaitement maîtrisée par l’islamo-gauchisme qui a fait ses armes dans le conflit israélo-palestinien et la fantasmagorique “souffrance palestinienne”, le peuple “damné” par excellence et sa culture du martyr.

Le progressisme a réussi à basculer de l’atrocité de la loi du plus fort à la perversité de la loi du plus faible. À croire qu’écraser le faible ou s’agenouiller devant lui constituent les seules possibilités envisageables pour une société.

Dans une telle inversion des valeurs, il n’y a donc plus rien d’étonnant à voir des criminels multirécidivistes comme George Floyd ou Adama Traoré devenir des figures héroïques, par le simple fait de leur mort, et les éléments sains d’esprit, qui existent dans chacune des minorités, être pris en otages.

Mais que va-t-il advenir lorsque, avec les évolutions démographiques et une propagande de plus en folle qui va infecter dès le berceau les prochaines générations, le dogme de la race oppressée deviendra majoritaire ? Que feront les races oppressées de la race oppressive lorsqu’elles seront au pouvoir ? Face à l’homme blanc, un ennemi inné, consubstantiel et éternel ? Nous enverront-ils d’abord dans des camps progressistes afin de nous transformer en larves serviles ?  Et que feront-ils des résistants ?

Remplacez “race opprimée” par “race supérieure” et “race oppressive” par “race inférieure”, et vous aurez une idée du sort qui nous attend.

Le danger affecte l’intégralité de l’Occident. Partout, les populations blanches sombrent dans un humanisme invertébré en refusant de “souffler sur des braises” alors qu’il y a déjà le feu. Les minorités profitent de cette léthargie et trouvent dans leur oppression imaginaire une justification à toutes les violences. Leur vision de l’histoire de l’esclavage, de la colonisation, du patriarcat, tout peut leur servir de prétexte à nous vouer une haine sans limite et à leur conférer une légitimité à se venger de nous. L’unité de ces minorités face à une majorité disloquée leur assurera le pouvoir.

On avait l’habitude de dire que ce qui se passe aux USA arrive chez nous vingt ans plus tard. Or, ce délai a progressivement diminué en raison de divers facteurs, au point qu’un événement américain puisse maintenant être directement importable en France.

Les socialistes français partagent cette fascination pour les minorités, et, au vu de la passion que porte notre Président aux corps noirs musclés, nous aurions parfaitement pu l’imaginer dans une génuflexion bidenesque, mais nous sommes sauvés par le fait que, rejeté par les écologistes, il se retrouve contraint de séduire l’électorat de droite pour espérer pouvoir bronzer cinq ans de plus dans les jardins de l’Élysée.

Le flambeau devrait donc être repris par une France qui n’a d’insoumise que le nom et nous verrons dans les prochains jours si Mélenchon a simplement vendu son cul, ou s’il a vendu son âme.

Quant à Trump, il devrait réussir à se maintenir, malgré toutes les tentatives désespérées des dégénérés Démocrates qui iront crescendo dans leurs mensonges jusqu’au bout. On peut craindre qu’une fois sa réélection actée, il ne finisse comme les deux Présidents américains qui ont essayé de lutter face à l’État profond avant lui, Lincoln et Kennedy. Mais lui, aucun média ne le pleurera.

Bill Harford




Le Corona : une chimère et des moutons

Le roi Nimrod, qui voulait unir l’humanité dans le but de construire une tour assez haute pour partir défier Dieu, est mort à cause d’un moustique entré dans son oreille. L’Occident, qui cherche à détruire les frontières nationales pour envoyer des voitures décapotables dans l’espace, est sur le point de mourir pour une grippe.

Sans faire de spéculations mystiques, qui seraient pourtant de rigueur, il faut savoir reconnaître le caractère tragi-comique d’une histoire qui ne cessera paradoxalement jamais de se répéter et de nous étonner.

Surtout que, comme Nimrod, qui n’a pas succombé directement à la piqûre du moustique, mais au remède qu’il s’était lui-même prescrit – demander à chacun de ses sujets de le gifler dans le but de faire sortir l’insecte – l’Occident se meurt actuellement non pas du signal d’alarme divin (naturel, de destin, ce que vous voudrez), mais de son antidote : le confinement.

À croire que la direction de ce monde nous laisse toujours une chance de nous ressaisir, mais que nous n’apprendrons jamais de nos erreurs. Nous n’aurons, en plus, cette fois même pas l’excuse d’avoir été manipulés par le plus génial et le plus terrible tyran de l’histoire humaine, mais par… Emmanuel Macron et le Conseil scientifique ! C’est la honte !

Et encore, une lecture objective de ces trois derniers mois devrait nous obliger à nous remettre en question.  Comme Senghor le disait, un pays est colonisé quand il est colonisable.  Appliqué au niveau du cerveau humain, on pourrait suggérer qu’un homme est manipulé quand il est manipulable.

Reprenons le fil. Une épidémie de grippe assez violente fait rage en Chine. Le Parti décide de confiner la ville à l’origine de la propagation, Wuhan, une technique aussi liberticide qu’efficace qui n’a rien de surprenant, venant d’un régime totalitaire. Il existe des logiques de régimes. La Chine fonctionne comme une énorme machine qui ne s’embarrasse pas de point mort et préfère immédiatement endiguer un problème avant même de mesurer sa gravité ou son ampleur, au nom du bien commun. Il n’est même pas question ici de critiquer la logique chinoise, au contraire. Juste de reconnaître des spécificités locales culturelles qu’un état libéral ne devrait jamais automatiquement calquer.

C’est à ce moment que nous arrivons en scène.  Oui, nous. Que l’on soit baby-boomer ou jeune bobo fragile n’ayant jamais connu la guerre et hypocondriaque compulsif, écolo illuminé voyant dans chaque mouvement de la nature une vengeance, ou complotiste percevant dans chaque nouveau virus une arme de guerre apocalyptique créée en laboratoire, nous sommes tous, et cela de notre propre fait, ultra réceptifs à tout type d’information relatif à la santé.

Une dérive hygiéniste, en lien avec la vague de puritanisme qui secoue la France et l’Occident de manière générale, dont sont parfaitement au courant nos médias qui obéissent à la loi de l’offre et de la demande.  Les sujets de santé font d’énormes audiences et ce que la ménagère réclame, la ménagère l’obtient, au nom de la réclame.

Alors, nos chers médias qui nous connaissent mieux que nous-mêmes, qui ne nous rendons même plus compte des heures passées sur Doctissimo ou de la quantité de boîtes d’antibiotiques vidées pour tout et surtout n’importe quoi, vont commencer à nous inonder d’informations sur ce mystérieux nouveau virus venu de Chine, lequel, à une époque pas si lointaine, aurait à peine rempli une petite case perdue sur la troisième page de la rubrique internationale d’un journal.

L’opinion publique s’affole. Les réseaux sociaux sont en ébullition. On commence à voir dans la rue des visages masqués non surplombés par des yeux bridés. La pression est venue d’en bas !

Jupiter, ou Choupinet pour les intimes, nous avait pourtant recommandé d’aller au théâtre ! Quels n’ont pas été le tollé médiatique et la réaction de l’opinion ! Michel Cymes et ses collègues journalistes (et médecins ?) annoncent une simple “grippette”. Scandale ! Assassins ! Roselyne Bachelot, qui avait en son temps largement surestimé la situation et dépensé une fortune pour rien, vient fanfaronner sur les plateaux télé. Quelle femme ! Quelle visionnaire !

Allons-nous un jour prendre du recul ?

Les opinions de tous les pays occidentaux ont exigé des mesures drastiques : elles ont été servies.

Un pays, puis deux, puis trois. Par effet domino, l’Occident se confine, puis le monde.

Choupinet, réticent, craque. Boris Johnson aussi. Même Trump.

Il faut bien comprendre que nous ne sommes pas gouvernés par des monarques, mais par des présidents élus qui jouent leur peau, parfois au sens littéral, surtout sur le thème si sensible de la santé. Nos gouvernants passent autant de temps à scruter chaque sondage que Cyril Hanouna devant les audimats, c’est même devenu leur principale activité. Il ne faut pas attendre de leur part des décisions pragmatiques, mais des initiatives résultant d’intérêts parfaitement compréhensibles. Dans ce cas précis, le seul pari gagnant est le principe de précaution.

Il faut partir d’un postulat de départ basique, mais que certains ont tendance à oublier. Macron est évidemment responsable, mais aussi les scientifiques du Conseil, ainsi que chaque médecin qui prend la parole publiquement, met en jeu sa réputation et donc sa profession, voire sa responsabilité pénale.  Il n’existe donc jamais d’objectivité parfaite et chacun doit prendre en compte les risques qui existent.

Afin de rendre le procédé plus intelligible, j’ai essayé de le décliner sous la forme du fameux pari de Pascal.

Il existe deux options (minimiser la gravité du virus, ou la maximiser) qui peuvent chacune découler en deux futurs possibles : le virus se révèle être soit une grippe classique, soit une nouvelle grippe espagnole dramatique.

Si vous pariez sur une grippe classique, et si le virus s’avère en être une, l’opinion oubliera et passera à autre chose.

Si vous pariez sur une grippe classique, et si le virus s’avère être une grippe dévastatrice, vous serez traduit en justice.

Si vous pariez sur une grippe dévastatrice, et si le virus s’avère n’être qu’une grippe classique, vous pourrez vous réfugier derrière un principe de précaution dont l’opinion ne vous tiendra pas trop rigueur.

Si vous pariez sur une grippe dévastatrice, et si le virus s’avère en être une, alors vous êtes légitimement débordé par la crise et vous ne serez que plus ou moins tenu pour responsable des morts par l’opinion.

Il existe donc une logique mathématique, pour la personne responsable, à parier, quoiqu’il arrive, sur un virus dévastateur, et peu importe sa réalité.

Ce pari élémentaire, qu’il soit appliqué consciemment ou non, explique les retournements de veste en série qui se sont opérés en à peine quelques jours, en passant de l’invitation à sortir au théâtre, au confinement total.

Ils protègent leur cul, et c’est normal ! C’est le jeu de la démocratie participative qui, aujourd’hui, nous est néfaste, mais que nous pourrions retourner dans le bon sens si nous savions utiliser l’outil. Participative implique une participation de notre part !

C’est à nous qu’il incombe de faire le tri parmi les informations que l’on reçoit. En plus, il se trouve qu’en ce moment, nous en avons le temps !

Un intérêt évident de grossir les traits du virus, encore augmenté par le besoin de masquer les coupures de budgets des hôpitaux, en asphyxie depuis déjà un bon moment et actuellement réellement débordés par une forte épidémie.

Cette crise sanitaire aura au moins permis de faire prendre conscience de l’état déplorable de notre système de santé, dont le personnel, pas forcément aidé par les hordes gauchistes qui l’entouraient, avait pourtant essayé de nous avertir depuis quelque temps dans des manifestations.

Le résultat : confinement, couvre- feu, files d’attente devant les supermarchés, délation, réquisitions, contrôle de l’information, traçage… Back in the USSR !

Une aubaine pour Emmanuel, qui n’aurait jamais pu rêver mieux.

Ne soyons pas candides, aucun César n’a jamais rendu les clés de la Cité au Sénat après un imperium.

Si, dans l’Histoire, même des hommes de bien n’ont pu résister à la tentation des pleins pouvoirs, alors on peut imaginer ce qu’il risque d’advenir avec le pervers enfariné à la tête de notre pays.

Aucun événement n’est bon ou mauvais par nature. Tout dépend de ce que nous en faisons.

Si l’événement Corona devrait être décrypté comme un signal qu’il convient de lâcher prise dans notre besoin de contrôle et de maîtrise de tout dans notre quotidien au niveau individuel, et comme un frein bénéfique à la globalisation et l’importance des frontières au niveau collectif, ne soyons pas niais, nos dirigeants, qu’il s’agisse de ceux devant ou derrière la scène, réussiront à retourner la situation.

Le virus a été surestimé ?  Il faut organiser un système de gouvernance politique mondial pour éviter cette situation à l’avenir.

Le virus vient d’un laboratoire chinois ? Il faut organiser un système de gouvernance pharmaceutique mondial pour éviter cette situation à l’avenir.

Le virus émane d’un marché chinois ? Il faut organiser un système de gouvernance sanitaire mondial pour éviter cette situation à l’avenir.

C’était juste un Chinois qui a mangé une chauve-souris ? Il faut organiser un système de gouvernance culinaire mondial pour éviter cette situation à l’avenir.

Peu importe de qui, de quoi, d’où vient le virus, ou même sa gravité, tous les délires seront bons pour servir de prétexte à l’abandon des souverainetés nationales et des spécificités culturelles locales.

C’est pour cela que, à mon humble avis, nous devrions arrêter de faire surchauffer nos cerveaux sur la provenance de ce virus et nous recentrer sur une question plus essentielle : le Nouvel Ordre Mondial.

Hollywood, ainsi que notre showbiz national, qui sont les curés de l’Église de la Bien- Pensance, sont déjà en train de préparer le terrain. “Le Corona est un cri d’alerte de la planète”. “Il nous faut absolument changer de mode de vie”. “Plus rien ne sera plus jamais comme avant”.

La dialectique totalitariste mondialiste est déjà enclenchée, or nous en sommes encore à nous bagarrer sur l’origine du virus et la sanction que l’on devra administrer aux Chinois. Trump ne fait que jouer son rôle en protégeant les intérêts nationaux américains, et il le fait formidablement bien, mais nous devons sortir de la logique de guerre de leadership mondial entre les nations, qui est un logiciel de lecture du vingtième siècle déjà dépassé.

Nous devons tourner notre regard vers les institutions supranationales, en particulier l’OMS et son animal totem, le serpent.

Lorsque l’on vous dit “C’est pour votre bien”, méfiez-vous. Nous sommes en train de progressivement nous habituer à des régressions continues de nos libertés individuelles et à un climat oppressant de suspicion permanente de l’ami, du voisin, du collègue, ou même du policier qui, fondamentalement, est là pour notre bien, mais obéit à des ordres qui le dépassent.  Même le mari, le père, peut ainsi devenir une menace dans l’inconscient collectif avec la surmédiatisation des violences conjugales et parentales.

Nous sommes en train de faire de l’Autre un virus, un ennemi. Les économies asiatiques se portent bien, mais l’état psychologique de leur population est inquiétant. Ce diagnostic serait encore aggravé si ce système était transposé à nos populations occidentales, car il est culturellement totalement incompatible.

Le détachement émotionnel relationnel de son prochain, au profit d’une virtualisation des échanges avec les quatre coins du monde, le port du masque, la fermeture des restaurants et bars, remplacés par des “visio-apéros” et la convivialité online. Le désintéressement, la haine, jusqu’au dégoût, de l’autre, celui juste en face de nous, au profit du copain australien avec lequel on tchatte.

Si l’on est enfermé, selon beaucoup de gens, c’est de la faute de l’autre, pas du gouvernement, car l’autre ne suit pas les règles et il existe un danger (il existera toujours un danger). Il faut donc le forcer à se plier aux règles, le dénoncer (bientôt l’éradiquer ?) pour le bien de tous.

“Regarde cette vidéo, des Parisiens qui dansent sur du Dalida dans la rue ! C’est honteux ! Irresponsable ! Le confinement, c’est de leur faute !”

“Regarde cette vidéo, des gens qui se lancent le défi par réseau social, de Finlande au Brésil, de se renverser de l’eau glacée dessus ! C’est génial !”

Un esprit supérieur organisé profite du grégarisme populaire ambiant pour orchestrer un mouvement parallèle de réduction des distances avec l’étranger et d’augmentation des distances avec son prochain. Cette combinaison aura nécessairement des répercussions psychologiques et politiques.

Libéraliser les populations asiatiques et totalitariser les populations occidentales, le grand mélange mondial est En Marche. Le mixeur va broyer toutes les identités pour en faire un gloubi-boulga moyen, sans saveur, pas bon, pas mauvais, pas libre, pas enfermé, pas blanc, pas noir… La triste synthèse de l’uniformité.

Le confinement répété va zombifier des générations déjà mentalement très fragiles et dociles. Le matraquage de cet événement surdramatisé est en train de créer dans les consciences un traumatisme planétaire susceptible d’être réactivé à tout moment pour tout et n’importe quoi, pour servir de tremplin à toutes les folies globalistes.

La notoriété du Coronavirus vient de dépasser celle de Michael Jackson, d’Adolf Hitler, et bientôt celle de Jésus. Il est connu de chaque individu, de chaque âme autour du globe et pourra être utilisé comme mythologie commune à l’humanité pour justifier la suppression des frontières nationales et l’instauration d’un régime totalitaire par la cicatrice indélébile qu’il aura laissée dans l’Histoire. Soit la création d’un Nouvel Ordre Mondial.

C’est le souvenir traumatique du Déluge qui a servi à Nimrod de prétexte pour faire abandonner à l’humanité ses frontières et ses libertés individuelles, et la liguer contre Dieu.

Bill Harford




Discours de Macron à Mulhouse : Vive la République, et Nique la France!     


Interloqué par le concept de “séparatisme” islamiste, j’ai décidé, contrairement à mes habitudes, de me faire douleur et d’écouter le discours tenu par Macron à Mulhouse.
Comme toujours, Emmanuel nous a livré un monologue creux ponctué de principes nébuleux, de chiffres et de “faits” obscurs censés prouver son action, qui ne pourra ravir que son électorat, lequel risque d’atteindre bientôt le vide intergalactique de l’univers de la pensée.
Le concept de “séparatisme” a réussi à étonner son monde.
C’est un néologisme dans le vocabulaire des rapports entre la France et l’Islam, qui a plutôt recours aux termes de communautarisme, d’islamisation, ou encore de Grand Remplacement.
Or on comprend rapidement, à l’écoute du discours, que ce concept est à lire à l’envers : Macron ne cherche pas à lutter contre le “séparatisme” islamiste, mais à organiser son inclusion.
Le mot “séparatisme” est sciemment utilisé au négatif pour masquer l’objectif réel.
En optant pour un champ lexical de droite (lutte contre le “séparatisme”), plutôt que de gauche (inclusion), Macron, alors qu’il dit en fait dans le fond la même chose, poursuit sa stratégie électorale de droitisation, un virage qui n’est que de forme et d’apparence, dans le but d’amadouer une droite du portefeuille ayant abandonné ses neurones (pour ne pas dire autre chose) depuis quelques années, en cela bien aidée par la diabolisation médiatique de l’union des droites et par l’indécision de Marine Le Pen sur la question économique.
Mais sortons des calculs politiciens et revenons-en au fond.
Pourquoi s’efforce-t-il désespérément d’inclure une partie de la population qui le refuse ?
Si Macron pensait France, il s’évertuerait à assimiler les intéressés, ou à les virer, mais pas à les inclure.
S’il pensait Islam, il ne chercherait pas à les inclure, mais il poursuivrait un simple “laisser- faire” qui perdure depuis des décennies.
Il ne faudrait pas faire l’erreur de voir en Macron un amoureux de l’Islam, ou un simple collabo qui encaisserait  son argent en attendant de partir loin quand la roue aura tourné. Il n’a ni ce pouvoir, ni ce recul.
Emmanuel est un simple gauleiter qui souscrit à l’idéologie de la Kommandantur. Alors, pour le comprendre, il faut comprendre Bruxelles.
L’Union européenne a une logique sociale-libérale. Elle ne cherche pas du tout l’islamisation de l’Europe, car la charia bloquerait son économie de marché, mais elle a besoin de la main-d’œuvre immigrée.  Il faut donc trouver le moyen de mélanger les populations à la vitesse du marché,  soit de manière industrielle, car les assimiler petit à petit, artisanalement, prendrait trop de temps et freinerait la marche de l’économie.
Mais cela ne pose aucun problème aux mondialistes, car ils ont une vision universaliste suprématiste.
Convaincus de la supériorité de leur modèle de vie occidental, ils sont persuadés que l’intégration dans l’Union des “séparatistes”, sans les froisser, aura pour effet de leur faire abandonner leur culture d’origine pour embrasser la vie à l’occidentale et que les mosquées se videront comme se sont vidées les églises.
Une logique que l’on retrouve enracinée dans l’État profond français depuis la colonisation.
Les socialistes n’ont pas réussi à les faire changer de l’extérieur, en Afrique. Ils estiment  maintenant qu’ils y arriveront de l’intérieur, en France, par la puissance culturelle dévastatrice de la baguette de pain, des mini-jupes, du vin rouge ou je ne sais encore quel délire.
Les mondialistes n’ont absolument aucune objectivité. Ils sont persuadés que leur manière de vivre est si parfaite et si désirable qu’elle sera un jour universellement reconnue car ils n’ont aucune conscience de ce qu’est un peuple, une identité, une culture.
Leur vision est obstruée par leur inculture historique crasse et leur volonté séculaire obsessionnelle de faire du monde une zone de libre-échange.
Vivant dans un entre-soi, ils ne sont pas capables de concevoir que le compte en banque est un facteur prédominant du vivre-ensemble, comme certains pieds-noirs vivent dans la nostalgie de leur Algérie, la belle vie au soleil et la fraternité entre les religions, en oubliant qu’ils habitaient pour la plupart dans des grandes villas, entourés de domestiques, et qu’il est plus facile pour les humains d’oublier leurs différends autour d’une piscine, d’un verre de rosé et de jolies filles, que lorsque l’on vit en banlieue d’Île-de-France dans un quartier islamisé.
Une déconnexion totale à laquelle s’ajoute un désir de revanche de la colonisation des Africains depuis devenus français, qui finiront un jour par récupérer et profiter des infrastructures construites par les Français de souche sans avoir à supporter ces mécréants, comme ils l’ont fait en Algérie.
Mais revenons-en au discours de Macron.
Dès les premières minutes, il trahit son logiciel de lecture socialiste européiste.
Il convient, selon lui, pour lutter contre le “séparatisme”, d’augmenter les secteurs de dépenses des quartiers dans l’éducation, le culturel, le religieux et le sportif, c’est-à-dire amplifier tout ce qui ne fonctionne pas depuis des décennies et qui provoque ce “séparatisme”.
C’est comme cela qu’Emmanuel réfléchit.
Il est capable de reconnaître l’échec de l’Union européenne, comme celui de l’assimilation des “séparatistes”.
Son remède ?
Il faut plus d’Europe, et plus d’Islam !
Il y a chez cette personne une non-reconnaissance des faits objectifs, de type pathologique, typique du socialisme.
Il ne parle jamais de la démographie, qui devrait pourtant constituer le thème principal du discours.
Espère-t-il pouvoir “républicaniser” des quartiers qui comptent déjà 80 % de “séparatistes”  ?
Il faudrait “enseigner l’arabe dans les écoles comme on enseigne l’italien”.
Comme si les intéressés étaient en mesure de s’assimiler comme les Italiens !
Croit-il que cela pourrait avoir pour effet de développer les échanges commerciaux avec le Maghreb ?
Que nos nombreux intellectuels et entrepreneurs de banlieue engageraient ainsi de prometteurs partenariats économiques susceptibles de déboucher sur une union commerciale de la Méditerranée ?
Quel rêve !
Ou alors, pense-t-il réellement à la culture, et va-t-il leur permettre de lire le Coran sans traduction et de regarder des vidéos de Daech en version originale ?
Si l’ennemi désigné de la France est l’islamisme, alors enseigner l’arabe dans nos écoles reviendrait à enseigner le russe en pleine guerre froide.
Macron parle d’indivisibilité du territoire et il se trahit encore.
Peut-on imaginer les rois de France et les révolutionnaires républicains qui ont dû, au fil des siècles, lutter face aux indépendantismes régionaux pour construire l’indivisibilité de la France, organiser le financement et la promotion des cultures et des langues bretonnes ou basques ?
Il n’a pas un logiciel de rassembleur, mais d’éclateur.
Les rois et les républicains français ont poursuivi l’objectif de construire un État-nation, soit un socle commun traditionnel, favorisé par une homogénéité nationale de peuple, d’identité, de culture et de langue.
Macron est un européiste, il ne pense que par le prisme du libre-échange et il se contrefout de l’identité. Il ne voit que des consommateurs et de la main-d’œuvre.
L’Union européenne essaie justement aujourd’hui de promouvoir les régionalismes, ce dont la Catalogne est actuellement le laboratoire, afin de faire éclater les États-nations, seuls remparts au libre-échange, par leurs leviers de protectionnisme économique.
La construction de la France a été un travail d’homogénéisation identitaire, pas seulement la création d’un espace économique à l’intérieur de ses frontières.
Macron ne peut pas lutter contre ce qu’il désigne par “séparatisme” alors que l’essence même de l’européisme est la promotion des “séparatismes” au profit d’un pouvoir fédéral économique qui laisserait aux “séparés” une autonomie culturelle.
En se comportant comme un agent de l’européisme, il ne peut, au même titre que ses collègues, qu’être incompétent face à l’islamisation croissante.
La suite de son discours bascule dans le néant intellectuel.
Petit florilège :
Il dénonce un “manque de preuves d’amour” et participe ainsi à leur victimisation.
Il exige des Français de la “patience”, alors que cela fait plus de trente ans que ça dure.
Il appelle des binationaux turcs ses “concitoyens” et il déclare qu’ils sont à ses yeux “pleinement français”, faisant  ainsi l’éloge de la double identité.
Il n’a pas peur d’être “fraternellement autoritaire” (sans commentaires…).
Macron prendra quarante minutes pour ne parler que de République, mais jamais de France.
Forcément, car la France a une identité trop fournie, une histoire de 1 500 ans, ce qui est trop contraignant pour son modèle d’inclusion continue de nouveaux arrivants, alors qu’avec la République il peut se réfugier derrière des principes libres de toutes formes d’interprétations, tels que notre credo républicain, rabâché et recraché jusqu’au point d’en perdre tout son sens et sa beauté : Liberté, Égalité, Fraternité.
À chaque fois que l’on cherche à mélanger des populations, il faut nécessairement vider de leur substance leurs cultures respectives. L’Histoire de la France, son patrimoine culturel, artistique, architectural, gastronomique, tout cela est beaucoup trop concret et donc astreignant pour l’inclusion.
Macron doit alors, afin de créer l’illusoire unité d’une masse difforme, se reposer sur des concepts aussi abstraits qu’éculés, comme la légendaire ouverture de la France.
À l’écouter, l’histoire de la France se résumerait à écarter ses cuisses…
En conclusion, Vive la République et Nique la France !
Mais il n’a pas compris qu’en “niquant” la France il va “niquer” la République, car les deux sont consubstantielles l’une à l’autre.
A-t-on on déjà vu une république démocratique laïque dans un pays à majorité musulmane ?
Le plus grave, c’est qu’une question du public  va le prouver. Et seulement quelques minutes après la fin de son monologue propagandiste. Je conseille à tout le monde de visionner ce moment d’anthologie qui commence vers la fin de la cinquante et unième minute de la vidéo de l’AFP disponible sur YouTube.

Avec un accent mi-exotique mi-banlieusard, l’intervenant, fort d’un bac ES, qu’il a, je cite, “réussi à acquérir” (le taux de réussite est de 90,7 %), et actuellement étudiant en première année de BTS MCO,  ce qui suscitera, accompagné d’un clin d’œil complice,  un “Bravo  !” de la part d’Emmanuel (on imagine le mépris intérieur de cet ex-élève du Lycée Henri IV, diplômé de l’ENA), va déplorer de ne pas avoir la nationalité française alors qu’il est sur le territoire depuis plusieurs années, sachant qu’il lui manque la naturalisation pour entreprendre des projets “que ce soit à l’étranger ou, par exemple, en France”… (il aurait été opportun d’approfondir cette partie, Emmanuel).
Notre étudiant va ponctuer son intervention de deux “Dieu merci” parsemés, l’un concernant son baccalauréat, l’autre son titre de séjour provisoire de dix ans.
Et là, c’est le drame.
Alors qu’Emmanuel, sentant le coup foireux, commence à plaisanter sur les “Dieu merci”, après que l’intéressé a fini par (quand même) “remercier la France” – car Macron souligne préférer “surtout dans le contexte” (sic) que les remerciements soient adressés à la France, plutôt qu’à Dieu – l’étudiant va lâcher une bombe… (fort heureusement, pas au sens littéral) :
“C’est une supériorité (en parlant de Dieu par rapport à la France), c’est une supériorité, on ne peut pas l’ignorer, Monsieur… même l’Église n’ignore pas Dieu, même si, euh… les Français…”
Macron, dont on ignore s’il a conscience de l’immense malaise généré par cette intervention, tant la situation, comme son boulard, est surréaliste, réussira à passer à autre chose en plaisantant.
Ainsi, après nous avoir vendu pendant près d’une heure son projet d’inclusion, dont les intéressés seraient, selon lui, parfaitement aptes à comprendre notre vision de la laïcité, Macron trouve le moyen de laisser la parole à l’un d’entre eux qui, en seulement une minute, parvient à caser la supériorité de son Allah sur la France, et cela sans même que l’on ait eu besoin de le lui demander !
C’est d’ailleurs en marge de ce discours que Macron s’est fait prendre en photo en compagnie d’une femme voilée…

©SEBASTIEN BOZON / POOL/EPA/MAXPPP

On ironisait sur la pluie qui poursuivait François Hollande, mais là, ça dépasse l’entendement.
J’ai finalement bien fait de regarder.
Félicitations Manu, encore une fois, du très grand art.
Et… Nique la France !
Bill Harford




Macron et les grévistes : le théâtre des guignols, contre le vrai peuple


La comédie dure maintenant depuis six semaines. Les usagers des transports en commun vivent un enfer. À tel point que lorsque tout reviendra à la normale, ils seront enchantés de ces transports qui sont pourtant déplorables objectivement, même ordinairement. Car après un séjour en enfer, le purgatoire a l’air d’un paradis. À croire que le petit numéro est parfaitement maîtrisé.
Je suis évidemment défavorable à cette réforme des retraites, mais ma réflexion ne concerne pas les Français légitimes pour s’y opposer, qui eux, de toute façon, ne bloquent pas les services publics. Pourrir la vie de ses concitoyens ne fait pas partie de l’ADN du Gaulois, même quand il est réfractaire !
Cet abus du droit de grève, dont la récurrence progresse exponentiellement avec le temps, jusqu’à se banaliser, est un signe parmi d’autres de la prise de pouvoir sur la société française d’une minorité active islamo-gauchiste se sentant investie d’une mission messianique.
En effet, ce duo inébranlable partage une confiance mystique dans son dogme égalitariste. Un aveuglement qui lui procure le sentiment de tout pouvoir se permettre, sans aucune limite ni considération pour le reste du peuple.
Or il existe une contradiction majeure dans le débat médiatique actuel qui oppose le pouvoir aux syndicats. Ces révolutionnaires de pacotille unissent leurs forces contre un homme… qu’ils ont eux-mêmes contribué à faire élire au second tour de la présidentielle de 2017 !
Comment expliquer cela ? Sont-ils schizophrènes ?
Très certainement,  oui, mais l’explication est insuffisante. Il va falloir ici analyser la situation actuelle, afin d’en comprendre les enjeux et les intérêts que chaque partie doit nécessairement y trouver.  Car la farce n’a rien de nouveau. Chaque réforme antisociale du pouvoir ultralibéral provoque un mouvement de contestation dont le soutien de la population, au commencement quasi total, finit inéluctablement par baisser jusqu’à finalement rendre populaire le pouvoir.
Le sketch de Mélenchon et Martinez face à Macron est un classique. Les apparatchiks socialo-communistes sont passés maîtres dans le combat de boxe truqué face à la multinationale social-libérale et sa dernière succursale française La République En Marche. En revanche, ce qui peut interloquer,  en tout cas pour un être éveillé, c’est de voir des fidèles de la religion de paix et d’amour se retourner contre celui qui les nourrit.
Il est plus aisé de comprendre le système quand on a lu l’immense intellectuel tant injustement décrié par la droite qu’oublié par la gauche depuis qu’elle déraille : Karl Marx.
Lorsque l’on sait faire abstraction des solutions délirantes qu’il propose, et auxquelles il n’a lui-même plus adhéré à la fin de sa vie, mais que l’on se focalise sur ses analyses, on constate que Marx a élaboré nombre de schémas qui sont encore, malheureusement, criants d’actualité aujourd’hui. L’un d’entre eux est celui de l’alliance tacite d’intérêts entre le pouvoir en place et le sous-prolétariat.
Le prolétariat désigne, comme chacun sait, la classe ouvrière qui, en Allemagne, en pleine révolution industrielle, constituait la majorité du peuple.
Le “peuple” est une notion  abstraite et complexe, qui a toujours été récupérée par les politiques de tout temps.
En recontextualisant (désindustrialisation et explosion des écarts de richesses) et en sortant de l’obsession réductrice de Marx pour le prolétariat, on pourrait aujourd’hui, de bonne foi, élargir le concept en partant de la petite classe moyenne jusqu’à la petite bourgeoisie, fourchette haute de ce qui constitue de nos jours le socle des populations des pays occidentaux développés, soit leur “peuple”.
Le “lumpenprolétariat” désigne, quant à lui, une classe qui se situerait socialement en dessous de la classe prolétaire active, constituée d’anarchistes, de voyous et de mendiants.
Marx développe l’idée que toute révolution légitime face à un pouvoir injuste, entamée par le peuple, sera infiltrée et gangrenée par ce sous- peuple, car celui-ci, feignant d’être anti-système, aura en réalité tout intérêt à la préservation de ce système.
Un an avant la grève, le mouvement des Gilets jaunes a été un exemple parfait de ce schéma qui se répète continuellement.
Le mouvement est légitime : le ras-le-bol du peuple français, principalement provincial et de droite, face à la hausse du prix du carburant et à la fiscalité. Le peuple s’organise et un véritable raz-de-marée vient menacer le système et sa tête d’affiche Macron.
Les sondages sont clairs : une immense partie des Français, avoisinant les 80 % au départ, soutient les Gilets jaunes. Les manifestations sont pacifiques, bon enfant !
Une semaine passe. Deux. Et dès le troisième samedi, casseurs et racailles viennent s’inviter à une fête à laquelle ils n’étaient pas conviés. Les vitrines se brisent, les incendies se déclenchent, les voitures se retournent, et l’on comprend instantanément que tout est fini.
La gauche remplace la droite, la métropole remplace la province, la violence remplace la dignité, Maxime Nicolle remplace Benjamin Cauchy, Mélenchon remplace Le Pen, en bref, le sous-peuple remplace le peuple.
Face à ce “Grand Remplacement”, les manifestations vont se vider et les Français vont se désolidariser du mouvement. Le schéma de Marx est respecté.
Mais que viennent faire des anarcho-trotskystes et des voyous issus de l’immigration dans un tel mouvement ?
Certes, tels des animaux sauvages, Black Blocs et racailles sont immédiatement happés par l’odeur du sang. Mouvements de foules, bousculades, l’atmosphère est propice au cassage.
Mais qu’ont-ils, concrètement, à reprocher à Macron ?
Pas assez d’immigration ? Une justice pas assez laxiste ? Des quartiers pas assez islamisés ? Pas assez de djihadistes en liberté ? Pas assez de pression fiscale ?
Il faut avouer que tout cela ferait de bien beaux slogans sur des pancartes !
L’élection de Macron a eu le mérite de détruire les partis de gauche et de droite et de mettre à jour le clivage réel : mondialisme contre nationalisme.
La France Insoumise est autant internationaliste et progressiste que La République En Marche.
La congrégation des sunnites de France est “moins” tournée vers le progressisme, mais ne peut évidemment que bénéficier de l’islamophilie et de la distribution annuelle gratuite de cartes de séjour, et tous les avantages qui vont avec, par le Président en fonction.
En réalité, le “néo-lumpenprolétariat” a tout intérêt à conserver son ennemi de façade, Macron, pour faire barrage à son ennemie réelle : Le Pen.
Les grèves actuelles répondent exactement au même processus, avec cette fois Philippe Martinez et Anasse Kazib dans les rôles interchangeables du duo islamo-gauchiste.
Le cadeau de Noël du blocage des transports en plus.
Le peuple est épuisé, asphyxié, et ne sait plus vers qui se tourner.
Les figures emblématiques d’une contestation, pourtant légitime au départ, deviennent tellement détestables que, l’ennemi de mon ennemi étant mon ami, alors, l’ennemi de mon ennemi étant d’apparence le pouvoir en place, Macron en devient sympathique.
Et c’est ici que réside tout le génie machiavélique de la situation actuelle.
Marine Le Pen a disparu des écrans radars.
Le clivage apparent au quotidien dans les médias est celui symbolisé par la gauche et son extrême face à Macron.
Dès lors, Macron étant la cible des bloqueurs, des casseurs et du désordre, le cerveau reptilien binaire d’une grande partie du peuple français peut se retrouver infecté par le virus de l’association de Macron et de l’ordre, et faire de Macron un homme de droite.
Vous pourriez me dire que cela déplairait à la partie gauchiste de son électorat ?
Oui, mais elle s’est déjà envolée!
Les élections européennes ont montré l’effet de vases communicants entre Europe Écologie Les Verts, La République En Marche et Les Républicains :
Le carton d’EELV ne peut s’expliquer que par le fait que les “eurogagas ultra-progressistes écolos”, qui avaient voté Macron en 2017, sont partis vers des horizons plus verts. Après deux ans et demi d’exercice du pouvoir, notre cher Président a dû leur sembler finalement trop libéral et pas suffisamment illuminé pour eux. C’est dire…
La perte de cet électorat conséquent de 2017 aurait dû affaiblir le score de LREM de façon substantielle, ne laissant qu’un bloc centriste technocratique bruxellois ultra libéral très faible quantitativement en nombre de voix.
Or LREM a conservé malgré tout ses 25 % de voix, soit son score deux ans auparavant. Comment ?
La réponse se trouve dans l’écroulement des Républicains. En effet, une bonne moitié des électeurs de Fillon en 2017 a basculé, malgré ses doutes sur Macron, vers LREM.
Compte tenu du conservatisme de cet électorat et des failles sécuritaires quotidiennes de l’administration macroniste,  ce basculement ne peut avoir comme explication que la phobie du nom de famille Le Pen, la crainte de la sortie de l’euro, ou…
L’incarnation de l’ordre en Macron face au désordre des Gilets jaunes.
Finalement, c’est encore et toujours Emmanuel qui profite du crime.
Marine Le Pen est bloquée sur la question sociale qui divise son électorat et qui recentre le débat médiatique autour d’un clivage fictif LREM/France Insoumise qui trahit la réalité démocratique.
Toute réforme antisociale aura pour effet de rameuter une extrême gauche qui accaparera le débat et dégoûtera la droite républicaine, au point de rendre Macron préférable.
Macron n’a pas besoin de plus qu’un score qui le qualifierait au second tour et il peut donc se contenter de son socle électoral actuel.
Tout ce petit monde se rejoindra au second tour des élections présidentielles de 2022 pour voter Macron face à Le Pen.
Puis recommencer à bloquer le pays…
Le système est rodé.
Pendant ce temps-là, la France se meurt.
Bill Harford