
Nommé par le régime socialiste, M. Patrick Calvar, directeur général de la DGSI, présent à la réunion du Bilderberg de 2015, expliquait le 10 mai dernier à l’Assemblée Nationale que la France, pays le plus menacé en tant qu’ennemi numéro 1 d’organisations islamistes ayant presque pignon sur rue, devait s’attendre à subir d’autres attentats visant à faire le plus de morts possibles, et que la question n’était pas de savoir si ces attentats auraient effectivement lieu, mais où et quand.
Mais plus encore que les attentats, celui qu’on pourrait surnommer « Monsieur Gauche-Calvar » a dit craindre une « radicalisation rampante qui va bouleverser les équilibres profonds de la société est à mes yeux beaucoup plus grave ».
Un intervenant a déploré que « nombre de nos concitoyens n’ont pas pris conscience de la gravité des risques encourus et du fait que la période que nous vivons est amenée à durer des années voire des décennies ». On pourrait lui répondre que si tous les citoyens n’en ont pas pris conscience, la nécessité absolue serait au moins que les politiques, eux, en prennent acte et prennent les mesures qui s’imposent pour protéger la population.
Manuel Valls, le 23 janvier 2015, soit quelques jours après la tuerie de Charlie Hebdo, n’avait-il pas lui-même engagé des lycéens à « s’habituer à vivre durablement avec la menace d’attentats » ? N’avait-il pas asséné : « Votre génération, votre classe d’âge, doit s’habituer à vivre avec ce danger pendant un certain nombre d’années ». Quel aveu d’impuissance et d’abandon intolérable de la part d’un ministre !
Plus tard, au lendemain des attentats meurtriers de Paris, Jean-Charles Brisard, expert international en terrorisme confirmait à son tour : « on ne pourra pas sanctuariser le territoire national. (…) Je crois qu’il faut malheureusement s’habituer à vivre avec cette menace ». Selon lui, un rétablissement des frontières n’était possible « qu’en constat d’échec d’une Europe incapable de renforcer la sécurité commune ». Ne sommes-nous pas dans ce cas de figure ? Faut-il attendre d’autres attentats avec peut-être des centaines de morts pour se dire que peut-être on pourrait fermer les frontières ? A partir de combien de morts doit-on estimer l’échec de Schengen ?
« Il y a des choses qui sont à faire et on a malheureusement tardé, trop tardé, à les mettre en place », concluait-il. Depuis, il y a eu l’attentat de Bruxelles. Et les frontières sont toujours ouvertes à tous vents et à l’islamisme… L’important étant de ne pas stigmatiser, cela vaut bien quelques morts supplémentaires.
Des déclarations étonnantes apparaissent dans les échanges de ce 10 mai, comme ce constat que malgré « des fleurons » français dans le traitement des données concernant l’antiterrorisme, les services français étaient contraints de passer par les services américains et israéliens et de s’en tenir (avec l’obligation de leur faire confiance) au bon vouloir de ces derniers, que lorsque des documents contractuels étaient réclamés -légalement- au ministère de la Défense, ceux-ci leur étaient transmis « presque entièrement noircis ». Voilà qui est suscite l’interrogation.
Un intervenant a évoqué un marché parallèle des armes dans les cités, ainsi que l’ultra violence actuelle de casseurs gauchistes, petits soldats serviles bien pourvus en termes de moyens logistiques et très organisés, envers les personnes, les policiers et les biens publics payés par les contribuables. Ces casseurs sont issus pour la plupart de familles bourgeoises et nanties des beaux quartiers (on a appris l’interpellation d’un descendant de Georges Bernanos), et prennent bien soin surtout de ne jamais s’en prendre aux véritables instigateurs du système, ce qu’il est bien sûr malséant de faire remarquer. On attendra en vain de les voir débarquer à Matignon ou à Bruxelles, lieu où s’ourdissent nos malheurs et notre perte, où se trame la disparition des peuples européens, les Indiens d’Amérique du moment.
Aux dire du directeur de la DGSI, « les casseurs sont beaucoup plus professionnels qu’on n’imagine : ils ont des relations au plan international et savent partager leurs modes opératoires ». A Rennes, une jeune femme relatait l’absence des forces de l’ordre qui donnait tout loisir aux casseurs d’opérer : « C’est dingue, il n’y a pas de flics », s’étonnaient-ils, sans manifestement s’intriguer plus que ça de cette absence impensable dans un pays normal.
On se souviendra des membres de Génération Identitaire qui, pour une simple banderole déployée sur le toit d’un chantier sans avoir jamais rien cassé, avait écopé d’une assignation à résidence pendant un an.
La DGSI dit savoir que Daech planifie de nouvelles attaques en France grâce au gruyère de Schengen, avec l’intention de faire un maximum de victimes et de créer un état de panique parmi la population, et nombre d’individus sur notre territoire sont téléguidés depuis la Syrie pour planifier des attentats, qu’ils soient liés ou non à des organisations islamistes connues. Certains, frustrés de n’avoir pas pu partir, montreraient des signes d’instabilité psychique, des troubles relevant « de la psychiatrie ». Ce sont ceux que les médias désignent communément sous le terme valise de « déséquilibrés ». Il faut dire que la lecture du coran n’est pas connue pour rendre particulièrement… enfin bref…
Le directeur a expliqué que la plupart déséquilibrés arrêtés « détestent notre société », et ressentiraient « un profond mal-être » dont le palliatif serait l’extrémisme religieux, et que la réponse de la France à cette détestation, de la part de gens venus de leur plein gré vivre chez nous, ne saurait être sécuritaire, car sinon « on va dans le mur ». Donc se défendre et se protéger d’individus qui nous veulent du mal serait jugé trop stigmatisant pour eux.
Autrement dit, en cas d’attaque par un serpent à sonnettes, alors que vous êtes en train d’agoniser, souvenez-vous surtout qu’il convient d’avoir à son égard une réponse qui ne soit pas que sécuritaire. Prenez sur vous et tâchez de discuter avec le serpent pour vous enquérir de son mal-être et pour connaître les motivations qui l’ont poussé à vous mordre.
L’Union Européenne est une passoire où tout un chacun peut entrer et sortir. Enfin, presque tous. Un ami, récemment marié à une Philippine, n’a lui, pas pu faire venir sa femme. En revanche, « beaucoup de Tunisiens, un peu moins de Marocains et d’Algériens qui ont la capacité de venir très facilement sur notre territoire », explique M.Calvar. Que des gens sympathiques qui nous veulent beaucoup de bien.
Les attentats islamistes du 13 novembre avaient été planifiés depuis la Syrie par des individus aguerris, a-t-il encore indiqué, qualifiant sans broncher certains de ces derniers de « Français »… Bien entendu, nous savons que le qualificatif de « français » n’a aucunement, dans ce cas précis, la moindre connotation d’appartenance au sens où un peuple appartient à sa terre ancestrale, mais n’est que la résultante d’un coup de tampon administratif sur un document légal ouvrant la porte à de multiples droits et aucun devoir.
« 645 possesseurs de passeports français ou de résidents en France » se trouveraient donc « actuellement présents dans la zone syro-irakienne », 244 personnes en sont revenues et 818 personnes ont l’intention de s’y rendre. « On assiste à davantage d’intentions de retour sur notre sol », a expliqué le directeur, qui a ajouté ce commentaire surréaliste : « Je vous laisse imaginer les problèmes de légalité que posera leur retour avec leurs parents, s’ils reviennent, sans compter les réels problèmes de sécurité car ces enfants sont entraînés, instrumentalisés par Daech. Ces enfants sont ainsi conditionnés ; il faut savoir également qu’ils s’entraînent aux armes à feu. Il va donc falloir, j’insiste, s’occuper de ces enfants quand ils reviendront ».
Mais au nom de quoi devrait-on accepter le retour de populations hostiles qui nous détestent et entendent commettre des attentats meurtriers sur notre sol ?! Et la sécurité des Français, on en parle quand ?
Pourquoi ces fous d’Allah ne partent-ils pas s’installer dans l’un des 57 pays charia-compatibles au lieu de venir nous emm… tuer ?
Mais le plus abject (ou le plus cocasse ?) de ce discours est l’accusation, assortie d’un délit d’intention, dont on se demande si tout ne serait pas programmé dans le but que cela se réalise, visant à désigner « l’ultra droite », méchant croque-mitaine destiné à faire peur au bon peuple infantilisé.
Les gens abusivement désignés comme étant de « l’ultra droite » ne sont en réalité que des citoyens lambdas juste désireux de voir réinstallées les frontières multiséculaires de leur pays colonisé par les oligarques théocratiques de Bruxelles, ces frontières que possèdent tous les autres pays du monde sans que personne n’y trouve à redire. Ils veulent vivre en paix et retrouver la souveraineté dont on les a abusivement spoliés, ils veulent la sécurité chez eux, ils ne veulent pas s’islamiser ni se faire tuer par des dégénérés dans le métro ou dans une salle de concert. C’est légitime et c’est au président et au gouvernement d’y veiller.
Autrement dit, les Français, de plus en plus rétifs à la kouffarophobie ambiante, ne font que réclamer de récupérer les clés de leur appartement, comme en possède très probablement M. Calvar lui-même.
Mais pour ce dernier, « l’ultra droite » c’est le diable, les djinns ! C’est pire encore que les djihadistes du Bataclan. Ils n’ont tué personne mais on n’est jamais trop prudent, ils pourraient le faire !
On aura compris que le FN purgé se gauchisant quelque peu, l’ancienne « Strême drooaaate » qui le désignait n’impressionne plus personne. Alors il fallait trouver mieux, « l’ultra droite » avec son odieux « repli sur soi » et sa « tentation des populismes ». Pffiouuu… ça fiche la trouille.
Songez donc : « l’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation » ; « encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires ».
Transposons la scène pour voir : « tu vas te faire violer, encore un ou deux viols, et si jamais tu songes à te défendre contre ton violeur je considèrerai cela comme une confrontation. Sache qu’alors je te poursuivrai pour délit de repli sur toi ».
En tout cas, le 29 mai prochain aura lieu à Verdun la commémoration du centenaire des Poilus de « l’ultra droite », et n’en déplaise à Monsieur Gauche-Calvar, même ses amis socialistes se recueilleront en leur mémoire.
Caroline Alamachère