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Ukraine : le grand bal des faux-culs progressistes

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En France, la machine médiatique à émouvoir – et à décerveler – tourne à plein régime. Elle sature les écrans d’images de bombes qui explosent, d’équipements détruits, de populations apeurées qui fuient. Les faits sont tragiques. Mais devant la tragédie, les médias ne pensent pas, ils font pleurer… Ils ne savent rien faire d’autre.

Chacun connaît, pour l’avoir l’entendu répétée partout et par tous, la fameuse saillie de Marx, Karl Marx, dans Le 18 Brumaire de Louis-Napoléon Bonaparte (1852) : « Tous les grands faits et les grands personnages de l’histoire universelle adviennent pour ainsi dire deux fois, la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce ». En Ukraine, l’histoire advient non pas deux fois, mais un nombre x et quasiment infini de fois, et chaque fois qu’elle se répète, ce n’est ni une comédie, ni une farce, ni un opéra bouffe, ni une opérette, même pas une tragi-comédie, mais une bonne et vraie tragédie. Les journaleux oublient, sans doute parce qu’ils ne l’ont jamais su (à Sciences sur le Pot, il n’est question que de genre ou de race), que l’Ukraine est un pays martyr. Les événements actuels se sont déjà produits x fois, sur le même mode tragique. Et pendant un siècle, les Élites d’Occident, les Progressistes et surtout la Gauche ont fait silence sur les malheurs ukrainiens.

La première fois, ce fut après février 1917 quand l’empire russe s’est disloqué, après que le tsar Nicolas II a renoncé à exercer le pouvoir. L’Ukraine s’est détachée de cet empire ; le journaliste et écrivain Simon Petlioura a fondé en 1918 la République d’Ukraine qui a duré à peine deux ans, jusqu’à ce que l’Armée rouge dirigée par Trotski n’oblige l’Ukraine à retrouver le giron impérial, rebaptisé URSS. Petlioura s’est réfugié en France, où il a été assassiné en 1926. Son assassin, un juif de nationalité néerlandaise, a été arrêté : c’était un agent soviétique. Son procès a eu lieu l’année suivante. L’assassin a reconnu les faits, mais les jurés, soigneusement choisis par la défense, l’ont acquitté au motif que Petlioura était ou aurait été antisémite et aurait organisé des pogroms quand il commandait l’armée républicaine. Tout cela n’est que pur montage des services soviétiques, qui ont trouvé des alliés chez les cocos (évidemment) et parmi les hommes de Progrès dont l’avocat Torrès, le futur mentor de Badinter, et la Ligue contre les Pogroms, esquisse de la future LICA, puis LICRA. Ce fut un déni de droit.

Revenue dans le giron impérial, l’Ukraine a subi un nouveau martyr entre 1931 et 1933, que les Ukrainiens nomment Holodomor (la Shoah paysanne) qui a fait entre 3 et 6 millions de morts : certains disent même 10 millions. Les Progressistes, la Gauche, les Élites ont réagi comme à leur habitude : faux, mensonges, désinformation. Si le mot fake news avait été à la mode, ils l’auraient prononcé. Même le correspondant à Moscou du très démocrate et très progressiste New-York Times a nié qu’il y eût famine et nié encore plus fermement que la famine eût été organisée. Le radical socialiste Herriot en visite en Ukraine n’a rien vu, rien voulu voir et a très pieusement fermé les yeux – ce qui est fort de café pour un anticlérical forcené.

Personne ne dit mot, tout le monde consent : le martyre peut se poursuivre. Ce sont les fameuses purges dites staliniennes qui ont fait entre 1 à 2 millions de victimes entre 1936 et 1938. Les purges (balle dans la tête ou deux décennies au Goulag) ont touché pour l’essentiel les populations vivant dans les marges de l’Empire soviétique : des citoyens soviétiques, certes (la citoyenneté ne servait à rien), mais de nationalité non russe, id est ukrainienne, biélorusse, balte, polonaise… Ainsi, des centaines de milliers d’Ukrainiens soupçonnés de nationalisme sont passés de vie à trépas ou sont allés mourir à petit feu en Sibérie arctique.

L’Histoire, avec une grande H, a poursuivi son œuvre de mort. En 1941, des Ukrainiens (des et non pas les) ont accueilli les Allemands en libérateurs : on peut les comprendre. Certains sont même allés combattre avec eux contre les Soviétiques, qui martyrisaient leur peuple depuis 1918. Le bilan des morts ukrainiens pendant cette guerre mondiale est l’un des plus élevés qui soit : 8 millions de morts. Personne, en Europe, n’a versé de larme sur la tragédie qu’ils avaient vécue.

En 1946, Victor Kravchenko, né en Ukraine, publie un témoignage poignant, courageux, admirable : J’ai choisi la liberté. Immédiatement, il est diffamé par les progressistes de L’Humanité et des Lettres françaises : menteur, falsificateur, espion au profit des USA, etc. Vous connaissez la chanson. Eux aussi, en 1949, bien avant Poutine, ils dénazifiaient la France et luttaient pour que les Français ne soient pas génocidés par les Ricains. Dans son livre, Kravchenko témoigne de la Shoah ukrainienne : haro sur le baudet ! Tout ce que la Gauche comptait alors de bien-pensants s’est ligué contre lui. Les asservis ont fait front commun contre l’Homme Libre.

Un siècle durant, la Gauche et les hommes (et femmes bien sûr) de Progrès, les Élites ont pris parti pour l’asservissement de l’Ukraine. Et ce sont les mêmes qui, aujourd’hui, vautrés devant la télé, retournent leur veste. En Ukraine, ils vénèrent le patriotisme qu’ils haïssent en France et en Europe ; en Ukraine, ils adorent un nationalisme qu’ils abhorrent en France. S’il est tricolore, le drapeau leur fait horreur, mais ils s’en couvrent s’il est bicolore. Ils font la guerre à la guerre, mais ils appellent à une guerre contre la Russie, quitte à risquer l’apocalypse.

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine est séculaire. À quatre reprises au XXe siècle, les coups de knout ont obligé les Ukrainiens à courber l’échine : cela a mis en joie les hommes (et les femmes) de Progrès et de Gauche. La roue tourne. Une chose a changé : les Ukrainiens ont résolu de ne céder à l’ennemi aucun pouce de terrain. Puissent les Français prendre exemple sur eux, quitte à déplaire aux Progressistes, à la Gauche, aux Élites.

Etienne Dolet




Caroline Roux a confirmé la connerie des journaleux du service public

Bienheureux les rares téléspectateurs matinaux des 4 Vérités de France 2 : ils ont pu assister à un moment grandiose le jeudi 13 janvier 2022, quand le journaleux (doit-on mettre le nom au féminin ?) Caroline Roux a interrogé Éric Zemmour, non pas sur son programme politique, dont iel – il ou elle : Étienne Dolet a réussi à fourguer dans un de ses textes le très célèbre iel ! – n’a que faire, mais sur 1940, Pétain et la collaboration.

Cette scène inoubliable peut être vue sur le net. Pour ce journaleux, rebaptiser l’actuel ministère de l’Éducation nationale ministère de l’Instruction publique, ce que Zemmour a l’intention de faire, c’est revenir à 1940 et refaire du Pétain : en un mot, c’est être collabo, raciste, xénophobe et tout le tralala. Chacun connaît la chanson. Tout ça, sur la chaîne France 2, qui met des milliers de chaînes à la langue et à la cervelle de ses journaleux qui, de toute évidence, sont choisis pour leur belle gueule (ça en jette) et pour leur cervelle étroite, comme le prouve la saillie sur l’instruction publique.

La réponse de Zemmour, qui, à juste titre, a rétorqué « erreur, vous vous trompez », a été un peu faiblarde et, à vrai dire, en partie erronée. Rétablissons les faits.

Les deux mots instruction publique s’inscrivent dans l’histoire de France depuis le XVIIe siècle. Louis XIV, dans un édit de la fin de ce siècle, les emploie, lorsqu’il demande qu’existe dans chaque paroisse du royaume une petite école où des maîtres apprendront à leurs élèves à lire, la morale et la religion, éventuellement d’autres rudiments. Dans les lois scolaires de la Révolution et de la République, les deux termes sont employés pour désigner le devoir qui s’impose à l’État et aux adultes d’instruire les enfants, c’est-à-dire de leur apprendre à lire, à écrire, à compter. Pendant tout le XIXe siècle, le ministère qui a été chargé de gérer les écoles a été dénommé ministère de l’Instruction publique. La IIIe République a maintenu cette dénomination jusqu’en 1934. Les lois Ferry de 1881 et 1882 sont des lois d’instruction publique, comme, antérieurement, celles de Guizot et de Falloux. En France, pays des hommes libres, jusqu’en 1934, il incombait aux familles d’éduquer les enfants et à l’État de les faire instruire au vu et au su de tous les citoyens. C’est pourquoi l’instruction y a été qualifiée de publique.

Tout change en 1934. Pourquoi ? À cause de ce qui s’est produit en Italie. Mussolini, parvenu au pouvoir, avec les moyens que l’on connaît, a décidé en 1924 de remplacer la pubblica istruzione par l’educazione nazionale. Pour des raisons idéologiques et politiques, évidemment : il fallait souder la toute jeune nation italienne (elle a été fondée en 1860). En 1934, des hommes politiques, qui ont fait une petite carrière à Vichy, dont de Monzie et son directeur de cabinet, ancien directeur de la célèbre École des Roches (l’école qui avait l’école publique en horreur), ont voulu imiter les fascistes. Ils ont imposé Éducation nationale. Bien entendu, le régime de Vichy est resté fidèle à ce changement, qui allait, pensait-il, dans son sens. À la Libération, les Italiens ont abandonné, en optant pour la République, educazione nazionale pour revenir à pubblica istruzione ; en France, les communistes, qui ont fait main basse sur le ministère de l’Éducation nationale, se sont accommodés de cette désignation. On les comprend, puisqu’elle est devenue leur.

Zemmour aurait pu répondre cela, ce en quoi il aurait montré, en revenant à l’instruction publique, sa fidélité à la France et son aversion pour le fascisme et la collaboration. Ses connaissances historiques sur ce point ont été prises en défaut. Il a toute la campagne pour les actualiser. Pourtant, ce n’est pas Zemmour qui a été pris en flagrant délit de mensonge ou d’ignorance ou de désinformation, mais le journaleux du service public. Ce journaleux n’a pas 14 ans, mais 50 ; elle n’est pas débutante. Cela fait trente ans qu’elle sévit à la radio ou à la télé. On la voit pérorer chaque jour vers 18 h sur la 5 pour animer des débats (beaucoup de bas, mais pas de hauts), toujours très bien pensants. Sa bio nous apprend que, fille de coiffeurs/euses, elle a été formée devinez où. Où ? Vous trouverez tout de suite si vous avez suivi les affaires publiques en 2021. À l’IEP de Grenoble ! L’IEP de l’islamo-gauchisme et des racailles collabotes… Oui, le journaleux Roux sort de cet IEP. Elle est ignare et infiniment conne, mais elle y a acquis les bons réflexes. Tout ce qu’elle déteste, elle en fait du Pétain, de la collaboration, du fascisme. C’est un parfait journaleux du service public. Elle va y faire carrière pendant 30 ans encore, sauf si Zemmour supprime, comme il a l’intention de le faire, s’il est élu, ce prétendu service supposé public.

Etienne Dolet

Éric Zemmour invité aux 4 Vérités – YouTube




“Iel” : les cons gauchistes du Robert, ça ose tout

Depuis que la maison de commerce Le Robert a ajouté dans les listes de mots de son dictionnaire – surtout ne l’achetez pas ! A la rigueur, volez-le, ça leur fera perdre du fric – les trois lettres iel, c’est fuite de gaz à tous les étages : ça fait boum, ça pète, ça explose, ça canarde, les vitres éclatent, il n’est plus question d’autre chose que de ces trois lettres dans le Landernau, les prosternants de mosquée restent cois, ils sont à l’affût, etc.

Rions un peu.

La maison de commerce Le Robert est depuis quarante ans ou plus contrôlée par les gauchistes, genre Rey. Le gauchisme culturel y est à tous les menus. Plus gauchiste que ça, tu meurs. Les communistes contrôlent Larousse, les gauchistes Le Robert. Ils ne laissent que des miettes aux socialauds et aux éco-salauds. Bon, quand on sait ça, on hausse les épaules, iel ou non. Le Robert invoque, non pas Allah (pas encore), mais les usages. Personne n’a jamais dit, ni entendu dire, iel ; des milliers de Français ont entendu wokisme ou islamo-gauchisme. Le premier est dans Le Robert, les seconds n’y sont pas. Cherchez l’erreur. Les gauchistes ont décidé que le wokisme et l’islamo-gauchisme n’existaient pas ou étaient des inventions de l’extrême extrême-extrême-droite. Donc pas d’entrée dans leur dictionnaire ; la porte leur est fermée. Mais iel que personne ne dit, même pas la Rousseau qui déconstruit ses mâles, a table ouverte au Robert ! Ainsi va le monde. A quoi bon s’en indigner ?

Le cocasse de l’affaire, c’est quand même les trois lettres iel… En théorie (mais fumeuse, très fumeuse), ces trois lettres sont conformes à la fluidité des genres : pas d’identité fixe, stable, affirmée, comme pour il, même si ce pronom peut représenter des choses, comme marteau, camion, rocher, etc., qui n’ont ni genre, ni sexe, ni utérus, ni culture de viol, etc. ,ou comme pour elle, même si cet elle peut désigner une voile, une salade, une montagne, etc. C’est il ou elle, au choix, ou les deux en même temps… Ainsi, on déconstruit la différence des sexes (entre le marteau et la salade ?), qui est sociale, inventée et imposée par le patriarcat, le blanc ou le français, pas l’Autre évidemment…

L’ordre cependant dans lequel sont placées les lettres est éloquent : c’est l’éloquence de la Bêtise, évidemment. D’abord, le masculin ; ensuite, le féminin. En premier, les mâles ; derrière eux, les femelles. Eins, Zwei, on marche et au pas ! Jamais un ordre des lettres n’a été aussi sexiste, genré, machiste, grossièrement impoli, méprisant pour les femmes. Que croyez-vous qu’il arrivât ? Ce fut le iel qui creva ? Non, que nenni. Rien ne s’est produit. Pas de protestations, pas de manifestations, pas d’indignations, pas de sit-in, pas d’éveil. Le sommeil pour toutes et tous. Et des féministes ont accepté ça sans regimber, sans la moindre critique, sans crier not in my name ; et elles diffusent ça et elles exaltent ça et elles exultent en entendant ça. Comme elles sont bêtes, ces oies blanches ! Elles n’ont même pas osé changer l’ordre des lettres. Elles auraient pu  faire commencer ce mot nouveau par elle : eil, par exemple. Mais eil, c’est presque de l’allemand, du bon allemand, Kirche, Küche, Kinder. Comme on les comprend ! Des humoristes auraient pu y entendre des Heil qui vous savez, heili, heilo, heila : c’est si facile. Alors, il vaut mieux être des oies que des fachos… Comme on les comprend, ces féministes genré.e.s…

Etienne Dolet

 




La Gauche au trente-sixième dessous

Chaque jour, d’innombrables faits, réalités, événements montrent que la gauche ou ce qui se nomme ainsi est tombée au trente-sixième dessous. En arabe, on dirait taht el zeft. Retenons trois faits.

La cosidetta Fondation Jaurès, qui vit grassement d’argent public (subventions, aides, crédits, etc.), a pondu un « dossier » consacré à Zemmour : dossier, comme les dossiers ouverts par les Services et naguère par les RG. Socialistibus regnantibus, l’argent public alimente flicage et manipulations. Nihil novi sub sole. Comme cette fondation est riche de millions d’€, ce dossier est gratos. Il n’est pas besoin de l’acheter : d’ailleurs, il ne vaut rien. Les auteurs de ce dossier, outre l’habituel vocabulaire de la maladie mentale qu’ils utilisent pour discréditer celui dont ils parlent (pathologie, obsessions, etc.), répartissent les options proposées aux électeurs en deux ensembles antagonistes. Ce qu’il y a de convenu dans cette partition, c’est la binarité. Ce n’est plus gauche vs droite, mondialistes vs souverainistes, anywhere vs somewhere, déracines vs enracinés, riches vs pauvres, c’est-à-dire, en fin de compte, Bien vs Mal. Ce qu’il y a de nouveau, ce sont les termes qui clivent le champ politique : radicaux vs modérés. Autrefois, les modérés s’opposaient aux extrémistes. Que viennent faire les radicaux dans ce pastis ? Pourquoi les ressusciter ? Le parti radical n’existe plus depuis un demi-siècle ou plus, sinon comme une brochette de momies ou des fantômes invisibles. Les radicaux ont été très modérés une fois qu’ils se sont débarrassés par la loi de 1905 de l’Église catholique et des catholiques : on s’en débarrasse ; ensuite, entre 1914 et 1918, on les envoie se faire saigner à la boucherie… Bien joué ! Récemment, les radicaux ont pourtant été sortis de la naphtaline pour comprendre l’islam, c’est-à-dire pour enfumer les Français. Car l’opposition radicaux vs modérés a été plaquée sur les fidèles de Mahomet, les mauvais étant les radicaux, les bons les modérés. La slogan a été répété jusqu’à ce que les faits l’infirment : radicaux ou modérés, c’est kik kif bourricot, sawa sawa, tous pareils.

La Fondation Jaurès est un antre de socialauds, tellement confits en dévotion islamique qu’ils ont ingurgité les mots de l’islam quils recrachent à tout moment et qu’ils sont prêts à vivre en dhimmis dans une république islamique. Il est dans l’ordre naturel de leurs choses à eux qu’ils présentent Zemmour comme un clone ou un hologramme de Merah ou de Ramadan ou d’Abaoud : c’est la thèse fantasmée de la tenaille identitaire – thèse qui n’a d’autre fonction que de cacher le réel que nous ne saurions voir.

La chaîne de télévision publique, qui a pour raison sociale deux mots, dont un, France, est en trop, a financé une série à l’américaine, à laquelle a été donné pour titre Germinal, nom d’un mois printanier du calendrier révolutionnaire et titre d’un roman de Zola. La série comprend six épisodes et chaque épisode a coûté deux millions : des €, pas des centimes d’anciens francs, ni des silly, ancienne monnaie de Guinée. Le tout pour 12 millions d’€. Les trompettes de la déesse Renommée ont été embouchées pour célébrer les mérites exceptionnels de la série : scénaristes géniaux, réalisateur génial, actrices géniales, acteurs géniaux. Tout le monde a vu le résultat : c’est nullissime. Est-il possible de tomber plus bas ? Sans doute, dans les films tournés en Somalie.

C’est une succession de clichés et de lieux communs qui se répètent à gauche depuis un siècle ou plus et qui devraient figurer dans un dictionnaire des idées reçues des bien pensants modernes. Les gens du peuple n’ont que des instincts primaires : bouffer, picoler, baiser, rien d’autre. On croirait voir les fameux sans-dents que méprise le socialaud Hollande. Les bourgeois ne sont que cupidité, sottise, mépris. D’un côté, des animaux ; de l’autre, des animaux aussi. Les premiers sont sales, les seconds sont propres : c’est ce qui les distingue. Pourtant, ce Germinal est criant de vérité, non pas dans ce qui est montré sur l’écran, mais dans ce que cache l’écran. Scénaristes, réalisateurs, acteurs, actrices, financiers, cadreurs, dirigeants de la chaîne, tous bobos mondialisés, parlent d’eux-mêmes dans cette série ; c’est eux qu’ils montrent et qu’ils mettent en scène ; ils sont le seul sujet de la série. Ce dont ils entretiennent les malheureux spectateurs, c’est leur mépris de classe pour les sans-dents ou tous ces Maheu actuels qui ont été relégués dans les périphéries, qui fument des clopes, qui picolent de la bière, qui n’ont plus d’emploi digne de ce nom, qui se déplacent dans de vieilles voitures à moteur diesel ; et c’est sur cette classe actuelle de déshérités que se déverse le mépris des Hennebeau du showbiz moderne. En ce sens, ce Germinal est un autoportrait de classe, rétrospectif et sans fard. Il entre dans l’histoire de France comme document sociologique sur la haine inextinguible que le showbiz déverse sur les déclassés.

Enfin, Stora, Benjamin de son prénom, historien, prétendu ou supposé. Les Français qui veulent devenir historiens se présentent à des concours publics, CAPES et agrégation, puis soutiennent une thèse pour postuler à un emploi d’historien à l’université. Stora n’a rien fait de tel : peut-être (sans doute) a-t-il échoué x fois aux concours. Mais, il a milité pendant x années à l’UNEF et à l’Organisation Communiste Internationaliste, d’obédience trotskiste, dont il a ou aurait été salarié, avant de se rapprocher des socialauds. Son champ de recherche, c’est le Mouvement Nationaliste Algérien de Messali Hadj, que le FLN a fini par éliminer. Bon rien de nouveau ; toujours les habituels lieux communs de la logorrhée trotskiste. Grâce à ses amitiés militantes, il a intégré l’université. En 2013, Hollande a fait de lui un inspecteur général à 7 ou 8000 euros par mois (retraite itou), qui a noté des Français ayant obtenu le CAPES ou l’agrégation, concours auxquels il a échoué. Ainsi va le monde à gauche. A quoi bon s’en indigner ? Le meilleur dans cette affaire est à venir : c’est un rapport, commandé par Macron, l’actuel président de la République, à Stora, en sa qualité d’expert des affaires algériennes (mais pas indigènes) et rendu public en janvier 2021 : « Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie ». Il n’est pas question d’histoire, mais de mémoire, non pas individuelle, mais collective : plus exactement de « questions » relatives à la mémoire collective.

C’est large et vague : on peut dire tout et n’importe quoi. 160 pages, dont 30 pages de bibliographie, 30 pages d’annexe (des discours de présidents de la République), trois pages de listes de personnes remerciées, 5 pages de préconisations ; il reste 90 pages de texte ou d’analyse, chaque page comprenant 24 à 26 lignes avec double interligne, avec de longues citations, et une multitude de métaphores dont on se demande quelle est la raison d’être (éclairer ou enfumer les lecteurs éventuels) : mémoire hémiplégique (celle de Stora lui-même ?), regarder [?] et lire toute l’histoire, cheminement des mémoires, communautarisation des mémoires, singularité d’un conflit (ce conflit est tellement singulier qu’il se répète partout), l’Algérie, l’impossible oubli (impossible pour Stora lui-même ? C’est son fonds de commerce), deux imaginaires (et pourquoi pas 3 ou 4 ou 5 ?), interactions, le monde du contact (voilà qui en jette), la mémoire qui saigne, les accélérations de mémoires, etc. Il vaut mieux en rire qu’en pleurer : c’est nullissime, à peine digne d’un thésard de 3e cycle venu d’un pays du tiers-monde. Les connaisseurs en matière de langue ont épinglé les erreurs de ponctuation, de typographie, de langue, les impropriétés. Ce rapport est comme le sonnet d’Oronte, à mettre aux cabinets. Ce que les citoyens aimeraient savoir, c’est combien a coûté cette mascarade rapporteuse, digne du célèbre rapport de Mme Tiberi sur la francophonie.

Rideau. Une seule certitude : la gauche n’a pas fini de sombrer. Si elle coule seule, tant pis pour elle. La danger est qu’elle risque d’entraîner la France dans son naufrage.

Etienne Dolet 




Dans 20 ans, ils reprocheront à la France d’avoir assassiné Merah

 

En 1961, la France est en guerre, en Algérie et sur le territoire métropolitain. On ne compte plus les attentats à la bombe, ni les simples gardiens de la paix assassinés par des Algériens sous le prétexte qu’ils étaient en faction à Paris devant une ambassade ou une administration. Quelques mois plus tôt, le peuple a approuvé le référendum sur l’autodétermination de l’Algérie. La France veut en finir avec ces territoires perdus de la République ou, plus exactement, ces territoires conquis par l’islamisme et accéder enfin à l’indépendance.

L’indépendance en 1962, on l’oublie souvent, a été double ou réciproque et, pour nous, citoyens de 2021, l’indépendance la plus importante, celle qui nous tient à cœur, mais que les Français ne sont pas tous prêts à défendre, c’est l’indépendance de la France – et d’abord vis-à-vis de l’Algérie. L’indépendance de l’Algérie concerne les Algériens, celle de la France concerne les Français. Mais, il y a partout en France des gens – les dominants ou les puissants – qui refusent que la France soit indépendante de l’Algérie.

Le 17 octobre 1961, pour forcer la main du gouvernement français, le FLN et ses milices armées décident de manifester dans les rues de Paris près de Notre-Dame et de la préfecture de police. La manifestation est interdite et, comme le veut la loi, elle est réprimée. Les miliciens du FLN profitent des désordres pour éliminer des rivaux du Mouvement national algérien, des tièdes, des Algériens qui ont choisi la France, etc.

Or, c’est la France qui, depuis quarante ans, depuis que les socialauds qui ont fait et la colonisation et les guerres coloniales (cf. Mitterrand, Mollet et consorts), est accusée des massacres de masse, des exactions, des crimes d’État, etc. qui ont ou auraient commis le 17 octobre 1961. Hollande et maintenant Macron donnent le la. En 2017, Macron candidat avait sorti la bombe atomique du génocide ; en 2021, Président, il sort les massacres inexcusables ou impardonnables, sans citer le nom d’une seule victime, évidemment. Le voilà qui se prosterne devant l’Algérie, l’islam, les musulmans. Qu’il fasse cela lui-même, en son nom, libre à lui, cela ne regarde que lui ; mais, là, en sa qualité de président de la République, il accuse la France en notre nom et au nom de tous les Français. S’il était président de la République algérienne, cela ne prêterait pas à conséquence ; mais il ne préside pas, du moins à notre connaissance et jusqu’à plus ample informé, aux destinées du peuple algérien. S’il veut y aller, bon débarras !

Au cours des vingt dernières années, la police a neutralisé, comme on dit, des égorgeurs, des tueurs, des poseurs de bombes : Merah, Abaoud et ses complices, Amimour et Lahouaiej-Bouhlel, le camionneur allahisé de Nice, l’égorgeur de l’église de Nice, les égorgeurs coranisés du père Hamel, l’éventreur musulman des jeunes voyageuses de Marseille, Coulibaly, les Kouachi, Kelkal, l’égorgeur de Paty, etc. Cela en fait beaucoup.

C’est à partir de 1981, vingt ans après, que les événements du 17 octobre 1961 ont été transformés, à coup de mensonges et de propagande folle, en massacres racistes. Dans vingt ans, ne nous illusionnons pas, le même coup sera rejoué. Il se trouvera des gauchos, des socialauds, des cocos, des islamos, en grand nombre, dans les médias, à l’Université, dans les sectes et partis, qui transformeront les neutralisations d’égorgeurs, par le RAID ou par le GIGN ou par tout autre policier, en crimes racistes et exigeront que les Français se repentent de ne pas avoir fêté, décoré, célébré, les égorgeurs et autres tueurs de masse. Vive Macron !

Étienne Dolet




Abdeslam a dit la vérité, il a tué au nom d’Allah

Les journaleux qui ont rendu compte de la première séance du procès des attentats du 13 novembre 2015 l’ont résumée d’un seul et même mot, écrit ou oral, répété par tous, de quelque chaîne qu’ils soient, quelque opinion qu’ils expriment : provocations. Non pas provocation, mais provocations, avec un s final. Pas singulier, pluriel (comme la gauche du même nom ?). Évidemment, ces journaleux désignent l’auteur de ces provocations par son prénom et son patronyme, bien que ce prénom et ce patronyme aient des significations puantes en arabe, comme si cet Abdel chéri était de leur famille, un proche ou un homme digne d’intérêt.

Ils tiennent pour des provocations les deux phrases qu’il a prononcées pour décliner son identité (comme ils disent), à savoir : la chouhada ou profession de foi musulmane (il n’y a de dieu qu’Allah et Mahomet est son messager) et son activité (combattant de l’État islamique). Il n’a fait qu’affirmer la vérité ; il a dit, devant les juges, les avocats, le public, la vérité toute simple, que personne ne veut entendre. Alors, les journaleux ont crié provocations, pour masquer leur ignorance ou le déni de réalité qui les définit. Dans leur petite tête de soumis, de vaincus ou de collabos, la vérité devient une provocation. Savent-ils seulement que, dans la Rome antique, quand Rome était une république, la provocation valait appel au peuple, pour que le peuple se défende, prenne les armes, rétablisse son pouvoir ?

Le dénommé Abdeslam parle vrai. Il a parlé vrai, ce qui a été pendant près de trente ans l’idéal que Rocard a cherché vainement à atteindre, sauf le jour où il est mort : enfin, il disait vrai. Abdeslam a parlé vrai. C’est un combattant de l’État islamique ; il fait la guerre, pas du terrorisme ; il n’assassine pas, il tue les ennemis qui lui ont été désignés comme cibles. Il y a un siècle ou plus, il aurait été pris au mot. Il fait partie des troupes qui font la guerre à la France et aux Français. Tout gouvernement français digne de ce nom aurait mobilisé l’armée, déclaré la conscription générale et chassé de France tous les soldats du djihad, qu’ils soient en armes ou dormants, prêts à tuer. Rien de cela n’a été fait. La guerre est déclarée à la France et aux Français et les autorités organisent une manif et des processions pour crier Paix, Paix, Paix, à tout prix ou quel qu’en soit le prix.

Abdeslam a parlé vrai aussi quand il a cité le nom de ceux qui lui ont donné l’ordre de tuer : Allah et son messager Mahomet. Tout président d’un tribunal dans un pays normal, entendant cela, aurait immédiatement ordonné d’arrêter ces deux sinistres individus ou tous ceux qui vendent, diffusent, lisent le livre d’Allah et de Mahomet, et il aurait fait comparaître devant le tribunal les complices des crimes contre l’humanité perpétrés depuis mars 2012.

Or, silence. On n’a rien entendu. On ne veut rien entendre. On n’a rien compris. On ne veut rien comprendre. Abdeslam n’est qu’un bouffon : on ne veut surtout pas le prendre au sérieux.

Etienne Dolet

 




Bac Nord : la France a perdu le Nord

Le film Bac Nord a été terminé en 2020, mais le confinement en a retardé la mise sur le marché. Il est actuellement diffusé un peu partout. Courez le voir et faites-en un succès commercial, ne serait-ce que pour faire la nique (pas niquer – encore que…) aux socialauds, à Macron, à Darmanin, aux politiciens et aux inquisiteurs de la justice et des médias.

C’est la suite ou l’épilogue de Police que Maurice Pialat a réalisé en 1985. 35 ans ou un tiers de siècle plus tard, Bac Nord montre ce que sont devenus les délinquants et criminels tunisiens que traquaient, avec les méthodes de la police d’alors, le policier Mangin, joué par Depardieu. En 1985, ces voyous étaient des gagne-petit ; ils craignaient les policiers, surtout ceux qui effectuaient les missions que l’État leur confiait ; ils étaient organisés certes, mais comme des amateurs ; leurs réseaux avaient des mailles trop larges ou étaient pleins de trous. Avant que les socialauds n’abandonnent les cités, quartiers, banlieues, grandes villes aux immigrés ou aux criminels, il était aisé à des policiers résolus de les empêcher de nuire.

Aujourd’hui, c’est impossible. Ces criminels sont surarmés et ont des armes de guerre, ils roulent dans des véhicules rapides, ils disposent de territoires, les cités, dont ils interdisent l’accès aux autorités élues, aux fonctionnaires français et bien entendu à la police. Ce ne sont plus des gangs, c’est une armée étrangère à la France, riche, efficace, puissante. Elle  vend aux idiots utiles de la bobocratie des drogues avilissantes et elle conquiert de nouveaux territoires. Elle a pour alliés l’islam, les imams, les habitués des mosquées et pour ennemis la France et la police qui représente encore la France à proximité de leurs territoires.

Voilà ce que montre le film sans la rhétorique ampoulée des politiciens, sans la moindre indignation à la BHL, sans la benoîte obséquiosité des médias, froidement, réalistement. La caméra est un scalpel de chirurgien ; elle montre les tumeurs et les métastases. Enfin, grâce à ce film, les citoyens ont le droit de voir la réalité de l’immigration, de la criminalité, des cités, quartiers, banlieues. On se demande comment les différentes commissions du cinéma ont accepté de financer ce film ; ou bien les membres de ces commissions, dont celle de l’avance sur recettes, n’ont pas lu le scénario ou ils sont trop sots pour comprendre quoi que ce soit à ce qu’il a de subversif. Certes, la paresse, l’inculture et l’illettrisme des puissants sont des atouts dont les résistants peuvent se servir, mais il est désespérant de compter sur le désastre pour voir une œuvre digne de la France.

Bac Nord est aussi un révélateur, une sorte de papier de tournesol négatif. Les chaînes de service public – qui n’est pas un service et qui n’a rien de public – diffusent depuis quarante ans deux ou trois fois par semaine des séries, dites policières, avec juges d’instruction (de plus en plus de jugesses), avec procureurs (de plus en plus de – reuses ou de – reures), avec enquêteurs (de plus en plus de – quêteuses ou de – quêteures) et avec délinquants, criminels ou voyous, tous authentiques Français ou Françaises, des Français en chair et en os, pas de papier. Il est inutile de citer les titres. On en dénombre près de cent en vingt ou trente ans. Ces séries qui sont nulles (cela va soi, il est inutile de le préciser) apparaissent, en comparaison de Bac Nord, pour ce qu’elles sont véritablement, à savoir une entreprise de camouflage ou, pis, de falsification du réel. Le réel y est caché, masqué, déformé, de peur que les citoyens, qui ont perdu la vue et l’ouïe en regardant cette télévision, ne ressentent le moindre désir d’entrouvrir un œil et n’en finissent avec l’aveuglement volontaire et la servitude de même tonneau qui va avec.

L’histoire de Bac Nord est limpide. Trois policiers de terrain, membres de la Brigade anti-criminalité dans les quartiers Nord de Marseille, sont résolus à accomplir le travail pour lequel ils ont été recrutés et pour lequel l’État et les citoyens les rémunèrent : arrêter les voyous, mettre fin aux trafics innombrables, permettre aux habitants des cités de vivre aussi normalement que les autres. Liberté, égalité, fraternité n’est pas pour eux une simple devise ; c’est la raison d’être de leur engagement dans la police nationale. Ils réussissent à infiltrer et à faire tomber un puissant réseau de trafiquants, violents, surarmés, assurés de leur impunité et qui terrifient les habitants de tout un quartier. Mais les truands, qui ont perdu plusieurs millions, leurs avocats, leurs clients et la hiérarchie policière n’apprécient pas ce succès. Alors, IGPN, justice évidemment, presse prennent pour cibles, non pas les voyous, mais les trois policiers : enquête, chantage, prison, mauvais traitements, menaces et exclusion de la police. Le film n’a que des mérites, dont celui-ci : il trace une ligne de démarcation nette entre ces trois citoyens attachés à leur pays et des bandes de salopards qui haïssent la France et s’acharnent sur ceux qui la défendent : les inspecteurs généraux et la hiérarchie aux ordres du pouvoir politique ; la justice évidemment, procureur et juge d’instruction, qui ne sont pas de la graine de racaille, mais des plantes vivaces et épanouies qui colonisent tout ; les politiciens, dont Hollande et Valls, lui qui accuse les citoyens de la Bac Nord de salir la République, lui qui souille tout ce dont il s’approche, la France et même la Catalogne.

En réalité, nihil novi sub sole. Le film décrit une situation que la France a, hélas !, déjà connue au cours du XXe siècle. Entre 1914 et 1918 et entre 1940 et 1945, des citoyens courageux se sont fait tirer dans le dos, parce qu’ils combattaient l’ennemi en première ligne, et les tireurs justiciers étaient les planqués  de l’arrière ou les collabos. De fait, un siècle après la Première Guerre mondiale, dans les années 2010, des policiers qui risquent leur vie en combattant les ennemis de la France et des Français sont persécutés : et par qui ? Par les mêmes planqués que ceux de 1914 ou les mêmes collabos que ceux de 1940.

Etienne Dolet          

 




Film de Pialat : la police d’avant les socialauds

Police, le film que Maurice Pialat (1925-2003) a réalisé en 1985, est un film réaliste. Le voir ou le revoir, presque quarante ans plus tard, est un choc pour tous les Français qui sont attachés – ne fût-ce que par un fil ténu – à leur pays.

C’est un grand film. Il est donc méprisé par les cultureux. Pour eux, c’est un film de genre, un simple polar sans importance qui raconterait en images des faits divers qui faisaient la Une des journaux populaires d’alors, Le Parisien Libéré par exemple, mais jamais celle du Monde. Bien sûr, la réalité est tout autre. Pialat a réalisé un film  sur les maux qui commençaient à gangrener la France au début des années 1980. Dès les premières images, tout est dit. Des Tunisiens, qui viennent d’arriver en France (le chef du réseau y est depuis trois ans, il est donc contemporain de Mitterrand), s’adonnent à des activités criminelles juteuses : drogues dures (pas du H, mais de l’héroïne, celle qui tue), proxénétisme et trafic d’êtres humains – des femmes, autochtones ou immigrées, escroqueries diverses (bonneteau, paris et jeux clandestins, etc.). Passe encore que ces Tunisiens soient des malfrats.

Le summum du politiquement incorrect est qu’ils soient montrés tels qu’ils sont : cyniques, lâches, brutaux, misogynes, hostiles aux indigènes (les Gaulois, comme ils disent), ne pensant qu’au fric, au fric, au fric. Il est vrai qu’ils gagnent des millions en quelques jours. Ce sont aussi de bons musulmans : ils sont experts en taqîya, c’est-à-dire en mensonges éhontés, quand ils s’adressent à des Français qui représentent l’autorité, et ils haïssent les femmes plus qu’ils ne méprisent les indigènes. Ces affreux réactionnaires, vénérés par la “gauche”, ont pour seul horizon l’islam et le clan familial, soudé et prêt à tout. À 5 ou 6, on est plus forts que seul.

Ce film réaliste, parce qu’il montre la France telle qu’elle était au début des années 1980, a scandalisé les ligues de vertu gauchistes, les chaisières et les rombières socialopes et autres gauchotes… Ce qui a choqué, c’est la police, ses actions, l’état d’esprit des policiers, ses missions dans la France du début des années 1980, quand la police réprimait les malfrats, les trafiquants, les truands et les empêchait de nuire. Cette police a été accusée d’être machiste, ce qu’elle n’était pas. Pour elle, alors, la loi et le respect de la loi étaient une affaire d’hommes, pas une affaire de femmes, ce qu’elles sont devenues avec les socialauds ; une affaire de mâle sans inhibition, et pas de bac + 5 ou plus, formatés par l’université et les “écoles” de police et de justice.

La lutte contre le crime et les criminels justifie tout, même que les suspects récalcitrants soient secoués ou menacés ou giflés. Le seul avocat du film est cynique : il avoue qu’il est en connivence avec le milieu et qu’il ment ouvertement aux juges, lesquels, de toute façon, sont nuls. Les magistrats (procureur ou juges d’instruction) sont absents : les enquêtes ne sont pas entravées. Dans le film, il n’y a pas de juge qui veille à la place des virgules dans les actes de procédure. L’absence de magistrats dans les enquêtes du policier Mangin (joué par Depardieu) permet justement aux enquêtes d’aboutir : les voyous sont condamnés et emprisonnés.

Quarante ans plus tard, la situation est tout autre. Comme dans le poème des Orientales, les socialauds ont passé là : tout n’est que ruine et deuil. La police file doux et les malfrats, surtout s’ils sont étrangers, tiennent le haut du pavé, se nourrissant sur la bête et vivant en parasite sur le peuple français que les dénommés Badinter, Guigou, Lebranchu et autres ont sacrifié. La police produit désormais chaque jour des milliers de tonnes de paperasse et les policiers sont contraints de se prosterner devant les magistrats et les tueurs. Il faudrait refaire le film de Pialat, mais en le rendant conforme aux règles et normes actuelles : ce serait hilarant.

Étienne Dolet




Éloge de l’Algérien de Cergy : il a dit la Vérité !

Qu’Allah bénisse l’Algérien de Cergy ! Qu’Il lui réserve au paradis des chahids le beau lot de houris plantureuses et éternellement vierges que lui valent ses audaces ! Qu’Il le couvre de gloire, d’or et d’honneurs ! Ou qu’Il ordonne aux socialauds de baptiser de son nom des avenues de Marseille, de Cergy, de Saint-Denis, etc. ! Ils vont s’empresser de Lui obéir.

Allah yebarek fih ! L’Algérien a fait sortir la vérité du puits sans fond où elle croupissait, nue et méprisée. Il a dit la vérité, la vérité froide, la vérité vraie, la vérité massive, la vérité éternelle ; il l’a criée à la Nouvelle Californie, à Paris, à la France, au monde ; il l’a hurlée urbi et orbi. Même Taubira, la gouroute de Walwari, l’a entendue.
Pourtant, cette vérité n’est qu’une petite vérité, une demi-vérité, un fragment de vérité. Mais dans un pays dont le prince est un enfant et où les gros mensonges sont empereurs en son royaume, une vérité, même une demi-vérité, est un tremblement de terre, un raz-de-marée, une catastrophe climatique qui va faire plus de dégâts que la fonte de tous les glaciers de la planète.

Il est vraiment vrai que les Algériens ont possédé d’énormes cheptels d’hommes, d’enfants et de femmes, noirs et noires, qu’ils ont vendus.ues pendant des siècles à qui en voulait, parfois pour moins d’une piastre. Mais ce fut le cas aussi de tous les Arabes et de tous les musulmans.

Certes, l’esclavage a duré : 800 ans, dit l’Algérien. En réalité, ce fut plus, à peu près 1200 ans : de la conquête de l’Algérie par les Arabes à la prise d’Alger par les armées de Charles X, qui ont mis fin dans ce pays au trafic d’esclaves. Ailleurs, il a duré jusque dans les années 1960. Encore reste-t-il çà et là en terre d’islam des vestiges de cette civilisation esclavagiste qu’admirent tant nos gauchistes au point de l’importer dans le pays qui fut jadis la patrie de la Liberté et des Droits de l’Homme. Mais on ne va pas chercher aux Algériens des poux dans la tête ; ils sont abondamment pourvus en blattes, punaises, morpions et autres vermines de toute sorte, auprès desquels les poux sont de la gnognote.

Certes, pendant quatorze siècles, les musulmans ont vendu des Noirs comme si ces êtres humains étaient du bétail ou du maïs, mais ils ont vendu aussi des Blancs, même des Français, et, quand ils pouvaient en razzier, des Jaunes aussi. En somme, ils ont vendu toute l’humanité, et ils ont fait mieux que vendre. Les éleveurs castrent les jeunes animaux mâles ; les Noirs, vendus pendant plus d’un millénaire par les Algériens et tutti quanti, aussi – châtrés et même génocidés, comme le montre le très savant Tidjane Ndiaye dans Le génocide voilé, livre mis sous le boisseau évidemment.

L’Algérien n’a pas seulement vendu la mèche de l’esclavage arabo-islamique, mais il a aussi révélé son racisme et le racisme des siens, l’abject racisme, le racisme primaire, sans foi ni loi, le racisme de la bonne conscience, le racisme des dominants. Il a agressé un Noir parce qu’il était noir et traité une femme noire de négresse, de salope, de paria, qu’il ne faut même pas toucher à coups de bâton. Et bien entendu, insulte préférée des musulmans, il a niqué la mère de la femme injuriée. Tout cela à Cergy, ville proche de la Californie et gérée depuis des lustres par des socialauds, ces grands amis des Algériens esclavagistes et racistes.

Au discours de l’Algérien – Allah yebarek fih – les réactions ont été doubles. D’abord, les indignations en boucle, indignations outrées, vociférées, surjouées, et le lot attendu des mêmes adjectifs : inadmissible, insupportable, inacceptable, qu’il faut entendre dans le sens opposé. Est inacceptable ce qu’on accepte de bon gré, ce qu’on laisse prospérer et même ce qu’on appelle de ses vœux ! Tout ça, c’est de la piètre commedia dell’arte.

Ou bien, les Grands Cimetières sous la Lune : silence des médias d’État ou du prétendu service supposé public, omerta des assoces lucratives dont le racisme est le fonds de commerce et des intellectuels organiques maqués à l’islamo-gauchisme. Qui ne dit mot consent. Tout, à France 2, France 3, France 4, France Cul, France Info et tutti quanti, à Paris I et à Paris VIII, etc. tout approuve les vociférations de l’Algérien qui fait découvrir à la planète tout entière le pot aux roses et tout ce qui est nié, caché, occulté depuis plus d’un demi-siècle. Allah yebarek fih ! Wane, tou, sri, vive l’Algérien de Cergy : il a droit aux houris de Californie et même à celle du Touquet.

Étienne Dolet




Pour le charlatan Héran, la liberté d’expression ne doit pas offenser les croyants

Vous pensez que le Collège de France est une institution respectable où professe la crème de la crème et qu’une chaire dans ce qui fut un temple du savoir est le couronnement d’une carrière professorale. C’est peut-être exact dans les sciences, mais c’est faux dans ces délires idéologiques que sont les prétendues sciences sociales. Comme dirait le fabuliste, nous l’allons prouver tout à l’heure, c’est-à-dire tout de suite.

Samedi 24 avril, à 9 heures, lors de l’émission Répliques, Alain Finkielkraut a fait dialoguer la philosophe Souad Ayada et le sociologue François Héran sur la liberté d’expression. C’est une Lettre aux professeurs sur la liberté d’expression, torchée dans l’urgence vite fait bien fait par Héran, pour étouffer le feu qui couve après l’assassinat du professeur Paty qui a fourni l’occasion de ce débat. Au Collège de France, Héran est titulaire de la chaire “migrations et sociétés”. Un prof parlant aux profs à propos de l’assassinat d’un malheureux prof, égorgé parce qu’il était prof, voilà sa Lettre. Héran est aussi sociologue, ce qui, chacun l’a compris, fait de lui de la graine d’islamo-gauchisme.

Les deux intervenants, ce jour-là, auraient pu rappeler que la mission d’un professeur ou d’un instituteur est d’apprendre à lire, à écrire, à compter aux élèves que les citoyens leur confient, de leur enseigner les rudiments de la langue française et de l’histoire de France et que l’école de la République est ou devrait être un sanctuaire où les querelles des adultes n’ont pas leur place, etc.

Souad Ayada est philosophe. Née au Maroc, elle sait le prix des libertés et a défendu, contre Héran, la liberté d’expression, qui est la conséquence de la liberté de pensée. Penser a pour conséquence s’exprimer et il n’y a pas de pensée sans liberté. Elle a vécu dans un pays où les libertés existent à peine et où les sujets du roi sont d’abord des soumis : leur liberté d’expression est limitée au minimum, leur liberté de pensée aussi. Qu’elle soit remerciée de défendre la liberté d’expression dont jouissent encore (mais pour combien de temps) les Français. Héran, le Français du Collège de France, défend une position opposée : il veut limiter la liberté d’expression. La liberté d’expression, d’accord, dit-il, mais à condition de ne pas offenser les croyants et de respecter autrui – même Hitler évidemment, si Hitler revenait parmi nous. Pour lui existent deux libertés fondamentales : la liberté de croyance et la liberté d’expression. La seconde doit se plier à la première. Croire d’abord, s’exprimer ensuite, à condition de ne pas prendre les croyances comme cibles. Personne en France ne conteste la liberté de croyance. En revanche, de plus en plus de musulmans s’arrogent le droit ou ont le droit de réduire la liberté d’expression des autres, qu’ils soient croyants ou non. C’est un privilège inouï que ce professeur du Collège de France accorde aux croyants. Bientôt, il va finir sa carrière en Iran, en Arabie, au Qatar. On ne se fait pas souci. Les dollars vont pleuvoir sur lui, comme les obus à Gravelotte. Résumons : les croyants qui jouissent d’une liberté totale de croyance et d’expression, même quand ces croyances enfreignent les lois qui répriment les appels au meurtre, les discriminations et le racisme, veulent limiter la liberté d’expression de tous les autres. Et le dénommé Héran les approuve.

Il récite le mantra du respect d’autrui et autrui, pour lui, ce sont les croyants. Mais ces croyants respectent-ils autrui quand ils égorgent des fidèles d’une autre croyance dans une église, quand ils écrasent des badauds au volant d’un poids lourd, quand ils massacrent à la kalachnikov des consommateurs assis aux terrasses, quand ils tuent à bout touchant des enfants de 4 ou 5 ans, quand ils défenestrent des vieilles femmes qui ne partagent pas leurs croyances ? Où est, chez eux, le respect d’autrui ? Ce qu’ils imposent aux Français, c’est de respecter les tueurs, les assassins, les racistes, non seulement de les respecter, mais aussi de les honorer. Et pourquoi pas de les décorer ? Oui, répond implicitement ce héron sinistre et maléfique. La gauche est cul par-dessus tête. Elle méprise les offensés et les humiliés qu’elle chérissait jadis (c’était il y a très longtemps), elle se prosterne désormais devant les milliardaires de l’islam.

Enfin, les seuls arguments du dénommé Héran, sociologue de profession, sont les arguments d’autorité. Il cite sans cesse les arrêts de magistrats, de légistes et de jurisconsultes, tous membres du Conseil européen des droits de l’Homme et d’autres Conseils de l’Europe ou de l’ONU, etc. Pour ces légistes, la liberté de croyance est un absolu et la liberté d’expression ne doit pas offenser les croyants, fussent-ils plus susceptibles qu’un ouléma saoudien. Héron serait sociologue, ou philosophe, ou démographe. Va savoir, Charles – ou charlatan. La déontologie d’un sociologue est le soupçon. Son métier (mais le métier se perd) est de se défier de l’autorité. On attend d’un sociologue qu’il examine les textes et les arrêts de ces conseils, et non qu’il les assène pour empêcher tout débat. Or, il les tient pour parole d’Allah, il s’y soumet, il les prend pour la loi suprême. Il est vrai que la Lettre du dénommé Héran traite du racisme systémique (pas celui de l’islam évidemment), de l’islamophobie qui serait une tradition française, de la discrimination ethno-raciale qui, en France, serait une réalité massive et il porte aux nues le catéchisme de l’islamo-gauchisme, à savoir l’approche intersectionnelle.

Au Collège de France, on a eu Bourdieu, on a eu Barthes, on a eu Foucault, on a eu Boucheron, on a eu Rosanvallon, on a Héran. Une belle brochette de cervelles étroites, d’étroits du bulbe, d’abrutis de naissance. Il ne reste plus qu’à y élire le roi des cons, dirait Charlie Hebdo. Il n’y a pas d’acte d’accusation plus implacable contre le système scolaire français que la Lettre du dénommé Héran.

Étienne Dolet